Hate Or Trust?

Le matin était frais.Le soleil venait à peine de se lever, mais moi, Anastasia Romanov, avait nagée et rampé sur le bord de l'eau durant toute la nuit, en évitant tout contact humain.Je ne voulais pas me faire repérer par les militaires ou la police américaine, au risque de me ralentir dans ma quête.il fallait que je me rendes à l'instittut de Monsieur Charles Xavier.C'était le seul endroit que mes parents avaient désignés comme sans danger.Ils m'avaient fait promettre de me rendre en Amérique au cas où tout tournerait au vinaigre.C'était le seul et unique endroit qui devait être ma voie de liberté pour le reste de ma vie.

Alors que je marchai, affaiblis par mes efforts des dernières heures, je me remis à penser à tout ce qui m'était arrivé depuis mon départ.J'avais attaqué des militaires communismes qui avaient voulu m'arrêter.J'avais traversé l'océan en bateau jusqu'à ce que des pirates le prenne en otage et que je me jettes à la mer.j'avais été recueillis par la marine américaine et transporter dans une cabine.Je m'étais évadée de ma chambre pour me rejeter à la mer, pour échapper à la justice américiane.Toutes ses aventures malheureuses me parraissait si loin maintenant que j'étias saine et sauve en territoire américain.La peur commençais peu à peu à s'éteindre en moi, pour laisser place à une confiance qui m'avait paru noyer par la terreur des derniers jours.Je ne me sentais pas totalement remise du choc émotif des dernières semaines, mais je me sentais plus forte qu'avant.On aurait dit que le seul contact du territoire alllié me permettait de respirer un peu mieux.une fois entrer dans la population, je pourrais me fondre dans la masse.

Je n'avais pas vraiment mangé depuis mon départ de Prague et je mourrais de faim.Alors, je me mis à la recherche de restaurants qui pourrait assouvir ma faim.C'est alors que j'apperçu une ombre.Un sentiment de haine m'enveloppa sans que j'en sache la raison.Alors que je voulu tourner les talons, j'apperçue un billet américain dans sa poche droite.À cette vue, mon cerveau passa en mode survie et je fis obéir la nature.Cependant, cette tactique amena l'oeil de l'homme sur moi.Il m,avait vu ou il avait ressentit une force voler son billet.

*Bravo Anna!, me dis-je, il t'a remarquer et tu as son billet dans ta main.Wow! Quel exploit!

Ne voulant pas me faire arrêter, je filai dans la direction inverse de l'homme.

Nikolaï adorait New York, à l’aube. Les rues étaient presque vides, le soleil teintait la ville d’une lueur irréelle, et les rares personnes qui pouvaient croiser la route du mutant étaient généralement bien trop fatiguées pour s’énerver vraiment à son encontre..... C’était pour toutes ces raisons que le jeune russe se levait souvent à l’aube. Et ce matin ne faisait pas exception à ses habitudes. Il avait fait une petite balade avec son berger belge à poil long, Liam, puis avait décidé de se promener tout seul, désirant aller sur le port. Il lui arrivait parfois de s’y rendre avec Liam, mais son chien ayant visiblement une passion immodérée pour l’eau, il ne cessait de se montrer complètement fou, et de tout faire pour se retrouver dans l’eau... Ce qui énervait Nikolaï, et, ce matin, étrangement, il était d’assez bonne humeur. En fait, s’il existait une échelle recensant les émotions du mutant, il était au plus haut niveau de sa bonne humeur... De ce fait, il n’avait guère l’intention de perdre sa bonne humeur en essayant d’empêcher Liam de se jeter à l’eau...

Nikolaï se baladait donc sur le port, tout en prenant son petit déjeuner. Il s’était acheté des croissants, des pains au chocolat, et du café à un stand ambulant. C’était son petit plaisir matinal : dévorer des viennoiseries chaudes, en regardant la ville se réveillée, tout en prenant l’une de ses doses journalières de caféine... Pendant quelques minutes, il décida de s’asseoir, au bord de l’eau, les pieds pendouillant, sirotant son café et mangeant un croissant ainsi qu’un pain au chocolat. Il adorait voir les couleurs que prenaient l’eau lorsque le soleil se levait, il trouvait cela des plus apaisants. Il ne se leva que lorsqu’il eut fini son café. Il s’étira quelques secondes, avant de se mettre en quête d’une poubelle pour y jeter son gobelet qui était encore chaud, tant il avait bu son café rapidement, comme toujours....

