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 Robert Marshall formule améliorée (Version 2)

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Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Vide
MessageSujet: Robert Marshall formule améliorée (Version 2)   Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Icon_minitimeVen 30 Déc - 6:30


ROBERT MARSHALL
FEAT SAM CLAFLIN


Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Sansre11

Prénom: Robert
Second Prénom: N'en possède pas (du moins, le pense-t-il...)
Nom de famille: Marshall

Surnom: Principalement Bobby (il y a aussi Robby, Ob, R.M., Marshall, Rapido et d'autres)
Nom Mutant: Vortex (par le passé, il s'était surnommé Quickness)

Date de Naissance: 27 juin 1944
Lieu de Naissance: San Francisco (Californie, États-Unis)
Origine(s): Américaine et britannique
Nationalité(s): Américaine et britannique

Cheveux: Bruns et un peu ondulés
Yeux: Un mélange de bleu et de vert
Taille: 6 pieds (environ 1 mètre 82 et des poussières)
Poids: Variant entre 157 et 167 livres

Pouvoir(s): Vitesse surhumaine et Contrôle de la foudre et des éclairs

Étude(s): En journalisme
Métier(s): Plongeur à temps partiel dans un petit restaurant, journaliste-photographe amateur (professionnel à en devenir) à l'étranger dans le journal connu du père de l'une de ses amies.

Lieu de résidence: Newark (New Jersey, États-Unis)

Statut Social: Célibataire
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel

Groupe: Membre de l'institut



QUI JE SUIS ?

Toute chose, tout pouvoir a un commencement...

Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Foudre3


C'était un sale temps, un de ceux qu'on préfère voir de notre fenêtre, qui régnait dans la ville depuis quelques temps déjà. Certes, il ne pleuvait pas à chaque jour, mais il faisait quand même gris et le vent frais n'aidait en rien ce début d'été qui avait pourtant bien commencé et qui avait amené le soleil, un ciel bleu parsemé de nuages blanc et une température agréable... déception et vaine espérance qu'avait été celle des citoyens de Smallville, au Kansas, ce petit patelin tranquille qui était loin de ressembler à Newark qu'il connaissait bien mieux puisqu'il y habitait. Alors pourquoi était-il ici, en cet endroit si différent de là où était sa maison? Tout simplement à cause de ses parents... ou plutôt à cause de son père, sa mère n'ayant pas pu venir à cause de sa grand-mère maternelle qui n'allait pas si bien. Robert aurait bien pu leur en vouloir, mais bon, il aimait bien l'endroit et son aspect de lenteur et de tranquillité qui y régnait. Ça lui changeait vraiment les idées à lui, lui qui appréciait habituellement l'animation des grandes villes et la vie fourmillante qui venait avec. Malgré tout, malgré le drôle sentiment de tranquillité et de lenteur qui essayait de s'imprégner en lui, il sentait le besoin de voir ailleurs, le besoin de découvrir d'autres espaces tous plus variés les uns que les autres. Marchant tranquillement à travers un champ de maïs, il regarda le ciel.

*J'aurais bien voulu qu'elle m'accompagne, ça aurait été moins plate... Oh, on dirait qu'il va pleuvoir bientôt, faudrait peut-être que je me dépêche un peu avant de me faire tremper.*, pensa-t-il

Ne perdant pas plus de temps, le jeune adolescent piqua un sprint jusqu'à la demeure qui leur avait été assigné à son père et à lui. Pourquoi donc? Les personnes qui employaient son paternel avait décidé de l'envoyer dans ce bout de pays pour il ne savait quoi Ce fut au moment où il pénétra dans l'enceinte de la maison que la pluie lui tomba dessus comme une douche froide. Une chance qu'il avait été si près de l'endroit sinon il serait arrivé plus trempé que jamais. Souriant à cette pensée, il marcha toutefois d'un pas mouillé vers l'escalier intérieur menant vers le premier étage.

-Robert., dit soudain une voix

Cette voix, quelque peu grave avec un ton sévère, mais bienfaisant, il la reconnaîtrait entre plus de mille; c'était celle de son père. Arrêtant sa marche et tournant la tête vers ce dernier, il le regarda dans les yeux. Qu'attendait-il de lui? Que lui voulait-il? Venait-il d'apprendre que ses notes avaient baissées ses derniers temps? Il espérait que non parce que sinon...


-J'ai reçu un coup de téléphone et je crois que j'ai une nouvelle qui devrait te faire plaisir.
''Qu'est-ce donc père?'', demanda-t-il
-Joshua va arriver dans quelques heures.
''Pour vrai?''
-Oui. Et tu devrais aller prendre une douche et te changer, ce n'est pas une façon de recevoir une jeune femme.
''Oui, père.'', dit-il

Au même moment où il disait cette dernière parole, Robert tourna la tête vers l'escalier tout en souriant et marcha dans sa direction d'un pas rapide. Au même moment, il ne vit pas son père arborer la même expression faciale que lui. Ce dernier se doutait bien que, depuis ses derniers temps, son fils n'était pas lui-même et qu'il n'avait pas trop le moral depuis qu'ils étaient arrivés là où ils se trouvaient. C'est donc heureux qu'il le voyait avoir un peu de bonheur, mais qui serait peut-être de courte durée puisqu'il devait quand même lui parler de quelque chose de plus urgent: ses notes scolaires... mais cela pouvait bien attendre et traîner encore quelques jours.

*Que se passe-t-il donc avec toi Robert? Où est passé ton rendement?*, se demanda celui-ci

Deux heures s'étaient écoulées depuis la conversation avec son père, conversation dont il en retirait un certain plaisir impatient très semblable au sentiment que l'on pouvait ressentir, enfant, la veille de Noël. Robert attendait patiemment couché dans son lit, la tête tourné vers la fenêtre. Ainsi, il pourrait voir arriver la voiture de son père qui reviendrait de l'aéroport... mais rien pour l'instant ne laissait présager cela. Tout ce qu'il pouvait voir, c'était la pluie battante qui commençait à se calmer un peu. Devait-il y voir un présage quelconque? Non, il ne pensait pas... beau temps et Joshua seraient vraiment trop bien.

*Je suis sûr qu'elle va aimer les champs de blé d'inde.*, pensa-t-il avec un sourire sarcastique en coin

À force d'observer l'extérieur et de rester tranquille, ses yeux commencèrent à se fermer et il sombra peu à peu dans le monde du sommeil et des rêves. Il essaya de se battre contre sa fatigue soudaine et de plus en plus forte, mais il se sentait trop bien pour bouger. Comme il aurait voulu rester réveillé, mais non, Morphée l'avait amené dans ses bras par ruse de lenteur et d'ambiance quelque peu humide. Et vaincre un dieu gréco-romain lorsqu'on est qu'un simple mortel sans aucun pouvoir, c'est plus qu'une mission impossible.

*Une pe... petite sieste ne pou... pou... pourra pas me fai... fai... faire de...*, se dit-il en s'endormant finalement, mais sans être allé au bout de sa pensée

-Robert. Eh Robert, réveille-toi, c'est moi., dit une douce voix
''Maman, c'est l'été, y a pas d'école.'', avait été les premières paroles qu'il avait lancé
-Robert, t'es idiot, c'est Joshua.
''Joshua?'', se dit-il plus pour lui-même comme s'il n'était pas sûr de bien avoir entendu
-Bon, il me reste juste à m'en aller alors.

Ouvrant les yeux rapidement, il tourna la tête vers là où il avait entendu la fameuse voix qui venait tout juste de le réveiller et qui n'était autre que... Joshua. Comme s'il avait affaire à une apparition fantasmagorique, il se frotta les yeux juste pour être sûr que c'était bien elle... c'était bien elle, il n'y avait pas de doute. Il se releva quelque peu, pour se mettre à la hauteur de son amie, tout en lui souriant. Il était content qu'elle soit là, mais... mais... mais combien de temps s'était-il écoulé depuis qu'il s'était endormi? Portant son regard vers sa fenêtre, il put constater que le jour, partit depuis belle lurette, avait été remplacé par une nuit pas si désagréable qui se faisait accompagnée par une fine pluie. Mais alors, depuis combien de temps son amie était-elle arrivée? Il était clair qu'au moins un bon deux heures s'étaient écoulées.

