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 Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac]

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Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac] Vide
MessageSujet: Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac]   Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac] Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 23:08


    Jean s'amusait avec le paquet de céréale sans vraiment réagir. Elle était à moitié affalée sur la table de la cuisine et ne bougeait pas. Fatiguée, cette nuit avait été agitée, comme les précédents toujours avec des cauchemars affreux qui ne cessaient de la torturer. Figeant son regard sur sa cuillère, elle se concentra dessus. L'objet de métal se souleva lentement, vacillant et la mutante se redressa sur un coude. Elle observa la boîte de céréale et fit jaillir les flocons de la boîte. La rousse fit un sourire conquis et soudainement se figea alors que tout éclata dans la pièce. Les flocons s'écrasèrent avec violence contre les murs tandis que la cuillère tomba au sol. Jean se couvrit la tête et jura à voix haute. Encore une fois elle avait échoué, déconcentrée par ses propres pensées. Il lui fallait plus de calme et ici elle n'en n'avait pas. La jeune femme se leva et nettoya ce qu'elle avait sali avant de s'approcher de la table. La rousse attrapa la maudite boîte de céréale et sortit de la cuisine pour filer en dehors du manoir. Habillée d'un simple pantalon de toile et d'une chemisette blanche, l'air chaud s'engouffra dans le tissu fin de ses habits.

    Il faisait une chaleur d'enfer alors qu'il n'était même pas midi. Jean profita de l'herbe qui glissait sous ses pieds nus tandis qu'elle traversa le parc pour se trouver un banc. La mutante se stoppa et observa la rosée qui couvrait l'herbe verte. Elle regarda autour d'elle, il n'y avait personne. Tant pis, le banc lui semblait bien trop loin et l'herbe était tentante rien que pour sa texture. S'asseyant en tailleur dans l'herbe, elle vida le paquet de céréales restantes devant elle et les fixa intensément. Relâchant ses épaules, elle s'immobilisa. Rien, même pas un micro mouvement. Pourtant, lentement, une première céréale se souleva du sol. Jean leva une de ses mains et la fit tourner mollement, de la sueur perla sur son front, son souffle s'accéléra progressivement. Relâchant sa main, le souffle rauque, elle se laissa choir sur le dos dans l'herbe, un bras en travers de son visage. La jeune femme ne bougea pas, observant le ciel clair et laissant voguer ses pensées.

    Des fois elle désirait tant aller plus vite, discipliner plus vite ses pouvoirs. Elle avait passé plus de huit ans avec des crises d'humeur sous l'effet de ses pouvoirs et aujourd'hui, il y avait une certaine stabilité. Pourquoi s'ennuyait-elle alors qu'elle aurait dû se réjouir ? Jean tu te compliques la vie. Se dit-elle et c'était bien vrai. Au lieu de se la faciliter, elle se la compliquait. La rousse se redressa lentement, les coudes posées sur les cuisses, la tête entre les mains tandis qu'elle réfléchissait. Elle s'ennuyait ferme, peut-être devrait-elle discuter avec le professeur Charles Xavier et reprendre les cours de médecine ? Elle avait l'impression de ne rien faire de ses journées, elle allait devenir folle. Un bruit lui fit lever la tête et elle posa son regard clair sur une silhouette. Jean sourit, elle le reconnut pour l'avoir mainte fois observé durant des entraînements. Isaac, si elle appréciait tant sa présence c'était pour une excellente raison, sa dangerosité, tout comme elle.

    « Bonjour Isaac, toi aussi tu t'ennuies ? »

    Lentement elle poussa les grains dans leur boîte et leva la tête en direction du mutant. En réalité elle s'ennuyait et projetait son ennui sur les autres avec l'espoir débile qu'ils partageaient son ressenti. Jean pencha la tête sur le côté, souriant à Isaac. Il était plus jeune qu'elle mais il avait un pouvoir fort intéressant. Dès que la jeune mutante avait appris sa venue elle s'était empressée de le suivre aux entraînements pour voir comment il évoluait. Il était évident que leurs pouvoirs n'étaient pas semblables, mais il était évident qu'il était aussi dangereux qu'elle. Jean n'avait pas dit aux autres élèves ses réelles capacités. Elle se faisait passer pour une télépathe et télékinésiste moyenne. Ce qui vu son âge pouvait passer pour quelque chose d'étrange tout de même mais personne ne lui avait fait aucune remarque. La mutante se sentait nostalgique loin de sa famille, de son université et de son quartier. Cela lui manquait, de ne pas lire dans la tête des gens, constamment. Bouger des vulgaires céréales la fatiguait énormément et en prime l'énervait, Jean soupira. C'était ainsi, et autant s'y faire rapidement à dire vrai.


