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 Mon coeur à l'étroit

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Mon coeur à l'étroit  Vide
MessageSujet: Mon coeur à l'étroit    Mon coeur à l'étroit  Icon_minitimeDim 27 Mai - 16:19


Il n’avait eu le temps que de voir les astres clairs au-dessus de sa tête… ou était-ce sous ses pieds? Il n’eut pas non plus le temps d’ouvrir la bouche pour protester contre l’ivresse d’un retour fulgurant. Un instant plus tard, il ne respirait plus; il se contentait d’avaler une tasse d’eau froide et nauséabonde dans laquelle chiaient sans doute des crapauds gluants. Il s’étouffa dans un juron noyé sous les flots répugnants et se débattit dans un mélange de vase et d’eau verte. Il s’extirpa tant bien que mal de l’eau urbaine et se précipita rapidement le plus loin possible. Ses vêtements à eux seuls, par leur soudaine puanteur, parviendraient à ameuter tous les chiens bâtards du quartier. Ce ne fut qu’à se moment qu’il constata la noirceur du lieu. Le chemin asphalté s’étendant devant lui éclairé par une seule lumière jaune provenant du lampadaire le plus proche. Il s’attendait à croiser le regard trop curieux d’un être vivant. Mis à part peut-être le corbeau perché qui se moquait éperdument de sa tête, il ne croisa pas âme humaine qui vive dans les parages, et ce, fort heureusement pour lui, d’ailleurs.

De par l’unique odeur urbaine qui se dégageait de l’étang vaseux, il aurait cru à un dépotoir. Ce n’était pas tout à fait faux, en réalité. Une fuite dans la canalisation déversait ses eaux usées. D’où l’odeur pestilentielle.

Il longea un moment la route jusqu’à croiser le regard dégouté des premiers hommes et des premières femmes. Il ressemblait vaguement à un vagabond, avec cette allure sortie d’ailleurs. Il devait rapidement se changer… et se lever, par la même occasion. Dans la nuit, sous la lueur blafarde d’une nouvelle lune, il ne reconnaissait pas la ville. Et il lui était impossible de déterminer quand il était tombé exactement. Il songea seulement être plus ou moins dans les années 60, 70, 80. C’était difficile à dire, mais il avait l’impression que ça jouait dans ces dates-là.

Il accéléra davantage le pas, passant devant une vitrine de boutique de vêtements. Il l’observa un moment, apercevant difficilement sa propre image délavée dans la vitre impeccable. Rapidement, il longea la façade et se glissa entre les bâtiments pour atteindre l’arrière de la boutique d’où il pourrait sans doute entrer plus facilement qu’en fracassant la vitrine. Il ne trouva malheureusement qu’une porte de métal, sans fenêtre à l’arrière. Il saisit donc une vieille chaise laissée là à l’intention des éboueurs, sans doute, et revient d’un pas plus prudent à l’avant, s’assurant bien qu’il n’y avait personne dans les environs. Il se donna un élan avant de se lancer à l’attaque de la vitre qu’il ne considérait pas si épaisse. Effectivement, dès qu’il frappa, elle se fissura d’un coup avant de céder par larges morceaux tranchants. Une sonnerie stridente qui aurait tôt fait d’ameuter toute la ville retentit au moment où il se précipitait à l’intérieur de la boutique, arrachant plusieurs vêtements identiques, jeans et coton, et ressortit immédiatement avant de filer comme une balle. Il vérifierait les gradeurs plus tard, autant tout emporté. Il n’était pas un voleur, mais il sentait que le choix n’était guère à sa disposition. C’était attiré l’attention et se faire arrêter pour puanteur extrême ou attirer l’attention et se faire arrêter pour vol. Peut-être aurait-il dû rester avec la première option, un peu gênante.

À l’abri, il songea qu’il ne lui manquait qu’une douche… Il s’en passera, par manque de choix et de moyen et se contenterait de camoufler l’odeur en se changeant. Ce qu’il fit rapidement avant de se débarrasser du reste. Hors de question qu’on le voit, il fallait faire vite et s’éloigner davantage, ce qu’il fit sans se faire prier. Finalement, il se changea ailleurs, en deux temps trop mouvements et jeta finalement les vieux vêtements sortis d’une autre époque. Il n’y avait jamais pensé avant, mais avec ces voyages dans le temps, il aurait depuis longtemps pu ramener quelques objets de la Renaissance ou d’autre chose et se faire un peu d’argent au lieu de piquer à tout bout de champ pour se fondre dans le décor ambiant. Enfin!

Il s’arrêta au moment de croiser le premier banc de par cet de s’y affaler, littéralement, les pieds endoloris et la tête toujours un peu souffrant du mal qui l’avait oppressé. C’était toujours comme ça. Il avait d’ailleurs l’étrange impression que ça s’aggravait un peu plus à chaque fois qu’il voyageait. Devait-il s’inquiéter de leur fréquence, de ces voyages? Ils étaient plus souvent et duraient de moins en moins longtemps. Il songea que peut-être, seulement peut-être, qu’éventuellement, il finirait coincé entre deux époques. Était-ce seulement possible? Mais cette idée parvenait à lui glisser un frisson à l’échine.

Fixé dans ses pensées une peu trop folles à son goût, il ne remarqua pas, bien sûr, que le jour pointait déjà le bout de son nez, que les gens sortaient la tête avant la chaleur de la mi-journée et qu’il y avait de plus en plus de monde autour de lui. Un inconnu l’observerait avec des jumelles qu’il ne l’aurait pas plus vu.
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Mon coeur à l'étroit  Vide
MessageSujet: Re: Mon coeur à l'étroit    Mon coeur à l'étroit  Icon_minitimeDim 27 Mai - 21:34



«Central Park »


Il ne fessait pas encore jour dans les rues de New York et cette fois plus que jamais, les rues semblaient désertes, surtout du côté de Central Park ou seulement quelques SDF qui finissaient leur nuit ou alors des petits fêtards qui ne marchaient pas bien droit déambulait dans le Park ou même dans les environs de celui-ci. Des pas rapide rythmé la cadence d'une jeune femme blonde assez petite, mais avec une visage dure, un peu trop, ses traits étaient durcit par des années de cavales, fuyant par tous les moyens les assauts de la police. Cette jeune femme est une mutante, durant des années elle a parcouru le monde, braquant des banques, sans jamais se faire avoir, dans tous les états d'Amériques, des centaines d'annonces de recherches avait été posté contre elle, surnommé Shadow- L'ombre - Car tous ses gestes semblé planifiés et travaillés au point même de berner la police, normal son pouvoir l'a bien aidé. Shadow peut entra dans l'esprit des gens, jusqu'à les manipuler, ainsi elle pouvait connaitre les plans, les tours de garde et les sorties cachées de chacune des établissements de hautes fortunes. Se croyant plus hautes que n'importe qui, jamais elle n'aurait douté que d'autres personnes comme elle existait, après certains événements tragique et déplorable, elle finit par tomber dans les mains de la Confrérie et elle accepta d'aider le groupe, aux fils des semaines et mois, Shadow a réussi à augmenter la force de son pouvoir, pouvant reconnaitre un mutant d'un autres, ce qui se révélait etre un pouvoir intéressant, même très intéressant.
Ce qui nous mène à aujourd'hui, Shadow a remarqué un groupement de mutants dont leurs pouvoirs sont encore incontrôlables mais les avoir dans les rangs de la confrérie ne ferrait qu'augmentez leur chance d'étendre leurs influences. A ses côtés une personne bien plus étrange marcher, elle ne se cachait pas ses courbes bleues étaient presque noir dans le petit matin, Raven était la, a découvert, ses cheveux rouges plaqués contre sa nuque. Les deux femmes chercher la trace du petit groupe, sans dire un mot Raven suivait Shadow, la discrétion était de rigueur dans ce genre de mission. Alors que tout était calme, une sonnerie, une alarme résonna dans les rues. Surprise Raven pris la forme humaine qu'elle empruntait le plus, une fille blonde aux boucles soyeuses, elle portait un jean et un pull orangé. Tandis que Shadow lâcha un juron, elle venait de perdre le groupe, il avait du s'enfuir en entendant le bruit de l'alarme.


« Bon … Mission échouée, rentrons. »

Raven était prête à faire demi-tour quand Shadow leva la main, regardant vers le parc d'un air stupéfaite. Elle avait une nouvelle piste, mais une piste bien étrange, la jeune femme ne ressentait rien, elle ne voyait ni le passé, ni le futur de l'homme, il semblait être un parfait inconnu et elle n'arrivait pas à entrer dans son esprit, personne avant lui n'avait réussit à la bloquer ainsi. Il devait bien plus fort que le petit groupe, la mutante à la peau originellement bleue posa une main sur l'épaule de sa compagne avant de lui chuchoter à l'oreille de rentrer et qu'elle s'occuperait de lui seul, après tout elle était assez grande pour s'occuper d'un mutant. Shadow ne refusa pas et partit dans les ruelles sombres. Raven changea de forme, créant un visage triangulaire, avec des cheveux courts et ondulés roux, avec des yeux vairons, gardant le jean et le pull. Elle adorait changer de peau d'un instant à l'autre provoquant le trouble dans les mutant de la confrérie, c'était un jeu plutôt amusant. Ce ne fut pas bien dur de le trouver, peut être un joggeur passa par la, mais il semblait trop normale pour intéresser la jeune femme. C'Était alors quand longeant un banc, elle remarqua un homme, légèrement avachie sur celui-ci. Etant juste derrière lui, elle pensait qu'il aurait pu se retourner ou faire un signe comme quoi il l'avait vu ou entendu mais rien. Était-il sourd ? Elle contourna le banc et s'assit tout en regardant devant elle, sans se préoccuper de la réaction de l'inconnu.


« Le meilleur moment de la journée, le lever du soleil, quand il n’y a encore que quelques oiseaux dans le parc, vous ne trouvez pas ? »




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MessageSujet: Re: Mon coeur à l'étroit    Mon coeur à l'étroit  Icon_minitimeLun 28 Mai - 17:36


Spoiler:

Il inspira, les yeux perdus dans une vague angoissante qui émanait alors de lui. L’incertitude peignant momentanément ses traits, il perçu toutefois le mouvement près de lui sans réagir, comme s’il refusait de prendre conscience de ce dernier. Il sursauta violemment lorsqu’un corps immergea de ses rêveries pour atterrir inévitablement à ses côtés, à quelques centimètres de distance de lui. Sans s’en rendre compte, il s’était poussé jusqu’au bout du banc, à la limite de tomber de ce dernier, une fesse dans le vide, et s’était retourné pour fixer la créature féminine donc l’éclat un peu roux des boucles prenait des reflets feu dans le lever du jour. Il avait étouffé un juron à un fil de franchir le seuil de ses lèvres rosies par le froid de l’eau qu’il sentait toujours. Il était d’ailleurs à deux doigts de faire pleuvoir une pluie d’insultes barbares sur l’inconnue. Il se contenta de lui lancer un regard fulgurant avant de se reprendre rapidement.

Ouiii…, étirant vaguement la syllabe final sur un ton hésitant et peu enclin à la discussion si tôt le matin, Je suppose. Quoi que le dîner n’est pas mal non plus. On risque moins de se faire interrompre par des inconnus en manque de conversations puisqu’il y a du monde partout.

Il avait lâché ce commentaire sur un ton humoristique, ayant perdu ses airs éloigné et méfiant qui étaient tout sauf dans sa nature d’être. S’il ne percevait pas lui-même la pique comme peu appréciable, c’était qu’il ne le pensait plus, bien que cette idée lui ait traversée l’esprit une fraction de second plus tôt. Il n’avouait pas détester la compagnie, mais l’idée qu’elle ressente les élans peu attirants de son odeur corporelle du moment, aussi bien camouflée que possible se fasse dans ces conditions, l’effrayait un peu; faire fuir une femme qui daignait s’intéresser à un imbécile comme lui, une femme ravissante, qui plus était? Ce n’était décidément pas dans son intérêt en tant qu’espèce masculine, bien qu’il n’ait jamais démontré d’intérêt, justement, sur ce point de sa vie. C’était une existence, croyait-il, à laquelle il n’avait pas accès.

Il reprit quelque peu contenance, bien que demeurant au bout du banc. On finirait par croire qu’il est complètement cinglé d’agir ainsi. C’était trop suspect… Il prit de nouveau la peine de l’observer, cherchant toujours, intuitivement, à se repérer dans le temps, observant son allure en général, son style vestimentaire plus particulièrement qui était habituellement un bon indicateur de l’époque dans laquelle il se trouvait. Il n’avait par ailleurs toujours pas reconnu l’endroit… un endroit familier qu’il avait déjà visité. Et sans le savoir, être déjà venu en cette année précise. Se penchant légèrement vers elle, il hésita à la questionner plus qu’il ne le fallait.

-Vous n’auriez pas un journal en votre possession, par hasard?, se risqua-t-il, bien qu’il ne décelait, au premier coup d’œil, rien de tel sur elle. Un magasine ferait aussi l’affaire. Une facture, un relevé… N’importe quoi qui aurait eut une date plus ou moins précise, il ne cherchait pas à connaitre le jour précis, l’année seule lui suffisait.
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MessageSujet: Re: Mon coeur à l'étroit    Mon coeur à l'étroit  Icon_minitime


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