A sa main gauche, il tenait son petit sac qui contenait encore des viennoiseries, car, comme toujours, il en avait prit pleins, pour pouvoir les manger tranquillement chez lui, et peut-être les partager avec ses animaux de compagnie... Il se décida d’ailleurs de prendre la direction de son appartement, car il avait encore un paquet de cigarettes à s’acheter, après avoir enfin trouvé une poubelle pour y jeter des gobelets. Il farfouilla par la suite dans sa poche droite, pour vérifier s’il n’avait pas perdu son billet de 10 $, car, il était plutôt malchanceux en général, et perdre son billet par inadvertance, ça lui était arrivé tellement souvent qu’il ne les comptait même plus... Il poussa donc un petit soupir de soulagement imperceptible, lorsqu’il réalisa que son billet était toujours dans sa poche. L’esprit plus tranquille, il continua sa route, sans vraiment faire attention à ce qui l’entourait, pressé d’avoir enfin une cigarette entre les mains, ayant finit son dernier paquet en sortant Liam tout à l’heure.

Il revint cependant à la réalité lorsqu’il eut une drôle d’impression, en provenance de sa poche droite, comme si quelque chose en bougeait. Il était en train de se faire la remarque que le manque de nicotine lui faisait perdre la tête, lorsque son regard tomba sur une silhouette frêle, en face de lui. Une adolescente, en piteux état, le fixant, visiblement paniquée. Du coin de l’œil, il aperçu le billet qu’elle tenait en main, et n’eut pas le temps de se demander pourquoi elle était visiblement stressée, que celle-ci se mit à courir. Ayant un mauvais pressentiment, Nikolaï porta sa main à sa poche, qui était désespérément vide... Il n’en fallu pas plus pour que le russe se mette à son tour à courir, bien décidé à récupérer le billet qu’elle venait apparemment de lui voler, bien qu’il n’ait aucune idée de la technique qu’elle avait bien pu mettre au point pour le lui voler...

La jeune fille avait prit une légère avance, Nikolaï dû se presser pour parvenir à combler la distance qui régnait entre eux. Fort heureusement, ils ne croisèrent personne, grâce à l’heure matinale qu’il était. Le russe réussit à combler l’avance de la jeune voleuse assez rapidement, sans doute parce qu’elle était aussi fatiguée qu’elle le semblait. Si le voleur avait été un homme, Nikolaï ne se serait pas gêné pour le coller au sol, afin de l’immobiliser. Mais à cause de sa sœur, il avait apprit à respecter les femmes, aussi, il se contenta de l’attraper par le bras droit. Toutefois, il le fit sans ménagement, car, bien que sympa envers les femmes, Nikolaï n’appréciai pas les gens, et ne se montrait vraiment délicats envers personne, et ce, quelque soit leur sexe... Avec brusquerie, il lui fit faire un demi-tour, pour la fusiller du regard.

« Toi, je sais pas d’où tu sors, mais si tu continues à voler les gens alors que t’as plus d’énergie dans les jambes pour les fuir lorsqu’ils t’ont grillés, tu finiras en prison ! », s’énerva-t-il tout en lui tenant le bras. « Alors, deux choix s’offrent à toi, soit tu gardes mon billet, et on va voir ce que les flics pensent de toi, soit tu me le rends et tu m’expliques comment t’as fait pour me le prendre, alors que t’étais un peu trop loin pour l’attraper à la main... »

Tout en parlant, il avait gesticulé, et fait bouger son sac contenant ses viennoiseries, qui avaient ainsi pu embaumer l’air tout autour de nos deux mutants. Bien entendu, il n’avait guère l’attention d’amener la jeune voleuse au commissariat, bien qu’il ait des papiers en règle pour séjourner dans le pays, mais plutôt pour deux raisons : la 1ère, c’est bien évidement son pouvoir et ses effets, et la 2nde, c’est qu’il déteste avoir à faire aux autorités... Toutefois, rien dans sa manière de s’exprimer ne pouvait laisser à penser à l’adolescente qu’il plaisantait.

Il avait bien l’intention de savoir comment la jeune avait fait pour lui prendre son billet, parce que, bien que ça ne soit pas très important, ça l’intriguait, mais il désirait aussi savoir d’où cette « gosse » sortait, pour être aussi mal élevée que ça, à s’en prendre à un type qu’elle devait immanquablement détester. Elle devait avoir de sacrés problèmes pour oser le faire, mais, en fait, Nikolaï ne s’en souciait guère, elle pouvait très bien avoir la mafia, le FBI et la CIA aux trousses, le russe n’en avait rien à faire. Il était juste.... Curieux... Et énervé, maintenant, ce qui se voyait à son visage agacé !

