Un entraînement pour les sublimissimes membres de la Confrérie ! [Pv Candice & Jayden]

Sidney bâilla à s'en décrocher la mâchoire alors que le réveil qu'elle avait collé au plafond à l'aide d'un petit morceau de sa peau qu'elle s'était coupée sonnait. Elle lui donna un coup de poing et la pauvre chose agonisa. La jeune femme frotta ses yeux emplis de fatigue en décollant ses bras de la surface à laquelle elle avait adhéré la veille au soir. Puis, lentement, elle détacha son corps presque nu, juste couvert de sous-vêtements sportifs, du plafond et atterrit avec souplesse au sol, profitant de ses aptitudes de gymnaste pour ce faire. Elle revêtit rapidement un survêtement informe, de couleur noire, et mit un minimum d'ordre dans ses cheveux courts, juste de manière à ce que sa vision ne soit pas troublée de quelque manière que ce soit. Ceci fait, elle sortit pour pouvoir pratiquer son activité préférée, ce qui occupait la majorité de ses journées, notamment depuis son entrée dans la Confrérie : l'entraînement. S'entraîner, encore et toujours, chercher à devenir la meilleure, ne jamais abandonner, toujours chercher à se dépasser...C'était son credo, sa passion, une véritable façon de vivre pour la jeune fille qui semblait ne s'épanouir que dans la compétition physique. Elle avisa les murs du QG. L'idée serait de perfectionner ses atterrissages...Elle peinait encore à être parfaitement souple lorsqu'elle se jetait d'une hauteur trop élevée, notamment sur un terrain instable. Elle cracha dans ses mains, les frotta vigoureusement, un rituel dont elle ne se défaisait que très rarement, avant de retirer ses chaussures en secouant les jambes et se précipiter sur l'une des façades du QG. Elle grimpa comme le ferait une araignée, se servant de sa peau collante pour se maintenir sur un mur lisse, sans prise aucune. Lorsqu'elle jugea qu'elle était montée assez haut, Sidney prit une grande inspiration. Puis, avec une impulsion, elle s'élança hors de son point d'appui, entamant un saut périlleux gracieux et surtout agile. Elle n'avait toutefois pas prévu quelque chose : l'idée qu'il puisse y avoir quelqu'un en dessous...
Sidney s'en aperçut un peu trop tard et elle fit tout ce qu'elle put pour l'éviter, atterrissant à plat ventre sur le sol. Aïe...Elle se releva en grimaçant, fixant la personne qu'elle avait manqué écraser :

" 'S'en est fallu d'un ch'veu...Un peu plus et j't'aplatissais comme une crêpe. Ou un pancake. Au choix."

Elle rigola et s'étira en grimaçant encore :

"Bon, on s'regarde en chiens d'faïence ou t'veux bien t'entraîner, toi aussi ? Autant faire de cette entrevue que'que chose d'utile, nan ?"

Elle donna une tape amicale, un peu brutale, dans le dos de la personne qu'elle avait ainsi manqué écraser, sans s'apercevoir immédiatement que quelqu'un d'autre se trouvait également à proximité...

Tranquillité. Ce n’était pas un lieu particulièrement familier pour lui. Il avait l’habitude de son appartement miteux, tel l’éternel solitaire qu’il était. Et puisqu’ils étaient peu nombreux, il ne se risquait pas vraiment à côtoyer les membres du Brotherhood. Non pas qu’il se sentait mal à l’aise. Mais il sentait, parfois, leur jeunesse de caractère prendre le dessus. Il ne contredisait pas l’ambition. Mais préférait de loin la prudence et la réflexion. Bien qu’il ait toujours été homme d’action, homme sur le terrain, soit arme en main ou impliqué dans ces sordides histoires d’assassinats, il appréciait toujours le calme de la réflexion. Et il était davantage porté à se tenir dans un coin depuis un certain temps. Depuis sa «crise», en fait, il avait tendance à garder ses distances envers les autres. Mais son caractère avait changé. Il semblait, peu à peu, se retrouver lui-même, se ressourcer.

