AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez | 
 

 Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité
Anonymous

Invité




Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.   Vide
MessageSujet: Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.    Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.   Icon_minitimeDim 8 Juil - 18:46


Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu. - William Shakespeare
Hannibal Lawford & Alexander Jordan
-----------------------------

Le soleil commençait à peine à descendre derrière les toits et les terrasses des immeubles. Alexander n’avait plus l’habitude de sortir du travail en milieu d’après-midi. Il prenait habituellement son service le soir et finissait toujours à deux ou trois heures du matin. LA ville avait alors un tout autre aspect que celui qui s’étendait sous ses yeux. Les adolescents avaient fini les cours et se ruaient dans les rues, quelques hommes commençaient à sortir de leur travail, les femmes se pressaient chez elles avec des sacs de courses. C’était une foule dont Alexander avait perdu l’habitude de fréquenter, et il avait l’impression d’avoir changé d’univers.
Il s’arrêta à un passage piéton. Tandis que les voitures filaient devant lui, parfois en s’échangeant des coups de klaxons, il entendait une mère derrière lui réprimander son enfant. Alexander se tourna légèrement et aperçu un garçon et fille qui tenait chacun une main de leur mère. La fillette tira la langue à son grand frère, ignorant les remarques de sa mère. Le garçon fit un geste du bras comme s’il voulait tirer sur la tresse de sa sœur. Alexander reprit sa position initiale en souriant un peu, repensant à sa petite sœur. Il avait l’impression que ça faisait une éternité qu’il ne l’avait plus vue. Il n’était même pas sûr qu’il se souviendrait de son visage s’il n’avait pas sa photo dans son portefeuille. Mais il se souviendrait toujours de son rire. Il était clair, aigu, et incroyablement communicatif. A chaque fois qu’Alexander s’était senti mal, Eliza était venue le voir et dès qu’elle s’était mise à rire, il avait eu l’impression d’avoir le cœur plus léger. Elle lui manquait terriblement.
Le jeune homme se laissa entraîner par le flot des passants et baissa la tête. Après près de deux ans, il ne s’était toujours pas habitué au vide qu’il avait crée en quittant sa famille et ses amis. Mais avait-il eu le choix ? Il savait très bien que s’il devait recommencer, il partirait à nouveau. Si on lui donnait les moyens de remonter dans le temps, Alexander prendrait à nouveau la décision de quitter Portland pour partir sur les traces de Elijah Moore. Surtout maintenant qu’il savait qu’il était tout près d’arriver à ses fins. Elijah Moore était à New-York, Alexander le retrouverait bientôt.
Il s’apprêtait à tourner dans une ruelle quand il entendit son nom. Par réflexe Alexander se retourna. Il n’y avait presque plus personne autour de lui – la foule s’était dirigée vers l’autre bout de l’avenue – juste un ou deux couples, des adolescents qui le dépassèrent en l’ignorant et un homme qui s’approchait de lui à pas rapides, sans le lâcher du regard. Alexander jeta des coups d’œil autour de lui, mais il n’y avait personne d’autre qui paraissait attendre l’inconnu.
L’homme répéta son nom, et Alexander lui lança un regard surpris.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous

Invité




Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.   Vide
MessageSujet: Re: Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.    Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.   Icon_minitimeMer 18 Juil - 16:17


Il passa l’après-midi parmi les gens du peuple à danser dans les rues en leur compagnie. Il ne savait pas trop de quoi il s’agissait exactement, mais il s’impliqua dans la vie des ces gens des rues, parfois sans toit, peu riches, violon ou guitare à la main, faisant fit des regards pour faire preuve de leurs talents propres qu’il trouva, par moment, bien plus extraordinaires que n’importe qu’elle autre mutation. Un groupe s’était amusé à danser en pleine rue. Il s’était laissé entrainer, tout simplement, par eux, à suivre leurs pas tant bien que mal. Lorsqu’il s’était enfin arrêté, les rayons solaires projetaient son ombre loin derrière lui. L’existence lui semblait si simple dans ces moments, aussi courts soient-ils. Il avait quitté le groupe d’un pas léger, songeant qu’il ne les reverrait probablement plus, avec une amère déception dans le regard. C’était vrai. Vrai même pour quelqu’un différent de lui. Alors dans son cas, ça devenait plus qu’une fatalité ou une évidence.