Pourquoi fallait-il que les décisions d'instinct de survie tourne toujours au vinaigre.Je crois que le nombre de fois où ma vie était en danger, la plupart du temps c'était lorsque je voulais me nourrir en volant, car aucune autre solution ne m'était disponible.Ça l'avait commencer dans un village près de Prague où je m'étais fait poursuivre par des paysans.Il avat fallu que je dormes dans un cocon de branches pendant deux nuits complètes.J'en avais encore des égratignures.Puis, j'étais arrivée sur la côte où j'avais dû, une fois de plus voler un billet pour la grande traversée.L'homme de la billeterie m'avait vue un billet à la main et avait la certitude de ne pas me l'avoir vendue.Prise de panique, je m'étais éclipser sur le pont de mon bateau, l'homme à mes trousses.Je m'étais cacher dnas la cale derrière des barris qui sentaient extrêmement mauvais.Juste à y repenser, j'avais le goût de vomir.Puis, en cette journée qui aurait dû être réjouissante, je me remettais à courir pour fuir à nouveau, un homme que je ne connaissais pas.Il était innocent, mais avait été ma victime du jour pour le vol. Je n'avais rien eu à me mettre sous la dents depuis un bon deux jours.J'étais affâmée et épuisée de fuir.Cette seule pensée me fit ralentir.Puis, un mal de tête extrême me prit de court et faillit me faire tribucher.Lorsque j'essayai de me réveiller un peu, je sentis une main m'attraper et me revirer brusquement.Un sourde douleur me fit plier les genoux.

*Pourquoi?, pensais-je en regardant le ciel.

Dieu m'avait aidé à survivre, mais j'avais l'impression qu'en ce moment il me laissait un peu tomber.Pusi, je tournai mon attention vers l'homme qui se tenait devant moi.Son seul contact m'étourdis.Puis, la panique me gagna.Son seul touché me picotais le bras.Ma raison m'informai de me reculer le plus loin possible de lui.Puis, je croisai son regard froid et en colère.

*Normale, je viens de lui voler, pensais-je.

« Toi, je sais pas d’où tu sors, mais si tu continues à voler les gens alors que t’as plus d’énergie dans les jambes pour les fuir lorsqu’ils t’ont grillés, tu finiras en prison ! », s’énerva-t-il tout en lui tenant le bras. « Alors, deux choix s’offrent à toi, soit tu gardes mon billet, et on va voir ce que les flics pensent de toi, soit tu me le rends et tu m’expliques comment t’as fait pour me le prendre, alors que t’étais un peu trop loin pour l’attraper à la main... »

Le premier contact avec la langue américaine me donnait des mots de tête.J'étais bilingue évidemment, mais la fatigue te la malnutrition des dernières semaines me pesait beaucoup.Je compris l'essentiel de ce qu'il voulait me dire.Cependant, mon attention était toujours sur la répulsion que j'éprouvait envers l'homme.Comment pouvais-je détester quelqun à ce point sans que je ne le connaisse?Il n'avait pas d'Armes, il ne voulait pas me tuer.Il était seulement très en colère après moi à cause du vol et c'était justifié de sa part.

-Prosím, neubližuj mi (S'il vous plaît ne me faites pas de mal), lui dis-je dnas ma langue natale.


J'optai une mine sur le point de fondre en larmes et trébucai légèrement pour amener l'homme prêt d'un arbre.J'étais certe légère comme une plume, mais j'obligeai celui-ci à me suivre dnas ma démarche chacelante.L'odeur des vienoiseries me forcèrent à reprendre un peu d'applomb.Un fois à l'ombre des regards,j'ordonnais aux racines de lui attraper les pieds.La surprise dû lui faire lâcher légèrement la prise qu'il avait sur moi, car je réussi à me libérer.À bout de force, je m'écroulai au pied de l'arbre.Comme j'avais un lein particulier avec la nature.Je posai ma main sur le tronc et remercia l'arbre.Une branche glissa jusqu'à moi et inséra une petite fleur blanche dnas mes cheveux en bataille.J'eue le morale pour laisser échaper un petit rire crisalin que je n'avais utilisé depuis longtemps.

Puis, mon regard se tournai vers l'homme.Je le détaillais du regard et lui trouvai un certain charme, mais cet aura de répulsion me donnait des mots de tête.

-Moi veux pas faire de mal à toi, commençais-je avec un français un peu rouillé,moi, j'ai faim.Avoir fait long voyage et pas avoir manger.C'est pourquoi Anastasia, fis-je en me pointant, avoir voler billet, finis-je fière d'avoir pu dire quelque mots en langue américaine.


Je ne sais pas si c'est l'aura de répulsion ou tout simplement mon manque de sommeil qui me tortura sans relâche à cet instant, mais une migraine intense me fit gémir.On aurait dit que quelqun m'écrasai le crâne par l'intérieur.Éprouvant une intense douleur, je mis mes mains sur mes oreilles et pleura à chaudes larmes.L'emprise sur l'homme ce détacha avec violence, mais je ne m'en occupai tout simplement pas.La douleur était trop forte.

