Après avoir passé des heures enfermé dans son appartement, en train de peindre une scène issue de son passé, Nikolaï avait été contraint de sortir. Liam, son chien, lui avait fait un sacré manège pour le forcer à sortir, lui qui voulait visiblement se dégourdir les pattes depuis plus d’une heure maintenant. Parfois, Nikolaï était heureux que les animaux ne puissent parler, sinon, il y a fort à parier que les siens ne cesseraient de lui faire des reproches quant à son mode de vie casanier !

Obligé de sortir, Nikolaï en profita pour aller faire des courses, car, étonnamment, si personne ne les faisait, le frigo se vidait rapidement... Encore heureux que Nikolaï n’était pas très gourmand, sinon, son frigo se viderait encore deux fois plus vite ! Le jeune russe passa donc faire les courses, laissant bien entendu Liam attaché à l’entrée du magasin, ne voulant pas attiré plus que nécessaire l’attention sur lui. Une fois ses emplettes faites, il se dirigea dans un charmant parc, pour que son compagnon canin puisse courir autant qu’il le désirait.

Il ne put toutefois pas rester aussi longtemps qu’il l’aurait voulu, car des personnes qui passaient dans les parages, sous l’influence de son pouvoir, l’insultèrent de tous les noms. Nikolaï tenta de leur tenir tête, mais les crétins étaient bien trop nombreux pour lui... C’est donc agacé que le russe rentra chez lui, toujours en compagnie de Liam. Et comme à chaque fois qu’il était avec son chien, les gens évitaient de trop l’embêter, craignant, sans nul doute, que le chien était aussi détestable que le maître, ou alors que le maître n’hésiterait pas à lui ordonner de leur sauter à la gorge...

Afin de se détendre un peu, le mutant prit une douche, avant de se faire un bon repas, devant la télé, tout en réprimandant ses chats Ayamé et Akira qui semblaient bien décidés à faire n’importe quoi... Il leur arrivait parfois d’avoir des petits quarts d’heure de folie, alors qu’ils n’étaient pourtant plus des chatons... Souvent, Nikolaï se demandait si ses chats n’étaient pas tout bonnement stupides pour parvenir à mûrir un jour.... Encore une fois, aujourd’hui, il se posa cette question, mais il n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps, car quelqu’un frappa à sa porte. Chose qui était tout de même assez rare dans la vie du mutant, pour le faire sursauter... L’espace de quelques secondes, il se demanda s’il ne s’agissait pas du jeune et stupide Lawrence, suite à leur entrevue à la librairie.... Néanmoins, cette hypothèse n’était guère possible, car bien que complètement stupide, Lawrence n’aurait sans nul doute pas envie de le recroiser de si tôt....

Bien obligé de se lever pour découvrir l’identité de l’abrutit qui voulait s’adresser à quelqu’un que tout le monde repoussait, Nikolaï se leva du canapé, évitant de justesse Ayamé qui était en pleine course-poursuite avec Akira... Tout en ronchonnant contre ses chats, il se dirigea vers la porte d’entrée, contre laquelle l’inconnu(e) venait de frapper une fois de plus.... Ce qui énerva encore plus Nikolaï, qui était persuadé qu’il allait, une fois de plus, s’agir d’une erreur, qui finirait en dispute, au cours de laquelle il s’en prendrait plein la tronche... C’est pourquoi il inspira longuement, une fois arrivé à destination, avant d’ouvrir enfin la porte, toujours irrité.

« Je ne sais pas ce que vous voulez, mais vous vous êtes trompés... », déclara-t-il sans même prendre la peine de regarder qui venait ainsi le déranger.

Il s’apprêta à refermer la porte lorsqu’il observa enfin qui était l’inconnu(e). Quel ne fut pas sa stupéfaction lorsqu’il constata qu’il s’agissait d’Anastasia, la jeune mutante qu’il avait rencontré au port, quelques jours plus tôt. Pendant de courtes secondes, son masque d’indifférence disparut, pour laisser place à de la surprise. En effet, il ne s’attendait pas à la revoir un jour, persuadé qu’elle n’oserait jamais venir, à cause de son pouvoir....

« Oh, c’est toi ! »

Et oui, ce fut tout ce qu’il trouva à dire... Mais en même temps, comprenez-le : il n’était guère habitué à recevoir de visites volontaires....

Il y avait quelques jours à peine, j'avais rencontré un garçon.Oui oui, il était minion, mais il dégageait un aura tellement déplaisante que je le détestais sans même le connaître.Mais, il m'avait aidé.Il m'avait sauver en fait.J'étais à bout de force lorsqu'il m'A trouvé.Il faut dire que nontre rencontre à très mal débutée lorsqu je lui ai voler son argent, mais les choses ce sont arrangées par la suite.Je me suis rendue compte qu'il me donnait ue très grande attention.une attention que personne ne m'avait jamais porter au paravant.C'est à ce moement que j'ai commencé à douter.Était-il un russe qui était partit à ma recherche pour me ramener au pays?Était-il un américain qui voulait m'emprissoner?Toutes ces réponses étaient évidemment fausses.Nikolaï était un mutant, comme moi.Une personne différente des autres.Cet aura qu'il dégageait était son pire ennemis d'après moi, mais dieu l'avait voulu ainsi.Il n'empêche que je m'étais enfui de lui.Pas à la course, mais je l'avais qitter, car je devais trouver l'institut des mutants, mas destination finale vers la liberté.Je ne savais pas comment c'était là-bas, mais je ne me ferais surement pas tuer.Bref, la vie avait repris son cours, plutôt épuisant pour ma part.