Dans un élan de fatigue, il se résigna à prendre la route de l’auberge de jeunesse où il campait depuis quelques jours, de temps à autre question de ne pas continuellement passer son temps à trainer dans les rues. Ce qui n’était pas toujours chose la plus rassurante qui soit. Entre deux êtres aux intentions un peu louches et la sécurité qui se promenait, il n’avait la paix nulle part sauf là, ou lorsqu’on le trouvait suffisamment adorable pour l’adopter le temps d’une nuit, ce qui n’arrivait pas, disons même jamais, en cette époque plus proche de la modernisation contemporaine. La foule était danse à ce temps de la journée. Retour du boulot, ou départ, il se sentait oppressé, parfois, serré contre ces autres corps parfois malodorants. Lorsqu’il parvint enfin à s’éloigner un peu du troupeau humain, il aperçu une tête tout à fait familière. Étrangement familière, même. Il plissa du nez, perturbé. Et soudainement, il se mit à douté de ses capacités à se repérer dans le temps : était-il vraiment en l’année où il pensait se trouver? N’avait-il pourtant pas fait un voyage récemment? Il ne devrait pas être là… Ou alors il voyageait pendant son sommeille, maintenant? Impossible, il s’en serait rendu compte. Ou en fin de compte n’avait-il jamais quitte cette autre année? Il accéléra le pas pour tenter de le rejoindre, à travers les gens qui se dispersait jusqu’à n’être presque plus.

-Alexander! appela-t-il d’abord de son fort accent plus anglais qu’américain.

Si Hannibal était encore à bonne distance de lui, il le perturba suffisamment pour le distraire et ainsi pouvoir le rattraper en moins de deux. Lorsqu’il posa les yeux sur lui, il répéta d’instinct son prénom, juste pour être bien certain d’avoir suffisamment attiré son attention pour qu’il ne lui file pas directement sous le nez. Lorsqu’enfin il l’eut rattrapé, un large sourire éclaira son visage fatigué d’avoir trop couru et danser toute la journée. Il s’arrêta face à lui pour le détailler rapidement. Ça ne faisait pourtant pas si longtemps qu’il l’avait quitté, mais il sentait toujours cet étrange besoin d’être en compagnie de gens. Et c’était mieux encore lorsqu’il tombait sur une personne qu’il connaissait, rareté de sa vie.

-Je ne m’attendais pas à vous revoir de si tôt, cher! À vrai dire, ceci me ravi.

Son langage faisait plus familier que d’ordinaire, mais si, par habitude, le vouvoiement était toujours de mise chez lui.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous

Invité




Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.   Vide
MessageSujet: Re: Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.    Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.   Icon_minitimeSam 28 Juil - 0:55


Alexander restait figé face à cet inconnu qui paraissait le connaître. Certes il avait rencontré beaucoup de gens depuis son arrivée à New-York, mais il se serait souvenu de cet homme. Il y avait quelque chose chez lui, un air étrange comme s'il avait l'air de débarquer. Peut-être que c'était un drogué... Le jeune homme eut un léger mouvement de recul à cette pensée. Comment aurait-il pu rencontrer quelqu'un dans son genre ?
Gardant une posture raide, il pencha la tête sur le côté tout en fronçant des sourcils.

" On se connaît ? "
Le ton était peut-être un peu trop brusque, mais Alexander n'avait pas voulu paraître impoli. Il était juste intrigué par cet homme qu'il le connaissait même bien apparemment. Peu de personnes avant ne l'avait pas qualifié de "cher", ce qui rendait la scène d'autant plus surréaliste. Peut-être qu'ils s'étaient rencontrés au cour des derniers mois, lorsque Alexander parcourait les Etats-Unis en touts sens, mais il en doutait. Il avait une mémoire assez bonne (merci ses études qui l'avaient forcé à l'entraîner) et les traits de l'inconnu ne lui disait absolument rien.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous

Invité




Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.   Vide
MessageSujet: Re: Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.    Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.   Icon_minitimeMer 8 Aoû - 2:50