''T'as fait un bon voyage?''
-Oui, merci. Noah est là aussi.
''Il est ici?''
-Oui.


QUESTIONNAIRE


Le(s) pouvoir(s) en détail(s): Robert possède deux pouvoirs distincts, mais qui peuvent très bien se combiner, s'unifier, se mélanger: la vitesse surhumaine et le contrôle de la foudre et des éclairs.

1962:
Le premier, la vitesse surhumaine, était son pouvoir le plus développé et qui lui permettait de faire de grandes distances en très peu de temps. Ce même pouvoir lui permettait de nager plus vite, mais seulement lorsqu'il utilisait ses jambes. Il pouvait aussi amener des gens dans ses courses, mais du moment que ces derniers s'accrochaient bien à lui ou qu'il les tenaient bien et fort. Aussi, dû à la puissance de sa vitesse, il était capable, en courant, de créer des bourrasques de vent qui était capable de repousser ou de renverser les gens. Malgré tout, plus il utilisait ce pouvoir, plus il s'épuisait, c'est alors que ses réflexes étaient fortement réduits, que sa vision et son sens de l'orientation se brouillaient énormément et que des accidents pouvaient se produire et que des dégâts physiques se faisaient ressentir. Dans ses moments-là, blessures physiques pouvaient rimer avec convulsions épileptiques et évanouissements voire même vomissements.

Le deuxième, le contrôle de la foudre et des éclairs, était son premier pouvoir découvert, mais dont il doutait le plus; il n'était pas certain de le posséder même si les faits étaient là. C'était son pouvoir le moins exploité et celui qu'il contrôlait le moins. C'est surtout lors des temps gris, qu'il pleuve ou pas tant qu'il y avait un sombre nuage, qu'il pouvait l'utiliser. Sinon, inconsciemment, il se créait un barrage mental qui pouvait bloquer fortement les capacités de ce pouvoir. De plus, c'était souvent sur lui-même qu'il utilisait cette deuxième capacité. Par contre, il lui est déjà arrivé qu'il l'utilisait sur quelque chose ou bien sur quelqu'un, mais seulement lorsqu'il était sur le coup de fortes émotions de danger que l'on pouvait comparé à un sixième sens ou plutôt à un instinct de survie plus développé que les gens dits normaux. Point négatif: c'était le pouvoir qui altérait le plus sa personnalité et son caractère.

De plus, il pouvait faire la combinaison de ses deux pouvoirs en un mélange des deux, mais cela était principalement possible lorsque les deux conditions suivantes étaient présentes: il fallait qu'il fasse gris à l'extérieur, un seul nuage gris suffisait, et qu'il ressente une émotion forte et intense. Devenant un vrai paratonnerre vivant, son corps absorbait une énergie phénoménale qui décuplait exponentiellement son pouvoir de super vitesse. Ainsi, il pouvait courir encore plus vite, mais était aussi capable de créer des tornades (pour cela, il devait tourner autour d'une cible visible à l'oeil pendant un court laps de temps, mais ses tornades ne bougeaient pas, elles restaient sur place). Il pouvait aussi les rendre électriques, mais cela l'épuisait énormément beaucoup et pouvait l'amener rapidement dans les bras de Morphée ou même pire (il n'utilisait ses tornades électriques qu'en dernier recours).

1970
Premier pouvoir:
Robert a un meilleur contrôle sur sa super vitesse et peut maintenant courir sur l'eau, créer deux mini-tornades en même temps et peut, à présent, dépasser légèrement la vitesse du son.

Plus il contrôlera mieux son pouvoir et qu'il le renforcera, plus il pourra réussir à traverser une mer complète, créer plus d'une tornade et arriver, hypothétiquement, à atteindre la vitesse de la lumière.

Deuxième pouvoir:
Toujours le pouvoir sur lequel il a le moins de maîtrise et qui lui en demande le plus, il a enfin prit connaissance de celui-ci et peut maintenant, consciemment, faire appel à la foudre et aux éclairs que ce soit par bon ou mauvais temps (par contre, par beau temps, cela lui demande beaucoup d'énergie et de concentration) et donc frapper au moins trois cibles que ce soit n'importe qui ou n'importe quoi tant que ce soit à portée de vue d'un rayon de quelques pieds et ce seulement à l'extérieur. Il peut aussi devenir une sorte de bombe électrique humaine en se faisant frapper cinq fois par la foudre et ainsi électrocuter tout ce qui se trouve autour de lui (par contre, lorsque cela arrive, il perd connaissance). Aussi, s'il reçoit une attaque d'énergie électrique ou qui s'en rapproche sans qu'il s'y attende, cela déclenche en lui une sorte de déclic de renvoi ce qui a pour conséquence de renvoyer une attaque par la foudre contre l'adversaire à l'endroit où ce dernier l'a frappé (par contre, même si le coup de l'attaque sera réduite, il en sentira quand même certaines douleurs). De plus, il peut décider de se faire frapper par trois éclairs en même temps et ainsi envoyer par ses mains une ou des rafales d'énergie électrique, mais cela lui cause de grandes douleurs et des sueurs froides (le maximum de fois qu'il a réussit cela jusqu'à maintenant est de deux fois... avant qu'il s'épuise totalement).

Plus tard, il pourra utiliser son pouvoir de contrôle sur la foudre et les éclairs par beau temps avec un effort réduit, frapper au minimum dix cibles quelconques dans un rayon beaucoup plus grand. Il pourra même l'utiliser à l'intérieur d'un bâtiment, à une puissance plus réduite, tant qu'il y a un minimum d'humidité, d'électricité statistique et, surtout, de prises ou de sources électriques proches de lui. De plus, il pourra aussi devenir un bouclier électrique le protégeant un peu plus contre toute attaque énergétique, physique voir même magique (cela a pour effet de créer tout autour de lui une mince aura électrique).

La combinaison des deux:
Avec la combinaison de ses pouvoirs, il peut courir un peu plus vite (que lorsqu'il utilise seulement son premier pouvoir) et courir sur toute surface de matériau de construction (pierre, béton, métal, etc... sauf le bois) ainsi que d'envoyer des éclairs et frapper par la foudre plusieurs cibles. Il peut aussi détruire des murs en fonçant rapidement dedans (la foudre frappe le mur à la seconde même lors de l'impact de son corps contre le mur) et créer une tornade mouvante.

Dans le futur à venir, l'homme qu'il deviendra pourra devenir une vraie tornade électrique amovible (par contre, plus il utilise en temps cette capacité, moins il a de contrôle sur elle) ainsi que de devenir une sorte de rafale tournante électrique pouvant causer de graves dégâts (pour lui aussi, mais en dégâts moins pire s'il oublie ou s'il n'arrive pas à activer son bouclier électrique).

Caractéristiques de mutants: Robert possède une certaine particularité vis-à-vis de ses yeux et de ses cheveux: ses pouvoirs entraînent des changement de teinte de ses iris, de la coloration et de l'état de ses cheveux. Lorsqu'il utilise sa super vitesse, ses yeux virent au vert sombre s'approchant du noir (mais en restant quand même un peu vert), son regard devient vif et ses cheveux deviennent quelque plat et bruns foncés (s'approchant du noir). Dépendamment de la durée d'utilisation du pouvoir, les effets peuvent durer entre deux à dix minutes. Lorsque c'est le contrôle de la foudre et des éclairs, ses yeux deviennent bleu clair s'approchant du blanc (mais en restant quand même un peu bleu), son regard devient électrique et ses cheveux deviennent plats et châtains pâles. Dépendamment de la durée d'utilisation du pouvoir, les effets peuvent durer entre deux à dix minutes. Et lorsque c'est la combinaison de ses deux pouvoirs, ses yeux deviennent gris au regard vif et électrique et ses cheveux gris pâle argentés (sur fond noir). Dépendamment de la durée d'utilisation du pouvoir, les effets peuvent durer entre cinq à quinze minutes. De plus, il a une petite cicatrice sur le haut de la tête (que ses cheveux cachent bien) et qui a l'air d'être l'endroit où la foudre l'a frappé la première fois, à moins que ce ne soit à cause d'un morceau de verre...

Trois principales qualités: Enthousiasme, loyal, motivé.
Trois principaux défauts: Entêté, rationnel, secret.
Signe(s) physique(s) particulier(s): Aucun, à part peut-être sa cicatrice sur la tête (il ne se souvient pas si elle a été faite à cause de la foudre ou bien à cause d'un morceau de verre qui l'aurait légèrement blessé lorsqu'il était plus jeune... peut-être un mélange des deux).
Autres signes particuliers: La découverte de son pouvoirs sur la foudre et les éclairs a aussi entraîné une autre conséquence: sa personnalité et son caractère se sont vus quelque peu affectés. Si on le connaît aujourd'hui comme le jeune homme qu'il est, auparavant il était plutôt du genre naïf à s'effacer et à être invisible et cela lui convenait. Lorsque son pouvoir sur la foudre et les éclairs s'est éveillé en lui, cela a déclenché en lui un tempérament fonceur et il est devenu tout autre ne souhaitant plus être celui qui n'agit pas. Malgré tout, la majorité de ce qu'il était avant était toujours là et il fallait dire que le fait que sa meilleure amie était là pour lui lui permettait de garder les pieds sur terre. Aujourd'hui, il est à présent adulte, a acquis une certaine maturité tout en gardant une sorte d'innocence qu'il a décidé de ne plus refouler et son pouvoir, qui avait eu des effets de changements sur sa personne, a bien moins d'emprise sur son caractère et sur sa personnalité qu'auparavant. Malgré tout, il lui arrive d'être fonceur et fougueux, réservé et sur la défensive... ainsi qu'un peu sombre quelques fois.

Rêve(s) le(s) plus fou(s): Battre tous les records de vitesse au monde, faire le tour du monde le plus rapide, trouver des gens avec des pouvoirs comme lui, que Joshua soit toujours auprès de lui et ce quoi qu'il arrive et que les humains et les mutants soient enfin unis main dans la main.
Désir(s) d'avenir: Toujours pouvoir courir, toujours pouvoir être libre, être là pour ceux et celles qui ont besoin de lui et de les guider sur la bonne voie loin des ennuis ainsi que de devenir journaliste et un X-Man.



DERRIÈRE L'ÉCRAN


Prénom et/ou Pseudo: Francis / Xelnyd
Ton Âge: 24 ans (bientôt 25)
Où vis-tu: Montréal (Québec, Canada)
Comment as-tu connu le forum: Par une amie ancienne membre et joueuse du forum
Pourquoi tu t'es inscrit: Parce que le forum à l'air bien, même plus que bien...
Es-tu vraiment motivé à jouer sur ce forum: Je l'avoue, pendant un moment, mon intérêt été moindre (pour tous les forums). Maintenant, je suis de retour pour y jouer de nouveau...
Jours par semaine de présence: À taux variable allant de 2 à 5 jours (cela dépend de mes différents horaires).
As-tu lu et signé le règlement: Oui.
Un mot pour la fin?: J'ai hâte de (re)jouer.

...Dernière chose ! Votre personnage est: Inventé de toutes pièces.

Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Sansre2nz




Dernière édition par Robert Marshall le Dim 5 Aoû - 9:15, édité 12 fois
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Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Vide
MessageSujet: Re: Robert Marshall formule améliorée (Version 2)   Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Icon_minitimeVen 30 Déc - 6:30


~|LE COMMENCEMENT|~

Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Coursetraversdeschampsd


Continuant de sourire à Joshua, son amie de si longue date, Robert ouvrit la porte de la chambre. Lui faisant signe de le suivre, il descendit l'escalier pour arriver au rez-de-chaussée. Son regard se portant ici et là, comme s'il était à première vue à la recherche de quelque chose et/ou de quelqu'un, mais il ne trouva pas ce qu'il cherchait. C'est alors qu'il entendit une voix. Quelqu'un parlait tout proche et cette personne, qui ne pouvait être que son père, s'adressait apparemment à quelqu'un ou bien peut-être au vide puisque tous les mots qui se disaient ne sortaient que de sa bouche. Peut-être Noah était avec lui? S'approchant tranquillement du salon en mode espion-ninja, espérant qu'en agissant en tant que tel qu'on ne le surprenne pas, il écouta à travers la porte fermée.

*Oulà, s'il parle à Noah, c'est clair que ça va pas bien se passer. Mais qu'aurait-il donc fait pour mériter le courroux de mon père?*, se demanda-t-il

Depuis le temps qu'il connaissait les Smiths, il savait que le jeune homme était le mouton noir de la famille, mais ce n'était pas le genre à faire enrager autant Gabriel Marshall. Si ce dernier avait voulu cacher sa frustration du moment, c'était raté. Écoutant plus attentivement, le jeune garçon de quatorze ans qu'il était put en apprendre un peu plus long sur la nature de la chicane en cours... et quelle déception fut la sienne en découvrant que c'était avec sa mère que son paternel ne s'entendait pas. Il aurait pu se tromper, mais il n'y avait pas de doute; des Lucy il n'en connaissait pas beaucoup et, lorsque les mots ''chérie, c'est ton fils aussi'' se faisait entendre, il était clair que ce ne pouvait être qu'une seule personne.

Ne pouvant pas rester une seconde de plus, Robert sortit rapidement de la maison pour se retrouver juste devant à l'extérieur. Levant la tête vers le ciel, fermant les yeux... il prit une grande respiration. Lui qui pensait qu'entre eux deux ça allait beaucoup mieux, mais non, ça n'avait été que subterfuge et le voyage ici entre père et fils qu'était-ce donc alors? Son père comptait-il avoir sa garde ou plutôt s'enfuir avec lui de gré ou de force? Hmmm... il n'en savait trop rien, il ne voulait pas le savoir, il ne voulait plus rien savoir... ni penser à rien.

*...*, aucune pensée

La pluie ruisselait sur son visage et le ciel était toujours aussi mauvais que ce matin. Y avait-il vraiment eu une éclaircie entre le moment où il était entré et maintenant? Il l'avait cru lorsqu'il avait apprit que Joshua allait venir. En parlant d'elle, elle venait d'apparaître et était de nouveau là à ses côtés sous le porche. Elle l'observait tranquillement. Essayait-elle de lire en lui? Si d'habitude elle pouvait y arriver, ces derniers temps c'était quelque peu différent. Ces derniers temps, il n'était plus vraiment lui-même et ce n'était pas juste de la faute de ses parents dont les chicanes étaient quelque peu présentes de son quotidien. S'approchant de la jeune fille, il décida de lui sourire ne sachant quelle autre expression adopter ni quoi faire, quoi dire.

-Ça va aller?, demanda-t-elle
''Ça n'a jamais été mieux qu'aujourd'hui.'', répondit-il après avoir jeté un coup d'oeil sur la fenêtre du salon
-Tu...
''Pars avec moi, là, tout de suite. On plie bagage et on s'en va vivre notre vie loin de tout ce que l'on a connu.'', dit-il en coupant sec son amie

Qu'était-il en train de dire, de faire au juste? Il était bien trop jeune pour partir ainsi comme ça, mais il en avait assez de tout ce qu'il connaissait. Même si Smallville faisait vraiment changement d'avec Newark, il avait l'impression d'étouffer, d'être comme compressé, prit entre quatre murs qui ne lui laissait que peu d'espace. Il avait besoin de changer d'air, il le sentait tout au fond de lui. Et puis, cela ne datait pas juste d'aujourd'hui qu'il avait ce désir qui, il devait se l'avouer, était quand même présent depuis quelques temps voir même quelques années.

-Pour aller où Robert? On est encore au collège. Comment on fera sans diplôme? On est trop jeunes pour pouvoir travailler.
''On trouvera un moyen. Je suis sûr que Noah voudra bien nous aider. Allez Lene, ça va être génial de découvrir tout plein d'endroits nouveaux et inconnus et pourquoi pas de faire le tour du monde.''
-As-tu pensé à nos familles, à nos amis? À comment ils vont être quand ils vont découvrir qu'on est partit?

Ne sachant quoi répondre, sentant ce sentiment si brusque de constatation sur le fait qu'on ne peut rien faire, Robert tourna la tête vers le dehors si proche d'eux. Il pouvait sentir cette senteur de gazon mouillée mélangée à la terre. Et comme si son destin l'appelait au loin, il sentit son coeur battre de plus en plus sous les émotions plus que partagées qu'il ressentait. Il se devait d'agir, il se devait de faire quelque chose là ici et maintenant, n'importe quoi tant que cela lui permettrait de se défouler, de se relâcher. Et quoi de mieux que de courir sous la pluie pour cela.

''Allez Lene, on fait une course.''
-Une course sous la pluie?
''Oui, oui. Allez viens.'', dit-il avec un grand sourire

C'est vrai qu'il pleuvait de plus en plus et que le temps était mauvais, mais pourquoi pas, ils ne risquaient rien... ou presque rien à part se faire frapper par un éclair, mais en mouvement, ce serait un peu dur de les atteindre, non? Ce n'était pas si bête comme pensée lorsqu'on y réfléchissait un peu, mais quand même. Robert regarda Joshua et il espérait vraiment qu'elle vienne avec lui... mais bon, il n'allait pas non plus la forcer physiquement à vouloir ce qu'il voulait ici et là maintenant. N'attendant pas plus longtemps, il s'élança sous la pluie. Il aurait voulu crier, mais son amie n'était pas loin et il ne voulait pas non plus que son père l'entende.

*AAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGHHHHHHHHHH...*, cria-t-il pour lui-même dans sa tête

Toujours en course, un dernier regard vers Joshua et l'impensable se produisit; il fut frappé par la foudre. Il ressentit comme une sorte de brûlure soudaine en lui, un peu comme la fois où il s'était brûlé en essayant de cuisiner ou plutôt la fois où il s'était électrocuté... mais quand cela s'était-il produit? Du plus loin qu'il se souvenait, il ne s'était jamais électrocuté, mais en lui résidait cette impression si forte que ça avait déjà été le cas et que ça avait été plus que ces moments où on met ses doigts dans une prise. Mais là, pour l'instant en ce temps précis du présent, il pouvait sentir ou s'imaginait très bien en train de griller sur place et que son corps ressemblerait à un vrai paratonnerre comme l'était les arbres. Qu'adviendrait-il de lui? Il n'en savait rien, il savait juste que les secondes étaient devenues des sortes de minutes spéciales comme quand on sait qu'on est en train de mourir. Un seul mot, un seul nom régnait en son esprit... Jolene. Et puis, ce fut la fin...

-Robert? Robert? Robert?...

C'était tout ce qu'il entendait et c'était une délicieuse voix qui répétait ainsi son nom. Était-il mort? Était-il déjà au paradis? Pour l'instant, tout ce qu'il voyait, c'était le noir. Pour l'instant, tout ce qu'il ressentait, c'était... il n'en savait trop rien, mais ce qui était vraiment certain, c'est qu'il avait mal. Et la voix qu'il entendait, ce n'était pas un ange du paradis, mais plutôt sa voix à elle, celle de sa meilleure amie. Ouvrant tranquillement les yeux, il regarda devant lui et put voir le visage de Joshua. Elle lui souriait. Et il remarqua qu'elle avait versée quelques larmes et même peut-être pleurée, mais peut-être était-ce plutôt la pluie qui ruisselait sur elle qui lui donnait cette impression... et puis, c'était plus intéressant de la savoir avoir pleurée pour lui que de savoir que ce soit la pluie qui la rendait ainsi toute mignonne. Il ne l'avait pas remarqué encore, mais cela ne prit pas top de temps pour qu'il se rende compte qu'ils étaient dans un champ de maïs... et dans une marre de boue. Il voulu se relever, mais elle le retint.

-Non, ne bouge pas, tu es blessé. Noah et ton père arrivent.
''D'a... d'accord.'', dit-il avec un peu de mal

Apparemment, le choc qu'il avait vécu l'avait plus atteint qu'il ne le croyait. Et puis, que faisaient-ils tous les deux dans ce champ de fermier. Aux dernières nouvelles, il était encore devant chez lui. Comment avait-il réussi à se retrouver là où il était? Comment se faisait-il qu'il avait du mal à s'en souvenir? Avait-il été enlevé par des extra-terrestres sans le savoir ou quoi? C'était vraiment bizarre, trop bizarre comme la crème glacée à la pistache. Mais bon, il laissa son incompréhension de la dite crème glacée de côté et essaya de se souvenir de ses derniers moments. La foudre... oui, la foudre et le visage de la demoiselle à ses côtés. C'était les derniers souvenirs qu'il possédait. La foudre? Cela lui disait vaguement quelque chose. Il se rappela très vaguement avoir eu l'impression d'y avoir déjà eu affaire intimement. En quels moments? En quelles circonstances? Il ne savait pas... il ne savait plus. Sa tête lui jouait-elle des tours? Peut-être, peut-être pas. Son regard était toujours sur Joshua. Au moins, elle était là à ses côtés. Du plus loin qu'ils se connaissaient tous les deux, elle avait toujours été là pour lui. Elle avait toujours voulu le meilleur pour lui, elle avait toujours voulu qu'il soit heureux...

''Lene...'', commença-t-il par dire


Environ six ans plus tôt...

Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Premierbaiserk

Son sac à dos à la main, Robert regardait les autres enfants courir comme des fous vers la sortie. Normalement, lui aussi aurait été de même, désirant plus que tout rentrer chez lui, mais aujourd'hui il avait vécu tout un choc. Il avait du mal à assimiler tout ce qui venait avec, mais il avait sentit quelque chose de fort en lui, quelque chose qu'il n'avait jamais ressentit auparavant, mais il se doutait un peu de ce que c'était et si c'était vraiment ça, les autres garçons se moqueraient vraiment de lui et ce très ouvertement. Pourquoi cela lui arrivait-il à lui? Qu'avait-il fait pour mériter cela? Ça n'aurait pas pu être quelqu'un d'autre comme par exemple Devon Lancaster, le chouchou de service de la prof et le meilleur de sa classe. Si ça avait été lui, tout le monde aurait trouvé ça normal, tous les autres seraient passés à autre chose ou auraient trouvés que c'était une autre raison pour se moquer de ce dernier. Mais, lui, il n'avait absolument pas besoin de ça. Traînant les pieds comme jamais, il sortit de l'école et constata que Joshua était encore là. Normalement, il aurait été content qu'elle l'ait attendu, mais là, maintenant, absolument pas.

-Salut., lui dit-elle
''Salut.'', répondit-il
-Ça va?
''Oui, oui.''

Les deux amis prirent la route de leur maison qui était tout proche. Habituellement, Noah, le frère de Joshua, les attendait toujours, mais aujourd'hui ce devait être l'exception car il ne le voyait nulle part et cela lui fit plaisir. Ce n'était pas qu'il détestait celui-ci, mais il l'intimidait comme c'était le cas avec son cousin et il considérait les deux comme plus ou moins des grands-frères. Mais son plaisir soudain fut de très courte durée puisqu'apparu dans leurs dos le dit jeune homme. Il était apparu de nulle part, comme par magie. Et presque comme à chaque fois, il en profitait toujours pour les faire sursauter. Robert sursauta comme pas un et il savait qu'à ses yeux à lui le grand, il devait paraître faible et trouillard... à moins qu'il s'imaginait un peu trop n'importe quoi.

Le lendemain, en classe, Bobby (comme l'appelait ses amis) ne pouvait détacher son regard de la fenêtre ou plutôt cela n'était qu'en apparence. Aussi prudent que si sa vie était menacé, il faisait bien attention à ce que personne n'apprenne son petit secret soit celui qu'il regardait plutôt furtivement autre chose; une certaine demoiselle du nom d'Alisson Partridge. À la base, il avait juste commencé à la taquiner comme il croyait que n'importe quel garçon qui se respecte ferait si une fille est assisse juste devant lui. Il croyait que miss. Chapman ne le remarquerait pas, mais comme le dit l'expression: ''les professeurs ont toujours des yeux derrière la tête''. Il s'était fait prendre et elle l'avait fait déplacé dans le fond de la classe. Au moins, son petit manège avait duré quelques jours et ce juste assez pour qu'il s'ennuie de la demoiselle et des petits tours qu'il lui jouait. Poussant un soupir, il ne put s'empêcher de s'imaginer en train de lui sourire, de rougir et... de l'embrasser. L'embrasser?

*Ouache, c'est dégueulasse. Embrasser une fille c'est pire que de manger des vers de terre.*, pensa-t-il en essayant de se convaincre le plus fort possible

Mais rien n'y fit. Il avait le goût de lui prendre la main, de se promener avec, de lui dire de petites choses... bref, de l'avoir comme copine. Il pouvait continuer de rêvasser sur cela ou bien il pouvait agir afin de rendre le tout possible et réel, mais il avait un gros problème gros comme pouvait être la Terre toute entière; il n'avait jamais embrassé aucune fille et il n'avait surtout pas envie d'avoir l'air d'un nul. Oh que non, s'il devait se lancer, que cela se fasse avec classe et beauté comme il l'avait vu dans certains films. Mais comment réussir un tel coup quand on ne sait rien à part ce qu'il connaissait grâce aux films et à ce que Noah lui avait déjà raconté pour lui faire peur. Il ne pouvait quand même pas en parler avec ses parents, ça jamais, ni avec aucun des autres gars qui le niaiserait jusqu'à en perdre leur salive et leur voix. Que lui restait-il comme solution? Mais oui, bien sûr, il lui restait Derek, son super cousin... mais il était en vacances avec son oncle et sa tante.

*Et si j'en parle à Lene, peut-être qu'elle pourra me dire où me renseigner, elle connaît un tas de choses. Ce n'est pas pour rien qu'elle est si intelligente et qu'elle veut devenir comptable.*, se dit-il avec amusement à propos de la fin de sa pensée

Oui, c'était sa dernière option, son aide de toutes les situations. Comment avait-il fait pour ne pas penser à elle avant? Il fallait dire qu'il savait qu'il serait gêné de lui demander. Les heures passèrent pour enfin que le soir soit haut dans le ciel. Ce soir-là, comme on était vendredi, leurs parents à tout les deux avaient acceptés que Josua reste dormir chez lui et, comme cela arrivait souvent, elle avait eu le droit d'avoir sa propre chambre à elle... ou plutôt une des chambres d'amis ou d'invités était devenue la sienne. Les deux comparses se trouvaient dans la cabane dans l'arbre de Robert.

-T'es trop bizarre.
''De quoi tu parles?'', demanda-t-il
-Ça fait quelques jours que t'es comme ça. On dirait que tu viens d'apprendre que t'es Peter Pan, mais que t'arrive plus à voler pour rejoindre le Pays Imaginaire.
''Tu veux savoir?''
-Oui.
''T'a mis en plein dans le mille, sauf que c'est pas ça, c'est dans le genre, mais différent.''
-Dis-moi?, demanda-t-elle
''J'ai un problème de... de... un problème de... argh...''
-Ce serait pas à cause de quelqu'un?

Était-elle déjà au courant? Pourtant, il avait fait bien attention pour que personne dans le classe ne remarque quoi que ce soit. Avait-il commis une seule imprudence? Si elle le savait, est-ce que ça voulait dire que les autres aussi le savaient déjà? Hmmm... non, si ça avait été le cas, on le lui aurait fait déjà savoir. Il s'était dit qu'il lui dirait, qu'elle pouvait sûrement l'aider, mais puisqu'elle avait l'air d'être au courant, c'était le bon moment pour tout lui dire. Les échappatoires, les excuses, c'était pour un autre jour. Comme pour se donner du courage, et surtout pour ne pas voir sa meilleure amie, il ferma les yeux.

''Euh... oui... c'est à cause de quelqu'un. C'est à cause d'A... d'A... c'est à cause d'Allison, voilà.'', dit-il le tout suivit d'un soupir de soulagement, du rouge lui montant aux joues, mais toujours les yeux fermés
-Dis-moi pas que t'es amoureux d'elle, que t'as envie de l'embrasser, que tu sais pas comment faire et que tu me demandes mon aide?
''Oui, c'est ça... Ehhh... c'est pas juste, c'est moi qui devait dire tout ça.''

Il n'était pas content, elle venait de lui gâcher la surprise. Rouvrant les yeux, il détourna sa tête d'elle et fixa l'extérieur là où le ciel était sans lune. Il ne voulait plus lui parler, il avait juste envie de la bouder. C'était déjà difficile de dire ce genre de choses, mais si, en plus, on les disait à sa place... Et puis, finalement, il décida de la laisser toute seule et de s'en aller, elle retrouverait bien son chemin toute seule jusqu'à sa chambre. Il se leva et se prépara à s'en aller.

-Attends, laisse-moi t'aider.

Venait-elle vraiment de dire qu'elle pouvait l'aider ou était-ce une stratégie pour qu'il reste? Hmmm... il ne pouvait dire, mais il pouvait affirmer haut et fort qu'il lui faisait confiance à plus de cent pour cent. Se résignant à laisser tomber son caprice d'ego, il se rassit à ses côtés. Comment pourrait-elle l'aider? De quelle façon? Ils se disaient tout ou presque tout. Si elle avait dit ça, c'était sûrement parce qu'elle avait vécu des expériences qu'il n'avait pas vécu. Et si c'était le cas, il était clair qu'elle pourrait le lui dire. Un jour, il avait entendu quelqu'un dire que les filles étaient plus précoces que les garçons. Quand il avait demandé à sa mère ce que cela voulait dire, elle lui avait répondu, gênée, que cela voulait dire que les filles étaient plus prêtes à fonder une famille que les garçons. Étrangement, il trouva cela drôle dans le contexte actuel. Est-ce que dernièrement Joshua avait reçu un bébé de la part d'une cigogne?

''Comment tu vas m'aider?'', questionna-t-il
-Je vais te montrer., répondit-elle après quelques secondes de silence
''Me montrer quoi?''
-Comment embrasser.
''Avec une de tes poupées? Parce que là, tes poupées sont dans ta chambre.''
-Idiot., dit-elle en disant le mot sur un ton qui se voulait gentil, mais qui démontrait qu'elle trouvait qu'il était quand même un peu idiot

Robert aurait pu dire quelque chose du genre ''Euh... ok'' et poser d'autres questions qui prouvait qu'il était curieux tout en étant nerveux pour il ne savait quelle raison et, surtout, qu'il était innocent et bien naïf sur ce domaine de coeur, d'émotions et de sentiments, mais surtout d'actions des premiers pas. Joshua s'approcha un peu plus de lui. Qu'allait-elle faire? N'avait-elle pas besoin de ses poupées? Mais pourquoi avait-il pensées à ses poupées? Ça lui faisait penser à un souvenir où il avait vu deux poupées s'embrasser. Mais était-ce bien ce souvenir-là ou bien s'il mélangeait deux souvenirs? Le visage de la demoiselle s'approchait tranquillement et sûrement du sien. Voulait-elle lui chuchoter quelque chose à l'oreille comme pour que ce ne soit vraiment qu'eux deux qui soient au courant? Allait-elle lui faire part d'un grand secret? Il ouvrit la bouche pour la questionner.

-Non, ne poses pas de question. Laisses-toi faire et ferme les yeux.

Qu'attendait-elle de lui bon sang? Elle ne lui disait rien en le laissant dans l'attente. En plus, elle lui avait demandé de se taire, de se laisser faire et de fermer les yeux. Et s'il ne voulait pas lui, hein? Le lui avait-elle demandé s'il voulait obtempérer? Avait-elle seulement devinée qu'il voulait peut-être savoir? Mais bon, il lui faisait confiance, il ferait comme elle le lui demandait. Il referma sa bouche et ferma ses yeux en attendant. Des secondes passèrent tandis que rien ne se passait. Le silence qui régnait dans l'endroit devenait plus que pesant. Que préparait-elle donc? Tant de questions et aucune réponse. Hmmm... lui avait-elle demandé de fermer les yeux pour lui faire une surprise? Si c'était le cas, alors pourquoi il n'entendait aucun bruit. Il trouvait cela frustrant, mais il lui faisait plus que confiance. Soudain, il sentit sur ses lèvres quelque chose... qui ressemblait aussi à des lèvres. Rouvrant rapidement les yeux à la vitesse de l'éclair, il put constater que Joshua était en train de l'embrasser... les yeux fermés. Il aurait pu se lever, prendre ses jambes à son cou et s'enfuir à toutes jambes, mais elle lui avait demandé de se laisser faire et de fermer les yeux. Mais il fallait avouer que c'était vraiment surprenant ce qu'il vivait là et il n'aurait jamais cru que ce soit sa meilleure amie qui lui donnerait son premier baiser. Et puis, si elle l'embrassait, c'était surtout pour l'aider dans sa quête amoureuse. Il le savait plus que pertinemment. Il se devait d'en apprendre le plus possible pour faire honneur à Allison, mais surtout à celle qui était en train de se donner ainsi à lui. Il ne devait absolument pas reculer. Il ne devait pas céder à la panique qui l'habitait. Il se devait d'être fort, d'être un homme, un vrai. Il referma les yeux en moins de temps qu'il le faut pour dire saperlipopette.

*...*, aucune pensée, il ne pensait plus

Commençant à apprécier peu à peu l'expérience présente, s'abandonnant comme jamais il ne s'était abandonné à qui ou quoi que ce soit, Robert sentait monter en lui des émotions amplifiées par l'acte du moment. Si au début il avait été nerveux et craintif et un peu dégoûté, il était à présent réceptif et enflammé et appréciait le baiser plus que ce qu'il s'y attendait. Tout en même temps que cela continuait, il passa instinctivement ses bras autour de la taille de la demoiselle et celle-ci fit de même autour de son cou. Ils étaient là tous les deux plus proches et si bien que jamais auparavant. Si bien que rien n'aurait eu l'air de les déranger. Robert se sentait complètement enivré par la fougue de Joshua et s'abandonnait à l'odeur sucré de sa peau et au goût fruité de ses lèvres. Il aurait voulu que ce moment ne se termine jamais. Soudain, il ne sentit plus que le vide sur sa bouche et l'odeur du bois de la cabane. Il rouvrit les yeux et put constater que le visage de Joshua lui faisait toujours face, mais que leurs lèvres étaient éloignées de plusieurs centimètres. Malgré tout, ils restaient toujours enlacés l'un à l'autre. Combien de temps avait duré ce moment de rêve, combien de temps s'était écoulé? Qunze, vingt, trente minutes? Non, tout juste huit pauvres minutes. Le silence était encore plus pesant qu'avant qu'ils s'embrassent et il sentait le besoin urgent de dire quelque chose, n'importe quoi tant qu'il disait quelque chose... mais il ne put rien dire. C'était comme si son cerveau et sa bouche étaient paralysés. Joshua était-elle une sière... non, plustôt une méduse, mais que ce n'était pas son regard mais plutôt un baiser d'elle qui pétrifiait ses cibles? Non, c'était impossible, il savait qu'il avait encore l'usage de la parole et de son corps. Pourtant...

-Tu vois, c'est comme ça qu'on fait. On se voit demain., dit-elle

Et voilà, elle avait encore prit l'avance, le dessus sur lui. Il aurait pu lui en vouloir, mais elle était trop géniale pour qu'il lui en veuille. Et puis, elle aidait tant qu'elle pouvait bien avoir le droit d'être meilleur que lui. Ne réussissant qu'à lui sourire, il la regarda s'en aller et le laisser seul. Il aurait dû faire de même et s'en retourner dans la maison, mais il ne pouvait pas bouger. Le temps passant, il s'endormit avec comme seule pensée un remerciement sincère envers sa meilleure amie. Le lendemain matin, il se réveilla dans son lit. Il sourit sachant comment il s'était retrouvé là; ce ne pouvait être que son père. Sortant de sa chambre, il descendit l'escalier pour se retrouver au rez-de-chaussée puis dans la cuisine où il retrouva ses parents... et Joshua.

''Bonjour tout le monde.'', dit-il

Tous les présents dans la pièce lui répondirent et il eut du mal à rendre son regard à la demoiselle Smiths ce que ses parents remarquèrent, mais ils ne dirent aucun mot. Ils ne savaient pas ce qui s'était passé la veille, mais ils savaient que quelque chose devait s'être passé. Le reste de la fin de semaine se passa très bien et sans encombre et, comme si de rien n'était, comme si le baiser n'avait jamais eu lieu, Joshua et Robert agissaient comme normalement. Lundi après-midi, l'avant-dernier cours était terminé et c'était à présent la pause. Toute la journée, il avait eu du mal à se décider, mais c'était sa dernière chance pour aujourd'hui. C'était le moment fatidique, le moment tant attendu et il ne devait plus reculer. Il se trouvait à l'autre bout du couloir et elle se trouvait en train de boire à un abreuvoir. Avançant lentement et d'une allure confiante, autant qu'il le pouvait, il sentait son coeur battre la folie de la chamade amoureuse. C'était fou l'effet qu'il ressentait, il avait mal tout en ayant chaud, c'était assez spécial. Et puis, soudain, l'horreur, le drame; la jolie Allison s'était redresée et était en train d'embrasser... Josh Brown, son autre meilleur ami. C'était tout un coup de couteau dans le coeur qu'il venait de recevoir. Il avait tellement envie de le haïr, de lui balancer son poing à la figure... mais non, c'était quand même un bon gars avec qui il s'entendait vraiment trop bien. Et puis, ça n'allait pas être une fille qui allait détruire tout ce qu'ils avaient érigés ensemble, eux les fils de Krypton sauveur de leur cour de récré contre les brutes ombres du corps professoral.

''Tant pis...'', dit-il à très voix basse accompagné d'un reniflement de tristesse

Faisant demi-tour, il s'en alla à son autre cours. Il croyait qu'il aurait été tout seul, mais Joshua se trouvait déjà là, assisse par terre. Il aurait voulu lui cacher son expression faciale de coeur brisé, mais comme toujours, elle découvrit son mal. Et puis, cela paraissait trop sur son visage qu'il avait raté sa chance. Il s'affaissa à ses côtés et laissa tomber mollement sa tête contre le mur tout en fermant les yeux.

''Ça a foiré, Josh a été plus rapide que moi. C'est lui le vrai Superman.'', dit-il

Il soupira d'un soupir qui faisait si pitié. Le premier amour, ça fait toujours mal et il s'en rendait compte à l'instant. Si avant, il était un garçon, aujourd'hui il se sentait un peu plus vieux, mais il savait qu'il était encore un enfant; il aimait bien dire qu'il avait sept ans et trois quarts.

-Robert.
''Quoi?'', demanda-t-il

Que lui voulait-elle? Il avait mal à son petit coeur. Il le savait, il n'aimerait plus jamais de sa vie, ça faisait bien trop mal pour que l'on veille à nouveau aimer. Ses parents, ils avaient dû s'aimer dès le départ. Eux, ils avaient sûrement été le premier amour l'un de l'autre. Sinon, comment avaient-ils fait pour supporter ce qu'il ressentait, là, maintenant? Redressant la tête, il se demanda ce que Joshua lui voulait. Allait-elle se moquer de lui? Hmmm... non, ce n'était pas du tout son genre. Elle, il en était sûr, essaierait de le consoler à coup sûr. Sinon, il ne la connaissait pas aussi bien qu'il le pensait.

-Non, ne poses pas de question. Laisses-toi faire et ferme les yeux., lui dit-elle

Il ne put s'empêcher de sourire et de rire face à ce qu'elle venait de lui dire. Il devait bien le reconnaître, elle l'avait aidé comme elle avait pu et, pour cela, il lui en serait énormément reconnaissant... pour lui avoir plus ou moins apprit à embrasser et pour tout ce qu'elle avait fait aussi pour lui. Faisant comme elle le voulait, il ferma les yeux et se laissa faire. Pour une nouvelle fois, elle l'embrassa. Ce fut comme un petit baume, une petite compresse sur son coeur blessé. Par contre, cette fois-ci, ce fut lui qui se retira le premier et ce seulement après quelques secondes. Il l'aimait beaucoup, c'était sa meilleure amie. Robert prit son sac, fouilla dedans et en sortir un objet; son jouet préféré.

''Tiens, c'est à toi maintenant.'', lui dit-il tout en lui tendant le jouet


Été 1958...

Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Pluie2

Toujours au milieu de ce champ de maïs où il venait de vivre un accident des plus bizarres, Robert se demandait encore comment il avait fait pour parcourir une telle distance. De là où il était, il ne voyait pas du tout la maison. Peut-être que debout se serait tout autre, mais à en croire la longueur des plants qui vivaient autour de lui, il en doutait fort. Donc, s'il ne pouvait pas voir la maison, cela voulait-il dire qu'il était bien plus loin qu'il ne pouvais se l'imaginer? Et si on allait selon cette logique-là, cela voulait dire que Joshua avait dû courir vers lui. Oui, courir, mais pendant combien de temps? Des minutes, des minutes et une heure ou bien plus? Pour l'instant, c'était bien trop pour lui, il avait tout le corps qui lui faisait mal comme si un tracteur lui était passé dessus comme on disait dans le coin pour certaines situations et celle qu'il vivait était parfaite pour ce genre de phrase.

-Robert, ne parle pas, garde tes forces. Reste réveillé, ton père arrive., dit son amie
''Le... Lene, je sui... je suis vraiment chan... chanceux de t'a... t'a... t'avoir comme meil... meilleure amie.''

Sur ses derniers mots, il ferma les yeux. Malgré qu'il pleuvait, qu'il avait mal et qu'il se trouvait dans une marre de boue, il se sentait quand même bien dans les bras de la demoiselle. Il n'aurait pas pu rêver mieux comme personne à ses côtés en ce moment qu'il venait de vivre...
Noah et son père arrivèrent peu après, mais il avait déjà perdu connaissance depuis un moment. Ils le ramenèrent à la maison, appelèrent un médecin qui vint l'occulter et soigna ses blessures physiques, mais le spécialiste ne put rien faire d'autre; Bobby était plongé dans une sorte de coma léger, mais, au moins, sa vie était hors de danger. Quelques jours plus tard, par miracle, il ouvrit tranquillement les yeux. Il remarqua qu'il faisait soleil et que... Joshua était assoupie à ses côtés, la tête posée entre ses bras sur son lit. Combien de temps était-elle restée là? Combien de temps s'était écoulé depuis son accident? Une nuit, une journée, plus de deux jours? Et que lui était-il arrivé exactement? Toutes ces questions et d'autres qui commençaient à arriver dans son esprit et dont il voulait des réponses. Pourtant, il ne dérangea pas son amie, mais la regarda plutôt endormie plongée dans les bras de Morphée. Plus il l'observait, plus il la trouvait mignonne et jolie. La tentation de l'embrasser était de plus en plus forte en lui, mais il avait peur qu'elle se réveille avant ou pendant qu'il soit intime avec elle.

*Pourquoi je penses à ça moi? J'ai juste 14 ans. C'est pas encore l'âge de penser à ça, non? Et puis, c'est quoi ces pensées-là, pourquoi ça m'arrive à moi?*, se questionna-t-il en essayant de se convaincre de ne pas le faire

Que se passait-il avec lui? Est-ce que le choc possible qu'il avait pu avoir lui avait fait des dommages collatéraux? Et ces fameux dommages collatéraux avaient-ils entraînés des conséquences dont il ne comprenait absolument rien du tout? Peut-être, peut-être bien. Pourtant, il savait qu'il avait déjà ressentit ce qu'il ressentait maintenant et il savait, en y réfléchissant un peu, quand et en quelles circonstances il avait sentit son coeur battre ainsi. Ahhh... Alisson Partridge, la fille qui avait amoureusement fait battre son coeur pour la première fois... tout comme, sans le savoir, elle l'avait aussi brisé. Et qui l'avait aidé à aller de l'avant avec cette dernière, qui l'avait aidé à surmonter sa peine d'amour? Ce n'était autre que Joshua elle-même. Il commença à s'avancer lentement jusqu'à elle en sentant son coeur battre de plus en plus fort. Et au moment venu, au moment où il aurait pu déposer ses lèvres sur les siennes, il décida plutôt de déposer un baiser sur son front ce qui eu pour effet un petit grognement et rien d'autre. Robert failli rire, mais se retint de le faire.

*Allez, faut que je bouge d'ici, j'ai besoin d'air frais, d'être dehors.*

Il sortit de son lit avec du mal et, au moment où il s'apprêtait à se mettre debout, il tomba d'un coup comme une enclume que l'on aurait laissé tomber. Il avait mal, il avait envie de crier et même de pleurer, mais il se retint aussi fort qu'il le pouvait. S'il voulait devenir un homme, un vrai, il fallait qu'il oublie la douleur et qu'il ne verse aucune larme, mais c'était dur. Les yeux mouillés, il agrippa son lit et essaya de se relever, mais dû s'y reprendre deux, trois fois... jusqu'à temps qu'on l'aide. Et quelle surprise se fut de constater qui le soulevait; le seul et l'unique Noah.

-Laisse-toi faire et ça sera plus facile et pour toi et pour moi.
''D'a... d'accord.'', répondit-il

Tandis que Noah le remontait dans son lit, Bobby remit son attention sur Joshua qui était encore assoupie. Il se dit qu'elle devait vraiment dormir comme une bûche pour ne pas s'être encore réveillée. Qu'avait-elle fait, que s'était-il passé pour qu'elle soit si fatiguée pour ne pas avoir au moins ouvert un oeil ou montré un seul signe qu'elle savait ce qui se passait autour d'elle? Il voulut la secouer, juste un petit peu, pour s'assurer qu'elle allait bien, mais le grand frère de la demoiselle l'en empêcha par un simple -Non autoritaire et assez catégorique qui le dissuada.

-Laisse la se reposer sans la déranger. Elle veille sur toi sans arrêt depuis avant-hier sans avoir fermé l'oeil une seule fois sauf maintenant. dit-il sur un ton neutre
''Ou... oui, bien sûr. Mer... merci.''
-Je reviens, Pendant ce temps, reposes-toi, tu en as besoin..
''D'a... d'accord Noah.''

Le jeune homme de 17 ans adressa un signe de tête positif à Robert juste avant de s'en aller. Maintenant seul à seul avec Joshua, il la regarda à nouveau en ayant toujours le goût de la réveiller, mais il ne succomba pas. À la place, il décida d'obtempérer à ce que lui avait dit Oah (comme il l'appelait auparavant lorsqu'il commençait à parler). Complètement couché, refermant tranquillement les yeux, la dernière image qu'il vit fut le doux visage tranquille de Joshua...


Dernière édition par Robert Marshall le Jeu 2 Aoû - 20:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Robert Marshall formule améliorée (Version 2)   Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 20:39


~|LA CONTINUITÉ|~

1962: Réveil


Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Robertvitevitevite

Robert ouvrit les yeux. Il put constater que la nuit allait bientôt tomber et qu'il était alors temps pour lui de se lever pour aller travailler. Il prit une douche et, tandis qu'il s'habillait, il regarda une seconde le lit vide pour ensuite porter son regard vers la fenêtre et ce qui se trouvait au-delà. Depuis quelques jours, il menait une vie plutôt nocturne. Tout cela à cause du restaurant où il était plongeur et qui lui avait demander de travailler soir et nuit... ce qu'il avait accepté avec un enthousiasme retenu. Il aurait pu détester sa situation présente, mais cela ne le dérangeait pas tant sauf peut-être pour une chose; les femmes. Il n'était pas du genre grand tombeur comme Dean Martin ou Elvis Presley ou feu James Dean, mais il arrivait quand même à en charmer plus d'une. Terminant de s'habiller, il prit ce dont il avait besoin dans sa chambre, remarqua que son cousin, Derek, n'était pas encore rentré, sortit du bâtiment et enfourcha sa moto qu'il fit démarrer au quart de tour.

*...*, aucune pensée en tête

Cela ne faisait pas longtemps qu'il avait eu dix-huit ans et il avait hâte, très hâte d'avoir sa majorité. Malgré tout, il possédait des faux papiers qui, par chance en général, lui permettaient d'être traité pleinement comme le jeune adulte de vingt-et-un ans qu'il faisait croire qu'il était. Et s'il n'avait pas eu ses fameux papiers, il n'aurait jamais pu réussir à entrer dans les bars de tout genre où certaines de ses enquêtes l'avait des fois amené. Depuis l'époque de son enfance, il avait changé, il avait réussit à, comme on le disait, évoluer. Certes, évoluer en tant que personne et en lui-même, mais surtout évoluer dans le sens le plus direct des théories les plus connues du fameux Darwin. Il le savait depuis déjà un bon moment, il le ressentait dans chaque partie de son corps, il n'était plus vraiment normal; il était une sorte de super humain. Pas dans la même lignée qu'est son super héros le Blur, une de ses idoles, mais il se sentait un peu dans le même genre. Arrivé aux abords de l'Interval, là où il travaillait, il stationna son véhicule, entra dans la bâtisse, salua quelques personnes et se mit au travail.