L'inconnue semblait vraiment à bout. Et venait visiblement de loin, à moins qu'elle soit en Amérique depuis des années, et qu'elle n'ait pas encore apprit à parler anglais... En l'entendant lui répondre, Nikolaï se crût de retour au pays... Cela lui faisait bizarre d'avoir tant voyager et d'entendre parler, ici, une langue slave. Le russe secoua la tête, comme pour se remettre de ses émotions. Toutefois, cela ne dissipa pas sa colère, loin de là, ça la ramina presque. Il lui arrivait pourtant de s'exprimer dans sa langue natale, mais il en avait développée une certaine haine teinté d'amour.... Sans doute à cause de son passé. Il détestait la Russie autant qu'il l'aimait... Nikolaï dans toute sa splendeur !

Toutefois, il se laissa quelque peu amadoué par le visage visiblement peiné de l'étrangère, mais cela ne dura que quelques secondes. Quelques secondes suffisantes pour qu'il perde quelque peu le contrôle de la situation. La jeune femme trébucha, amenant ainsi le mutant près d'unarbre. Et, là, le russe fut des plus surprit : une branche s'enroula autour de ses pieds. Sous le choc, il en lâcha la voleuse. Agacé, il en lâcha même un juron en russe. Etrangement, il avait en effet jurer en russe, alors qu'en général, il l'aurait fait en anglais. Sans doute était-ce dû au fait d'avoir entendu la brunette parler une langue quelque familière aux oreilles de Nikolaï qui avait causé cela.... Furibond, il ne perdit toutefois pas une miette de ce qui se passait : l'inconnue, de plus en plus fatiguée, alors que l'arbre semblait.... la réconforter en lui glissant une fleur dans les cheveux à l'aide d'une branche... Etrange...

Le russe s'était baisser, afin d'essayer de se libérer des racines, mais rien n'y faisait, elles étaient très serrées... Il se redressa en entendant l'inconnue lui parler. Elle avait apparamment du mal avec l'anglais, à moins que ça ne soit la fatigue. Nikolaï ne chercha pas plus à comprendre, son cerveau s'arrêtant de tourner lorsqu'il entendit le prénom de la jeune femme... Anastasia... Là, il fit un bond dans le temps, et revit sa petite soeur adorée. SOn coeur se pinça aussitôt...

La jeune femme semblait souffrante,elle se mit les mains sur les oreilles et pleura, alors que les racines lâchèrent Nikolaï, qui trébucha, car cet imbécile continuait à gesticuler pour se libérer... Il se releva en grognant et s'approcha de la voleuse. Sans savoir pourquoi, il la prit maladroitement dans ses bras. Sans doute revoyait-il sa petite soeur en elle....

"J'ai à manger, si tu veux", souffla-t-il doucement. "Et je peux te donner de l'argent pour que tu... ailles où tu dois aller... Mais arrête de voler... C'est le meilleur moyen pour toi d'être renvoyé chez toi..."

Il relâcha Anastasia, se disant qu'elle n'allait sans doute pas apprécié qu'il se montre si familier. Il lui adressa un petit sourire rassurant. Il ne lui voulait pas de mal, après tout. Il ne savait pas vraiment ce qui le poussait à agir ainsi, c'était plus fort que lui. Après tout, ils venaient presque du même endroit, alors, ça créer involontairement des liens. De plus, avec le prénom qu'elle a, Nikolaï ne pouvait nullement vouloir la blesser...

Quelle douleur insoutenable!La proximité de l'homme me faisait tellement souffrir et la faim aussi.Lorsque je sentis l'homme s'approcher de moi, la douleur m'enflamma aussitôt.J'avais le goût de le tabasser jusqu'à mort poru la douleur qu'il me faisait vivre, mais étrangement, aucun de mes muscles ne voulait m'obéir.Comme si j'étais paralysée.C'était une sensation extrêmement douloureuse, mais tout aussi étrange.Puis, je sentis une fois de plus, un picotement désagréable émanant de la main de l'homme.Pourquoi était-il si.. si... Comment dire? Je ne savais comment explique l'émotion que j'avais à son égard.C'était un mélange de peur, de haine, de colère et d'incompréhension.Comment pouvait-on ressentir tant d'émotions en même temps pour une personne que l'on ne connaissait pas.Ma raison se faisait engloutir par les émotions fortes qui émanait de cet homme.

"J'ai à manger, si tu veux", souffla-t-il doucement. "Et je peux te donner de l'argent pour que tu... ailles où tu dois aller... Mais arrête de voler... C'est le meilleur moyen pour toi d'être renvoyé chez toi..."

Je le regardai avec incompréhension.La sueur perlait sur mon front.J'avais chaud, pusi froid, c'était incontrôlable.

