Arrivé à destination (PV Cain)

Sujet: Arrivé à destination (PV Cain) Mer 6 Juin - 19:15

Il faisait nuit et une pluie glaciale tombait du ciel orageux.Mon corps arrivait à peine à suivre te mon esprit était au ralentie.Seul mon instinct de survie avait une quelquonc logique en ce moment.J'en avait assez de fuir et de combattre.Mes jambes arrivaient à peine à me soutenir et mes bras me faisait souffrir.Parsemé d'égratignure et de plaies qui avait a peine cicatrisées depuis l'horrible nuit où j'avais quitter Prague pour survivre, mon coeur était encore plus meurtris que ces blessures physiques.Cette nuit-là, la mort dans l'âme, j'avais échapper au communisme de la grande URSS qui avait fait en sorte que mes parents étaient morts aujourd'hui.J'avais pensé à plusieurs reprises à m'enlever la vie.Cependant, mes parents m'avaient appris une chose; la vie prend la peine d'être vécue.J'étais encore jeune.De plus, mon seul et unique espoir était une école de mutant aux États-Unis.Depuis peu, mes parents avaient commencés à regarder cet éventualité pour ma soeur et moi.Pour un meilleur avenir je crois bien.Il m'en avait parlé à moi, mais pas à ma soeur.Tout ce que celle-ci savait c'était qu'elle devait rester avec moi en cas d'urgence pour pouvoir fuir aux États-Unis. J’espérais de tout coeur que ma soeur se rappellerait du pays et qu'elle avait tout fait pour s'y réfugier.Si elle était encore en vie...Pendant plusieurs jours, j'avais parcourue l'Europe par les campagnes et les forêts qui allait surement me faire déboucher sur l'océan Pacifique.Ne me demander pas pourquoi, mais j'ai survécu et j'ai atteins ma destination.Ma végétation adoré m'y avait surement aidé.Depuis mon plus jeune âge, mon amour pour les plantes existait déjà. Elles sentaient bon et j'avais l'impression qu'elles souffraient lorsqu'on ne s'occupait pas d'elle.J'avais appris à les guérir et elles m'avaient appris à les utiliser pour soigner.Dans ma grande détresse, elles m'avaient surement guider pour que je puisse vivre.Arrivée au port, j'avais pris le premier bateau vers l'Amérique.Je savais que ce n'était pas bien de voler, mais ma survie en dépendait.Avec le maigre butin que j'avais volé grâce aux plantes, je m'étais acheté un billet.Cependant tout tourna au vinaigre.Un bateau pirate nous a intercepter décimant la plupart des passagers.Craignant pour ma vie, je m'étais élancé sans réfléchir par dessus bord.Ma queue de poisson était apparue et je m'étais enfui à la nage.Étrangement, ma vitesse était extrêmement grande. Lorsque le jour se leva, je fis semblant d'être une naufragée devant un bateau américain.Des militaires me repêchèrent, mais heureusement ma queue de poisson avait disparue.Lorsque j'ouvris les yeux, j'étais dans une cabine.Je regardai par la fenêtre de celle-ci et m'aperçue que nous approchâmes de la côte.Prenant mon courage à deux mains, je m'élançais dans le couloir.La chance devait être avec moi , car aucun militaire ne m'aperçue, sauf un.Celui-ci me vit me jeter par dessus bord.Cependant, pouvant respirer sous l'eau, il dû croire que j'étais morte noyer.J'avais repris mon chemin après un nuit sur les galets.J'avais marcher et marcher.Je m'étais à peine arrêter.Je savais que les plantes de l'Amérique allaient me guider le plus rapidement possible.Et là, je me retrouvais en pleine nuit dans la forêt.J'aperçue une immense bâtisse au loin.Les larmes aux yeux , je me mis à courir vers mon sauveur.Cependant, une immense grille me barrait la route.Je demandai alors aux plantes de m'aider une fois de plus.Lorsque je traversai, les branches me laissèrent tombés brusquement.Un homme était devant moi.Morte de peur et craignant mon heure venue après tant d'efforts, je me mis à sangloter.

