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 Bitch, please.

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MessageSujet: Bitch, please.    Bitch, please.  Icon_minitimeVen 27 Juil - 17:20


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-Comment ça, il n’y a plus de places? lança-t-il sur un ton mi agacé, mi outré.

Il n’avait vraiment demandé qu’une toute petite chose. Un billet. Un billet pour un film, n’importe lequel, il n’en avait cure, mais un film. Un film, au cinéma, parce qu’il n’en avait jamais vu, et que cette idée de voir une vie qui n’en était pas une sur grand écran le fascinait plus que de raison. Il demanda de nouveau pour n’importe quel autre film, mais la femme au guichet soupira d’agacement et cracha qu’il n’y avait toujours pas plus de places, peu importait le nombre de fois où il le demandait et quel film il voulait voir. Plus rien! N’était-ce donc assez clair pour lui? Il grommela quelques mots, soupira d’agacement et, d’un air boudeur et renfrogné, s’éloigna d’un pas trainant, les mains dans le fond de ses poches, songeant que la soirée débutait mal. C’était bien, le cinéma. Même s’il était silencieux, chose miraculeuse dans son cas, il était entouré de gens, ce qu’il appréciait davantage. La solitude était, pour lui, son pire ennemi, après tout.

Blasé, il longea la rue jusqu'à se décider à mettre les pieds dans le premier pub qu’il croisa. Il ne buvait pas beaucoup et, ne tenant pas l’alcool, lorsqu’il le faisait, c’était toujours avec exagération. Surtout lorsqu’il s’ennuyait, à vrai dire. Mais pas ce soir. Se fut plutôt une limonade rose avec grenadine et non alcoolisé qui arriva sous son nez alors qu’il laissait tomber les dernières pièces qu’il avait, réalisant qu’il devrait rapidement retourner fouiller les poches des passants s’il voulait déjeuner le lendemain. Lorsqu’il se redressa du comptoir sur lequel il avait daigné s’appuyer et se retourna, il percuta de plein fouet un colosse sans doute deux fois plus grand et gros que lui, avec des bras plus large que son torse. Sans doute exagérerait-il dans la description futur de l’homme tatoué et grinçant des dents. Hannibal nota plus particulièrement le regard menaçant et noir qu’il lui lançait en constatant qu’il avait, par la même occasion, renverser l’unique vers que l’Anglais, lui, pouvait se permettre. Bon, il n’avait pas touché le mastodonte. Toute la limonade s’était retourné contre son propriétaire, pour son plus grand malheur.

Il lança quelques pitoyables excuses… que le colosse n’accepta de toute évidence absolument pas, pour combler sa malchance du jour. Le Voyageur bougea un peu, faisant mine de ne pas entendre ce qu’il criait, hurlait, à travers la musique, même s’il aurait fallu être sourd pour ne pas comprendre. On l’entendait sans doute gueule de l’autre bout de la rue tant il y mettait du cœur! Brusquement, Hannibal perçu la tentative de frappe de colosse et, petit comme il était, il parvient à y échapper en poussant un cri de surprise. Il ne tenait pas non plus à finir en pâté pour chat entre les mains aussi grosses que sa tête. Il parvint finalement à se glisser loin de son emprise et accourue rapidement, non sous une bordée de jurons bien placés, vers la sortie du pub.

Une fois dehors, il se contenta de s’asseoir directement sur le bord de la chaussée, trouvant détestable la sensation de jus collant contre sa peau. Il se sentait aussi poisseux que lorsqu’il était tombé, en arrivant pour la première fois dans cette année, dans une espèce de marre polluée et puant le poisson pourri.
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MessageSujet: Re: Bitch, please.    Bitch, please.  Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 22:17


Sonia courait à en perdre haleine. Elle était sur la piste d'un mutant potentiel, qui courait deux fois plus rapidement qu'elle, et qui ne tarda pas à la semer. Lorsque ce dernier disparut complètement de son champ de vision, elle se résigna à continuer de courir. A quoi bon, de toutes façons, elle était seule, et ne ferait pas le poids. Elle s'était arrêté dans une rue qu'elle ne connaissait que peu. Elle n'y était pas souvent passé, mais savait qu'un bar à la réputation mal famée se trouvait pas loin. Pourquoi ne pas y aller ? Elle pourrait jouer du pistolet et s'amuser un peu, même si ce n'était pas trop permis par ses supérieurs ! Et puis quoi ? Elle venait de passer une journée éreintante, elle avait bien le droit de s'amuser un peu !

