On dit que cette ville ne dort jamais, qu'il y a toujours de l'animation et c'est vrai. Il n'y a jamais de moment calme et c'est pour cela que j'aime cette ville. J'ai besoin d'être entouré de monde, il ne faut pas forcément qu'ils me parlent, d'ailleurs je préfère quand on m'ignore mais le fait d'être entouré m’empêche de trop réfléchir.

Le pire moment c'est Noël quand toutes les familles se promènent dans les rues de Noël pour acheter des cadeaux, de la décoration, ils rigolent tous ensemble, s'embrassent, ils sont heureux, chose que je ne pourrais jamais connaitre. Qui voudrait d'une personne comme moi. Le simple fait de me mettre en colère et c'est la catastrophe.

Bulletin spécial : un orage c'est abattu brusquement sur New York, nous ne comprenons pas ce phénomène, selon les météorologues rien ne laissaient présagés ce changement de temps

Le matin j'aime aller à Central Park regarder les gens fairent leurs footing, il y a des cours de yoga ou d'art martiaux. Les personnes se préparent à la journée qui va arrivés en se retrouvant au calme dans ce parc. Moi je marche juste le long des chemins, respirant le bon air frais du matin, écouter le sifflement des oiseaux.

Central park est un de mes endroits préférés, un peu de campagne dans une grande ville, on pourrait se croire dans un endroit endroit. Il y a un endroit que j'aime par dessus tout, il y a un petit pont et j'aime me mettre dessous pour écouter les conversations des autres, cela me permet d'entrer dans leur vie sans qu'il me crie dessus parce que j'entre dans leur vie.

Cette journée ne fait pas figure d'exception, alors je marche en direction de se petit pont, la rosée du matin tombe encore et tombe légèrement sur mes cheveux. je me glisse sous le pont et m'assois par terre, je ferme les yeux et écoute les pas des joggeurs, les roues des vélos, le bruit des poussettes que l'on pousse.

Je ferme les yeux et me concentre afin de canalisé au mieux mes émotions pour cette nouvelle journée.

Au moment ou je me sentais enfin zen, j'entends des bruits de pas près de moi.

"Alors ma belle, on se sent seule ? on veut de la compagnie ?" dit un sdf

"Non merci, je viens justement ici pour être seule alors laissez moi tranquille"

"Alors là tu peux toujours courir, moi j'ai vraiment envie de compagnie, alors tu vas être sage et tu ne vas pas hurler" répond le sdf

Le jour montrait à peine le bout de son nez, et tous les étudiants dormaient encore à point fermé, tous ceux que Maria pouvait apercevoir en tous cas. Oui elle ne dormait pas, ou plus. La jeune métisse n’était pas du genre à aimer faire la grâce matinée, ce n’était pas qu’elle trouvait ce temps perdu, simplement elle avait le sommeil léger et un simple grincement suffisait à la réveiller, je vous assure que pour se reposer ce n’est pas l’idéal. Mais elle avait prit le rythme, son corps c’était habitué à ses quelques heures d’assoupissement et il le supportait plutôt bien. Maria réveillée, elle décida de se lever, en essayant de ne pas sortir de leur rêve les autres mutants de l’institut qui dormaient encore, elle passa la tête par le couloir, il était vide, aucun bruit, le silence total. Maria usa de son don pour être sur qu’aucune personne ne se trouve en dehors des chambres, et effectivement c’était le cas. Ses yeux ne pouvait peut être pas voir l’aura des jeunes gens dans leur chambre, mais s’ils étaient dans le couloir leur couleur auraient été tout de suite repérer par Maria.

Elle poussa un soupir avant de rentrer dans sa chambre et s’habiller d’une tenue de sport, un jogging noir et un débardeur jaune, une couleur qu’elle apprécie beaucoup, recouvert par un sweat pour ne pas avoir froid, et aussi pour ne pas être vu, le jaune est certes beau, il est également voyant, et pour sortir en cachette ce n’est pas forcément approprié. Enfin en cachette, disons plutôt que Maria ne c’était pas demandé s’il était interdit de sortir seul de bon matin. Mais plus jeune, elle avait prit l’habitude de courir la matinée, ça la réveille et la met de bonne humeur. Le seul petit inconvénient c’est qu’elle se lasse assez vite des paysages devant lesquels elle pratique l’endurance, et maintenant l’institut l’ennuie. Elle avait envie de changer de panorama, et le meilleur moyen qu’elle eu trouvé, était de sortir en ville.
Le petit ‘’hic’’, c’est qu’elle avait complètement oubli é d’arranger ses cheveux après sa courte nuit, plutôt agitée. Ce qui lui donnait l’apparence d’un monstre marin qui émergeait la tête recouverte d’algue, ou d’un homme de cro-magnon.

Spoiler:

Une fois passé par la fenêtre de sa chambre, qu’elle avait prit soin de refermer en douceur, elle se glissa en dehors de l’institut. Maintenant il s’agissait encore de trouver un terrain potable dans cette nouvelle ville qu’elle n’avait pas franchement eu le temps de visiter, la jeune femme aux cheveux argentins était arrivée il y a quelques semaines par bateau de Guadeloupe après avoir suivit un mutant qui l’avait mené à l’institut Xavier.
Elle trottina jusqu’à un plan de la ville affiché près d’un panneau publicitaire. Autant dire que toutes les personnes déjà présentes dans les rues la regardaient bizarrement, mais Maria n’y prêta pas attention, cela faisait déjà quelques temps qu’elle ignorait toutes les remarques que l’on pouvait faire sur la couleur de ses cheveux, malgré qu’il s’agisse cette fois de leur forme, plutôt que de leur teinte.