La nuit était noire et froide et tout l’Institut semblait profondément endormi. Il était tard et le ciel semblait couver un orage violent, les nuages voilant la lune pâle de New York et la pluie battant les vitres de l’établissement. Cependant Cain ne parvenait pas à dormir, s’étant couché au moment où le manque de nicotine commençait à se faire sentir. Il soupira, décidant qu’il était inutile de résister étant donné que s’il ne fumait pas maintenant, il ne réussirait jamais à dormir. Il s’assit alors au bord de son lit, s’étirant de tout son long avant d’enfiler des vêtements plus chauds ainsi que des chaussures et une veste, s’armant d’un parapluie et de son paquet de cigarettes. Il entreprit de descendre les escaliers qui le séparaient de la porte d’entrée et sortit, aussi silencieux qu’une ombre. Fermant la porte derrière lui, Cain alluma sa clope avant d’ouvrir son parapluie, optant pour une ronde autour de l’école afin de se dégourdir les jambes alors qu’il fumait. Le mutant s’avança donc dans la cour de l’Institut, la pluie frappant son parapluie sombre avec force tandis qu’il luttait presque pour marcher, le vent l’empêchant de se déplacer normalement.

C’est arrivé vers le milieu de la cour que Cain distingua des sons étranges, comme du métal se tordant sous un poids étranger. Il accéléra le pas jusqu’à la grille et c’est avec stupeur qu’il vit des plantes étrangler l’immense grille constituant l’entrée de l’école. Ce n’est qu’ensuite qu’il remarqua une jeune femme au sol, trempée, blessée et secouée par les sanglots. Le mutant ne réfléchit pas et s’agenouillant devant la jeune femme, il jeta sa cigarette sur le côté, retirant sa veste en jonglant avec le parapluie qu’il tenait au-dessus d’eux avant de poser ladite veste sur les épaules de la demoiselle, lui glissant quelques mots qui se voulaient rassurants.

« N’aie pas peur, d’accord ? Je ne vais rien te faire… » Le professeur marqua une pause dans ses propos, détaillant la jeune femme. Elle était couverte d’écorchures et plaies diverses et ses cheveux en bataille étaient collés à son visage à cause de la pluie. « Je m’appelle Cain… Je travaille ici, je suis professeur. Je vais t’aider, d’accord ?... Pour être sûr de t’aider comme il le faut, il faut que tu me dises comment tu t’appelles et ce qui t’es arrivé… Mais d’abord je vais t’emmener à l’intérieur, d’accord ? Il pleut des cordes, tu vas attraper la mort si tu restes ici… » Le mutant cessa de parler alors qu’il passait un bras autour de la jeune femme, tentant de la détendre un maximum afin qu’elle se laisse faire et qu’il puisse la porter à l’intérieur, où elle serait en sécurité.

Je ne savais que penser.Mon cerveau était engourdis par le frois et la mal nutrition.Je ne voulais pas mourrir, surtout pas maintenant!Après tout ce que j'avais enduré pour me rendre jusqu'à la bâtisse qui me sauverait la vie.Je ne voulais pas me faire intercepté si près du but.Voilà que je me retrouvais encore plus couvert de boue devant un homme qui m'avait l'air hostile.C'est alors qu'il parla dans une langue qui ne m'était pas totalement inconnue.Il faut dire que j'avais maintenant 17 ans et que j'avais eue le luxe d'aller à l'école.Mes parents m'avaient appris à parler la langue américaine, mais ce soudain changement d'univers et de langue m'était difficile étant donner la faim qui me tenaillait.J'étais pourtant excellente dans cette langue et je pouvais parler pendant des heures avec mes parents autrefois.Peut-être étais-ce la peur qui me retenait de parler.

« N’aie pas peur, d’accord ? Je ne vais rien te faire… »

-neubližuj mi prosím ( ne me faites pas de mal, s'il vous plaît), murmurais-je

« Je m’appelle Cain… Je travaille ici, je suis professeur. Je vais t’aider, d’accord ?... Pour être sûr de t’aider comme il le faut, il faut que tu me dises comment tu t’appelles et ce qui t’es arrivé… Mais d’abord je vais t’emmener à l’intérieur, d’accord ?

