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 Le monde tourne comme sur un manège. [PV Carlo]

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Le monde tourne comme sur un manège. [PV Carlo] Vide
MessageSujet: Le monde tourne comme sur un manège. [PV Carlo]   Le monde tourne comme sur un manège. [PV Carlo] Icon_minitimeLun 20 Aoû - 17:29


    Jean avait envoyé son dossier de candidature à l'université de médecine de New-York en espérant recevoir une réponse positive avant la rentrée. La jeune mutante s'amusait à revoir l'aménagement de sa chambre. Elle était au centre de celle-ci et laissait sa télékinésie guider les meubles selon l'humeur de la jeune femme. Depuis quelques temps la rousse allait un peu mieux sur la question de son rapport avec ses pouvoirs. C'était une période creuse, elle faisait beaucoup moins de cauchemar, la vie lui semblait plus facile à supporter. Elle pouvait ainsi se permettre d'utiliser ses pouvoirs comme en ce moment, sans trembler de peur avec la crainte que l'autre Jean surgirait. Après tout, l'autre était toujours là, elle n'avait pas disparu. Un mouvement discret du poignet et la table de chevet se posa au sol. Achevant ainsi le bal des meubles, Jean hocha la tête, satisfaite. Malgré la chaleur écrasante qui s'était abattue sur la région, la jeune femme avait décidé de faire un entraînement en extérieu. Elle avait passé la journée de hier à demander aux mutants de l'institut avant que l'un d'eux accepte, Carlo.

    Ce n'était pas le premier entraînement qu'ils feraient ensemble. Elle savait à quoi s'en tenir avec lui. Après tout ils se connaissaient depuis qu'ils s'entraînaient régulièrement ensemble. Ce n'était pas que Jean aimait se frotter aux autres, c'était qu'elle voulait voir de quoi elle était encore capable avec ses pouvoirs bridés. Attrapant un sac à dos qui contenait une bouteille d'eau et un paquet de crackers, elle fila de sa chambre et surtout du manoir. L'air chaud se glissa sous ses vêtements dès qu'elle mit un pied dehors, l'étouffant de suite mais la rousse ne prêta guère attention à cela. Elle savait apprécier la chaleur, même si elle n'en n'avait pas forcément l'habitude. Elle devait attendre Carlo dans le parc qui entourait l'institut Xavier et ensuite, ils se rendraient sur un lieu de leur choix pour « s'amuser ». Il y avait bien la forêt ou l'étang qui seraient un lieu idéal pour leurs pouvoirs. Jean était entrain de se perdre dans les méandres de sa réflexion quand un bruit lui fit redresser la tête et par ailleurs sourire. Elle reconnut la silhouette du jeune homme.

    « Je me demandais si tu viendrais. »

    Si leur entraînement tenait toujours. Elle ne savait pas grand chose de l'homme face à elle. Même pas son âge, elle savait qu'il était plus jeune qu'elle mais sans plus. Après tout, la télépathe n'était pas là pour une séance de psy mais pour de l'entraînement. Elle avait beau être curieuse, pour une fois la mutante restait discrète, surtout la concernant. Jean pencha la tête sur le côté, tout sourire. Oui elle était réellement dans une bonne phase, mais elle savait que toute chose était éphémère et que cette paix ne durait pas éternellement. Son regard se perdit dans le vague et un instant son regard vert se posa sur le ciel clair qui semblait la narguer avec une certaine arrogance.

    « Ça sent la pluie. »

    Et cela ne ferait pas de mal pourtant cette pluie lui semblait étrange, comme quelque chose qui venait gâcher son petit plaisir de sortir à l'air libre. Elle n'avait aucune raison de se sentir aussi nerveuse, c'était ridicule. La mutante serra plus fortement les lanières de son sac qui enserraient ses épaules. Des fois elle se faisait vraiment peur pour rien.
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MessageSujet: Re: Le monde tourne comme sur un manège. [PV Carlo]   Le monde tourne comme sur un manège. [PV Carlo] Icon_minitimeMar 21 Aoû - 22:10