Elle continua de trottiner jusqu’à arriver à Central Park, ce grand jardin public qui semblait apprécié des coureurs de bon matin, ceci ne manquaient pas de la dévisager au passage. L’argentine se mit à courir doucement pour se chauffer un peu. Une légère brume flottait encore, déposant une douce humidité dans l’air, les oiseaux sortaient des arbres en sifflotant une délicieuse mélodie et la rosée du matin avait laissé à l’herbe verte quelques goutes reflétant incroyablement la lumière sur le sol. Alors que Maria gambadait devant ce panorama, un étrange couple reteint son attention. Un vieux bonhomme semblait importuner une jeune femme sur un petit pont suspendu. Maria se tenait à peu près à 30 mètres du pont, et ne pouvait pas entendre leur conversation, mais elle se doutait de quelque chose, elle avait comme un mauvais pressentiment. Elle décida d’utiliser son pouvoir pour connaître les intentions de ce drôle de bonhomme, elle eut quand même l’intelligence de se cacher derrière un arbre pour observer, étant donner que ses yeux devenaient rouge à l’utilisation de son don.
Heureusement pour les passants, imaginez-vous entrain de vous promener, quand soudain vous voyez devant vous un humain à allure de babouin mal coiffé avec des yeux rouges vous fixer, hein quand même.

Bref, Maria examina les couleurs des deux personnes concernés, la jeune femme était plus grande qu’elle mais ne semblait pas beaucoup plus âgées, la couleur de son aura était indigo assez clair, cette nuance entre le bleu et le violet, c’était un signe de changement de l’attitude, impossible de dire qu’elles étaient exactement les intentions de la blonde.
L’autre personne, qui semblait être un sdf avait une couleur beaucoup plus dure, un rouge bordeaux, lui il était dangereux Maria en était sur, un rouge est lié à des troubles nerveux et une présence physique. Et un rouge sombre indique que l’individu est particulièrement en proie à un acte, disons intime…

Maria referma ses yeux qui reprirent leur couleur grise habituelle et courut jusqu’au pont, elle se trouvait maintenant derrière l’homme.

- Alors là tu peux toujours courir, moi j'ai vraiment envie de compagnie, alors tu vas être sage et tu ne vas pas hurler
- Hum hum… Courir hein? Je pense que c’est toi qui va courir mon coco si tu ne veux pas que…

L’homme s’était retourné et avait eut envie de répondre à cette jeune fille qui l’interrompait mais au lieu de ça, il avait écarquillé les yeux devant Maria et c’était sauvé. Sans s’en rendre compte et sûrement sous le coup d’une émotion Maria avait activé son pouvoir, ses yeux rouges étaient de retour, et rappelez vous ses cheveux en pétard, vous comprenez pourquoi l’homme n’a pas attendu la fin de la phrase pour partir?

-Haha ! Bah tien, y sont drôlement obéissants ici, on n’a pas besoin de les menacer ils détalent tout seul !

En riant Maria baissa la tête et vit son reflet dans l’eau sous le pont.

- O mon dieu !!! Mais qu’est-ce que…

Elle venait de comprendre pourquoi les gens changeaient de trottoir en la voyant. Elle se prit les cheveux et essaya tant bien que mal de les démêler et de les coiffé avec un chouchou qu’elle avait gardé à son poignet. Après quelques secondes de silence, Maria regarda la jeune femme, ne sachant pas vraiment trop quoi faire après une telle entrée, elle sourit gênée. Elle se sentait un peu ridicule et espérait que la jeune femme aux cheveux châtains n’avait pas vu ses yeux changer de couleur, bien qu’elle se soit retrouvée en face après la fuite du bonhomme, mais allez savoir si la jeune femme avait réussit à voir les yeux de Maria derrière sa touffe de cheveux.

- Hum… Bonjour, hihi je m’appelle Maria, désolée si je, euh, t’ai fait peur…

En s’entendant parler ainsi Maria étouffa un petit rire, elle n’avait pas l’habitude de ce genre de situation, elle venait en quelques sortes de sauvé quelqu’un, elle se sentait super forte sur ce coup. Même si, si sa se trouve la jeune femme avec qui elle se trouvait aurait sans problème repoussé l’homme. Mais elle n’y avait pas réfléchi, fière d’elle, l’argentine leva le bras en l’air en rigolant.

- Super ! Ce truc est peut être utile finalement !! Waha j’suis trop forte !

[hs: si quelque chose ne va pas hésite pas à prévenir ^^]

[ça fait un moment que je n'ai pas fait de rpg donc excuse si je développe pas assez et merci de répondre à mon sujet]

L'homme n'avait pas l'air de vouloir partir et je ne voulais pas utiliser mon pouvoir, d'une ça ne serait pas passer inaperçue et de deux on aurait crié au loup et je me serais retrouvé rapidement en prison et voir pire encore.

La seule solution qui se trouvait devant moi était de me battre physiquement et non avec mes pouvoirs. Ça me fait penser qu'il faudrait vraiment que je reprenne des cours de combat, on ne sait jamais.
L'homme avait l'air bien musclé, le seul endroit ou je pourrais essayer de le toucher pour l'affaiblir était à l’entrejambe. J''allais lever ma jambe quand une jeune fille qui avait l'air de mon âge fit apparition.
Elle avait une drôle d'allure avec sa couleur et sa coiffure, on aurait pu croire qu'elle venait de se réveiller et qu'elle n'avait pas eu le temps de se coiffer.
De plus la couleur de ces cheveux étaient intriguant, je n'avais jamais quelqu’un se faire une couleur de la sorte, mais bon chacun fait ce qu'il veut.

Elle commença à parler, je pensais que l'homme n'allait pas se laisser faire et vu sa carrure, attaquer deux jeunes filles auraient été assez simple pour lui. Mais il se mit à reculer légèrement comme s'il avait pris peur et s'était enfuit aussi vite qu'il était arrivé.
Je me mis à regarder la jeune femme et je compris aussitôt pourquoi l'homme s'était enfuit, ces yeux était d'un rouge sombre. Pouvait elle être comme moi ? avoir des pouvoirs ?
Le fait qu'elle avait une drôle de coiffure et des yeux rouge auraient fait fuir beaucoup de personne, comme ce sdf mais je ne pouvais me résoudre à partir, si j'avais trouver une personne comme moi je n'allais pas la laisser s'enfuir surtout pas après son aide.

- Merci beaucoup de ton aide Maria. Moi je m'appelle Léa.