-Cain...? Professeur?, murmurais-je incrédule, appeller..

Une soudaine lumière s'éclaira dans mon esprit.En un instant je compris ce qu'il voulait me dire, mais ma faiblesse m'empêchait de répondre avec audace, comme je l'aurais fait à l'ordinaire.Lorsque je sentis la stature imposante du proffesseur près de moi, je soupirai de soulagement.Il ne voulait pas me tuer.J'étais aux États-Unis, loin de la haine et du mépris de l'U.R.S.S.Pouvais-je lui faire confiance? Pourquoi pas? J'étais arrivée à destination.

-Mon nom à moi: Anastasia Kvetina Romanov.Longue histoire, Anna fatiguée.Méchants soldats après petite Kvétina.Anna a mal, murmurais-je exténuer par cet effort surhumain.

Je n'en pouvais plus.Mes yeux se fermèrent doucement et je sombrais dans un immense troue noir.Plus de peur, plus de resistence.Je savais inconsciemment que j'étais entre de bonnes mains.

Alors que Cain était agenouillé face à la jeune femme, déposant la veste sur ses épaules frêles, celle-ci se mit à parler en une langue qui lui paraissait venir de loin. Il s’agissait d’une langue scandinave, Cain en était sûr, mais il ne savait pas la déchiffrer, à son plus grand malheur. La demoiselle semblait totalement perdue et appeurée, elle tremblait de tout son corps tandis qu’elle répétait quelques mots que le mutant venait de prononcer. Un sourire éclaira le visage de ce dernier à l’entente de la faible voix du petit bout de femme face à lui, mais elle sembla comprendre en un instant ce que le britannique essayait de lui dire, finissant par lui répondre avec un anglais très compréhensible, quoi qu’un peu enfantin :
« Mon nom à moi: Anastasia Kvetina Romanov. Longue histoire, Anna fatiguée. Méchants soldats après petite Kvétina. Anna a mal. »

Le regard de Cain s’attendri encore plus, prenant en compte les mésaventures de la demoiselle assise par terre. Cependant cette tendresse se transforma bien vite en panique alors que la jeune femme fermait les yeux, tombant au sol, inconsciente. Le mutant fit de son mieux pour la rattraper avant que sa tête ne heurte le sol, plaçant des mains expertes dans sa nuque et son dos. Il la releva tant bien que mal, la serrant contre lui avant de placer l’une de ses mains sous ses cuisses et l’autre sous ses bras. Il se remit sur ses pieds, la jeune scandinave allongée dans ses bras protecteurs, tout en se dédoublant, son double ramassant le parapluie qui gisait désormais sur le sol avant de suivre la paire vers l’intérieur, les protégeant un tant soit peu de la pluie. Une fois arrivés à destination, la copie de Cain se dissipa, laissant le parapluie sur le pas de l’Institut tandis que le réel mutant ouvrait la porte avec précaution, tenant fermement la jeune femme dans ses bras. Une fois en sécurité à l’intérieur, le professeur avisa l’infirmerie un peu plus loin, dans le fond du couloir. Il allongea l’adolescente sur l’un des lits disposés dans la salle, déposant sa tête sur un oreiller avec délicatesse. Cain s’empara d’une trousse de secours gisant dans une armoire à demi ouverte à quelques pas du lit, revenant vers la jeune fille, s’asseyant sur une chaise à côté d’elle. Il humidifia de la gaze avant de prendre le bras de la scandinave entre ses mains avec tendresse, appliquant le coton sur les plaies qu’il trouva là, les désinfectant. Il lui glissa quelques mots d’une voix douce, plus pour lui que pour elle :

« Tout va bien aller maintenant, ne t’en fais pas… »

suite du rp : http://www.xmen-first-class.com/t1035-life-hurt-too-muchpv-cain#23582

Sujet: Re: Arrivé à destination (PV Cain)