-Pourquoi es-tu gentil?, demandais-je

Je le regardai maintenant avec méfiance.Essayait-il de me contrôler?De m'emmener quelques part d'où je ne pourrais plus jamais en sortir?Allait-il me tuer après le vol que je venais de commettre.Allait-il m'envoyer voir les flics?Je n'en savais rien.

-Moi, anna, je ne comprend rien, commençais-je, toi, être gentil, mais moi détester toi, continuais-je, anna ne sait pas pourquoi..

C'était vraiment troublant et la faim me tenaillait de plus ne plus.L'odeur des viennoiseries était en core ien vive dans l'air et cela me donnait faim, extrêmement faim.J'avais le goût de foncer sur l'homme et de lu iravir son sac avec brsuquerie, mais la fatigue m'en empêchait.Ma raison aussi d'ailleurs.Il essayait de m'aider et moi, je lui volait tout ce qu'il possèdait sur lui.

*Ce n'est vraiment pas toi, pensais-je avec découragement.

-Moi, veux pas retourner Prague.Dangereux.Gens tuer moi parce que Anna différente.Toi aussi différent.Anna le sent, lui dis-je tapotant mes tampes.

Je fixai l'homme pour voir sa réaction.Puis, mon regard se tournai vers le petit sac.C'était comme si un animal m'habitait et que le butin de ce sac m'attirait comme un vautour envers un cadavre.Je tournai des yeux suppliant vers l'homme.

-J'ai vraiment faim, commençais-je, faire totu ce que tu veux promis, continuais-je, veux manger gateaux dans le sac, Prosím

Je fixai l'homme une fois de plus, espèrant une certaine approbation de sa part qui metterait fin à mon manque de nourriture.Je me mis même à penser que cet home était gentil finalement.Même si j'avais voulu le voler et même si il dégageait un aura étrange et étouffante.

Nikolaï se sentait gêné, car il n’était pas habitué à se montrer si doux... ou plutôt, il ne l’était plus, car autrefois, il était très protecteur envers sa sœur, ce qui avait d’ailleurs parfois énervé cette dernière. A présent, il n’avait plus vraiment envie de protéger quiconque, hormis peut-être Kim, si jamais quelqu’un venait à lui faire du mal. Mais, là encore, Nikolaï faisait confiance à son amie, il savait qu’elle pouvait très bien se défendre toute seule. Cependant, elle était la seule personne qui parvenait à la comprendre, alors, forcément, ça ravivait l’instinct protecteur du russe... Cependant, pour le cas présent, c’était bien plus complexe que cela...

Il fixa la jeune femme, sans pour autant oser la regarder dans les yeux. Il se contentait de la détailler du regard, scrutant son corps qui avait visiblement souffert d’un voyage éreintant, et de la faim. Cela lui fit penser à son propre voyage, qui avait été loin d’être une sinécure... Il avait séjourné quelques temps avec un cirque itinérant, puis en s’arrangeant pour voler tant bien que mal les quelques voyageurs dont il croisait la route. Nikolaï secoua la tête, chassant ses souvenirs qu’il voulait rayer définitivement de sa mémoire. Lorsque la brunette lui demanda pourquoi il se montrait gentil, il la regarda enfin dans les yeux, avec un petit sourire qui montrait bien qu’il ne comprenait pas vraiment ce qui lui prenait.

« Je pense que c’est par solidarité », finit-il par dire. « Tu viens de loin, et moi aussi... Etre un étranger ici, je connais : je suis russe... »

Bien entendu, ça n’était pas juste pour ça, qu’il était gentil, mais il n’avait pas envie de lui dire : « Oh, pis c’est aussi parce que tu portes le prénom de ma défunte sœur adorée... », car là, il allait passer pour un fou ! Déjà qu’elle était sous l’emprise de son pouvoir de répulsion, c’était pas la peine d’en rajouter une couche ! Il se contenta de sourire avec peine lorsqu’elle admit qu’elle ne l’appréciait pas. C’était pourtant le cas de bon nombre de personne, à tel point que ça en était devenu une habitude pour lui, il n’appréciait pas pour autant d’être rejeté par tout le monde...

Il écouta la jeune femme parler de Prague, qui était vraisemblablement son pays natal, qu’elle avait dû fuir pour protéger sa vie. Lorsqu’elle mentionna le fait qu’elle était différente, il arqua un sourcil, songeur. Avait-elle un pouvoir quelconque en rapport avec la nature, comme le laissait à penser le petite geste tendre qu’avait eu l’arbre, à travers l’une de ses branches qui avait insérer une fleur dans ses cheveux.

« Ca explique bien des choses », dit-il, sans admettre pour autant qu’elle avait vu juste : il était comme elle : différent. Cela pouvait attendre un peu...