Il s’avança donc de ce pas feutré, de cette allure de soldat qu’il avait toujours gardé, lui donnant une stature, malgré sa taille moyenne, assez impressionnante. Ou n’était-ce que ce qu’il dégageait? Il avait l’habitude d’imposer une certaine crainte, non pas par ses menaces ou paroles : uniquement parce qu’il était ainsi. Il ne savait pas ce que c’était lui-même. Peut-être parce qu’il avait cette forte tendance à toujours être au courant de ce qui se passait, à tout voir, surtout. Il ne ratait rien. Son œil de lynx, non pas uniquement dû à sa vision très développée, mais sa tendance à observer tout ce qui l’entourait et chaque être qu’il rencontrait, par habitude sans doute, ou par crainte, il ne savait trop. Légèrement paranoïaque? Probablement, sans même s’en rendre compte.

Il entra doucement dans la pièce suivant, détaillant l’endroit rapidement, sans songer à lever les yeux. Pourquoi donc quelqu’un se serait-il perché là-haut? Se ne fut d’ailleurs que sa respiration qui la trahit alors qu’il portait attention au plafond, approchant dangereusement du point de chute. Et lorsqu’il leva les yeux, s’étant immobilisé avant, c’était pour constater qu’un corps tombait littéralement. Il aurait normalement sursauté. Heureusement qu’il vit venir juste au bon moment. Lorsque le corps, ou plutôt la jeune femme, ou ce qu’il croyait être une jeune femme se redressa pour s’adresser à lui, il grinça un peu des dents, bien que son expression, elle, demeurait fermée et froide.

-Ça m’aurait étonné, laissa-t-il tomber, gardant un ton aussi neutre que possible. Il détestait particulièrement qu’on soit un peu trop familier en sa compagnie. Mais vraiment, se faire écraser? Bien qu’il était trop orgueilleux pour avouer ne l’avoir vu qu’à la dernière seconde, il voulait se faire croire que c’était chose impossible.

- Bon, on s'regarde en chiens d'faïence ou t'veux bien t'entraîner, toi aussi ? Autant faire de cette entrevue que'que chose d'utile, nan ?

Il arqua les sourcils, l’observant sévèrement un moment. Plaisantait-elle? Se foutait-elle de sa gueule? Il se sentit frustré, intérieurement, non seulement par le ton qu’elle prenait, mais en plus lorsqu’elle daigna lui coller une claque dans le dos, chose que personne, ho non personne, n’osait faire. Personne? Pas tout à fait vrai… Il y avait bien un être qui parvenait à le toucher de cette manière sans déclencher ses foudres.

-Je ne joue pas avec les enfants écervelés incapables d’articuler des mots correctement, commença-t-il sur un ton notamment plus autoritaire, pour ne pas faire changement de ses habitudes d’ancien caporal. Posez encore votre main là et je vous fais visiter la face cachée de la lune.

Il n’avait décidément jamais été très doué pour se faire des amis. Il n’était absolument pas agressif, toutefois. Seulement un peu froid… enfin… Beaucoup.

La nuit que Candice avait passée avait été agréable et bénéfique. Effectivement, celle-ci se sentait fatiguée la veille et avait besoin de repos. L'utilisation de son pouvoir lui valait souvent de gros coups de fatigue et épuisait son corps rapidement, l'empêchant de profiter de son temps libre et l'obligeant à entraîner son corps à de gros efforts physiques. Après s'être lavée et avoir déjeuné, Candice s'habilla et se coiffa. Elle décidait, pour aujourd'hui, de se boucler les cheveux et de porter une robe moulante noire et des escarpins vernis de douze centimètres. Elle enfila une veste et sortit de son loft pour rejoindre le QG de la confrérie, son nouveau lieu d'entraînement et de réunion.