Dernière édition par Jean Grey le Sam 4 Aoû - 22:13, édité 1 fois
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Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac] Vide
MessageSujet: Re: Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac]   Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac] Icon_minitimeSam 4 Aoû - 14:37


Je serre les poings, très fort, très très très forts. J'en ai marre, marre d'entendre cette sonnerie atroce qui me vrille les tympans dès que je m'emballe un temps soit peu. Marre de devoir mettre un minimum de 10 minutes avant de quitter ma chambre. Marre de me prendre des jets de vapeur dans la gueule dès que je dois mettre ma combinaison ou l'enlever. C'était peut être marrant la première fois, agréable même, mais au bout d'une semaine ça avait commencé à devenir gênant.

Je viens de passer le portique, et j’étouffe dans ma combi noire. Il fait beau dehors, j'aimerai bien pouvoir sortir normalement, habillé comme je le souhaite, sans me préoccuper de la santé et du danger que je représente pour les autres. Je rentre les mains dans mes poches et traverse le manoir. J'ai besoin de soleil, j'ai besoin de voir autre chose que les murs du bâtiments et ceux du bunker. La chaleur est intense, et le ciel bleu sans nuage. Je me laisse tomber au sol. J'aimerai sentir la sensation de l'herbe sur ma peau, et celle des courants d'air sur mon visage. Au lieu de ça, un rayon lumineux m'aveugle et me brûle le bout du nez. Je ferme les yeux, et croise mes bras sous ma nuque. Les jambes étendues, le bonheur, ou presque. J'essaie de me souvenir de l'époque où tout était normal, lorsque le professeur Wayne m’emmenait avec lui "à la campagne" comme il disait. J'avais quel âge encore ? dix, onze ans ? Le vieux s'asseyait dans l'herbe et dessinait, je revois encore ses yeux, grossis par l'effet "loupe" de ses petites lunettes rondes. Je m'allongeais pas loin de lui, et l'observais en silence. Je jouais avec les brins verts, écrasais des fourmis entre mon pouce et l'index. J'aimais bien ce type. Il était gentil, il s'occupait bien de moi. Je n'pense pas que je m'en remettrai s'il développait de quelconques maladies à cause de moi. J'avais bien réussit à tuer son chat ! Je devrais peut être en parler à Charles. Le pauvre.

... Bip... Bip... Bip... Bip...

Ho ta gueule toi. Je consulte le compteur intégré à ma combinaison. 38 mSv. Pas mal, pas mal, mais pas bien dangereux. J'inspire profondément, expire. 36. 30. 24. 18. 16. 10. 5. 2. La chute est rapide, et je ne me peux m'empêcher d'être fier de moi. Je commence peut être à progresser, qui sait ? Si c'est le cas, on m'enlèvera peut être cette combinaison ? Je pourrai peut être loger dans les dortoirs, avec d'autres mutants ? Je pourrai me faire de vrais amis, traîner avec eux le soir au lieux de rester comme un con au fond de mon lit essayer de trouver un sommeil qui ne vient pas.

Au bout d'une dizaine de minutes, je me relève et commence à marcher. J'ai chaud. Mes pieds s'enfoncent dans l'herbe molle. A quelques mètres de là, je repère quelqu'un. Je ne m'arrête pas, et avance vers elle. Ma discrétion équivalente à celle d'un éléphant dans un magasin de porcelaine la fait lever la tête. Je ne la connais pas, mais son visage me dit quelque chose. Je crois l'avoir déjà croisée dans l'institut, mais son nom... oulah, aucune idée.

"Bonjour Isaac, toi aussi tu t'ennuies ?"

Je la dévisageais, remarquant les céréales éparpillées autour d'elle. Comment connaissait-elle mon nom ?

"Salut... excuse moi, mais, tu es ?"

Je m’asseyais à côté d'elle et attrapais une pétale de corn-flakes. Je l'écrasais et laissais les petites miettes tomber et s'envoler.

"Hmm, ouais, plutôt. Et porter cette combinaison n'aide pas vraiment à ma joie de vivre.."

Je pointais mon doigt vers la boîte de céréales et esquivait un petit sourire.