Je m'étais rapprocher d'elle juste assez pour pouvoir la détailler un peu plus. Il n'y avait pas beaucoup de monde dans le parc et l'on pouvait discuter tranquillement sans être déranger.

- J'ai une question, mais surtout ne t’enfuis pas s'il te plait. As tu des pouvoirs ? c'est pour cela que tes yeux sot devenus rouges ?

Au fond de moi je croisais les doigts pour qu'elle me réponde et que je puisses enfin parler à quelqu'un comme moi.

[de rien et désolé si je t'ai fait peur avec mes lignes x)]

Maria essaya de se calmer un petit peu en arrangeant son espèce de chignon et écouta la jeune femme, elle se nommait Léa. L'argentine était heureuse de faire une nouvelle connaissance, surtout que celle-ci ne s'était pas enfui, jour de chance pour Maria. Mais les choses allaient commencer à se gâter légèrement, il semble que Léa ai remarqué ses yeux et leur changement de couleur. La jeune mutante devint soudainement sérieuse. Maria avait appris à se méfier des personnes un peu trop, accueillantes. Mais la première idée qui lui vint à l'esprit, c'est que la prochaine fois qu'elle sortirait en dehors de l'institut, elle prendrait une paire de lunette bien noir, et non-transparente pour être sur de ne pas éveiller de soupçons en cas d'extrême force majeur, ou de pétage de plomb.

Maria n'avait pas franchement de doute sur le fait que sa nouvelle connaissance soit au courant de l'existence des mutants, ou des pouvoirs, mais ce qui la préoccupé, était plutôt de savoir si elle se trouvait en présence d'une autre mutante, ou simplement d'une humaine envoyée par un de ces organismes pour pratiquer des expériences désagréable sur les mutants. Enfin elle partait du principe que Léa était au courant bien sûr, pourquoi ça ? Parce que Léa ne s'était pas enfui, et lui avait demandé de ne pas s'enfuir, comme si une raison quelconque lui demandait de rester, ou si elle savait ce que l'on pouvait ressentir dans ce genre de situation. Alors que Maria pensait qu'une simple personne se serait enfuit ou aurait crié quelque chose du style « T'AS DES YEUX QUI CHANGENT DE COULEUR !! Wahou bravo et toi t'es super observateur ». Mais comment savoir si elle pouvait avoir confiance??

Maria n'était pas du genre à se prendre la tête, mais quand même là il ne s'agissait pas de n'importe quoi. Bon, elle réfléchissait, la plupart du temps quand elle perdait le contrôle de son pouvoir s'était parce qu'elle était énervé, si elle énervait Léa elle aurait pu être une réponse ? Non, non, ce n'est pas bien! Ce serait de la manipulation, et ça Maria ne voulait pas. Nan ce qu'il faudrait c'est une phrase que seul un mutant puisse comprendre, mais quoi... O puis mince, chercher commençait à vraiment l'ennuyé, alors autant y aller carrément, elle avisera après. Dans le pire des cas Maria n'aura qu'à prendre ses jambes à son cou, en plus pour une fois elle est en bonne tenue pour échapper à un savant fou.

-Hum... Oui, enfin... Mouhinhin c'est trop... Oui j'ai un pouvoir pour être exact et qu'est-ce que tu... Enfin pourquoi tu voulais savoir... ?

Maria observait d'un drôle d’œil Léa et se préparait déjà à partir en courant, elle regardait le ciel et les alentours du parc espérant ne pas voir débarquer une armée. Maria reculait légèrement sur la pointe des pieds, avec l'impression de faire une grosse gaffe, mais c'était fait maintenant.

Le stress montait en moi en attendant sa réponse. Soit elle allait dire qu'elle n'avait pas de pouvoir et là j'allais être embarqué à l'asile ou pire, soit elle avait des pouvoirs et pour la première fois de ma vie, je serais en contact avec quelqu'un qui puisse me comprendre.

Le seul petit problème c'était de savoir si j'avais bien fait de lui poser la question, et si cette personne était du mauvais côté, c'est vrai les êtres humains dit "normaux" se tuent tous les jours alors des mutants peuvent faire de même.

Quand je lui ai posé la question fatidique, j'ai remarqué son léger recul, elle avait peur, et c'était tout à fait normal, quelqu'un que je ne connaitrais pas me poserais cette question, et au vu de mon passé, j'aurais fuit directement ou alors je me serais mise à rire en trouvant une phrase débile du genre "j'ai des allergies c'est pour cela"

Elle me répond enfin et je la vois à nouveaux reculer prête à fuir à tout moment.

- Je ne sais pas si je devrais mais bon vu que tu m'as répondus tu as le droit de connaitre la vérité. J'ai vu ton regard et une personne dite normale n'aurais pas pu faire cela. Je suis moi même une mutante et c'est la première fois que je rencontre une personne comme moi.

Et voila je me suis lancée, comme on dit les dés sont jetés, il n'y a plus qu'à attendre et voir. Je n'ai rien à perdre si c'est vraiment une personne dangereuse, j'ai mes pouvoirs même si les seules fois ou je les ai utiliser ça a mal finit.
Le problème étant que mes pouvoirs ne sont pas discret, et utiliser mes pouvoirs maintenant, c'est risquer pour moi mais surtout pour les autres mutants.
Des personnes pourraient les rechercher pour faire des tests sur eux, ça deviendrait la chasse aux mutants.

- tu me réponds si tu veux, mais tu as quoi comme pouvoir ?

Je me rapproche un peu d'elle pour lui montrer que je n'ai pas peur et aussi pour me donner un peu plus de courage.

En entendant la réponse à sa question, la jeune mutante se calma un peu et décida de ne pas partir en courant comme une voleuse. Maria regarda le ciel en fronçant les sourcils, il était clair, bleu, et froid.