Elle se dirigea donc vers le pub, dans lequel elle n'avait jamais mis les pieds. Sonia n'aimait pas trop les ambiances "festives-alcoolisées", et, les rares fois où elle se permettait de boire un verre, c'était chez elle, tard le soir. Elle aperçu finalement la bâtiment, et pressa le pas. Elle n'avait pas envie de boire, mais elle comptait quand même commander quelque chose : son objectif pour cette soirée : s'amuser, et montrer qu'elle était supérieure.

Une sale odeur de sueur et d'alcool mélangés se fit sentir lorsque Sonia se trouva à deux mètres de l'entrée. Elle s’apprêtait à rentrer, lorsqu'elle remarqua une homme assis sur le bord du trottoir. La jeune femme s'arrêta net, et le dévisagea. A première vue, ce n'était pas quelqu'un de particulièrement musclé, et n'avait pas l'air très combatif. De plus, les expressions de son visages montraient que cette journée ne devait pas être sa meilleure. Cela faisait donc de lui une cible relativement facile à martyriser. Elle s'approcha de lui et lui lança :

-Je peux savoir ce que vous faites ? Relevez vous et déguerpissez, vous gênez le passage !

Sonia avait été rude avec l'homme, mais elle voulait uniquement se prouvait qu'elle pouvait avoir de l'autorité envers des étrangers. Si l'homme refusait d'obtempérer, elle lui montrerait sa plaque, et aurait toutes les cartes en main pour s'amuser. Il fallait simplement que ses supérieurs n’apprennent pas qu'elle s'amusait avec des civils la nuit tombée, ou sa pourrait aller très mal pour elle...


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MessageSujet: Re: Bitch, please.    Bitch, please.  Icon_minitimeDim 12 Aoû - 15:47


Collants. Ses vêtements étaient collants et l’odeur qui s’en dégageait était tout sauf agréable pour lui. C’était dans un soupire qu’il renonça à se révéler maintenant, se contentant de se demander ce qu’il pouvait bien faire maintenant. Rejeté de partout? C’était un peu l’impression qu’il avait eu toute la soirée durant. Rien de super plaisant, en gros. Lui que le rejet effrayait, lui que la solitude terrifiait un brin. Il ne fi pas vraiment attention à la femme qui s’approchait dangereusement de sa personne, étant installé là depuis un moment déjà, les passants défilant près de lui sans même poser un seul regard sur lui. L’un d’eux lui aurait marché dessus sans le remarquer que ça aurait été pareil. Alors lorsqu’une voix féminine s’éleva, sur un ton un peu brusque, le choquant presque, il s’obligea à se relever d’un geste qui semblait plus pénible que d’ordinaire pour faire face à la femme, arquant un sourcil, plissant le nez sans trop comprendre pourquoi il se faisait agresser de la sorte alors qu’il n’avait pas même prononcé un seul mot qui puisse être dérangeant. Il ne pu retenir un soupire, aussi agacé que blasé qu’il pouvait bien être par cette soir, comme si ça n’avait pas suffit. Sa seule présence était-elle si dérangeante que la femme semblait le dire? Il n’avait, après tout, que pris la peine de s’asseoir sur le bord du chemin. Il n’était dans les pattes de personne. Pas à ce qu’il sache, du moins.

-Rien ne sert de répondre ou de se défendre en bon défendant de l’humanité, c’est cela? Je vous imagine déjà! Ma nature est ainsi : j’aime mieux comme une injustice que tolérer le désordre. C’est ce que vous pensez? Mais moi je dis ceci : l’anarchie, c’est de l’ordre! Alors je m’assois où bon me semble, ne vous en déplaise!

Buté. Voilà ce qu’il était. Il refusait catégoriquement de céder du terrain devant une possibilité de tyrannie. Si elle croyait que, seulement parce qu’elle le trouvait dérangeant, qu’il allait se bouger les fesses de là pour lui faire plaisir, elle s’enfonçait le doigt dans l’œil, et ce jusqu’au coude. Il ne s’était d’ailleurs plus ou moins rendu compte que les expressions qu’il venait d’utiliser pour s’exprimer étaient tout sauf moderne. Au contraire, on pourrait presque dire qu’il sortait tout droit d’une pièce de théâtre. Décalé. Voilà un peu ce qu’il avait toujours semblé être aux yeux d’inconnu. Un espèce d’énergumène sortie d’on ne savait trop où exactement. De la télé, du passé, d’un monde parallèle. Bref, un véritable étranger venu d’ailleurs.