En arrivant dans les locaux, elle chercha un lieu tranquille où s'exercer et débarqua dans un endroit ouvert, en extérieur. Une petite cour, visiblement. Il faisait plutôt beau, mais ça n'allait pas durer longtemps. Se concentrant, Candice tandis les mains vers le ciel et des stalactites glacés commencèrent à tomber les uns après les autres. S'ensuivit une tempête de neige intense ainsi qu'une vague de froid glaçante. La tête commençant à lui tourner, Candice arrêta son exercice et rendit liquide chaque élément qu'elle venait de créer. La cour ressemblait plus à une marre de boue qu'à un petit jardin, désormais. Candice rentra donc à l'intérieur et passa une porte menant vers une pièce au plafond haut et murs gigantesques. Elle resta près de la porte, et entrevit deux personnes. Une femme qui se relevait et un homme. Tout deux discutaient.

- Bon, on s'regarde en chiens d'faïence ou t'veux bien t'entraîner, toi aussi ? Autant faire de cette entrevue que'que chose d'utile, nan ?

La jeune femme donna une tape dans le dos de ce qui semblait être son ami. C'est ainsi que l'homme ouvrit la bouche, et des paroles froides, cassantes et peu agréables à entendre sortirent de sa bouche.

- Je ne joue pas avec les enfants écervelés incapables d’articuler des mots correctement. Posez encore votre main là et je vous fais visiter la face cachée de la lune.

Sans dire un mot, Candice sourit et resta figée sur place, les yeux fixés sur la jeune femme. L'air se rafraichit et les murs se gelaient au fur et à mesure, doucement, jusqu'à ce que d'énormes piques de glaces en sorte et entoure la fille. Candice la regardait d'un mauvais regard, d'un regard froid, glaciale. Cette dernière commença à avancer, ses talons faisant un bruit répété sur le sol. Bien évidemment, Candice souriait toujours, non pas amicalement. Au contraire, elle jubilait d'avoir des victimes et cobayes. Elle allait donc pouvoir tester ses pouvoirs sur d'autres personnes. Elle s'arrêta, les dévisagea et commença à parler.

- Alors comme ça, on s'amuse sans moi ? Ce n'est pas très gentil tout ça, vous savez ? Faites attention, je risquerais de me sentir vexée de ne pas avoir été conviée à votre petite entrevue. Après tout, nous sommes collègues non ?

Tendant une main pour qu'elle soit saisit, Candice souriait désormais gentiment, malgré que l'idée de s'exercer avec eux ne sortait pas de son esprit.

- Vous feriez mieux de saisir cette main, vous savez. Je cherche juste à être gentille et polie, et à peut-être me faire quelques amis également..

Candice sourirait sincèrement et gentiment, sa main toujours tendue. La glace et les piques disparurent. Pourtant, l'air froid ne se réchauffait pas pour autant.

Sidney Paxton haussa un sourcil quand l'homme s'adressa à elle d'une manière extrêmement désagréable avant de la menacer carrément de l'envoyer sur la lune. Ouh là, quel rabat-joie ! Quel coincé, alors ! Tout à fait le genre de types à qui elle donnerait volontiers un coup de pied bien placé pour lui apprendre la leçon et le faire afficher autre chose sur son visage que cette expression constipée, digne des proviseurs des différents lycées qu'elle avait fréquenté. Enfant écervelée ? Incapable d'articuler correctement ?
Sidney afficha clairement un air boudeur, croisant ses bras autour de sa poitrine quasiment inexistante. Encore un crétin accro aux dictionnaires et au parler digne des pièces de théâtre ! Qu'est-ce qu'il voulait ? Qu'elle lui donne du Monseigneur en lui tendant la main pour qu'il y dépose un baiser ? Qu'elle s'exprime comme une Jane Eyre, un Darcy ? Ce n'était vraiment pas son genre...
La demoiselle, en effet, était hyperactive et cela se ressentait autant dans sa manière de penser que dans sa manière d'agir. Elle tapait le sol de son pied au rythme d'une musique rock qui lui était revenue en tête, cherchant une réplique cinglante à lui offrir, ce qui n'était pas son fort. Elle avait plutôt l'habitude de s'exprimer avec ses poings...Les mots, eux, n'étaient pas des plus nombreux dans son crâne et ils se précipitaient si vite entre ses lèvres qu'elle peinait à les articuler. Il n'allait pas lui reprocher ce sur quoi elle n'avait aucun contrôle, non plus !
Alors qu'elle s'apprêtait à le remettre à sa place, serrant ses poings pour le frapper, un froid aigu s'installa autour d'eux. Sidney ne put s'empêcher de frissonner et elle eut un léger sursaut lorsque, soudainement, elle se retrouva entourée de pics de glaces, tous sortis des murs qui avaient subitement gelés. Prudemment, la jeune fille tourna la tête et aperçut une autre demoiselle qui s'avançait vers eux deux en faisant claquer ses talons sur le sol. Dès qu'elle l'eut dans son champ de vision, Sidney sut que toutes deux auraient bien du mal à s'entendre correctement. Son style bien trop féminin et sophistiqué en témoignait. Voir cela donnait à Sidney une envie de vomir...
Néanmoins, Sidney décida de se montrer raisonnable, pour une fois, alors que la jeune femme s'exprimait et lui tendait une main, tandis que les pics disparaissaient. Elle saisit cette main et souffla d'une voix un peu railleuse :

