The Ritz Carlton, Central Park, Manhattan [PV Brandon]

Deux heures de l'après-midi. L'obscurité règne dans la suite du Hilton malgré le soleil de plomb qui tape sur les rues de Manhattan. La raison en est toute simple. D'épais rideaux sombres bouchent toute entrée de lumière extérieure, seul moyen pour un oiseau de nuit de pouvoir se concentrer. Quand on a un rythme de vie aussi décalé que celui d'Adella Moorehead, on apprend à recréer les environnements qui nous semblent les plus confortables et pour elle, ce n'est rien d'autre que la pénombre rassurante de la nuit. Elle finit de lire et relire un énième script qu'on lui envoie pour un rôle au cinéma mais peu satisfaite, elle écarte de la main le manuscrit. Quand lui proposera-t-on autre chose que des blondes écervelées ? Elle est capable de prétendre à des rôles bien plus importants, des rôles à oscar, qui finiront d'inscrire son nom dans l'histoire mondiale. Mais la belle blonde est rapidement sortie de ses pensées par deux coups secs contre le battant de la porte de sa suite. Perchée sur ses talons noires, vêtues d'un combi-pantalon noir, cheveux relevés en chignon serré au-dessus de sa tête, elle se dirige vers la somptueuse entrée de son petit cocon new yorkais. A vrai dire, elle n'attend personne ou du moins ne s'en souvient pas. Mais la personne qu'elle voit apparaître dans la lumière chaude du couloir lui arrache un sourire. C'est vrai, comment aurait-elle oublié qu'elle était susceptible de recevoir quelqu'un d'aussi intéressant que Brandon, ce gamin paumé que sa sœur tentait d'aider tant bien que mal à s'en sortir ? La belle blonde avait eu l'occasion de le croiser rapidement à l'appartement d'Anyes et quelque chose lui avait semblé … étrange chez lui. Quelque chose qu'il fallait qu'elle vérifie. Si son intuition était juste, peut-être aurait-elle l'occasion de bientôt agrandir les rangs des Damnés et de monter un peu plus haut dans l'estime du Lord Impérial. Mais pour cela, une entrevue était nécessaire afin d'être sûr de ne pas se tromper totalement.
« Bonjour, entre je t'en prie. Excuse-moi pour le désordre mais je n'ai jamais été un as niveau organisation. »
D'un geste de la main, elle l'invite à pénétrer dans la suite sans doute dérangement luxueuse pour un gamin qui peine à s'en sortir financièrement. D'ailleurs l'argent est la raison de sa venue ici puisque notre chanteuse envoûtante lui avait proposé de passer un jour chez elle, au Hilton, pour lui donner un coup de main contre quelques billets. Bon, le job qu'elle allait lui proposer n'était pas très intéressant, raison officielle pour un motif officieux, celui de vérifier ce que son instinct lui indiquait.
« Bon, ce n'est très amusant pour un garçon je pense mais ce sera toujours ça de pris pour toi. J'ai reçu beaucoup de bouquets à mon dernier concert mais uniquement des gerbes de fleurs et je préfère avoir des bouquets composés. Si tu pouvais m'arranger ça ... »
Elle lui désigne les dizaines de vases qui tiennent en équilibre un peu partout dans la suite, là où elle a trouvé de la place pour les entreposer. Des roses, des pivoines, des lys, et j'en passe. Bien sûr, sa requête ressemble de très près à un caprice de star et il est fort possible que dans d'autres circonstances, c'eut été le cas. Mais le garçon ne tardera pas à comprendre qu'elle a bien plus à lui proposer qu'un job de fleuriste d'occasion. Alors qu'elle se rassoit à la table ronde de la suite, reprenant le manuscrit en main, elle ne peut détacher son regard de son jeune invité.
« Alors comment vas-tu depuis notre dernière rencontre ? Est-ce que tu t'en sors ? Anyes m'a un peu parlé de tes problèmes financiers. J'espère que tu ne manques de rien pour autant. »
Et puis il faut dire que ce n'était pas spécialement difficile à deviner vu qu'il était près à accepter vraiment le boulot le plus naze qu'on puisse imaginer en échange d'un peu d'argent pour survivre. Un sourire chaleureux sur le visage, elle l'encourage à lui répondre sincèrement et sans taboo.
« Tu veux manger quelque chose ? »
Après tout, le room service était là pour ça et autant lui faire comprendre tout de suite que cette fabrication de bouquet n'était qu'une excuse pour avoir la possibilité de l'aider concrètement.