"...T'as essayé de faire quoi ?"
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Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac] Vide
MessageSujet: Re: Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac]   Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac] Icon_minitimeLun 6 Aoû - 15:27


    Jean ne faisait même pas attention à sa combinaison. Elle avait vu bien plus étrange dans l'institut et au final, elle ne remarquait même rien. Elle était relativement ouverte d'esprit, et peut-être qu'être mutant créait cette capacité à accepter bien des choses. Même si la télépathe se demandait bien à quoi lui servait cette combinaison. Allez savoir, des fois le professeur était très ingénieux pour aider les jeunes mutants, comme il l'avait aidée elle avec les barrières psychiques. La mutante sourit face à sa question. Il était vrai qu'elle savait qui il était mais le réciproque n'était pas vrai. Un instant elle l'avait oublié, presque naïvement.

    « Jean Grey. Des fois je suis dans les entraînements avec toi. »

    De loin bien entendu. Son pouvoir était fascinant mais dangereux. Radioactivité, s'il contaminait des gens le résultat était catastrophique et nul-doute qu'il en avait déjà contaminé. La mutante l'observa détruire un corn-flakes. Elle hocha la tête, tout en noir vu cette chaleur, il ne devait pas être heureux. Autant se mettre une sac poubelle sur la tête et il aurait peut-être la même allure. Jean regarda le ciel clair puis les céréales qui gisaient encore par endroit. Un soupir franchit sa bouche qu'elle mordillait toujours quand la question d'Isaac surgit.

    « ...T'as essayé de faire quoi ?
    - De les faire bouger, j'ai beaucoup de mal.  »

    La télépathe regarda la poussière qu'avait créé l'autre mutant et attendit. Lentement, comme animée par un vent imaginaire, la poussière se souleva. Jean leva en même temps sa main et fit approcher la poussière du visage de l'autre mutant. Un tressaillement la traversa et les débris s'effondrèrent au sol sans aucun bruit. Elle secoua la tête, des fois elle se maudissait et pas qu'un peu. Pourtant, quand elle posa son regard sur le jeune homme en face d'elle, c'était un regard empli de douceur qu'elle possédait. Lentement, elle tendit ses doigts avec l'espoir fou de toucher la joue d'Isaac. A la place elle effleura la protection qu'il portait autour de la tête. Effleurant la vitre qui semblait le séparer de cette réalité. Comment faisait-il pour supporter une telle séparation ? Alors qu'elle, elle souffrait déjà rien qu'en ayant des barrières psychiques dans son esprit. Il ne devait pas imaginer une seule seconde qu'elle aussi était un danger pour les autres, une bombe à retardement.

    La mutante ne cessait de sourire mais d'observer le paysage droit devant elle. Comme si Jean cherchait quelque chose qu'elle ne trouvait pas. Un manque en elle, il lui manquait quelque chose. La rousse s'ennuyait soudainement beaucoup moins. C'était parmi les autres qu'elle se sentait vivante et utile. Si elle avait mis en pause ses études de médecine, elle avait une envie sauvage de les reprendre. Aider, c'était tout ce qu'elle désirait, aider les autres et surtout les êtres humains. Elle savait qu'elle ne serait jamais humaine mais beaucoup plus. Jean ne se voyait pas plus forte, elle partageait entièrement les sentiments du professeur. Cohabiter avec l'espèce humaine, cela devait être possible, et peut-être qu'un jour cela le serait-il.

    « Disons que je suis un peu affaiblie depuis quelques temps. Je n'ai pas été tout le temps ainsi. Mais c'est mieux, je suis télépathe et télékinésiste. »

    A un haut niveau, un niveau que le professeur Xavier avait bridé avec les barrières psychiques. C'était mieux car après tout son potentiel était si grand que cela avait atteint sa personnalité. Jean ne pouvait pas oublier les réactions excessives de l'autre, la passion, la colère, la peur. C'était bien la première fois que la mutante en parlait avec quelqu'un de ce qu'elle ressentait. Elle avait conscience que ses paroles n'avaient pas forcément beaucoup de sens pour Isaac mais tant pis. Elle eut un sourire d'excuse, se rendant compte qu'elle pouvait passer pour une espèce de folle qui s'amusait avec des céréales. Pas que l'opinion des gens lui fasse quelque chose, en réalité pas grand chose. Elle avait été habituée à être une solitaire. Quand vous entendiez toutes les pensées des gens au lycée, vous aviez tendance à vous détachez d'eux et rapidement. Jean avait mis du temps à faire confiance, et probablement la seule personne au monde aujourd'hui en qui elle avait confiance était Charles. Personne d'autre. Même plus ses parents, elle avait suffisamment entendu leurs pensées durant huit ans pour être dégoutée en quelque sorte de leurs présences. Prendre ses distances l'aideraient probablement. La mutante attrapa la boîte de céréale et regarda pour voir ce qui restait. Elle soupira, elle serait bonne pour retourner en acheter tiens.