- Mon regard, une personne comme toi…

Maria regardait Léa en réfléchissant, c’est vrai après tout, tout le monde pouvait dire qu’il était un mutant, mais si c’était vrai. Si Léa était vraiment une mutante et qu’elle s’était senti seul durant tant d’année, comme Maria avant de rencontré Cathy, cette amie avec qui elle avait put enfin s’ouvrir complètement pour la première fois. Maria ne pouvait cependant pas s’empêcher d’avoir un doute sur les intentions de cette femme qu’elle venait à peine de rencontrer, mais maintenant qu’elle lui avait avoué être une mutante de toute manière l’utilisation de son pouvoir ne la choquerait sûrement plus, ou moins que la première fois, en plus, ça lui permettrait au moins de se rassurer. Alors la jeune mutante décida d’emmener Léa dans un endroit, un peu plus à l’écart ou plus discret, que sous un pont où tout le monde peut passer, pour parler entre mutante et pourquoi pas lui montrer à nouveaux ses yeux rouges.

- Bon écoute, à mon avis ce n’est pas franchement le bon endroit pour parler de ça

Maria lui prit la main en souriant gentiment et lui propose d’aller dans un petit coin, sous un grand saule pleureur, qu’elle avait repéré quelques temps plus tôt en courant. De là-bas les gens ne peuvent pas les voir ou les entendre, bon l’inconvénient c’est qu’elles ne peuvent pas non plus, mais Maria pourrait, si elle utilisait son pouvoir, quand même voir leur couleur et prévenir Léa si quelqu’un avait une mauvaise intention, super pouvoir qui passe à travers les feuilles. La métisse s’adossa au tronc de l’arbre et regarda Léa avec l’envie de faire baisser l’atmosphère fatigante qui régnait, elle avait envie de se détendre totalement, c’était d’ailleurs pour ça qu’elle était sorti ce matin, et non pas pour effrayé un sdf coureur de jupons. Elle rigola légèrement en repensant à sa coiffure.

- N’empêche que des cheveux en pétard sa peut être utile… C’est dur de faire confiance à quelqu’un qu’on vient de rencontrer… Parfois j’aimerais pouvoir lire dans les pensées des gens, au moins avec ce pouvoir on est sur de ne pas faire de gaffe, enfin en fait j’en sais rien mais bon. Hum… Euh pardon pour ta question de tout à l’heure, en fait je peux voir la couleur des auras des gens quand mes yeux son rouge, enfin c’est bizarre et un peu compliqué à expliquer, mais en gros, suivant leurs intentions les personnes prennent une couleur différente, par exemple pour toi toute à l’heure je te voyais dans un mélange de bleu et de violet, en fait pour moi sa veut dire que tu vas changer d’émotion. Désolé j’ai toujours eu du mal à parler clairement. Et toi dis moi, c’est quoi ton pouvoir? Je peux le voir ?

En parlant Maria avait fait rougir ses yeux et surveillait les personnes qui passaient aux alentours de leur petite cachette pour être sur de ne pas faire de mauvaise rencontre, mais tout était normal pour le moment. Alors elle regardait Léa, en attendant une réponse.

Je la regarde en attendant avec une certaine impatience et en même temps de l’appréhension, allait elle me révéler son secret alors que nous ne nous connaissons pas ? moi-même je ne sais pas si je l’aurais fait même si j’ai tendance à faire confiance trop vite au gens, sans doute un peu trop naïve malheureusement.
Cette facette de moi m’a joué plusieurs fois des tours mais ce n’est pas pour autant que j’ai réussi à changer ça.

Elle m’emmène dans un coin sombre mais tranquille, cela me dérange pas et me savoir avec elle me rassure, je ne sais pas pourquoi j’ai ce sentiment mais je me sens à l’aise et confiante. L’endroit est magnifique et calme, éloigné des passants et idéale pour que l’on puisse discuter sans se retourner sans cesse pour être sur que personne nous entend.

Maria m’explique son don, enfin elle essaye parce que parfois explique son pouvoir peut être assez difficile. Je comprends enfin pourquoi elle m’a fait confiance, ou plutôt pourquoi elle m’a fait confiance pour le moment.

Elle n’a peut être pas le pouvoir de lire dans les pensées mais pouvoir voir l’aura des gens est quand même pas mal du tout et bien pratique. Ca peut permettre d’éviter des problèmes ou des mauvaises rencontres.

Maria me demande quels sont mes pouvoirs, si je peux lui montrer, le problème avec mon pouvoir c’est qu’il n’est pas discret.

- mon pouvoir consiste à contrôler la météo, je peux faire pleuvoir, créé de l’orage, ou faire qu’il fasse beau. Quand je me mets en colère ou que j’ai une contrariété, le temps change a une grande vitesse donc tout le monde trouve bizarre qu’en deux secondes des nuages apparaissent et que l’orage gronde.

Je la regarde attentivement attendant sa réaction, au moins maintenant elle est presque sur que j’ai un pouvoir même si c’est vrai le mieux ça aurait été de lui montrer.
Je réfléchi un instant et je trouve enfin la solution.
Je ferme les yeux et me concentre, deux seconds plus tard un petit nuage apparaît au dessus de ma main et un mini orage se crée.
Je continue la présentation de mon pouvoir pendant trois secondes avant de tout faire disparaître.

- voila une petite présentation de mon pouvoir, en plus gros c’est plus impressionnant.

Maria n’avait pas pensé que cela puisse être possible, un pouvoir comme le sien bien que ses yeux changent de couleur, n’a pas franchement de répercutions physique. Léa, elle, possédait un pouvoir qui permettait beaucoup plus de chose.

-Waa… Contrôler la météo… Sa doit être trop bien ! Enfin quand tu le contrôles bien sur, oui parce que sinon sa finit mal. J’me souviens que pas mal de fois où j’ai voulu me baigner il pleuvait, mais toi tu peux y aller quand tu veux du coup! Wa…

Quelques fois il faut un décodeur pour bien comprendre Maria, là encore ce n’est rien. Un petit doute resté néanmoins dans l’esprit de l’argentine face à cette révélation, même si l’attitude de Léa ne laissait rien paraître une toute petite partie enfuit en elle ne pouvait pas s’empêcher de douter, elle c’était fait berner tellement de fois auparavant. La jeune mutante regarda Léa faire naître un petit orage au dessus de sa main, à la fois surprise et en total admiration elle applaudit sur place en rigolant et ses yeux redevinrent gris.