Brandon galérait pas mal, il n'avait toujours pas trouvé de boulot à temps plein et continuait ses petits combats dans des clubs fermés. Il essayait de s'entrainer pour apparaitre plus fort physiquement mais il avait l'impression que son corps ne voulait pas se muscler. D'un autre côté il n'en avait nul besoin pour que son pouvoir soit efficace. Il avait cependant besoin de plus d'argent, d'argent durable qu'il pourrait garder et faire profiter à Léa. Lé était une mutante qu'il avait rencontré il y avait peu de temps, il avait tout de suite eu le coup de foudre pour la jeune fille. Il se sentait maintenant responsable d'elle et s'ils voulaient accomplir leur rêve de vivre ensemble un jour il devait avoir de l'argent. C'est donc pour cela qu'il avait accepté le travail de la sœur de Anyes. Il ne la connaissait pas si bien que ça mais savait juste qu'elle était elle aussi une mutante, une actrice reconnu apparemment. Le jeune garçon soupçonnait que son don y soit pour quelque chose dans sa carrière fulgurante.

Adella lui avait donc donné rendez-vous dans un hôtel New-yorkais assez chic. Brandon ni connaissait rien en hôtel classieux mais vu la façade elle n'était pas pauvre. Il se doutait cependant que le boulot qu'elle allait lui proposer ne serait pas très intéressant, après tout il n'avait que seize ans et n'avait aucun diplôme. Il passa donc l'entrée du Ritz Carlton puis se rendit au troisième étage. Arrivée devant la chambre de son employeuse il frappa deux fois puis attendit qu'on l'ouvre. Lorsque Adella ouvrit la porte Brandon observa l'entrée de sa chambre avec envie, il savait qu'il ne pourrait certainement jamais se payer une chambre ainsi. Il rentra cependant tout en saluant la jeune mutante d'un signe de tête, il était assez intimidé par le décors et ne se sentait pas du tout dans son élément. La jeune femme avait l'air de penser que sa chambre était en désordre, il songea qu'il ne devrait en aucune raison lui montrer l'intérieur de son taudis qui était dix fois pire que ça.

Il s'avança dans la chambre, écoutant la jeune femme lui expliquer son travail. Comme il l'avait deviné ce n'était qu'un boulot ponctuel, il allait devoir chercher autre chose le lendemain. Il regarda les fleurs d'un côté et les vases de l'autre et sans plus attendre se mis au travail. Brandon n'était pas un flemmard, il avait besoin d'argent et faisait donc tout pour en gagner dignement. La jeune femme, qui était repartit sur ses papiers lui demanda comment il allait et s'il s'en sortait financièrement. Brandon avait l'intension d'être franc, après tout la jeune femme était une mutante, elle pouvait donc le comprendre mieux que quiconque.

- Je vais bien merci et toi, un nouveau rôle en perspective ? Je ne te cache pas que je cherche toujours un travail stable et assez bien rémunéré. Pour le moment j'ai trouvé un job qui me permet de vivre assez bien mais ce n'est pas l'idéal dirons nous.