La chaleur m'avait réveillé. En une bouffée d'air brulante, je me réveillais un peu groggy d'une nuit difficile, mais ne le réalisait qu'une fois debout. Mes yeux luttaient pour rester ouverts, tandis que j'écartais violemment les rideaux pour imbiber ma chambre de la fade lumière new-yorkaise. Je restais aveuglé pendant quelques minutes jusqu'à que je m'y sois fait. Tous les matins se ressemblaient, mais ils étaient particulièrement compliqués lorsqu'il faisait si chaud. Je me suis trouvé heureux du climat depuis que je suis arrivé, mais les chaleurs des derniers temps rendaient presque glaciale l'atmosphère mexicaine. Cependant, comme tous les autres jours, je ne me dépêchais que modérément dans ma toilette quotidienne. J'avais pris une sale habitude de me laisser masser par les clapotis de la douche qui m'engourdissaient tendrement. Je me prenais souvent au jeu et sortais de là bien souvent aussi apaisé que propre. Une fois habillé – notamment d'un Marcel blanc du plus bel effet de peur d'avoir trop chaud –, je défilais les couloirs qui me séparaient de la sortie. D'après ma montre, j'étais en retard. J'en souriais un peu, bien que je n'aimais pas me faire attendre. Jean m'avais l'air sympathique, aussi je ne m'en faisais pas trop.

Je fus heureux de constater qu'une légère brise était venue balayer le paysage et glissait à travers mes cheveux avec une fluidité inhabituelle. C'était rafraichissant et augurait une journée bien agréable, faisant furtivement regretter d'avoir prévu quelque chose aujourd'hui.
Le vent passait aussi avec facilité dans les cheveux de la rousse – car oui, elle était rousse -. Le vent et les filles aux cheveux longs vivaient un amour fusionnel se rendaient chacun plus beau lorsqu'ils étaient réunis. On pouvait dire tout ce qu'on voulait sur ce Jean, qu'elle fût bizarre, imprévisible et peut-etre parfois absente, mais elle était sans l'ombre d'un doute une des plus jolies filles qu'il ne lui ait jamais adressé la parole. Sa présence m'apaisait d'une certaine manière. C'était une fille calme – trop ? - qui donnait envie de s'intéresser à elle. Cela dit, jamais je n'ai songé à devenir son ami. Au fond, je ne sais pas vraiment si on pourrait le devenir un jour.
Alors que je m'approchais, je la vis bouger. Sa voix s'éleva et ébranla la tranquillité du parc parfaitement entretenu et prit la forme d'un reproche ambigu. « Je suis toujours au rendez-vous, voyons ! » Je lui souris longuement, avant de m'excuser de l'avoir fait attendre. J'aimais bien m'entrainer avec elle. Il faut dire que ce n'était jamais très facile, mais qu'à bien y regarder, on jouait comme des enfants plus qu'autre chose. Elle s'amusait souvent à léviter et rendait mes pouvoirs finalement inutiles. Mais ça m'aidait à me concentrer, et de ceci j'avais grand besoin.

À l'entendre, Jean souhaitait qu'il pleuve. « J'aime bien ce temps. Le soleil tape peut-être un peu fort, mais dehors, il ne fait pas aussi chaud qu'on peut se l'imaginer d'abord. C'est réjouissant quelque part. Aller, tu es prête à y aller ? »

Pour user de leur pouvoir librement, il devaient s’éloigner encore un peu. Trouver un terrain vague, quelque part où, même si l'endroit se trouvait défiguré, cela ne dérangera personne. Et justement, ils avaient pour habitude de fréquenter une petite pleine, qui devait certainement avoir été une clairière jadis où l'institut Xavier était encore une forêt. Elle n'était qu'à 5 petites minutes de marches, mais semblait cependant suffisamment éloignée pour qu'on se mette chercher si jamais on avait besoin d'eux. J'avançais à allure modérée, jetant de temps à autre un regard à Jean. Je n'osais pas discuter avec elle, de peur de ne trouver aucun sujet qui puisse la passionner, ou même sur lequel elle n'avait, ne serait-ce qu'un petit avis. Nous parlions pour quatre-vingts pour cent du temps de nos entrainements passé, présent et à venir. « Ma cheville va mieux au fait. Ce n'était pas grand-chose, en deux jours la douleur est passée et j'étais comme neuf. »
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MessageSujet: Re: Le monde tourne comme sur un manège. [PV Carlo]   Le monde tourne comme sur un manège. [PV Carlo] Icon_minitimeSam 25 Aoû - 13:05