Bien décidé à faire chier au maximum, il refusa logiquement d’obtempéré. Qui était-elle pour lui donner des ordres, de toute manière? Elle n’était qu’une femme parmi tant d’autre! Ce n’était pas non plus comme si elle était flic ou quoi que ce soit. C’était peut-être même une souillonne un peu ébouriffé qui ne savait plus très bien ce qu’elle disait. Il s’asseye donc de nouveau, faisant fi de ce qu’elle pouvait bien penser à son égard. Après, c’était un pays libre, il faisait comme bon lui semblait. S’il voulait s’asseoir là, il le faisait.
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MessageSujet: Re: Bitch, please.    Bitch, please.  Icon_minitimeDim 12 Aoû - 18:01


Sonia était une femme forte, et avait une sorte de besoin perpétuel de s'affirmer. Elle était très attachée à son travail au sein de la CIA, car il lui permettait de traquer, de faire peur, et de s'imposer. Lorsqu'elle n'était pas en service, la plus part du temps, elle était chez elle, mais le hasard décida que, ce soir là, elle se trouvait en ville. Elle s'était arrêté devant un bar crasseux, et avait rencontré un proie qui lui semblait aussi facile à dévorer qu'un bébé lapin. L'occasion étant trop bonne pour la laisser passer sans y prêter attention, Sonia ne se priva pas de lui faire remarquer que s'asseoir sur un trottoir, devant un lieu public pouvait gêner le passages d'honnêtes gens comme elle vers l'entrée du pub. Mais, cette fois ci, l'esprit de persuasion légendaire de la jeune femme ne fit pas mouche, comme elle l'aurait espéré. Elle devait sans doute être tombé sur une forte tête, qu'elle ne tarderait pas à mater comme il se doit.
Un autre détail attira cependant l'attention de la jeune femme, un détail qui montrait que l'homme à qui elle avait à faire était plus qu'une simple forte tête. L'homme parlait d'une façon totalement incompréhensible, de son point de vue. Elle avait l'étrange impression de revivre ses cours de lettres, des années auparavant, et de lire une pièce classique barbante au possible. Les seuls mots qu'elle réussit à comprendre furent "je m’assois où bon me semble". Bout de phrase relativement important, qui prouvait bien qu'il avait décidé de ne pas se laisser faire par Sonia.

L'homme n'était pas vraiment en mesure de s'attaquer à elle, ce qui eut le don d'agacer le jeune femme au possible. Elle ne se priva pas de lui faire remarquer, et, alors que l'homme se rasseyait, elle s’emporta :

-Tu sais, j'ai pas vraiment l'habitude qu'on me tienne tête, et en plus j'ai horreur de ça, surtout quand c'est un gars comme toi, qui fréquente un bar puant, rempli de gens étranges et peu fréquentables, sale comme un porc et fou comme un échappé d'asile qui refuse d’exécuter mes ordres. Donc quand je te demande gentiment de te lever, et de tracer ta route, alors tu te lèves, et tu traces ta route, compris ?

Pour le moment, Sonia ne comptait pas utiliser la carte de l'intimidation par le grade, elle voulait le garder pour plus tard. Mais, si l'homme qui se tenait devant elle continuait de faire son difficile, alors elle serait obligée d'employer la manière forte. A ce petit jeu, elle pouvait devenir une vrai garce si elle le voulait, et cela ne l'empêcherait pas de dormir d'avoir viré un étranger du trottoir, bien au contraire.

-C'est quoi ton nom ? lui lança-t-elle.

Sa mission intimidation était à présent lancée, et rien au monde ne pourrait l'arrêter de jouer !