Brandon sourit, il ne savait pas si Anyes avait raconté à sa sœur l'histoire des combats de free fight. Le jeune ado n'en avait pas honte, après tout il gagnait sa vie comme il le voulait et ce petit boulot payait très bien. Il est vrai qu'il avait souvent des bleus sur le corps mais au moins il mettait de l'argent de côté et s'octroyait des petits plaisirs. Enfin il ne roulait pas sur l'or non plus et le temps où il pourrait s'acheter une maison était loin. Il repensa à Léa, il devait tout faire pour lui donner du bonheur, leur rêve était de vire ensemble, sans le moindre non mutant pour les haïr et Brandon avait bien l'intension de le réaliser. Tout en songeant à sa bien aimé il se coupa sur une épine de rose. Immédiatement il sentit une douleur l'envahir et par la même occasion sa force décupla. Il fit attention à chacun de ses gestes, ayant peur qu'ils soient trop rapide et que Adelle s'aperçoivent qu'il utilisait son pouvoir. Ayant l'habitude de le cacher il n'avait même pas penser que chez une mutante il n'était pas obligé de se retenir. Lorsqu'on fait quelque chose pour survivre chaque jour, cela devient un automatisme et on n'y fait même plus attention. Il suça son doigt puis se tourna vers la jeune actrice qui lui avait posé une question.

- Non merci, c'est très gentil mais j'arrive quand même à manger à ma faim.

Brandon lui lança un sourire puis reprit son travail. Il ne souhaitait pas qu'Adella éprouve de la pitié et qu'on lui fasse la charité. Il était venu pour un travail rémunéré et avec cet argent s’achèterait quelque chose de consistant. Apparemment Brandon 'avait pas remarqué que Adella n'avait, en fait, que faire des bouquets dans sa suite et qu'elle voulait surtout parler plus amplement avec le jeune garçon.

« Comme tu voudras. »
La belle chanteuse connaît suffisamment les hommes pour savoir que les froisser dans leur orgueil n'aidait pas à se les mettre dans la poche, raison pour laquelle elle préféra se taire et ne pas intervenir, ni sur le fait qu'il refuse quelque chose à manger ni sur son job qui ne devait vraiment pas payer de mine ou être particulièrement dangereux. Vu son jeune âge, on pouvait bien se douter que les employeurs ne se gênaient pas pour l'exploiter. De la main-d'oeuvre non déclarée et prête à accepter le prix le plus minable pour survivre, quoi de mieux pour des patrons peu scrupuleux. D'un côté, la situation jouait en la faveur de la jolie blonde. Plus il était déjà dans l'embaras financier, plus son offre pourrait lui être intéressante. Mais il ne suffisait pas de lui donner un job sur un plateau d'argent et de ne faire jouer que l'aspect pécuniaire. En effet, une fois à ses côtés, le jeune homme pouvait être sûr et certain qu'il ne manquerait jamais de rien et que plus jamais, on ne le ferait dormir dans un hôtel miteux et insalubre. Cependant, il fallait encore se montrer délicate pour que sa proposition le touche au plus profond de son cœur et qu'ainsi il devienne un membre motivé par les idées et pas seulement par les espèces.