"Belle entrée en matière ! Essayons d'pas rester en froid, j'commence déjà m'attacher à toi !"

Effectivement, Sidney avait déclenché son pouvoir. Et, dès lors, jusqu'à ce qu'elle en désire autrement, la mutante glaciale et elle demeureraient...extrêmement liées, main dans la main. Délicieuse façon d'entamer une relation, n'est-ce pas ?
Quant à l'autre...Sidney l'ignorait, tout simplement. Elle détestait ceux que, dans sa grande mansuétude, elle nommait volontiers "vieux cons".

Il n’avait jamais été particulièrement attiré par les endroits prisonniers d’un continuel froid hivernal. Et lorsqu’il y avait été envoyé par le passé, c’était avec soulagement qu’il en revenait vers son lit beaucoup plus chaud. Mais il ne put retenir un sentiment d’étonnement. Son regard se darda instinctivement sur les murs autours d’eux, prenant un éclat brillant et givré. Il plissa momentanément du nez, et fixa plus attentivement la glace qui se formait, non pas par inquiétude, mais bien parce que phénomène pareil l’intriguait plus que de raison. Mais lorsque la glace se montra plus sauvage, que la buée s’échappait de sa bouche à la moindre expiration et que, bien malgré lui, il frissonna sous le froid, il se retourna pour fixer la terce personne dans sa démarche qu’il devait avouer, était charmante bien que trop hautaine. Il conclue rapidement qu’elle ne cherchait qu’à attirer l’attention sur elle. Se croyait-elle le centre du monde? C’était une possibilité. Décidément, il était loin d’être partit pour se faire des camarades chez le Brotherhood. Ce n’était pas qu’ils les détestaient particulièrement. Disons simplement qu’il ne les inviterait pas à prendre le thé. Il n’avait jamais réellement eut de haine envers qui que ce soit. Il leur reprochait simplement leur comportement horripilant pour lui qui, trop habitué aux règles strictes, dure, et sévères, préférait de loin le sérieux lorsqu’il s’agissait d’inconnu. Ce n’était pas non plus comme s’il n’était que ça, un soldat permanent incapable d’apprécier, de s’amuser. Quand il repensait à avant l’incident, il souriait. Il n’avait pas été une recrue de tout repos. Provocateur et effronté : voilà ce qu’il était avant. Maintenant? C’était peut-être l’âge, mais ceux qui agissaient ainsi le rendait d’une agressivité sans bornes. Parce que c’était cette même témérité qui avait coutés la vie à plusieurs.