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MessageSujet: Re: Bitch, please.    Bitch, please.  Icon_minitimeSam 1 Sep - 2:46


Hannibal n’avait jamais été de ceux qui s’attirait les mauvaises personnes. Au contraire, il semblait toujours se faire autant d’amis que de bonnes connaissances, peu importe là où il passait, et le fait qu’il ait ainsi été rembarré d’un bout à l’autre de sa soirée était tout sauf ce qu’il appelait quelque chose de plaisant. Non seulement il puait l’alcool à plein nez sans même en avoir bu une goutte, mais en plus on manquait le frapper et maintenant, on l’insultait alors qu’il s’était simplement décidé à poser tranquillement ses fesses là en attendant un miracle. S’il s’était décidé, finalement, d’ignorer la femme qui n’avait de toute évidence, pour lui, pas toute sa tête ce soir-là, il ne pouvait s’empêcher de lui lancer un regard agacé, signifiant qu’elle était bien en train de lui pourrir cette soirée déjà plutôt merdique. Elle aurait aussi bien pu se contenter, comme tous les autres, de le contourner sans prononcer la moindre parole, aussi désagréable fut l’envie qui lui pris.

Mais sa voix se répercuta d’autant plus fort qu’elle semblait, pour lui, sur le point de faire une crise de syncope tant elle lui paraissait énervée, sans qu’il ne comprenne réellement pourquoi sur le coup et s’il s’était contenté, au début, de lui lancer un regard en biais sans plus rien dire, il se sentit visé, évidemment, par chaque propos qu’elle tenait à son égard et ses joues s’empourprèrent aussitôt d’un malaise auquel il n’avait pas l’habitude. Il daigna même se redresser, pour être à peu près à la même hauteur qu’elle, même s’il s’avoua ne pas faire le poids face à elle, il chercha tout de même à lui tenir tête, peut-être parce que c’était la seule chose qu’il savait faire.

Mais… venait-elle de le traiter de porc et fou furieux sortie de l’asile? Avait-il seulement bien compris? Embêté, il ne put que rougir de malaise davantage encore alors qu’il persistait à se demander ce qu’il avait bien pu faire de si mal pour se mériter un tel retour de situation. Une claque en pleine gueule n’aurait pas eu plus bel effet sur lui alors qu’il semblait presque en perdre tous ses moyens. Si on l’avait déjà traité d’énergumène, on ne l’avait jamais traité de fou ou de débile sortant de psychiatrie.

-Pourtant le cochon est l’une des espèces animales les plus propres et douce qui soit, ne put-il s’empêcher de répliquer, bien que qu’il se montra beaucoup moins sûr de lui.

-Hannibal Lawford…, répondit-il finalement comme pour mieux faire passer ce qu’il venait de dire, en espérant surtout ne pas la faire exploser comme un ballon gonflable, déjà qu’il sentait l’attention de certains passants se tourner dans leur direction, chose qu’il n’appréciait pas nécessairement.

Ce qui le poussa à prononcer son nom, là, tout de suite, sur ce chemin passant, il l’ignorait. Il l’avait dit comme s’il s’y était sentit obligé, bien qu’elle n’ait aucun mandat contre sa personne qui le lui oblige.


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MessageSujet: Re: Bitch, please.    Bitch, please.  Icon_minitimeLun 3 Sep - 20:24


Sonia, toujours à fond dans sa quête pour faire chier le monde, se sentait au plus haut. Elle avait l'habitude de faire sentir aux autres qui elle était, et elle ne se lassait jamais de voir leur expressions, toutes différentes. L'homme qu'elle avait en face d'elle puait l'alcool, même s'il semblait conserver tout ses moyens, et cela faisait de lui une cible relativement facile. Elle lui jeta un regard hautain, comme elle savait bien les faire. L'homme en face d'elle semblait plutôt irrité qu'elle vienne l'agacer pour des broutilles - comme elle l'avait espéré. Elle décida donc de continuer, peut être jusqu'à le faire craquer. Elle cherchait les limites de l'homme en même temps que les siennes.

Mais son "adversaire" de la soirée avait du répondant - façon de parler bien sûr. Sa réponse un peu étrange au sujet des cochons laissait à penser que répliquer au premier degrés sur une insulte au second était une méthode de déstabilisation courante chez les soulards. Méthode qui s'avérait être payante car Sonia ne sut pas vraiment quoi répondre sur le coup. Heureusement pour elle, l'homme annonça son nom - Hannibal Lawford - ce qui lui permit de reprendre pied et de poursuivre sa dispute. Malgré tout, un doute subsistait dans l'esprit de Sonia ; son nom lui semblait étrangement familier. Peut être connaissait-elle quelqu'un de sa famille ? Ou peut être faisait-elle erreur, tout simplement. Elle décida de ne pas trop s’attarder sur ce point, pour ne pas avoir l'air déstabilisée, même si il devait déjà avoir remarqué son temps d'arrêt.