Le mouvement un peu trop rapide de la main de Brandon ne lui échappe pas et lui arrache un sourire. Son pouvoir est si … jeune. Imprévisible, difficilement contrôlable. Un diamant à l'état brut qui n'attend qu'à être taillé, affiné pour enfin être sublimé. Doucement, elle pose sa main sur la sienne dans un geste qui se veut amical.
« Tu n'as pas à te cacher ici. Pas devant moi. »
Elle étire ses lèvres rouges dans un beau sourire tendre. Pourquoi se cacher ? Aucun d'eux n'ignore les capacités de l'autre et si on ne peut plus être soi-même entre mutant alors vraiment, il n'y avait aucun endroit dans le monde où on puisse l'être.
« Le monde est déjà assez impitoyable avec les gens comme … nous. Pas besoin de t'imposer ça avec une de tes semblables. »
Et pour le coup, elle pense réellement ce qu'elle dit. Si les cours de chant pendant des années lui ont permis d'apprivoiser ses cordes vocales et que son pouvoir passe inaperçu la plupart du temps, elle ne se considère pas plus humaine pour autant. Pas depuis qu'elle a pleinement conscience de l'étendue de son pouvoir et de tout ce qu'il lui permettra d'obtenir dans un futur proche, du moins tant qu'elle conserve sa couverture de chanteuse internationale. Elle replonge dans son script, cherchant à comprendre le rythme des chansons qui composent cette comédie musicale qu'on lui propose mais décidément, ça ne l'inspire pas du tout. Une reprise d'un film de Marilyn Monroe où sans l'ombre d'un doute, on lui colle le rôle de la blonde légendaire. Elle soupire doucement. Comme si elle avait besoin de s'inscrire dans l'ombre d'une légende passée pour exister … Elle valait bien mieux que ça. La jeune femme repose une énième fois le manuscrit avant de l'éloigner définitivement sur la table. Elle pose son minois dans la paume de sa main avant d'observer les gestes rapides de Brandon qui assemblent les fleurs entre elles.
« Les choses seraient tellement plus simples si on était pas entouré d'ignorants qui seraient prêts à nous tuer à la première occasion juste parce qu'on ne leur ressemble pas. »
Elle attrape un lys avant d'y enfouir le bout de son nez pour en renifler la délicieuse odeur. Finalement, elle relève ses yeux bleus sur le jeune homme en souriant.
« Excuse-moi, je radote. »
A lui de voir si il approuvera l'utopie folle d'une chanteuse qui elle aussi a dû faire face au désavantage de son pouvoir même si personne d'humain n'en a encore connaissance, à son grand soulagement. Sinon elle était sûre qu'on la pendrait sur la place publique ou la poursuivrait sur toute la planète pour lui faire la peau.

Brandon fit une moue d'excuse à l'adresse de Adella, cacher son pouvoir aux autres était devenu presque une seconde nature. Il utilisa donc son pouvoir vu qu'il venait de se couper pour finir rapidement son boulot de fleuriste. Sa vitesse surprenante lui permis d'aller et venir dans la pièce pour poser les divers vases contenant les bouquets qu'il venait de faire. Il revint ensuite à son hôte qui avait l'air sympathique. Anyes était quelqu'un de très gentil, c'était donc assez logique que sa sœur le soit également. Avoir un frère ou une sœur mutantes elle aussi devaient être génial. On ne risquait pas de se croire abandonner et d'être seul au monde. Cet être cher vous comprenait lui au moins et ne vous repoussait pas. Brandon arrêta de rêver, il observa Adella et lui sourit.

- Voila Adella j'ai fait ce que tu m'as demandé. Ça a prit peu de temps vu que j'ai utilisé mon pouvoir. Tu as besoin d'autre chose ?

Brandon se sentait bien avec Adella et souhaitait discuter un peu des mutants et de leur condition avec elle. Il ne voulait cependant pas l'obliger à parler avec lui, si elle voulait qu'il parte il le ferait. Adella parla ensuite des non mutants et Brandon était bien sûr du même avis qu'elle. Ils ne comprenaient rien et pensaient qu'ils étaient des monstres voir des bêtes de foire.

- Je suis tout à fait d'accord avec toi, je n'ai pas encore rencontré un non mutant aimable avec nous. Je commence à me demander si on ne ferait pas mieux de vivre de notre côté et eux du leur.

Brandon en avait assez de cacher tous les jours son pouvoir et de devoir partir de son boulot simplement parce qu'il y avait un soupçon dans l'air. il en avait assez de regarder derrière lui, d'être parano et d'avoir tout le temps l'impression qu'on veut le tuer. Mais lorsqu'il était dans une foule de personne non mutant il était sûr que s'il dévoilait sa véritable nature bon nombre d'entre eux se jetteraient sur lui. Qu'elle bêtise, surtout qu'il risquerait alors de tous les exterminer vu son pouvoir. Au moins, en cas d'attaque, son pouvoir avait du bon. Il regarda Adella droit dans les yeux puis osa demander.

- Finalement je voudrai bien quelque chose à boire si ça ne te dérange pas.