La Femme aux talons s’était finalement placée près d’eux, à une distance de moins d’un bras. Il aurait donc pu simplement tendre la main pour la toucher. Son odeur lui parvint, très féminine, agréable, alors qu’il détaillait ses grands airs, ses réactions, en suivant de près la conversation qui ne le regardait absolument plus, de toute évidence. Pourquoi rester, dans ce cas? Il n’avait rien à dire à la gamine qui, de toute évidence, ne cherchait que provocation et bagarre. Et se battre n’était pas dans son intérêt. Lorsqu’elles en arrivèrent au point culminent, que la fille-garçonnet répondit en tendant à son tour la main, il ne pu retenir un subtil sourire amusé. Décidément, tout ceci prenait une allure excentrique qui l’amusait plus que ce à quoi il se serait attendu. De quoi s’amusait-il exactement? Il l’ignorait. Ni de l’une, ni de l’autre en particulier. Mais il envisageait les prochaines réactions avec un amusement certain.

Doucement, bien malgré lui, il se recula tout de même de quelques pas, deux, de manière à ne pas être à portée de main, ne souhaitant particulièrement être «touché» par la glue humaine qui, de toute évidence, était plus collant qu’une sangsue.

-Je suppose que c’est comme de la gelé ou de la colle. Sous un froid extrême, je suppose que «ça» se solidifie…., lança-t-il sur un ton faussement amusé, ne croyant pas nécessairement ce qu’il avançait comme théorie, mais profitant simplement de la situation pour possiblement créer une idée malsaine, quelque part.

Ces deux personnes n'étaient pas tellement polies, et elles n'étaient pas non plus très chaleureuses. Tout d'abord, la jeune femme avait usée de son pouvoir sur Candice, afin de probablement se moquer de la mutante. Sa main, qui se trouvait accrochée à la sienne, était collée comme si une colle invisible était présente.

- Belle entrée en matière ! Essayons d'pas rester en froid, j'commence déjà à m'attacher à toi !

La jeune femme était effectivement une petite rigolote, mais ça n'allait pas durer. Ses petites blagues, qui n'étaient absolument pas drôles et complètement déplacées, énervaient Candice au plus haut point et lui donnait une folle envie de remettre à sa place cette petite insolente. L'homme était, quant à lui, plus discret. Effectivement, il ne parlait que peu, ne se mêlait pas tellement de ce qui se passait entre les deux jeunes femmes et regardait sans vraiment regarder la scène. Cependant, à un moment plutôt inattendu, il daigna ouvrir la bouche et dire quelque chose sur un ton faussement amusé.

- Je suppose que c’est comme de la gelé ou de la colle. Sous un froid extrême, je suppose que «ça» se solidifie…

Candice ne savait plus vraiment quoi penser, ni quoi faire. Effectivement, elle qui pensait pouvoir s'entraîner dans la joie et la bonne humeur se rendait compte qu'elle était tombée sur une gamine surexcitée et hyperactive et sur un séduisant garçon ayant la maturité d'un homme vieux comme le monde. C'était clair, net et précis, Candice allait s'ennuyer durant les prochaines minutes. Sa main, toujours bloquée, et l'air, toujours aussi froid, n'arrangeait rien. Candice avait beau ne pas sentir la fraicheur, elle sentait la main de sa consœur se coller de plus belle sous l'effet du froid. La mutante, qui commençait à en avoir marre, et ce au bout de seulement quelques minutes, décida d'amadouer ses camarades en leurs proposant quelque chose, une idée qui lui permettrait de se détacher et de se venger de la petite pile électrique. De plus, elle pourrait éventuellement décoincer ce séduisant homme qui se trouvait là.

- Vous savez, je ne suis pas venue dans le but de m'énerver contre l'un ou contre l'autre. Je voulais seulement m'entraîner en compagnie de quelques.. collègues! En revanche, si on m'avait dit que je tomberais sur une glue ambulante et sur l'homme le plus silencieux du monde, je serais probablement restée chez moi. Ce que je vous propose, c'est qu'on s'entraîne, tous les trois. Ça pourrait être assez bénéfique, pour vous comme pour moi ! Qu'en pensez-vous ?