-En plus gros… Moi je trouve déjà ça impressionnant alors en plus gros ! WAHOU ! Moi qui me posais des questions j’ai mes réponses ! Dire que tu peux vraiment créer un orage rien qu’en y pensant… En plus on peut même pas savoir que c’est toi parce que tu n’as rien de différent physiquement, pas comme moi…

Maria s’imaginait les tas de possibilités qu’offrait un tel pouvoir, comparé au sien, en marchant sans regarder devant elle. Ce qui la fit trébucher et tomber tête la première, sur une crotte de chien toute fraiche. Elle poussa un cri aigu et se releva les yeux fermé, limite affolé elle courait en agitant les bras comme une folle, donc elle atterri dans le lac qui se trouvait à quelques mètres du saule pleureur. Ce petit moment décalé la faisait rire, même si elle se retrouvait maintenant sous l’eau avec une crotte de chien dégoulinante sur la face. En plus elle ne remontait pas, parce que l’eau lui était agréable, oui l’eau glaciale du lac de Central Park. C’était surprenant en fait, parce que Maria ne supportait pas les températures froides, en hiver elle avait besoin d’une dizaine de couche pour ne pas sentir l’air frais, par contre dans l’eau, elle n’avait aucun problème, donc elle barbotait et se faisait à elle-même un petit concours d’apnée. Par contre elle se fit un certain nombre de remarque sur la saleté de l’eau, en plus elle n’était pas clair dommage, Maria aurait bien aimée voir un peu plus loin que le bout de son nez.

Je me mis à sourir en réalisant que Maria avait raison, c'est vrai que mon pouvoir était bien pratique. Par exemple que je voyais des femmes toutes fiers de leurs habits d'été très légés avec peu de tissus, je n'avais qu'à penser à la pluie et les nuages arrivaient doucement pour les surprendres et en deux secondes, elles se retrouvaient toutes trempés, leurs coiffures toutes défetent et leurs maquillages qui coulent.

Et puis mon pouvoir ne changeait pas mon physique, je n'avais pas à me cacher des autres. Il n'y a que ma fatigue extrème lorsque j'utilisais un peu trop mon pouvoir.

Plus je regardais Maria plus elle me faisait sourire, elle avait une certaine inocence dans ces gestes, dans sa façon de parler. Ca me rappelais à quel point je me prenais trop la tête, et qu'il fallait vivire le moment présent.

J'étais en train de réfléchir quand je les entendus crié, je l'ai regardé et j'ai vu la belle crotte de chien écraser sur son visage, elle se mit à courir et à sauter dans l'eau. C'est sur que ça ne doit pas être agréable d'avoir ça sur le visage déja que sous la chaussure c'est dégoutant.

Je me suis un peu rapprocher du lac, et je me mis à rigoler quand je l'ai vu profiter de l'eau, même si l'eau n'était pas propre, ça devait être très agréable.

Je me suis assise à coté de l'eau et après avoir enlever mes chaussures, j'ai plonger mes pieds dans l'eau, elle était fraiche, c'est vrai que le soleil ne chauffait pas énormément aujourd'hui.

J'ai levé la tête, j'ai regardé le soleil et je me suis concentré, et petit à petit j'ai sentis la température de l'air et de l'eau chauffé, enfin une température agréable. Le seul problème à l'heure actuel était l'eau, elle était vraiment sombre.

Je ferme les yeux, me concentre une nouvelle fois et l'eau devient de plus en plus léger ce qui permet à la saleté de tomber dans le fond du lac et l'eau devient enfin clair.

Ca faisait depuis longtemps que je n'avais pas utiliser mes pouvoirs pour des petits trucs comme ça mais c'est tellement amusant et agréable de se faire plaisir et de faire plaisir aux autres. Et en plus c'est un gain pour la nature.

- c'est mieux comme ça pour prendre un bain

Toujours sous l'eau, Maria se frotta le nez pour essayer d'enlever l'immonde chose odorante qui le recouvrait. Sans le vouloir vraiment elle inspira, la tête sous l'eau hein, pauvre gourde qu'elle est, tout le monde sait qui fait pas faire ça, sauf elle visiblement. La mutante se releva en toussant à moitié étouffée, avec l'impression d'avoir aspiré un truc pas net, peut être une algue, peut être un petit poisson, une larve d'insecte allez savoir... Bref après avoir repris un minimum son souffle elle se fit une petite réflexion sur l'eau qui semblait plus propre que tout à l'heure, maintenant elle voyait le bout de ses pieds. L'argentine remercia intérieurement sa nouvelle connaissance qui devait être à l'origine de ce changement. Elle fit mine de nager un peu comme une grenouille, mais en marchant, et rejoignit Léa qui trempait ses petons dans l'eau.

-Oui c'est plus sympa! Fit-elle avec un grand sourire. Dis euh... Est-ce que j'en ai encore sur le nez?

Maria s'essuya encore le nez et prit de l'eau dans ses mains pour l'aider, elle avait comme l'impression de trainer un oeuf pourrit avec elle. En s'éclaboussant le visage, une petite lumière s'éclaira dans son esprit. Elle regarda Léa avec un immense sourire, celui qui monte jusqu'au oreilles, et ne pus s'empêcher de rire à sa nouvelle idée. Elle recula un peu dans l'eau, en y mettant ses mains... Et d'un coup elle se rapprocha de Léa, criant et envoyant de l'eau dans tous les sens comme une gamine.

-Hahahahaa!!! Qu'est-ce que tu dis de ça?!

Cela faisait bien longtemps que Maria n'avait pas éclaboussé une jeune femme comme ça, wahou ça lui semblait tellement loin qu'elle se sentait vieillir d'un coup. Cathy, quelque part au fond d'elle, elle ne pouvait pas s'empêcher de vouloir la retrouver, mais tout le monde depuis sa disparition avait demandé à Maria de ne plus y penser et de ne pas s'en mêler.