Il fit un sourire timide, n'osant pas s'installer de peur que son geste soit pris comme de l'impolitesse. Il resta donc debout comme un piquet en attendant la décision de la maitresse des lieux.

« Je suis tout à fait d'accord avec toi, je n'ai pas encore rencontré un non mutant aimable avec nous. Je commence à me demander si on ne ferait pas mieux de vivre de notre côté et eux du leur. »
Elle lui adresse un sourire chaleureux. Bien sûr qu'il pense comme elle et comme tout mutant sain d'esprit. Une cohabitation avec les humains, ce ne serait qu'utopie, autrement dit quelque chose d'impossible à réaliser. Comment peut-on croire que des êtres aussi dénués d'empathie au point de s'entretuer pour des causes idiotes telles que leurs religions seraient prêts à accepter dans la paix des êtres supérieurs ? La peur de l'inconnu et de la puissance de ses nouveaux arrivants ne ferait qu'augmenter leur haine et leur volonté de les détruire. Peut-être que grâce aux mutants, la race humaine trouverait l'ennemi commun qui lui manquait pour s'allier et ne faire qu'un, trouvant ainsi la paix mais mieux valait ne pas se voiler l'esprit. Dès qu'ils en auraient fini avec eux, ils retourneraient à leurs querelles de pacotille. Non, ça ne faisait aucun doute. Une nouvelle aire venait de naître et dans celle-ci il n'y avait pas de place pour les hommes, en tout cas pas à leur commandement. Le monde est bien trop beau et précieux pour le laisser aux mains d'enfants capricieux et distraits par leurs propres ambitions. Un jour, elle en avait la certitude, ils comprendraient que le meilleur à faire est de s'abaisser face à eux, de leur offrir leur service jusqu'à extinction de leur espèce. Et enfin, un monde de paix et d'harmonie s'offrirait à eux. Un monde où elle voudrait pouvoir élever ses enfants un jour loin de la violence de celui-ci. Mais pour cela, il était nécessaire que tous les mutants s'alignent dans une même direction. Hors de question de s'abaisser au rang des humains et de s'entretuer, il fallait être plus fort que ça même si ce n'était pas simple. Perdue dans ses pensées, elle fixe un des bouquets sur la commode, en oubliant presque la présence du jeune homme dans la même pièce qu'elle. Elle lui adresse un nouveau sourire à son invité avant de se lever en direction du mini bar et d'en sortir deux petites bouteilles de jus d'orange. La jeune femme leur sert à chacun un verre avant de se tourner vers l'adolescent, les jambes croisés et sans pour autant toucher au liquide.
« Je ne pense pas que nous devrions vivre chacun de notre côté tu sais ... »
Elle soupire avant de plonger son regard d'azur dans le jus de fruit.
« Les hommes sont … primitifs. Comparés à nous, ils sont incapables de distinguer ce qui est bon pour leur société ou ce qui est bon pour leur intérêt propre. Il leur en faut toujours plus. Plus d'argent, plus de pouvoir … La seule chose pour laquelle ils soient vraiment doués restent l'autodestruction. »
Elle repose son regard sur lui, espérant bien pouvoir le rallier à sa cause petit à petit.
« Je pense que c'est pour ça que nous existons. Pour remettre l'espèce humaine dans le droit chemin et leur faire comprendre que leur heure est passée, qu'une race plus évoluée est destinée à prendre leur place. Nous. »
Elle finit par se décider et avale une petite gorgée du contenu de son verre tout en continuant à réfléchir.
« Tu n'as jamais eu envie d'appartenir à quelque chose de plus grand ? Une nouvelle famille dont chaque membre te comprendrait et qui ensemble, pourrait soulever des montagnes. »
La jolie blonde pose sa main sur celle de son invité. Il faut encore qu'il comprenne où elle veut en venir et tourner autour du pot a toujours été sa spécialité.
« Tu mériterais d'avoir tout ça Brandon. Tu es un être extraordinaire et tu mérites bien plus que ce que ta vie actuelle peut t'apporter. »

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