Il porta une main à sa tête, gêné, soudainement, qu’il était. Le mouvement, d’abord, le laissa de marbre, il se dit que peut-être le jeune homme ne le reconnaissait-il tout simplement pas. Mais le reste le laissa quelque peu déçu, bien malgré lui. Il paru mal à l’aise, ne sachant trop comment s’y prendre, à présent. Hannibal s’était bien entendu avec Alexander la première fois, il ne voyait pas pourquoi ça ne fonctionnerait pas une seconde. À moins que l’Alexander qui se trouvait devant lui, puisqu’il avait bel et bien répondu à ce prénom lorsqu’il l’avait interpellé, n’était pas le bon? Impossible, il avait la même tête. Ou alors était-ce autre chose dont il n’avait pas eut connaissance lui-même la première fois? Après, Hannibal n’était sans doute pas l’être le plus subtil qui soit, même s’il n’avait jamais été le moindrement désagréable avec qui que ce soit en particulier. Il fallait vraiment le chercher pour provoquer chez lui un sentiment de colère. Il ne pu s’empêcher de lâcher un soupire en réalisant à quel point la situation pourrait être compliqué. Il s’en voulait presque de l’avoir abordé. Le problème était toujours le même : il perdait constamment le fil du temps et ne réalisait, bien souvent, que trop tard certaines choses. Des gens qu’il aurait rencontrés dans leur futur qu’il revoyait dans son présent ne pouvaient pas se souvenir de lui comme un bon ami : ils ne l’avaient tout simplement jamais connu.

-Comment dire…, commença-t-il sur un ton vaguement nerveux. Et il y avait de quoi, tout de même. Lui qui avait toujours craint et refuser d’influencer sur l’avenir des gens, il était pile en train de le faire s’en même s’en rendre compte. Glissant ses mains, quelque peu honteux au fond de lui-même, dans le fond de ses poches, il lança un regard incertain vers le brun.

-Disons que moi, je vous connais, mais que vous, vous ne pouvez vous souvenir de moi, c’est impossible, laissa-t-il tomber, amer dans cette phrase.

Une fois de plus, il constatait à quel point ses voyages temporels pouvaient lui causer plusieurs problèmes. Tout d’abord, socialiser n’était décidément pas chose la plus simple qui soit lorsqu’on se balade d’une époque à l’autre sans jamais prévenir d’avance qu’on on part ni quand on revient. Enfin, si revenir est possible, bien sûr.

-Je suis… Hannibal, anglais, j’aime les sushis, je n’ai jamais mis les pieds dans un cinéma, on me traite parfois de cinglé ou de trop bavard. Et… je suis ravis de vous rev… rencontrer. Je ne cherchais guère à vous froisser, étonner, effrayer, traumatiser, blaser… Recommençons du début, voulez-vous?

Il lui décrocha ce sourire sympathique habituel qui ne le lâchait jamais, le poursuivant comme son ombre. Hannibal était ainsi fait : rien ne semblait jamais parvenir à le déprimer, bien que tout son être l’était de cet état de solitude avec lequel il avait toujours vécu. Il n’avouerait pas à Alexander à quel point ce simple «On se connait» l’avait affecté, comme un coup de poing en pleine gueule qu’il se serait prit de plein fouet. Il ne s’y était pas attendu, et pour tout dire, il s’en sentait invraisemblablement découragé.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous

Invité




Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.   Vide
MessageSujet: Re: Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.    Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.   Icon_minitimeMer 22 Aoû - 11:10


Ce mec étrange le connaît, mais ce n'est pas réciproque. Alex hocha lentement la tête, son visage affichant clairement sa pensée qui se résumait à peu près à : "Bien sûr, fous-toi de moi !".
Puis l'étranger se présenta, déclinant son nom et des détails personnels avec un débit assez impressionnant par sa rapidité. Alex était cependant resté scotché sur le prénom. Hannibal. Ce n'était pas très rassurant. Entre Hannibal le Carthaginois qui avait franchi les Alpes avec des éléphants (franchement, qui pouvait penser à faire ça ?) et Hannibal Lecter qui avait tué, même en fiction, pas mal de gens pour les bouffer, ce mec n'avait pas eu de chance.
L'étranger - Hannibal - lui lança alors un sourire qui paraissait sincère et Alex se sentit déstabilisé. Ce mec n'avait l'air ni d'un général de guerre ni d'un serial killer cannibale (bien qu'il ait avoué que les gens le trouvaient cinglé, mais Alex avait aussi eu une réputation d'illuminé et il savait pertinemment qu'il n'en était pas un. Du moins, il essayait de s'en persuader.)
Alexander mit quelques secondes avant de répondre lorsque l'homme lui proposa de recommencer à zéro, mais finit par accepter.

" Okay... dit-il lentement avant de tendre une main vers Hannibal. Je m'appelle Alexander, et vous ? "
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé






Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.   Vide
MessageSujet: Re: Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.    Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.   Icon_minitime


Revenir en haut Aller en bas
 

Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
• RAGE AND SERENITY™ • :: SALLE D'ARCHIVES :: ARCHIVES : ANCIENNES VERSIONS :: ANCIENS SUJETS RP-