Même le diable ne résiste pas aux phéromones. [PV ANGEL]

Angel Endless et Lysandre MacMaon

Même le diable ne résiste pas aux phéromones. [PV ANGEL] Tumblr_m6ut8t4qtO1rpok42o8_250

.

Même le diable ne résiste pas aux phéromones.

Lysandre était adossée contre le mur d'une ruelle en plein New York. Elle venait de débarquer fraîchement et on pouvait dire qu'elle avait le mal du pays. Cardiff, sa tour, son entrepôt lui manquaient. Mais ce n'était que des choses matériels. Rien de concret, ça lui passerait pensa t'elle. On l'avait fait venir ici pour quelque chose de grand, beaucoup plus grand que ce qu'elle avait imaginée et c'était pour ça qu'elle avait accepté ce déracinement. Elle avait voyagé bien sur. Russie, Moldavie, Chine, mais c'était la première fois qu'elle mettait le pied sur le grand continent et pour une durée indéterminée. Elle revenait toujours de ses voyages à but lucratif, mais pas cette fois. D'ailleurs, on lui avait dit qu'elle pouvait loger au QG si elle n'avait pas de logement. Mais c'était mal la connaître. Elle avait élue domicile en plus de la maison à l'aspect ruinesque dans encore un entrepôt à l'abandon. Celui de Cardiff lui manquait trop et elle avait cherché ça dès son arrivée. Par chance, elle en avait trouvé un, devant le port, qui selon les rumeurs avaient été déserte à la suite d'une série de meurtres effroyables. Ce n'était pas ça qui allait l'effrayer bien au contraire. Elle s'était donc mis en quête de meubles qu'elle restaurait elle même. Elle n'avait pas besoin de grand chose. Un lit en métal, un matelas, une petite table et une douche. Pour la douche c'était plus compliquée et c'était ça en d'autres qui l'a faisait revenir à la maison . Les entraînements en faisaient aussi partit. Mais aujourd'hui, elle était pris d'un flegme britannique qui l'a poussé à déambuler dans les rues de la ville sans se soucier de quoi que ce soit . Elle faisait une petite pause. Elle avait une irrésistible envie de tuer les gens qui n’arrêtaient pas de la bousculer en lui lançant un regard étrange. Elle avait aussi envie de s'évader, de grimper sur ces hautes tours qui lui faisaient de l’œil. Elle serait tellement bien, dans les cieux, dans son nid, tel un faucon surplombant la vallée. Mais ce n'était pas pour l'instant pensa t'elle tout en reprenant sa route. Elle jouait avec le couteau qu'elle avait à la ceinture, caché par sa veste de cuir. Elle commençait à s'ennuyer malgré la flemme qui parcourait son corps. Elle n'était pas habitué à rien faire. Du moins aussi longtemps.

Le destin, voyant la pauvre femme errer comme une âme en peine, se prit de pité pour elle et lui donna alors un champ d'action, luttant ainsi contre son inaction. Alors qu'elle regardait d'un air hagard les boutiques, son regard tomba sur une petite ruelle que les gens normaux ne regardait même pas. Se détachant de la foule, elle plongea alors vers cette abyme noire. Rentrant dedans, son instinct ne l'avait pas trompé. D'ordinaire, elle n'aurait même pas fait attention, laissant cette jeune fille se faire agresser. Depuis tout ce temps, les relations avec la gente féminine ne s'était bien sur pas arrangé or elle tolérait quelqu'une d'entre elles. Mais là, elle était comme attirée par celle qui était maintenant entrain d' hurler alors que son agresseur la tenait fermement par son cou mimant des gestes obscènes avec sa langue et son bassin. Ni une ni deux, elle se précipita sur l'homme, empoignant violemment son bras pour qu'il lâche la donzelle apeuré.

Hé bien, une autre. C'est vraiment ma journée. Je sens que je vais me régaler.

Lysandre secoua la tête avec un sourire qui aurait fait froid dans le dos à n'importe qui. Il ne savait vraiment pas à qui il avait affaire. Ne disant aucun mot, elle passa directement à l'action. En quelques minutes, le visage de l'homme qui se trouvait maintenant à terre était couvert de sang. Il devait avoir une ou deux côtes cassé suite au magnifique coup de pied qu'elle lui avait donné l'envoyant contre le mur. Et alors qu'il avait essayé de se relever, elle lui avait casser l'articulation du bras. Et puis après le visage. Elle se défoulait vraiment, n'ayant pas eu son entraînement quotidien. Le laissant pour mort, elle lui asséna un dernier coup de pied tout en lui disant.

Justement, je pense que ce n'est pas ta journée mon vieux.

Se retournant, elle tendit alors a main ensanglanté vers la jeune femme pour la faire sortir de cet endroit qui ne lui convenait pas. Elle était comme tétanisée. Plantant son regard vert dans les iris de la belle, un sentiment de protection était entrain de l'envahir. Elle voulait se jeter sur elle pour l'entourer de ses bras. Personne ne devait lui faire du mal. Et ce n'était certainement pas elle qui allait lui en faire.

Ne t’inquiète pas, je suis là. Tout ira bien maintenant. Personne ne te toucheras. Viens, on va sortir de cet endroit et aller boire un café. D'accord ?

Une petite partie de son cerveau était entrain de vomir. Il essayait d'envoyer des décharges à la globalité de l'organe mais il ne répondait pas. Il ne comprenait pas ce qui était entrain de se passer. C'était bien la première fois qu'il entendait ce ton mielleux et maternel sortir de la bouche de son propriétaire. Bon, il l'avait déjà entendu mais dans d'autres circonstances et avec d'autres personnes mais des mâles en l'occurance. Cette partie de son cerveau eut alors un léger espoir, quand la jeune femme se prit la tête dans les mains. Voila, elle était entrain de voir que ce n'était pas normal ce qu'elle avait dit. Il se délectait des pulsions qui étaient entrain de parcourir dans son corps. Reproduire exactement ce qu'elle avait fait à l'homme sur cette femme. Mais dès que l'autre lui prit la main, toutes ses idées meurtrières s'envola sous le râle interne de son cerveau qui subissait les assaut des phéromones. Et il savait que le café n'allait rien arranger.

Ça va ? Il ne t'a pas fait mal? Si c'est le cas, il faut que tu me le dises. Moi c'est Lysandre.

Lysandre n'est plus venu depuis un moment et le RP date depuis août. Est-il à continuer? Sinon je l'envoie aux archives.