Alorsque je marchai trnaquilement dans la ville à la recherche d'un direction à suivre, je n'apperçus pas tout de suite les ombres qui me suivaient de près.Carte en main, j'étais concentrer à trouver mon chemin sans me soucier du future danger que je courais.Puis, un mauvais pressentiment serra mon coeur tellement fot que j'arrêtais de respirer pendant quelques secondes.Cette soudaine réaction de ma part fit sortir les deux hommes.Je me tournai les yeux horrifiées vers ceux qui me pouchassaient depuis Prague.Les deux étaient Tchécoslovaques.Ils me regardaient avec un tel mépris que cela me brisa le coeur.Cependant, je savais fort bien qeu j ne devais pas céder à la détresse, il fallait que je fuis au plus vite!

Prenant une grande respiration, je leur tournai le dos et détala comme un lapin.Les hommes se mirent à courrir à ma suite.J'essayai d'utiliser mes pouvoirs contre eux, mais ma peur était trop forte pour que je puisse faire quoi que ce soit d'Autre que de courrir.Bifurquant sur une rue, j'apperçus un nom de rue qui me parut familier.Le visage de Nikolaï appraut.

J'avais mémoriser son adresse par coeur au cas où je me trouverai dans une situation comme celle-ci.Je sprintai pour semer mes assaillat, pour ne pas qu'ils fassent brûler tout le building.J'entrai en terombe dans la cage d'Escalier, cherchant désesperemment l'appartement de l'homme qui m'avait sauver la vie.Atteignant enfin ma destination, j'entrai en trombe chez le mutant.Épuiser, je m'écrasai sur les fesses, essayant de retrouver mon souffle.Je pouvais appercevoir la silouhette du mutant plus loin, mais ma vision se brouillait.Je faisais un crise d'Angoisse et je ne me sentais pas bien du tout.Sachant fort bien que je devais lui fourni des explications avant de tomber dnas les pommes, si je ne pouvais pas combattre ma crise, j'ouvris la bouche lentement.

-Il y a .. il y a des hommes .. tchécoslovauyqes.. ils.. ils me traquent depuis Pragues et.. ils veulent me tuer.. Alors.. alors.. j'ai couru tlm fort.. j'ai vu ton immeuble.. et .. et je suis venue.. désoler, fis-je avant de m'évanouïr.

Lorsque la jeune femme s’écroula, sans doute par la fatigue, Nikolaï arqua un sourcil, se demandant ce qui pouvait bien la mettre dans un tel état. C’est alors qu’Anastasia lui expliqua ses mésaventures, doucement, comme à bout de forces, comme si chaque mot lui coûtait beaucoup d’effort. Le visage du mutant se crispa lorsqu’il entendit le récit de la jeune femme, son sang ne fit qu’un tour à la perspective que des crétins pouvaient désirer faire le moindre mal à la mutante, qui lui rappelait à nouveau sa chère petite sœur, qui accourait vers lui, au moindre problème. Immanquablement, son cœur se noua à l’idée qu’il n’a pas été capable de la protéger comme il l’aurait dû, car s’il n’avait pas faillit à sa mission, elle ne serait pas morte, et tous deux seraient à New York à l’heure actuelle, Nikolaï se sentirait alors bien moins délaissé...

Lorsque la mutante s’évanouit, Nikolaï se précipita vers elle pour la rattraper, et éviter ainsi qu’elle ne se blesse... Toujours l’ayant dans ses bras, il ferma la porte de son appartement d’un coup de pied. Certes, ça n’était pas très important, mais il détestait avoir son appartement ainsi offert à la vue de tous ses voisins, lui qui vivait en reclus depuis sa naissance... Il alla par la suite déposer sur son lit, et resta assit à côté d’elle, en lui tapotant doucement les joues, afin de la faire revenir à elle. Son visage était soucieux, le mutant ne sachant pas vraiment quoi faire dans une telle situation, car cela ne lui était jamais arrivé. Il était également concentré sur les bruits alentours, car, après tout, rien ne lui disait que les poursuivants de la jeune mutante ne l’aient pas poursuivie jusqu’ici. Et il n’avait guère l’attention de se laisser prendre de court par ces hommes. De toute façon, cela était impossible, car Liam montait la garde, et aboyait la plupart du temps, lorsque quelqu’un s’approchait un peu trop près de l’appartement de son maître. Enfin, sauf quand il dormait, comme ce fût le cas lors de l’arrivée d’Anastasia. Fort heureusement, à présent, le chien était réveillé...

« Allez, réveilles-toi, Anastasia... Ouvres les yeux, c’est pas l’heure de dormir ! »

En dépit de son inquiétude, rien dans sa voix ne laissait transparaître qu’il l’était. Le russe avait depuis toujours la chance d’être quelqu’un doté d’un grand sang-froid, et il en fallait vraiment beaucoup pour qu’il panique, et encore plus pour que ses émotions transparaissent sur son visage !

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