Anastasia admit alors avoir très faim. Le russe secoua la tête en l’entendant promettre faire tout ce qu’il voulait s’il voulait bien lui donner à manger. Il fallait vraiment qu’elle reprenne des forces et aille là où elle avait prévu d’aller, si tant est qu’elle avait une destination, sans quoi, en manque d’énergie, elle risquait vraiment de tomber sur quelqu’un qui pourrait essayer d’en profiter pour l’acheter avec de la nourriture, pour lui faire faire n’importe quoi...

« Tiens, c’est pour toi », dit-il en amenant le sachet de pâtisseries devant la jeune femme, et de lui laisser à portée de main. « Mange tout ! »

Il esquissa à nouveau un sourire, gêné. Il savait ce que c’était, la sensation de faim, pour l’avoir bien connu, surtout dans son enfance, lorsque ses parents le privaient de nourriture, pour le punir de tout et rien, surtout pour lui faire payer le fait qu’il était si repoussant. La faim l’avait beaucoup tiraillé lors de son voyage pour atteindre les USA.... Même ici, au début, il avait connu la faim. Puis il avait réussit à trouver un moyen de gagner de l’argent, pour enfin affronter la haine des américains envers les russes, accentuée lorsqu’il s’agissait de Nikolaï...

« Et tu as raison », ajouta-t-il, « je suis aussi différent. Je suis un mutant, comme toi, visiblement. Mon pouvoir a moi, c’est de me faire détester par tout le monde... Au fait, moi, c’est Nikolaï... Et ne t’inquiète pas, je ne te demanderai rien en retour des gâteaux. Il faut être solidaire, entre mutants et étrangers ! Par contre, je n’ai pas à boire, désolé... »

Il se passa une main dans les cheveux, toujours gêné par la situation, même s’il ne pouvait faire autrement qu’essayer d’aider au mieux la mutante. Alors qu’il la fixait, il songea à une chose, c’est la raisons pour laquelle il reprit la parole rapidement :

« Si tu veux, une fois que t’auras mangé, on pourra aller t’acheter à boire dans un stand ambulant ? Parce que, pour l’instant, avec ta dégaine, tu attireras un peu trop les regards... Ou tu t’achèteras toi-même à boire, avec cet argent », fit-il en mettant son billet sous le sac. « A moins que tu ne préfères que j’aille t’acheter à boire maintenant. Et ne t’inquiète pas, je n’en profiterais pas pour appeler la police, je te le promets ! »

Comme si quiconque pouvait accorder une quelconque valeur à ses promesses. Toutefois, il la fit quand même, espérant ainsi pouvoir aider au mieux la brunette, qui devait également avoir soif.... Le russe se secoua la tête, se disant que lorsqu’il essayait d’aider quelqu’un, il ne savait vraiment pas s’y prendre, il ne pût d’ailleurs pas s’empêcher de songer que même un singe s’y prendrait mieux que lui...

La révélation que l'homme gentil , mais tout aussi inconfortable me fit arquer le sourcil.Il venait de la chère URSS communiste lui aussi? Ça alors! Toute la misère, toutes les épreuves et toute la pauvreté, il l'avait vécu lui aussi? C'était une pensée douloureuse, mais réconfortante.Douloureuse pour la dureté du parti au pouvoir et réconfortante, parce que ce russe comprenait ce que j'avais vécu, mais je pouvais lui faire confiance malgré le fait que je le détestait au plus profond de mon âme.


Lorsque je lui admit ma différence, je cru voir une familiarité dans son regard.Comme si il comprenait ce que je voulais lui dire.Je ne voulais pas crier sur tout les toits que les plantes m'obéissaient et que l'eau répondait à tout mes désirs.Cela aurait été fou de ma part et cela aurait causer mon emprisonnement immédiat.Peut-être même ma mort.Cependant, l'homme n'avait pas l'air d'un flic et encore moins d'un militaire.


Mon ventre ne cessait d'émettre des sons étranges qui me faisaient de plus ne plus souffrir.J'en avais le haut le coeur tellement la faim me tenaillait les entrailles.Un manque de nutrition aussi élevé que le mien devait naturellement me faire souffrir un peu.Ce n'est pas tous les jours qu'on a pas la chance de se mettre quelques choses sur la dent.Surtout en ce temps de guerre froide.Mais bon! Il fallait bien survivre même si ce n'était pas le luxe.L'homme crût comprendre mon manque de nourriture, car il m'offrit tout ce qu'il possédait sur lui.Sur le coup, la surprise fût ma première réaction.Puis, une espèce de gratitude mélanger à une haine m'envahit.Snetiment plutôt étrange, je dois dire.