Par respect pour ceux qui ne voulaient que la protéger elle avait obéi, mais pour combien de temps encore, allait-elle pouvoir se retenir in-définitivement, elle n'en était pas sur, quelque chose la poussait à la retrouver. En plus, Léa lui ressemblait quand même un peu, bon en plus vieille et peut être pas aussi blonde mais quand même. En repensant à tout ça, Maria envoya moins d'eau sur la pauvre Léa, sans pour autant arrêter, et murmura d'un son à peine audible:

-Cathy...

Maria était parti ailleurs l'espace d'un instant, mais une brise fraiche lui remit les idées en place, bah oui maintenant qu'elle était trempée la poulette elle allait sentir le vent si froid qu'elle déteste tant. Pour se réchauffer on lui avait toujours dit qu'il fallait bouger, alors t'en qu'à avoir froid autant en faire profiter les autres, nan? Elle envoya une grosse vague en direction de Léa.

De l'autre côté du saule pleureur quelques passants s'arrêtaient en entendant des éclaboussures, et sur les autres rives certains râlaient en disant que ce n'était pas un endroit pour se baigner.

Spoiler:

Cela faisait depuis longtemps que je n'avais pas passé un si agréable moment. Maria semblait heureuse et naturellement souriante et pleine d'énergie, elle n'hésitait pas à s'amuser alors que moi j'étais souvent sur la retenue.
Alors que je pourrais utiliser mes pouvoirs pour m'amuser et profiter de la vie, je restais sur mes réserves, je les bloquais constamment ce qui était encore plus fatiguant que de les utiliser.
Il y a pas mal d'endroit calme et peu fréquenter ou je pourrais utiliser mes pouvoirs rien que pour m'entrainer. Car même si je n'ai qu'à penser pour que la nature réaliser mes voeux, l'utilisation me demande beaucoup d'énergie vu que je les utilises peu et le jour ou j'en aurais vraiment besoin, je ne pourrais pas me protéger à cause de ma peur.

Mes pensées reprennent le chemin du présent que je suis arrosée d'eau par Maria, je rigole. J'ai l'impression de redevenir petite fille qsuand je m'amusais avec mes amies, on s'arosait au bord de la riviere quand il faisait trop chaud et a chaque fois on revenait à la maison trempé de la tête au pied mais la vie était si simple avant.

L'air devint frais tout d'un coup a cause d'un léger coup de vent et étant donné que Maria et moi sommes trempés, le moindre petit coup de vent nous envois des frissons dans le dos. Je ferme un instant les yeux et le vent se calme tandis que le soleil chauffe un peu plus.

Ce petit tour là, nous permettra de sécher un peu plus vite même si mes vêtements sont beaucoup moins trempés que ceux de Maria, mais bon ça sera déja ça.

Dans personnes passent pas très loin de nous et chuchottent mais je m'en fiche de leurs remarques, ils ne sont pas nos parents et nous ne sommes pas toutes nues donc ça ne les gènent en rien.

- j'en ai marre de ces gens qui s'occupent des affaires des autres

Mon regard s'asombrit légèrement pendant quelques secondes et d'un coup une grosse rafale de vent arrive et fait bouger une petite branche d'arbre qui frappe une des personnes qui avaient osez nous réprimander.

- si seulement je connaissais mieux mes pouvoirs, j'aurais pu faire plus de chose

je dis ces mots doucement afin que les personnes autour de nous n'entendent rien.

- il faut que je me trouve un endroit pour m'entrainer, un endroit plus calme. Avec le vent je peux réussir à m'envoler mais ça me fatigue énormément. Une fois, je me trouvais en plein vole et mes pouvoirs ont lachés, je te dis pas la chute que j'ai fais, je me suis retrouvés couverte de bleus.

Le soleil réchauffait un peu Maria, et le vent s’était calmé, chose agréable qu’elle devait encore une fois à Léa. D’ailleurs en entendant celle-ci parler Maria sorti de l’eau en dégoulinant. Certaines personnes ne savaient visiblement pas s’occuper de leurs affaires, mais Maria pensait que ça ne servait à rien de s’énerver, on ne récolte que ce que l’on sème de toutes manières. Ces gens rejettent ceux qui sont différents, ceux qui n’agissent pas comme eux et qui n’ont pas les mêmes opinions, ils les méprisent, bien c’est leur choix, et elle le respecte, même si ça l’attriste.

En sortant de l’eau elle se rendit également compte que son sweat pesait extrêmement lourd trempé, c’est avec joie qu’elle l’enleva laissant paraître son magnifique haut jaune, qui lui redonna instantanément le sourire.

Maria remarqua avec étonnement une branche venant donner une bonne vieille fessée à une personne qui semblait déjà ronchonne. Elle pouffa à cette image, Léa n’aimait visiblement pas se laisser réprimander par n’importe qui. Léa chuchota quelque chose laissant entendre qu’elle cherchait un endroit calme, avec moins de monde où elle pourrait s’entraîner en utilisant ses pouvoirs.

-Waaaa… Voler… Euh ok, on va essayer de trouver ça !

Dit Maria pleine d’entrain et toute contente, peut être allait-elle pouvoir voir quelqu’un voler, mais elle ne savait même pas par quel chemin elle était arrivée là.

-ATCHouum !... O non…

En tout cas elle savait qu’elle venait de prendre froid, mais bon. Pour se repérer et trouver le bon endroit, elle pensa d’abord monter à un arbre, comme elle avait l’habitude de le faire, mais ce ne serait pas vraiment discret et elle n’avait pas envie de se faire encore remarquer. En cherchant du regard elle vit un jeune homme avec un guide dans les mains, BINGO ! Maria s’approche de l’homme oubliant un peu Léa.

-Bonjour ! Euh excusez-moi, où avez-vous eu ce plan ?
L’homme dévisagea Maria, qui avait une drôle de dégaine toute mouillée. Elle fit comme si elle n’avait pas vu et sourit.
-Hum hum… J’vous en fais cadeau si vous voulez.
Dit l’homme en lui jetant le papier avant de partir.
-Merci !...

Maria revint vers Léa le plan à la main.