    Il était là et Jean sourit. Elle hocha la tête face à ses excuses, ce n'était pas si grave que cela finalement. Son retard mettait un peu de piquant au programme. Avec Carlo elle apprenait à se calmer pour pouvoir s'entraîner avec d'autres mutants. User de ses pouvoirs comme elle le faisait sans la présence du professeur pouvait s'avérer très dangereux pour celui ou celle qui s'entraînait avec elle. Car à tout moment elle pouvait perdre le contrôle. Personne ne s'en rendait forcément compte mais cela lui demandait beaucoup d'effort de rester calme. Oui la pluie pourrait être utile finalement, donnant un autre terrain pour leurs pouvoirs. Elle hocha la tête, il avait raison.

    « Allons-y. J'ai pris à boire et de quoi grignoter. »

    Il ne semblait rien avoir pris avec lui mais ce n'était pas grave. Elle s'en chargeait toujours, Jean était un peu la tête pensante et celle qui avait un instinct maternel étonnant pour vingt ans. C'était peut-être le fait qu'elle était extrêmement dangereuse qui rendait la mutante douce et prévenante avec les autres. La jeune femme se mit à le suivre, marchant à ses côtés avec légèreté. Le soleil tapait durement sur sa peau claire de rousse mais elle tenait bon. Elle jeta un regard en direction de sa cheville. En effet, il avait une démarche normale et ne déportait pas son poids sur l'autre jambe. La dernière fois leur entraînement avait été un peu chaotique et Carlo s'était blessé. Elle avait fait en sorte de lui donner les premiers soins et visiblement cela avait marché. Jean était contente d'elle, elle devrait reprendre ses cours de médecine pour ainsi, un jour pouvoir mieux soigner les mutants de l'institut.

    Non elle ne comptait pas partir d'ici. C'était comme une seconde famille. Personne ne lui posait aucune question sur sa douceur ni sur son silence. Personne ne lui demandait pourquoi elle faisait des absences. C'était une des conséquences de ses pouvoirs, une bataille psychique qui faisait rage dans son esprit. C'était pénible et des fois, pour se sauver, la jeune femme faisait des black-out involontaires.

    « On devrait peut-être tenter du corps à corps. Tu en penses quoi ? »

    Elle savait que les gens ne voulaient pas lui faire du mal, elle avait l'air si faible après tout. Particulièrement les hommes qui la traitaient comme si elle était en porcelaine, c'était vexant, surtout pour une mutante aussi dangereuse qu'elle. Certes Jean était fine et on la prenait généralement plus faible qu'elle ne l'était, mais un peu de face à face serait peut-être bien. Enfin la petite clairière se dessina devant eux et la rousse alla déposer son sac à l'ombre pour épargner l'eau. Jean fit volte-face, et souriant à Carlo, s'approcha lentement de lui. Elle inspira et laissa sa télékinésie agir, et son corps fin s'éleva lentement. Elle avait le pouvoir de se soulever du sol, ce n'était pas grand chose et cela demandait beaucoup d'énergie mais elle adorait l'illusion de voler. Pour l'instant ce n'était qu'un échauffement, elle laissait l'autre mutant prendre ses marques. La jeune femme attacha ses longs cheveux de feu puis se posa lentement au sol. Une lueur amusée habitait son regard vert clair. Elle pouvait être en quelque sorte elle-même en ce moment.

    « Je te laisse commencer ? Je veux essayer une nouvelle technique. »

    Elle n'en dirait pas plus. C'était l'occasion pour elle de se défouler, de laisser ses pouvoirs éclater et ainsi, apaiser le phénix. Jean était excitée, fébrile et elle ne l'avait pas été ainsi depuis longtemps. Depuis quelques temps elle se forçait à rester maîtresse d'elle-même, surtout au niveau des sentiments qui pouvaient véritablement être traîtres. Un seul sentiment fort pouvait tout faire flancher et amener le phénix à se manifester. Ce n'était peut-être pas une vie d'attendre que l'autre se manifeste mais c'était la sienne et Jean était probablement vouée à vivre ainsi. Elle commençait à peine à envisager le fait que l'autre Jean était le produit de sa mutation et resterait à jamais avec elle.
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MessageSujet: Re: Le monde tourne comme sur un manège. [PV Carlo]   Le monde tourne comme sur un manège. [PV Carlo] Icon_minitime


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