Alors que je mangeais lentement la nourriture qui m'avait échaper depuis plusieurs jours, les révélations de l'homme se firent entendre.Il était mutant.cette idée de lui ne me rassura guère, car que pouvait-il vraiment accomplir cotre moi? Ce masque de compassion n'était-il peut-être pas faux.Jouait-il la comédie?Cette répugnance me venait peut-e^tre de mon instinct.Cette seulle pensée ne me rassura guère.Un sérieux doute m'envahit.que devais-je faire?Fuir? Non! C'était trop dangereux dans mon état de fatigue.Il s'appelait Nikolaï.C'était un vrai russe, ça j'en étais sur.

Puis vint les invitations.Pourquoi voulait-il t'en m'aider.Personne ne m'aurait aider ainsi dnas ce monde cruel en guerre.Comment autant de compassion pouvait-elle s'échapper d'un type que tout le monde détestait.Il devait être en manque d'amour celui-là.Et pourant, il en laissait s'échapper de tout son être.

-J'avou que je suis un peu mal en point, commençais-je, ayant repris un peu de force.Cependant, je ne veux pas passer pour une fille qui profite de tout, car je sais me débrouiller seule, continuais-je ne me levant.

Le seul fait de me remettre sur mes jambres me fit perdre l'équilibre.Puis, une nouvelle force s'échappait de moi.La bienfaisance de la nourriture m'aidait à m'en remttre rapidement.

-Si je ne veux pas vous gêner ou vous importuner plus, je devrais partir Nikolaï, commençais-je, merce de l'aide que vous m'avez apporter.

Puis, je sortis le billet américian de ma poche.Je ne voulais pas le quitter, mais c'était plus fort que moi.Je n'étais pas une voleuse, mais une fille tout à fait honnête, au fond.Je ne pouvais laisser une personne de plus penser du mal de moi.

-Ce fut un plaisir,mon cher, mais nos chemins doivent se séparer.Merci pour tout, finis-je en me retournant lentement vers la route.

Une boisson m'aurait encore plus donner d'énergie, mais je devais à tout prix trouver l'école des mutants avant qu'il ne soit trop tard.

Il ne fait aucun doute que sans la présence de sa petite sœur à ses côtés, durant son enfance, Nikolaï serait actuellement complètement renfermé sur lui-même, incapable de ressentir la moindre compassion pour qui que ce soit. C’était elle qui lui avait fait comprendre qu’il était lui aussi un être humain, au fond, capable d’éprouver des émotions. Elle avait toujours été la meilleure part de lui. Et, à sa mort, Nikolaï croyait l’avoir perdu à tout jamais. Il n’avait en effet que très rarement essayé d’aider des gens, ou encore de s’ouvrir à eux, lorsque ceux n’étaient pas victime de son pouvoir, ou parvenaient à en faire abstraction. Etrangement, aujourd’hui, le cœur de Nikolaï semblait sortir quelque peu de sa léthargie, du glacier dans lequel il était immergé depuis plusieurs années maintenant. Chose que le russe ne croyait pas être possible, et qui le déstabilisait grandement. Fort heureusement pour lui, il se rassurait en se disant que ce n’était que passager, que rien en pourrait réveiller son cœur, ses émotions qu’il avait apprit à détester au fil des années, car s’il avait su apprécier des personnes, plus jeune, rare avaient été celles qui l’avaient appréciées en retour. Une famille aimante, et des amis fidèles, Nikolaï n’avait jamais connu ça, à cause de son pouvoir. Il estimait donc à présent qu’il avait suffisamment souffert d’être capable de se montrer humain et de ne recevoir en retour qu’une forte dose de mépris pour s’amuser à continuer à essayer de nouer des liens avec des gens... Toutefois, cette fille, cette Anastasia, réussissait à ranimer le véritable Nikolaï, le généreux et attentif, celui que très peu de personnes peuvent voir... Pour preuve, non seulement, il se montra gentil avec elle, mais en plus, il était honnête, en parlant du fait qu’il était mutant, alors qu’en général, il faisait tout pour le cacher : en effet, comment les gens allaient bien pouvoir réagir en découvrant qu’il avait un pouvoir ?

Le mutant finit par regarder la jeune femme manger, silencieux, essayant de comprendre ce qui l’avait prit à l’aider, qu’est-ce qui, en elle, était en effet capable de le faire s’ouvrir aux autres de la sorte. Il ne trouva cependant guère de réponses, et cela l’énerva plus qu’autre chose, alors il décida de penser à autre chose, essayant d’imaginer quelles horreurs elle avait bien pu vivre... Il n’avait guère besoin d’imagination pour le deviner, la guerre froide, il l’avait vécu, et ne savait que trop bien les ravages qu’elle pouvait provoquer... Il sortit de ses pensées lorsqu’elle tenta de se lever. Il essaya de l’aider lorsqu’elle perdit l’équilibre, mais elle parvint à se redresser toute seule. Il fronça les sourcils en l’entendant dire qu’elle le remercia mais devait partir. Vu l’état dans lequel elle était, il ne faisait aucun doute pour le russe qu’il lui faudrait plus que quelques viennoiseries pour se déplacer... Surprit, il reprit son billet sans rien dire, secouant la tête pour revenir à lui lorsqu’elle commença à s’éloigner.