-Hey regarde personne résiste à mon charme ! Fit-elle pour rire. Je pense que si on cherche un endroit bien boisé et à l’écart il n’y aura pas grand monde ! Bon alors là il y a un musée, là il y a un petit plan d’eau, on doit être là je pense… Alors si on va au sud on devrait trouver un endroit avec moins de monde, enfin je crois ! … Euh c’est où le sud là ? A bah ça doit être là-bas !

Maria part toute seul en direction du sud vers une petite forêt.

Les gens pouvaient vraiment être bête mais à ce point là je ne savais pas, qui avait il de mal à ce que deux jeunes filles s'amusent dans l'eau. Mes pensées sombre furent vite oublier en voyant Maria et son énergie. J'avais l'impression qu'elle vivait le moment présent comme si c'était le dernier, elle profitait de la vie minute après minute. Elle se fichait des regards des autres du moment que personne ne l'attaque, elle faisait semblant de ne pas les voir et je trouvais ça courageux.

Dés que j'ai utiliser le mot voler tout de suite elle s'est mise à la recherche d'un endroit calme pour que je puisse lui montrer et vu sa gentillesse je pense que je la ferais voler, je lui dois bien ça après le temps que j'ai passé avec elle, je n'ai pensé à rien de triste depuis que je suis avec elle et ça fait du bien.

Et voila qu'après un bain dans l'eau froide, Maria était enrhumé et pour cela je ne pouvais rien y faire, même si un rhume n'avait jamais tué personne c'était assez casse-pied. Je la vois s'approcher d'un homme qui tient un plan et j'imagine ce que pense le jeune homme quand il voit apparaitre une fille toute trempée alors qu'ici normalement il n'y a pas de coin baignade et surtout à cet époque de l'année mais cet personne a l'air de ne pas faire trop attention à son allure ce qui est assez rare à notre époque.

Chacun vit sa propre vie et se fiche des autres, malheureusement il n'y a plus d'entraide, chaque personne survit comme il peut sans rien demandé aux autres de peur d'avoir un refus ou de recevoir des insultes. C'est une chose que j'aime en étant mutant, on est peut être mis de côté par les êtres normaux, on est obligé de cacher notre don de peur de se faire tué mais entre nous, il y a de l'entraide, on est une sorte de grande famille, d'accord il y a parfois des mutants solitaires mais une bonne partie des mutants ne laisseraient pas un des leurs se faire tuer devant leurs yeux sans rien faire.

Après avoir regarder la carte, Maria commence à partir vers un endroit plus calme, elle est dans son monde et je la suis sans rien dire, je la laisse faire, elle s'est ou aller, vu qu'elle a la carte. Je souris en la voyant si concentrer, elle est tellement a fond dedans qu'elle ne s'était même pas aperçue qu'elle partait sans moi, sans dire un mot.

On arrive enfin ou l'on voulait être et c'est vrai que cet endroit est bien calme, il n'y a personne aux alentours et les arbres sont tellement haut que lorsque Maria volera, elle ne sera vu de personne.

- je vais te faire un cadeau en remerciement de la journée que j'ai passé avec toi

Je me concentre et une bonne rafale de vent arrive, je la contrôle et l'envoie doucement vers Maria, et je la voie qui s'envole doucement, petit à petit elle s'éloigne du sol, une fois que ces pieds ont quittés le sol, ce n'est plus qu'une question de contrôle du vent afin que le vol soit aussi léger que possible.

- alors tu aimes ?

Les oiseaux ont eu une superbe vie enfin surtout au niveau de leurs déplacements, savoir voler a une telle signification de liberté dans le cœur des hommes. Depuis des générations l’homme n’a eu de cesse de créé des appareils qui permettent de voler.
Déjà voler permet à l’homme de gagner du temps, au lieu de prendre la voiture ou de prendre le train, l’avion est aussi le meilleur moyen de découvrir le monde et d’aller n’importe ou.
Voir le monde dans haut, voir les paysages et les êtres humains en tout petit permet aussi de relativiser et de voir que l’homme est peut de choses sur terre.

L’homme cherche des moyens de voler tout en étant aussi libre de ces mouvements qu’un oiseau et moi, grâce à mon don, je le peux, je n’ai besoin de rien sauf un coup de main de la nature qui me l’offre avec plaisir. Bien sur pour le moment je ne peux pas voler très haut de peur d’être en manque d’énergie et de m’écraser quelques kilomètres plus bas. Mais plus tard quand j’en serais capable, ça sera encore plus magique.

Sauter d’une montagne et voler en compagnie des aigles et des oiseaux, sentir le vent souffler dans les cheveux et se sentir léger et oublier tous les problèmes.

En offrant ce cadeau à Maria, je m’offre aussi un moment de plaisir car voir le sourire sur son visage est un merveilleux cadeau. Pour une fois que mon don peut faire plaisir à quelqu’un.
Bien sur il faut que je le fasse à l’abri des regards mais sur la planète il y a beaucoup d’endroit sans humain.

- désolé je ne peux pas aller avec toi. Pour le moment je ne me suis pas assez entraîné pour pouvoir contrôler le vol de plusieurs personnes

Malgré son rhume, elle en profite au maximum et ça j’aime ça, elle n’en demande pas non plus des tonnes comme la faire monter plus haut, elle me fait confiance et ne me pousse pas.

Pour le final, je la fait monter au plus haut des arbres, je la garde comme ça pendant quelques minutes afin qu’elle puisse quand même en profiter. Puis je la repose doucement sur la terre ferme. Après avoir voler pendant quelques minutes, le retour sur la terre ferme est souvent difficile, ou plutôt étrange, je dirais, on se sent encore légère pendant quelques minutes.

- j’espère que tu as aimé et que ça ta fait plaisir.

Spoiler:

Dommage, apparemment Léa ne peut pas monter avec Maria, c’est dommage pour elle. *Alors il faut que j’en profite un max pour elle !*
Petite à petit Maria se rendit compte qu’elle était monté un peu plus haut que tout à l’heure.

- Waho… Y a plein de grands immeubles… Chuchota-t-elle.

