La richesse ne fait pas gagner du temps ••• Lawrence Sulivan •••

"Kimberly"
&
"Lawrence"

Malgré le fait qu’ils aient eut droit à des motos qui leur dégager le chemin, New York était bondé, il y avait pleins de taxi jaunes sur la cinquième avenue, donc impossible d’avancer plus rapidement. Alors au final, ils arrivèrent à dix-neuf heures quinze devant l’Institut. Soupirant, Kimberly ordonna au chauffeur de faire demi-tour, elle s’excusa au près du jeune mutant. Pendant tout le trajet, elle avait gardait ses lunettes de soleil sur le nez. Le soleil avait disparu depuis longtemps et elle persistait à garder ses lunettes, elle ne voulait pas montrer sa "déformation" au jeune homme, sinon elle risquait qu'il prenne peur. Mais une fois à l'hôtel elle devrait les enlever !

Étrangement le retour fut bien plus rapide, elle le laissa descendre puis elle sortie du véhicule en silence à son tour. Ça ne l'arrangeait pas vraiment qu'il reste d'un certain côté, cela voudrait dire qu'il verrait ses yeux, ses yeux reptiliens. Rentrant à grands pas dans le hall de l'hôtel elle vit la dénommée Ginger se levait légèrement de son siège, celle-ci avait bien compris à la tête que tirait sa patronne que tout ne c'était pas passé comme prévu et que Lawrence allait devoir dormir à l'hôtel mais elle se devait de faire ce qu'elle devait faire. Soit, donner le combiner du téléphone à Kimberly :

-Tenez mademoiselle Pendragon, s'est Nigel ... je vais demander à ce qu'on prépare une chambre.

La jolie rouquine adressa un magnifique sourire au jeune mutant et se dirigea vers une porte dans un coin. La multi milliardaire prit le combiner et avant même que l'homme au bout du fil puisse dire quoi que ce soit elle déclara d'un ton sec :

-Je me fous complètement de ce que vous allez dire Nigel, en faites je me fous complètement de votre misérable petite vie et sachez que JE suis la patronne alors je me fous complètement de vos conseils de merde c'est clair çà ? Si je veux tout faire couler je ferais couler. Je vous rappels que je tiens l'économie du pays entre mes mains et celui du monde, que je vais bientôt passé en tant que seconde personne la plus riche du monde alors que vous, vous n'êtes rien qu'un misérable petit conseiller avec quelques diplômes de rien du tout. Vous n'êtes qu'une fourmi que je peux écraser aisément. Je pourrais très bien faire en sorte que demain vous n'ayez plus aucun sou, que vous crouliez sous des dettes qui vous feront arracher votre petite peau pour la revendre pour essayer d'avoir un misérable croûton raci pour vos deux gosses et votre femme, vous seriez à la rue, à supplier les passant de vous donner même une minuscule pièce de rien du tout qui ne vous donneront même pas, quand vous postulerez pour un emploi on vous rejettera avant même de vous avoir vu. Alors pensez bien à ce que vous venez d'entendre Nigel avant d'oser me parler et de me prodiguer vos pseudo conseils.

Elle raccrocha brutalement le téléphone. Le conseiller n'avait même pas eut le temps de placer une phrase ou un mot, rien, la blonde ne lui en avait pas laissé le temps. Elle fit volte face et planta son regard dans celui de Lawrence :

-Navré que vous ayez entendu tout cela Lawrence. Montons à ma suite le temps qu'on vous prépare la votre, c'est que nous sommes effroyablement complet en ce moment.

Elle lui adressa un doux sourire, sa voix cette fois-çi avait été bien plus calme, bien plus douce que lorsqu'elle avait parlé avec l'un de ses conseillers quelques instants auparavant. Elle se dirigea vers un ascenseur aux portes - non non on fait pas dans la dentelle - elle appuya sur un bouton et quelques secondes plus tard s'ouvrir les portes.

Plusieurs minutes plus tard le duo se retrouva dans la majestueuse suite au dernier étage de l'ancienne détenu des camps de concentration :

-Faites comme chez vous Lawrence. Je vous sers quelque chose à boire ? Je vous rassure je n'ai pas que de l'alcool j'ai aussi des sodas. Vous en voulez ?

Elle lui adressa un doux sourire.

Lawrence n'aimait du tout être en retard. Il ne voulait pas perdre une seconde de plus, et s'était don levé du banc d'un bond. Cette réaction avait sans doute amusé Kimberly, qui lui sourit en lui disant que son hôtel n'était pas très loin, et qu'ils prendraient une voiture pour regagner l'institut.
Cela aurait put être une bonne idée, étant donné qu'ils gagneraient plus de temps qu'en y allant à pied, mais une bouffée de stress envahit le jeune garçon lorsqu'il vit qu'ils se dirigeaient à l'opposée du chemin qu'aurait prit Lawrence pour aller à l'institut. Il marchait à côté d'elle, tout en essayant de la regarder. Elle était habillée comme n'importe quel adolescente de son page, et pourtant, elle disait appartenir au cercle très fermé des milliardaires. Disait-elle vrai, ou était elle simplement une mythomane qui cherchait à s'inventer une vie qu'elle n'était pas capable de s'offrir ? Ils sortirent de Central Park, traversèrent une rue ou deux, et se retrouvèrent devant un immense bâtiment, qui devait faire au moins la moitié de la taille de l'institut de Charles Xavier. Ils pénétrèrent dans le hall, et Lawrence fut alors submergé par tant de luxe : le sol était dallé en damier, de massives colonnes de marbre soutenaient un plafond blanc crémeux, et des canapés capitonnés ornaient les murs. le jeune homme, qui n'avait jamais mis les pieds dans un endroit comme celui là, ne put s'empêcher de lâcher un "Woah" d'admiration.
Ils se dirigèrent tout les deux vers la réception. Une petite femme se trouvait derrière son comptoir, et triait des papiers.
Lorsque Kimberly se trouva assez près de celle ci, elle lui ordonna (oui ; elle lui donna un ordre) de sortir une voiture. La façon dont elle plaça Lawrence au coeur du problème le mit mal à l'aise. Mais, au moins, ses craintes furent dissipées ; si elle se permettait de parler de cette manière à un hôtesse d'accueil dans un hôtel de luxe, c'est qu'elle devait être relativement haut placée dans la hiérarchie du personnel. Peut être était elle même tout en haut !
La dénommée Ginger décrocha le téléphone, et commanda la voiture que Kimberly avait commandé. Une fois ceci fait, ils se dirigèrent vers un garage sous-terrain, dans lequel attendaient quatre motos (dont Lawrence ne voyait pas vraiment l'utilité : ils ne prendraient que dix minutes tout au plus pour se rendre à l'institut), et une voiture. Ils grimpèrent dedans, et le chauffeur demanda où ils devait les conduire. Lawrence indiqua le trajet pour se rendre jusqu'à l'institut, et ils démarrèrent.
Ils roulèrent pendant une dizaine de minutes, pendant lesquelles personne ne dit un mot. Lawrence était très mal à l'aise ; il ne se sentait pas du tout à sa place ici. La richesse et le luxe n'étaient pas son élément. Il aimait les choses simples.

Ils arrivèrent devant l'institut : il était sept heures et quart. Trop tard. Les portes étaient à présent fermées, et Lawrence devrait passer la nuit dehors. Il soupira.
Dépités, ils firent le chemin du retour, et le silence fut plus pesant encore. En plus de ne pas se sentir à sa place, Lawrence était énervé. Ils retournèrent à l'hôtel. Ginger se trouvait toujours derrière son comptoir, et, à leur vue, prit l'initiative de commander une chambre pour que le jeune garçon puisse passer la nuit.
Kimberly décrocha le téléphone, et discuta pendant un moment avec une personne, que Lawrence ne connaissait sans doute pas. Il était perdu dans ses pensées, partagé entre la joie et l’excitation, et la tristesse. Il se sentait mal de ne pas être rentré à l'institut à temps, de ne pas dormir dans son lit cette nuit, de ne pas revoir ses amis, les lieux qu'il connaissait, mais il essayait tant bien que mal de se réjouir de la nuit qu'il allait passer dans un hôtel de luxe, dirigé par une jeune fille riche comme Crésus.
Cette jeune fille se retourna alors vers lui, en s'excusant de lui avoir fait entendre tout cela (entendre quoi ? Lawrence n'avait rien écouté de ce qu'elle disait !).

Ils se dirigèrent ensuite vers un ascenseur, qui les menèrent au dernier étage de l’hôtel, dans la suite de Kimberly. Cette dernière lui demanda si il voulait quelque chose à boire, et il refusa poliment. Il était fatigué de cette journée.

-J'aimerai aller dans ma chambre et me reposer un peu... Je suis vraiment épuisé

Il se força à rendre son sourire à la milliardaire...

La jeune femme arrivée généralement à se frayer un chemin dans la foule de voitures avec sa limousine grâce aux motos qui l’escortait mais hélas, pas cette fois-ci. Ils avaient été entouré de voitures bien rapidement et n’avait pas avancé très rapidement, voir même pas du tout et il était dix-neuf heures et quart. Elle se retint de lâcher un juron, ça ne se faisait tout simplement pas. Elle était vraiment désolée pour Lawrence qu’il ne puisse pas dormir dans son lit ce soir et aussi énervée de ne pas avoir pu l’aidé. Peut-être que s’il était revenu à l’Institut il serait arrivé à temps à son … Institut ?!

Ginger prit au plus grand plaisir de Kimberly l’initiative de déclarer qu’elle allait s’occuper de faire préparer une chambre à leur inviter « surprise ». Et la petite rouquine partie laissant sa patronne avec le combiné téléphonique dans la main et à l’autre bout un conseiller qui n’avait même pas pu en placer une. Conversation finie, elle s’excusa auprès du jeune mutant, ne sachant pas qu’il n’avait pas écouté ce qu’elle avait dit à son conseiller.

Une fois dans la suite, Kimberly devint un peu plus détendue, elle avait envie d’un bon bain bien mousseux et brulant et se détendre complétement à l’intérieur. Mais pour l’instant elle devait tenir compagnie à Lawrence et comme toutes bonnes hôtesses elle proposa au jeune homme s’il voulait boire quelque chose. Ce qui pouvait paraître étrange c’est avoir dans une suite de luxe – la plus luxueuse de l’hôtel – quasi aucun alcool dans le bar. Et oui, elle n’était pas une fervente d’alcool notre mutante. Le jeune homme refusa poliment exprimant son désir de retrouver sa chambre – suite – au plus vite car il était fatigué. Elle esquissa un chaleureux sourire et prit le combiné de téléphone en main puis appela l’accueil :

« Jonas ! Contente de vous entendre. J’espère que vous vous êtes bien reposez pendant vos congés, même si j’imagine qu’avoir un bébé n’est pas reposant. Je voulais savoir si la chambre de Lawrence est prête. »

« Bonsoir mademoiselle Pendragon, merci oui oui j’ai essayé de me reposer mais avec Elias ce n’était pas très facile. Attendez que je vérifie … oui elle est prête. Etage deux cents cinq, numéro seize. »

« Bien, faites monter la clef nous vous rejoignons. »

« Bien mademoiselle Pendragon je fais monter la clef tout de suite. »

Après avoir remercié le jeune papa, elle se retourna avec toujours son chaleureux sourire aux lèvres :

« La chambre est prête. Venez je vais vous montrer. »

Elle avait encore ses lunettes qui cachaient ses yeux, et en faites, elle les avait complétement oublié celle-là. D’un bon pas elle alla prendre l’ascenseur avec le jeune mutant puis à l’étage – juste en dessous – descendit et se dirigea vers le fond du couloir où un homme assez fort les attendait. Elle remercia l’homme qui partit en lui laissant la clef. Souriant toujours elle donna la clef à Lawrence. La blonde se demandait comment allait-il réagir face à la suite – ultra – luxueuse qui l’attendait derrière la porte. En faites, bien des questions se bousculait dans sa tête à propos de Lawrence, de l’Institut, et de la chambre. Non, je vous rassure Kimberly n’avait pas « d’idées » à propos de Lawrence et eumh … voilà … non non !