« Ecoute », dit-il en s’approchant d’elle, « tu peux garder l’argent, si tu veux. Tu vas bientôt en avoir besoin, à mon avis... »

Il ignorait où elle comptait aller, si c’était loin ou pas, mais il était certain qu’avoir de l’argent pourrait l’aider quelques temps.

« Il est pour toi. Tu peux le garder, ça ne me dérange pas ! », ajouta-t-il en lui tendant le billet. « T’en auras plus besoin que moi. » déclara-t-il en posant le billet sur la main de la jeune femme.»

Il lui lança un sourire pour lui faire comprendre qu’il était sérieux, mais son visage n’était guère habitué à sourire, donc, son sourire paraissait sans nul doute crispé... Il était bien décidé à la suivre, de toute façon, si elle venait à refuser son argent. Après tout, il ne pouvait pas faire grand-chose pour l’aider, et souhaitait vraiment l’aider, même s’il ignorait pourquoi. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il prit un petit bout de papier sur lequel il lui griffonna son adresse, qu’il lui tendit.

« Si jamais tu n’arrives pas à aller là où tu as prévu de te rendre », expliqua-t-il. « Ou si t’as envie de retrouver un semblant de ton pays... »

A nouveau, il se sentait mal à l’aise d’agir ainsi, mais parvint à dissimuler tout ça sous son habituelle indifférence, sa carapace qui le protégeait de l’extérieur. Il avait l’habitude de suivre son instinct, et là, celui-ci lui dictait de veiller sur la jeune mutante, aussi bien qu’il le pouvait, à moins qu’il ne l’ait décidé lui-même, tout était possible, avec le russe...

Spoiler:

« Ecoute », dit-il en s’approchant d’elle, « tu peux garder l’argent, si tu veux. Tu vas bientôt en avoir besoin, à mon avis... »

Je secouai la tête.Je n'étais pas ce genre de personne qui volait tout ce qui se presente à elle.Je n'étais pas comme ça.J'étais une fille bien gentille qui aidait les autres et qui pensaient aux autres avant soi-même.La mort de mes parents m'avait tellement changé qe je ne me reconnaissais plus.On aurait dit que cette rencontre avec ce russe m'avait fait prendre conscience des erreurs et des malheurs que j'avais commis.j,étais sur une nouvelle terr.Une nouvelle vie m'attendait pas très loin d'ici.Je devais à tout prix redevenir ce que j'étais vant que le mal ne règne sur mon coeur.

La présence de l'homme me donnait la migraine et cela me fatiguait beaucoup plus que de courir pour semer mes ennemis de l'URSS.

« Il est pour toi. Tu peux le garder, ça ne me dérange pas ! », ajouta-t-il en lui tendant le billet. « T’en auras plus besoin que moi. » déclara-t-il en posant le billet sur la main de la jeune femme.»

Je ne savais plus vraiment quoi faire.Refuser lA'ide de l'homme quand j'avais tant aider auparavant?Je ne l'aurais surment pas pris si quelqun avait refuser mon aide.C'était dans l'ordre des choses.

*Au moin tu ne l'as pas volé cette fois, anna, me dis-je

« Si jamais tu n’arrives pas à aller là où tu as prévu de te rendre », expliqua-t-il. « Ou si t’as envie de retrouver un semblant de ton pays... »

Mes sourcils se arquèrent méfiants.Je ne pouvasi faire autrement.Son aura me répugnait et la haine des gens de mon pays natal me faisait méfier de chaque individus sur cette planète.Cependant, lorsqu'il sortit un bout de papier, je ne compris pas tout de suite où ce Nikolaï voulait en venir,

Puis, elle vit des numeros et un nom.Un adresse!Il lui donnait son adresse?Mais pourquoi était-il si gentil?Je n'y comprenanit rien.Les américains étaient-ils aussi serviables et dévoués?Mille et une questions surgissait à la vitesse de l'éclair dans ma tête qui me faisait déjà assez souffrir ainsi.

- Merci, merci pour tous, mais je ne crois en avoir besoin, mais je vais le garder qu'en même pour ne pas t'offenser, commençais-je, tu mA's aider comme je le faisais avec les gens là-bas et je t'en serais éternellement reconnaissante.Cependant, je dois vraiment y aller.Je suis désoler encore une fois.Adieu Nikolaï, fis-je ne m'éloignant.



Je marchai un peu puis me retournai.

-Ne m'arrête pas, je dois finir cela toute seule., finis-je avant dem e retourner et de partir vers l'institut.