Elle n’avait pas l’habitude de voir tant de bâtiments si grands sur sa petite île. A regarder ce paysage, elle se demandait pourquoi les hommes voulaient toujours monter plus haut. C’est vrai, pourquoi ils ne peuvent pas rester sur la terre ferme, tranquille. Il parait que la plus grande peur des hommes est celle de l’inconnu, alors pourquoi ils ne restent pas chez eux, ça leur éviterait de faire plein de mort dans un naufrage, comme le Titanic, ou de tuer des gens dans un crache d’avion. Pourquoi est-ce qu’ils ont besoin d’en avoir toujours plus que les autres.

C’est vrai quoi, quand on prend deux petits poisson rouges, on ne s’attend pas à ce qu’ils viennent coloniser notre maison. Pourtant, quand on prend un homme il faut toujours qu’il aille plus loin, l’homme à construit des bateaux pour pouvoir traverser la mer. Le poisson on ne va pas le voir débarquer avec un char d’assaut rempli d’eau pour aller dire bonjour au chat des voisins avant de se faire des croquettes avec.
Le poisson il ne va pas non plus sortir de son aquarium avec une combinaison pleine d’eau pour pouvoir survivre et explorer le monde terrestre. Bah l’homme il a inventé le scaphandre pour farfouiller dans l’océan.

- L’homme est plus bête qu’un poisson… Et y en a qui disent qu’on est la race supérieur.

Normalement sa veut dire qu’on est sensé être plus intelligent et prendre soin des plus faibles, enfin pour Maria hein. *Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Tu parles, la plupart des hommes ne sont pas fichu de se rendre compte que les mutants, bah ils ne sont pas si mutants que ça !*

- Quand on y pense, si sa se trouve, ils existaient déjà avant l’homme dit ‘’normal’’! Puis on n’est pas dangereux on voudrait simplement pouvoir vivre normalement. Mais non, sous prétexte qu’on peut faire un truc qu’ils arrivent pas à faire, on est des monstres. J’suis sur que mon poisson il pourrait les faire réfléchir ! Ou alors si je le faisais avec un oiseau !... Non c’est pas bon ça, on va me dire que l’oiseau il nous envahit avec ses crottes blanches… Woo…

Maria était tellement à fond dans ses histoires de poissons qu’elle ne remarqua pas qu’elle avait maintenant les pieds sur terre. Sa fait une drôle d’impression quand même, c’est comme quand on descend d’un trampoline. Le sol parait tout dur et on a les pieds qui jouent à s’écraser tout seul, sans parler de la tête qui tourne et de l’impression que le sol se rapproche soudainement. Sauf que là c’est pas qu’une impression.

Et BIM dans ta face Maria ! Un autre bleu sur ton joli front.

- Ouais… C’était trop cooooooooool !.... Dit Maria en levant la main droite pour faire le signe du V avec ses doigts, V pour Victoire, parce qu’elle est encore en état de parler. Merciiiiii… !! Fit-elle en se relevant pour faire un câlin à Léa en remerciement de son baptême de l'air.

Sauf qu’elle lui tomba plus dessus qu’autre chose. D’ailleurs, ça ne ressemblait pas vraiment à un câlin pour dire merci, maintenant qu’elles étaient toutes les deux parterres, dans une forêt entourée de grands arbres…

Mais que va-t-il se passer ?? La suite dans le prochain épisode !

Spoiler:

Une chose est sur c'est que Maria s'était bien amusé dans les airs, et elle en avait profiter jusqu'au bout, elle n'était pas comme certain qui en demandait toujours plus, encore et encore, non elle se sufisait des choses qu'on lui donnait et c'était vraiment agréable d'être avec une personne comme ça.
Avec elle , j'avais l'impression de ne pas faire mon âge, de perdre 10 ans, même si je n'étais pas vieille, mes pensées et tout ce que j'avais vécu jusqu'à présent m'avaient fait vieillir mentalement, c'est comme mon corps avait 18 ans et que mon esprit en avait 50.
Toujours se cacher, essayer de vivre seule dans une ville si grande et si pleine de danger étaient effrayant, j'étais sans cesse sur mes gardes à me demander quand des méchants allaient venir me chercher pour m'étudier et me torturer, m'enfermer à vie sans que je puisse voir la nature.

Pour moi, voir le ciel, sentir le vent dans mes cheveux, c'est comme l'oxygène pour les être humains. Même si respirer reste un élèment obligatoire pour vivre, pouvoir voir la nature me permet de recharger mes batteries, et sans eux, je serais aussi puissante qu'un bébé.
Je crois même que je ne pourrais pas survivre longtemps sans voir le ciel. En fait, la nature ce n'est pas comme mo oxygène, c'est plus comme de la nourriture, sans nourriture un homme perd son énergie et meurt petit à petit dans la douleur de se sentir partir, et bien voilà, ce que je sentirais si l'on me prive de la nature.
je serais une fleur qui se fanne.

Mais bon, revenons à notre moment de joie, qui sait combien de temps cela va durer, on ne sait jamais, une personne malvéillante pourrait arriver et détruire tout la joie que l'on a eu depuis le début de cette aventure. En plus, avec cde que je viens de faire grâce à mes pouvoirs, mes batteries sont un peu à plat donc il vaut mieux pas que cela arrive sinon autant que je creuse ma tombe maintenant.

Je souris à Maria qui me serra dans ces bras pour me remercier, elle a une telle facilité pour faire me faire sourire que ça en ai drôle, elle arrive à me faire sortir de mes sombres pensées, même si je sais qu'au fond d'elle, elle serait capable de se mettre en position de combat en peux de temps.

- je suis contente que ça t'a plut. Je ne regrette pas du tout ce que je viens de faire. Et si j'en ai a nouveau l'occasion, je le referais avec plaisir.

Pour profiter un maximum de ce coin de verdure et pour recharger mes batteries, je m'allonge sur l'herbe et regarde le ciel, rien que d'être au contact avec l'herbe et voir le ciel me permet de reprendre des forces petit à petit. Ce n'est pas encore ça, mais dans peu de temps je serais a nouveau pleine d'énergie.

- C'est tellement calme ici, on a pas l'impression d'être dans une grande ville. Ca fait du bien, j'ai l'impression d'être coupé du monde

Spoiler: