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| Sujet: Lullaby - Petite pluie d'Avril Mar 14 Juin - 18:51 | |
| LULLABY DESDEMON FEAT Alexz Johnson | Prénom : Lullaby Second Prénom : Ethel Nom de famille : Desdemon Nom Mutant : N'en a pas. A bien trop peur de son don pour le considérer comme quelque chose vaillant le coup de se donner un nouveau nom. Date de Naissance : 29 Avril 1940 Lieu de Naissance : Minneapolis, Minnesota Origines : Irlandaises, par sa mère Nationalité : Américaine Cheveux : Blonds, enfin, en ce moment. Elle envisage de les teindre. Yeux : Bleus très clair Taille : 1m69 Pouvoir(s) : Aquakinésie - L'eau est son élément, et elle est censée le contrôler. Censée, car pour l'instant, son don échappe totalement à son contrôle. Terrorisée, elle ne l'utilise jamais, sauf, bien malgré elle, quand une émotion trop forte la submerge (peur, colère, mal-être profond). Elle ne maîtrise absolument rien. Ce qu'elle est arrivée à faire, pour l'instant, c'est répandre le contenu d'une cruche sur une autre, dans son ancienne école, et plus, grave, noyer un garçon qui avait tenté de s'en prendre à elle à la plage, l'eau ayant simplement rempli ses poumons. Et, même si parfois on la pousse à tenter de petites choses, elle y est très, très réticente. Étude(s) : La philosophie, c'est toute sa vie. En lisant par elle-même, en cours, en allant dans des cafés dits intellectuels. Et puis, dernièrement, une mise à niveau en comptabilité. Métier : Associée dans une boutique de compositions florales. Lieu de résidence : NYC Statut Social : Célibataire Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle, pour ce qu'elle sache. Groupe : Mutants égarés
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QUI JE SUIS ? New York City, qui ne s'appelait pas encore la grosse pomme, dans ce temps-là. Assise sur une table, une jeune femme blonde se demandait encore une fois comment elle avait bien vu arriver là. Une cigarette au bec, un chat lové sur ses genoux, un ouvrage de philosophie visiblement trop lourd pour le poignet qui le tenait pourtant fermement, elle contemplait la scène assez étrange qui se déroulait sous ses yeux. Trois jeunes femmes, dans ce qui avait été une boutique d'armes, en train de débattre avec elle. Daphné, Enora et Shane. Trois entités aux caractères de feu. Trois personnes qui avait surgi dans sa vie, aussi soudainement que violemment, pour tout chambouler sur leur passage. Oh, bien sûr, sa vie était déjà chamboulée bien avant qu'elles n'apparaissent. Disons qu'elles … y avaient percé un trou énorme. Ou commençaient à remplir celui qu'elle n'arrivait pas à combler depuis si longtemps ? En tous cas, c'était sûr qu'elles prenaient de la place. Et tant mieux, quelque part, même si elle faisait sa blasée à lire Nietzsche pendant qu'elles dissertaient.
Pourquoi « nul » ? Les Red Roses, c'était joli. On ne va pas appeler ça Garden of flowers ... Red Roses, ça faisait groupe de rock à la limite mais pas Garden of Flowers, pitié. Avec vous, c'est pas les jardins d'Eden, c'est sûr ... On n'a pas signé pour les ailes et l'auréole, de toute façon.
Oui, elle se la jouait blasée, aujourd'hui, elle n'était pas d'humeur. Elle prononçait un minimum de phrases, dans ces cas-là, mais chacune faisait mouche de façon immanquable. N'allez pas croire, elle les aimait, aussi bizarre que leur association puisse paraître. C'était simplement comme ça. Oh, jamais elle ne dirait à cette bande de chieuses qu'elle les aimait. Mais voyons les choses en face: aucune d'entre elles ne serait là sinon. Aucune d'entre elle n'aurait écouté la première folle qui avait parlé, Daphné, alias le Caméléon, ou Camélia, ainsi qu'elle s'était elle-même nommée. Tout remontait à un de ces soirs, au bar où elle adorait aller lire, en écoutant de la musique. Shane était sur la scène, Daphné lisait un peu plus loin et Enora … euh, Enora zonait, sans nul doute. Et … et de fil en aiguille, de hasard en coïncidence, et surtout de « T'es différente, toi aussi, pas vrai? » « Euh, qu'est-ce que tu me veux? » et bien elles en étaient venues à se fréquenter plus que régulièrement, à partager beaucoup, énormément, et jusqu'à même vouloir partager un sacré bout de leur vie, un business, déjà. Un magasin de fleurs. Ça n'avait pas fait rire Shane longtemps, voire pas du tout même, mais il fallait bien dire qu'avec leurs maigres qualifications, elles n'allaient pas réussir à faire grand chose d'autre. Et puis leur vie, en fait. Parce qu'elles allaient habiter, toutes ensemble, à l'étage. Elle était pas belle la vie ?
Vous savez quoi ? J’en ai marre, de vous. Si j’avais d’autres amis, j’me casserais. Avec des « si » ...
Ouais, elles étaient toutes dans la même galère, au final. Elles avaient toutes les quatre cet espèce de secret qui les rongeait, plus ou moins, elles étaient toutes dans une galère finie parce que leur famille n'était pas là, ne souhaitait pas l'être, ne voulait plus avoir de nouvelles, et autres perspectives joyeuses du même genre. Elles n'avaient plus eprsonne au monde, parce qu'elles avaient terrorisé tout le monde, et que ceux qui se disaient avant leurs amies avaient en réalité plus que peur d'elles, maintenant. Rien d'autre, que cette bande de tarées, d'éclopées, qui se soutenaient, à leur façon, tant bien que mal, sans câlins, ou lors d'un moment de faiblesse, sans déclarations d'amour, juste comme ça. Et elles allaient y arriver. Enfin, si elles parvenaient au moins à se mettre d'accord pour le nom de cette sacrée boutique.
