A bout de nerfs [Terry]

Sujet: A bout de nerfs [Terry] Dim 12 Aoû - 19:32

Vivant ma petite vie chez moi tranquillement, je ne pouvais m'empêcher d'aller régulièrement à l'institut Xavier. Je n'avais toujours pas retrouvé de travail et ne rien faire me rendait folle, de plus j'avais vraiment l'impression de servir à rien. Cela semblait ne déranger personne là-bas de me voir faire le va et viens. Cela faisait plusieurs années que je faisais partie du décor, quand tout cela a débuté. C'était Charles et Erik qui m'avait disons recruter. J'avais vécu l'âge d'or du début et la séparation des deux amis, cela ne m'avais pas empêché de garder contact avec les deux. Je suis resté à l'institut, car je me sentais de nouveau utile et surtout à ma place. Quant à Erik je l'ai toujours bien apprécié, c'est une personne tourmentée, mais sur moi il avait un étrange effet apaisant. Il avait un regard différent sur moi et avec lui je me suis toujours sentis accepter comme je suis et il comprenait très bien ce que j'avais vécu. Ce qui était très important pour moi.

Je m'étais aussi porté volontaire pour donner des cours aux futurs élèves. L'histoire, cela me passionnait depuis toute petite et j'étais tout à fait capable de l'enseigner. De plus j'allais vivre aussi longtemps que le voudrais le Destin ne craignait pas les années, l'Histoire j'aurais peut-être la chance de la vivre et après de la partager.

Habillé tout en noir ce jour là, ajouté à ma couleur de cheveux on ne pouvait pas me loupé dans les couloirs. J'avais eu un cours le matin et j'étais resté manger un bout avant de repartir et puis discuter un peu avec les habitants de l'institut. Même si j'adorais cette vie et ce que je faisais je ne pouvais pas m'empêcher de me demander si c'était une chose et si j'étais vraiment à ma place. Les mutants qui avaient une différence physique avaient le plus de mal à se sentir bien, car même nos confrères mutants nous regardent étrangement, car physiquement on a une tare. C'était difficile de se sentir accepter et aimer tel qu'on est. J'avais jeté mon dévolu sur plat de frites et de saucisses, remplissant mon estomac et vidant mon esprit.