Elle reprit alors ses esprits, et lança, sur un ton glacé :

-Très bien "Hannibal". On va recommencer : lèves toi, et trace ta route.

Elle se garda bien d'ajouter "marche à l'ombre", qui l'aurait totalement décrédibilisée.

Peut être était-ce une erreur, mais elle décida de choisir ce moment pour tirer sa plaque de sa veste, et de la coller sous le nez d'Hannibal. Elle lui montra l'écusson officiel de la CIA, ainsi que sa photo, et ajouta sans lui laisser le temps de parler :

-Peut être que ceci pourrait t'aider ?

Elle sentait qu'elle était en train de grignoter les limites que lui imposaient la CIA, qui était avant tout un service de renseignement secret, mais le plaisir que lui procurait sa supériorité sur son adversaire, ainsi que les regards incrédules et apeurés des passants la poussait à continuer.


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MessageSujet: Re: Bitch, please.    Bitch, please.  Icon_minitimeVen 21 Sep - 20:17


Bien sûr qu’il avait noté l’imperceptible hésitation dans sa manière d’agir envers lui. Mais est-ce que ça changeait réellement quelque chose à la situation? Mis à part qu’elle l’agaçait toujours, agissant comme une louve gardant son territoire, il songea de plus en plus à tout laisser tomber, trouvant que ce jeu était décidément tout sauf agréable à gérer. Et puis, il n’était pas du genre tête enflée à se laisser insulter à plusieurs reprises. Mais il n’était pas non plus du genre de ceux qui se laisse prendre et répliques incessamment. Il préférait tout simplement ne pas s’embarquer dans ce genre de situation et foutre le camp en ignorant la pique. Il songea qu’elle avait peut-être tout simplement eut une aussi mauvaise soirée que lui et que se venger sur l’inconnu qu’il était la soulageait. Ou était-ce un stress évident qui la forçait à agir comme une brute peu efféminée? Son boulot? S’il pouvait lire les pensées, aussi, ses relations publiques et sociales seraient tellement plus simples. Une vie de couple, peut-être! Quoi que l’idée qu’un homme veule la touchée lui semblait impossible. Il imaginait bien la femme hurler à tout va et foutre de claque dans les... quand ça ne fait pas son affaire. L’image ne put que le faire sourire d’une drôle de manière, subtil ou pas. De toute façon, il avait toujours l’air un peu idiot, qu’on le lui rappelle ne changerait pas son attitude légère.

Mais elle fut finalement plus rapide que ses pensées et avant qu’il n’ajoute quelque chose à ce propos, suivant le cours peu logique de son imagination, elle lui planta sous les yeux une carte d’identification qui lui effaça rapidement le sourire de sur les lèvres. CIA? Qu’est-ce que c’était que ça, encore? Ça faisait tellement officielle que non seulement il ne l’imaginait plus femme de ménage, mais agent secret venu de l’espace pour l’embarquer sur un vaisseau dissimuler dans les nuages, ce qui lui fit de nouveau décrocher un drôle de sourire rêveurs alors qu’il ne pouvait, mine de rien, s’empêcher de confondre futur et présent en une seule et même époque. Mais Hannibal était ainsi fait : un être à l’apparence tout à fait déstabilisante, mais pourtant le plus doux des agneaux.

Il se redressa finalement complètement et haussa les épaules, en signe d’acceptation. Il n’allait pas non plus se battre avec elle uniquement parce qu’elle le trouvait gênant, même si les lettre CIA ne lui disait strictement rien (c’était le souci de ne pas toujours avoir conscience de l’année et du style de vie de l’époque).

-Soiiiiit. Je n’en ai cure.

Il s’apprêtait à faire volteface, fourrant ses mains dans ses poches, prenant cet air un peu niais et naïf qu’il entretenait sans même s’en rendre compte.

-Dommage : sourire vous irait mieux que cet air de taureau borné ou de chien battu. Bonne soirée.

Il ne réalisait pas non plus qu’il pouvait vraiment l’insulté en disant ces quelques mots, alors qu’il se retournait pour foutre le camp, ni plus ni moins.

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