-Salut Bobby. Combien de temps encore à faire ton chiffre?, demanda une jeune voix féminine
''Salut Mandy. Plus ou moins une semaine.'', répondit-il
-Tu viens toujours cette fin de semaine?
''Je sais pas encore, je verrais ça.''
-Oh, allez, ça va être amusant.
''Bon, j'y réfléchirai un peu plus alors.'', répondit-il avec un sourire en coin

La demoiselle ne rajouta mot et s'en alla, il le remarqua, le sourire aux lèvres. Depuis qu'il travaillait dans ce restaurant, ouvert vingt-quatre heure sur vingt-quatre, il s'en souvenait, c'était la première à qui il avait parlé, la première personne qui lui avait été proche à son travail. Quelques heures plus tard, son chiffre prit fin et il prit congé de tout le monde et de la vaisselle et des lavabos. Bâillant un bon coup, Robert eu le goût de se dégourdir les jambes et de voir où cela le mènerait, mais il décida plutôt de reprendre la route avec sa moto et de rentrer chez lui. C'était plus sûr, plus sécuritaire et pour ses proches et pour lui. Sur la route, ayant toujours la tentation de se laisser aller à la course, il ressentit dans l'air une atmosphère devenant peu à peu propice à une courte, mais dure pluie. Si déjà son corps était en surplus d'énergie, son être était à présent parsemé d'une sensation d'engourdissement et c'était quelque chose dont, il devait se l'avouer, lui donnait des sueurs froides. Normalement, il ne se passait rien et cela passait comme si de rien n'était, mais quelques fois il arrivait qu'il y ait des dégâts matériels et même vivants. Il augmenta la vitesse à laquelle il roulait.

''Allez, plus vite. Faut que j'y arrive. Allez, ma belle, plus vite.'', dit-il à voix basse en se parlant à lui-même et en parlant à sa bécane

Pendant deux secondes, Robert leva les yeux vers le ciel et put constater, malheureusement, que l'orage arriverait bien plus qu'il ne le pensait. Il n'avait pas le choix, il devait se garer absolument quelque part sinon il y avait un haut taux de pourcentage que cela irait mal dans les minutes à venir. Il stationna son véhicule à un endroit sécuritaire, fit bien attention que qui ou quoi que ce soit ne le voit pas et utilisa sa super vitesse. Ah, comme cela lui faisait un bien fou. Il ne pensait plus à rien, ne réfléchissait à rien, mais se laissait juste aller à sa présente pulsion. C'est alors, sans qu'il s'y attende, la foudre vint le frapper de plein fouet. Il réussit à se diriger, à contrôler son corps et sa direction, mais cela ne dura pas longtemps; le sombre néant vint le cueillir au détour. Lorsqu'il revint à lui, le soleil était plus que haut dans le ciel, il se trouvait dans un immense parc ou plutôt peut-être dans une forêt (il ne pouvait dire) et, sans s'en étonner, il avait mal. Avec peine, il commença à se relever. Avec soulagement, il constata qu'il avait encore tous ses vêtements et tous ses effets. Avec frustration, il était contrarié par lui-même et par ce pouvoir qu'il ne pouvait plus ignorer vu le nombre de fois que cela lui était arrivé et qui lui arriverait sûrement encore.

*Faut vraiment que j'apprenne en quoi consiste ce pouvoir, mais, surtout, comment le contrôler. C'est vraiment dérangeant à la fin.*, pensa-t-il contrarié


1970: Immersion

Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Robertsuruntoit

Un an, cela faisait au moins un an qu'il était arrivé à l'Institut. Qu'il avait apprit exactement ce qu'il était, qu'il avait apprit ce qu'il pouvait faire et qu'il apprenait à essayer d'être meilleur pour les autres et pour lui. Ce n'était pas toujours facile surtout lorsque son pouvoir de contrôle sur la foudre et les éclairs lui donnait du mal et du fil à recoudre. Malgré tout, Robert restait quand même un bon vivant et s'entendait habituellement bien avec tout le monde à l'Institut et même, maintenant qu'il les connaissait, les autres factions en cours qui avaient leurs propres motivations dont la principale était, en quelque sorte, la même pour chaque groupe que l'on pouvait maintenant identifié comme mutant. Il était heureux que Charles Xavier, qui se faisait appeler le Professeur Xavier, l'ait aussi bien accepté parmi les siens. Depuis peu, il exécutait certaines missions dont peu étaient au courant, mais qui commençaient à se répandre dans l'Institut. L'environnement qui y régnait était vraiment bien et le monde bien agréable, mais il lui arrivait qu'il avait besoin de s'isoler et de retrouver le monde normal afin de voir comment il vivait toujours.

*...*, aucune pensée

Le jeune Marshall aimait bien se promener dans le grand parc puisqu'il pouvait réussir à y retrouver une certaine sérénité et qu'il pouvait libérer tout ce qui pouvait brûler en lui. Ses parents lui manquaient des fois, mais ils n'étaient pas au courant de ce qu'il était et de ce qu'il était capable de faire. Son père s'en doutait un peu, surtout après certains évènements bizarres, mais il ne connaissait pas le fin de mot de l'histoire. Heureusement, il lui restait son cousin qui l'acceptait comme il était malgré que ça lui avait fait un choc au début. Et ses collègues de travail, ils pensaient juste qu'il était cet homme qui rêvait de vivre de photo et de journalisme, cet homme qui aimait la vie et les femmes, cet homme qui aimait se cultiver. Bref, son existence n'était plus la même de celles qu'il avait vécu. Il était rendu ailleurs, il était, il l'espérait, un meilleur homme. Et pour le meilleur et pour le pire, il était prêt à prendre les risques qu'il fallait pour suivre les buts et les idéaux qu'ils s'étaient fixés et ceux en lesquels il croyait. Il croyait en l'idéal de Xavier, il croyait en un lendemain meilleur pour les hommes et pour les mutants.

*Bon, allez, c'est le temps. En route mon vieux..*, se dit-il

Utilisant sa super vitesse, ce fut comme s'il n'avait jamais été là dans le grand parc de l'Institut ne laissant derrière lui qu'une traînée de poussière. En moins de deux, il se retrouva en ville et il s'arrêta dans une ruelle à l'arrière d'un bâtiment. Et pas n'importe quel bâtiment; le seul et unique bâtiment qui contenait les bureaux du journal du père de sa meilleure amie. Il pénétra à l'intérieur et s'en alla à son bureau, mais n'y resta pas longtemps; il préféra montrer au dernier étage et, d'à partir de là, monter sur le toit. Le toit, encore un autre endroit où il se sentait bien et presque en paix. Il observa la ville qui, vu l'heure matinale, s'éveillait peu à peu à la clarté de plus en plus forte du soleil. Aujourd'hui serait une belle journée et, il l'espérait, en serait une bonne. Il sourit à la pensée qui lui venait en tête.

*C'est des fois par de telles journées que les ennuis commencent. Espérons qu'il n'y en aura pas... au moins, juste pour aujourd'hui.*, pensa-t-il
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MessageSujet: Re: Robert Marshall formule améliorée (Version 2)   Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Icon_minitimeDim 5 Aoû - 1:26


Fiche terminée :x004:
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MessageSujet: Re: Robert Marshall formule améliorée (Version 2)   Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Icon_minitimeDim 5 Aoû - 2:24


Re-bienvenue parmi nous chéri ! :052:
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MessageSujet: Re: Robert Marshall formule améliorée (Version 2)   Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Icon_minitimeDim 5 Aoû - 11:15


Je re-valide ta fiche, bon jeu :chess:
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MessageSujet: Re: Robert Marshall formule améliorée (Version 2)   Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Icon_minitimeLun 6 Aoû - 5:39


Candice: Merci chérie :044: .

Charles: Merci encore :yay: .
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MessageSujet: Re: Robert Marshall formule améliorée (Version 2)   Robert Marshall formule améliorée (Version 2) Icon_minitime


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