    « J'ai tendance à m'entraîner pour voir de quoi je suis encore capable. »

    Elle ne précisa pas qu'avant elle s'amusait à faire voler les voitures de son quartier. Mais comme l'avait souligné Charles, contrôlerait-elle ses pouvoirs ou finirait-elle sous leurs contrôles à eux ? Au fond d'elle, elle avait déjà sa réponse. Jean se doutait d'avance ce qui se passerait. Alors elle se contentait de sourire, d'apprendre et de se lever chaque matin.
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Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac] Vide
MessageSujet: Re: Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac]   Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac] Icon_minitimeSam 11 Aoû - 22:17


Jean... Ce nom ne me dit rien. Mais bon, c'est vrai que je n'ai jamais eut la mémoire des prénoms. Déjà au collège, j'avais du mal. J'arrive à me souvenir de visages, légèrement flous évidemment, mais impossible de me rappeler qui est qui. Je revois plusieurs têtes, de la petite blonde qui partageait mon cour de langue au rondouillard qui se faisait piquer son goûter. Lorsque mon tuteur me présentait à ses amis ou m'emmenait avec lui à ses soirées, j'avais un mal de chien à ne pas m’emmêler les pinceaux entre les "Stewart Johansson" et les "Craig Davis". Je les regardais en silence, me contentant d'esquiver un sourire lorsque l'un d'eux s'adressait à moi. Facile, bien qu'assez embêtant à long terme. Combien de fois m'étais-je fiché la honte en questionnant un sombre inconnu à propos de son identité ? Aha.
Alors comme ça elle m'avait regardé m'entraîner ? je ne savais même pas que c'était possible. Ca me faisait bizarre, de savoir qu'elle avait été là. Est ce qu'elle m'avait vu quand je rageais, ces jours où je n'arrivais à rien ? Est ce qu'elle m'avait entendu gueuler parce que rien ne marchait, parce que le compteur ne pouvait s'empêcher de hurler ?

Je regarde les céréales, l'écoute. Elle a essayé de les faire bouger qu'elle me dit. Pas très concluant, j'imagine. Mais qui mieux que moi peut comprendre ce sentiment de défaite, ce désespoir de rater, encore et encore ? J'écrase à nouveau un corn-flake entre mon pouce et mon index, et soudain, la fine poussière de miettes s'envole, plane quelques secondes, puis retombe lamentablement au sol. Je vois du coin de l'oeil la rousse secouer la tête. Je me tourne vers elle, et essaie de sourire.

"J'ai pas mal de mal moi aussi." soupirais-je.

Et c'était vrai. Dès que je commençais à avancer un tant soit peu, mes mauvaises habitudes revenaient, réduisant à néant tout mes efforts. Quelques fois, mon compteur sonnait pendant des heures entières, m’empêchant même de penser. C'est dans ces cas là que je faisais appel au professeur X. C'est lui qui arrivait le mieux à me calmer, et en son absence, j'avais toujours cette crainte d'entendre les bip bip insupportables m'annonçant mon échec.
En levant les yeux, je remarquais la main de Jean. Elle l'avait approchée de mon visage, comme si elle voulait le toucher. Mais son doigt se heurta à la vitre de mon casque. Cette barrière entre elle et moi. Entre la vraie vie et la mienne. Une ombre passa sur mon regard. Que se passerait-il si je n'arrivais jamais à me contrôler ? Garderai-je toute ma vie cette combinaison de merde ?

C'est sa voix qui me tira de mes pensées. Elle m'expliqua la nature de ses "pouvoirs", et je ne pus m'empêcher de sourire d'admiration. Télékinésie et télépathie. A haut niveau, elle serait sûrement une arme redoutable.
Je me laissais tomber au sol et glissais l'une de mes mains sous ma nuque, plaçant l'autre de manière à me protéger du soleil.

"C'est pas décourageant ? 'fin, de voir qu'on a perdu la main... je supporterai pas je pense. J'ai déjà tellement de mal !"

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MessageSujet: Re: Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac]   Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac] Icon_minitimeDim 19 Aoû - 19:48


    Elle était curieuse d'Isaac et Jean se retint de justesse de demander ce qu'il se passait pour que son visage s'assombrisse autant. Au final cela ne la regardait même pas. Elle était bien trop curieuse, c'était son problème. Décourageant ? Elle ne dirait pas décourageant mais cela la rendait triste, oui. Presque nostalgique de ce pouvoir mais elle savait quel était le prix à payer pour avoir des pouvoirs puissants et elle n'était pas prête à l'accepter. La mutante haussa les épaules en premier lieu puis regarda droit dans les yeux l'autre mutant.

    « Il faut bien faire des sacrifices. Surtout quand on veut épargner ceux qu'on aime. »

    Tuer les gens à qui elle tenait était sa plus grande peur. Une peur qu'elle avait confiée au professeur. Alors oui elle avait accepté de faire brider ses pouvoirs en sachant pertinemment que cela ne durerait pas longtemps. Le temps que les barrières psychiques tiennent puis tout s'effondrerait comme un château de carte. C'était une inquiétude qu'elle possédait aussi. Alors Jean vivait au jour le jour, sans vraiment rien n'attendre de demain. Elle avait appris à vivre ainsi après tout. Ce n'était pas pour autant que la rousse allait se plaindre. Elle se plaisait ici, parmi ses paires. Elle créait des liens, vivait une certaine vie et peut-être bien allait-elle reprendre ses études de médecine. Au fond la vie de Jean Grey n'avait rien d'horrible, il y avait toujours pire après tout. Elle sourit à Isaac, oui elle avait bien vu qu'il peinait à maîtriser son pouvoir mais il n'était pas le seul et ce n'était qu'une question de temps.

    « Un jour tu sortiras de cette combinaison.  »

    Pas besoin d'être télépathe pour deviner que cela ne devait pas être la joie d'être là-dedans. C'était de la pure psychologie après tout. Peut-être bien se mêlait-elle de quelque chose qui ne la regardait pas mais qu'importe. Jean était de nature sociable et qui aimait parler. Elle était curieuse du pouvoir de l'autre mutant, elle cherchait des gens comme elle. Des gens qui étaient les objets de leurs pouvoirs. La jeune femme voulait savoir si elle était la seule à souffrir d'une telle mutation. Une mutation qui faisait qu'il y avait l'autre Jean. Celle qui était gouvernée par des sentiments basiques et qui aimait que tout le monde soit sous sa dominance. Un être qui était en totale opposition avec la jeune femme souriante que représentait Jean. Quand cet être prenait le contrôle, la rouquine s'endormait et ne se souvenait généralement de rien quand elle revenait. C'était une sensation étrange qu'elle était bien incapable d'expliquer. C'était un peu comme si elle souffrait du trouble de la personnalité multiple. Si un psychiatre l'avait vue, elle aurait été internée. D'ailleurs si le professeur et Erik n'avaient pas surgi devant sa porte un beau matin, ses parents n'auraient pas laissé écouler huit années sans réagir.

    Oui Jean avait refusé de venir à douze ans à l'institut. Les deux hommes ne l'avaient pas forcée et l'avaient laissée. Elle avait eu huit ans pour voir ce que sa décision entraînait comme conséquence. La peur, l'anarchie et des comportements plus que terrifiants. C'était à un cours de médecine qu'elle avait pris peur. Quand sa télépathie lui avait échappé à un tel point qu'elle s'était rendue compte qu'elle était à deux doigts de tuer un élève. La vie n'était pas facile dans ce cas, et en plus de devoir supporter l'autre, elle devait gérer des pouvoirs plus qu'instables. Des pouvoirs qui n'avaient que comme but de la protéger. Seule sa vie comptait, elle l'avait bien vu quand elle avait eu des rares contacts avec des hommes. Cela n'avait pas fait long feu, tout simplement car ses pouvoirs s'emmêlaient comme des enfants capricieux. Non ce n'était pas facile, mais au moins elle pouvait encore avoir des contacts physiques. Jean se rendit alors compte qu'elle avait été silencieuse bien trop longtemps et que sa réflexion avait activé sa télékinésie. L'herbe qui couvrait le parc s'agitait avec fébrilité, comme animée par le vent alors que c'était son pouvoir qui « jouait » ainsi. Jouer n'était pas le verbe qui convenait mais c'était la réalité. Sa télékinésie était comme un enfant capricieux et rien que cette pensée fit frémir d'horreur Jean.
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MessageSujet: Re: Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac]   Deux mutants, deux dangers vivants, similitude ? C'est pas dit... [PV Isaac] Icon_minitime


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