Sinon, il y a les jeux de mots ... Belladonna ... Bella Donna ... Quatre belles plantes pour une boutique de fleuriste, est-ce que ça n'a pas la classe ? Interdiction de grogner, Shane ... Pitié... Laissez moi mourir. T'as enseigné à l'école du cirque aussi ou quoi ? Au moins avec elle on rigole un peu. Tu veux suggérer quoi, les fleurs du mal ? The dead roses ? ça te plairait plus ?
La conversation allait de mal en pis, et ce n'était pas les quelques lignes de Nietzsche qu'elle arrivait à attraper au passage qui allaient aider la jeune femme à trouver une issue à ce débat. Pourtant, d'habitude, c'était son rôle. Le tampon, entre les trois autres, qui avaient, selon l'opinion générale, des caractères plus trempés que le sien. Les gens se méprenaient, alors. Ce n'était pas parce qu'elle ne proférait pas d'insultes haut et fort, qu'elle ne tapait pas sur la table du poing, se mettait à chanter n'importe quoi n'importe quand, arrivait à changer d'avis ou ne buvait pas comme un trou qu'elle n'avait pas de personnalité, et qu'elle n'arrivait pas à faire face à cette bande de folles dingues. Oh non, bien au contraire. D'habitude, quand elle était de bonne humeur, en fait, elle jouait la douceur au milieu des gants de boxe pour faire passer en douceur les multiples clashs qui les opposaient. Mais là, aujourd'hui, elle n'avait pas envie. C'était comme ça, parfois, elle pétait juste un câble, et envoyait le monde entier se faire foutre. Sans doute son côté philosophe, qui avait un regard sur les hommes et les choses assez particulier. Mais c'était ce qui faisait son charme, aussi, si elle avait été une simple petite fille gentille, ça n'aurait pas été aussi drôle, pas vrai ?
Dead roses ouais. Mais je suppose que miss fleur bleue trouvera ça assez peu vendeur. « Miss Fleur bleue », c'est tellement dans le ton. Bref, on va prendre « les Pâquerettes » et tout le monde sera con-tent. Il est hors de question que je m’appelle Pâquerette, dans quelque univers que ce soit. On pourrait pas plutôt être des plantes carnivores ? Tu veux manger des mouches ? Oh, la ferme. Le caméléon, si j'étais toi jme la fermerai Descends de tes grandes orchidées, Shane. Tu pousses la graine un peu trop loin.
Oh, mon Dieu, ce qu'elles étaient fatigantes. Au-delà de ça, même, elles étaient épuisantes. Elle avait bien envie d'un bon café, là. Elles allaient finir par lui faire mal à la tête. Elle admirait parfois le destin qui avait eu la bonne idée de faire qu'aucune d'entre elle ne soit douée d'empathie, sinon, ça aurait été un véritable carnage. Elles s'attaquaient déjà là où ça faisait mal, mais gentiment, encore heureux, elles se connaissaient par coeur ou presque comme ça, sans avoir vraiment faire un cercle en se passant une bouteille et en jouant à je n'ai jamais, ou tu bois tu racontes, qui en était une variante assez sympathique, mais elles en savaient suffisamment pour sonder les profondeurs des autres. Ce qui rendait sans doute leur relation aussi riche. Enfin, là, surtout riche en paroles dans toutes les sens, mais pas vraiment en décisions. Et si elle pouvait les laisser faire pendant des heures à la limite, en lisant tranquillement, elle les préférait quand même sans qu'elles hurlent dans tous les sens. Alors, elle finit par poser son livre sur la table où elle était juchée, non sans faire s'envoler un léger nuage de poussière, et leva les mains, provoquant un ronronnement de protestation de Cam, qui n'était pas heureux de voir l'attention ravie par d'autres que lui.
Bon, ça suffit la basse cour ? The Garden, ça devrait suffire, non ? Bon, on vote ? « Belladonna », « The Garden », « Aux plantes carnivores » ou « Red Roses » ? En cas d'égalité, c'est Léon qui tranche.
Léon, le chien de Daphné, qui n'était pas visible dans le coin. Ça devenait vraiment n'importe quoi, cette histoire? Désespérée, je me demandais qui allait bien pouvoir nous venir en aide, jusqu'à ce qu'évidemment, Enora mette son grain de sel. Et même parfois c'était pire qu'énervant, il fallait bien dire que cela pouvait être utile, pour couper court à des situations qui étaient complètement sans issue. Ce qui arrivait, il fallait bien le dire, plutôt régulièrement.
Comme ça va prendre des heures et que Shane va finir par se barrer ... Garden nous plaira pour la boutique, et on va garder Belladonna pour nous.
Et voilà, l'affaire était réglée. D'un simple hochement de tête, j'appréciais son intervention, et reprit doucement les caresses à Cam, qui ne s'en portait pas plus mal. Est-ce que ça allait encore durer longtemps ? J'avais vraiment envie de sortir, je commençais à me sentir à l'étroit, un peu mal, et, me connaissant, ce n'était pas une bonne chose. Un rapide coup d'oeil sur les alentours me permit de vérifier qu'il n'y avait pas d'eau dans un périmètre proche, donc, logiquement, ça n'aurait comme conséquence que le tressautement de mon pied, qui mourrait d'envie d'aller faire un tour. Mais Daphné voulait tout faire dans l'ordre, selon les règles, elle avait même fait une liste. Sacrée elle. Bon …
Le nom, ok. Les horaires ? La répartition des tâches ? C’est toi, la tâche. Sinon, je fais les livraisons. Genre. J'ai une autre option moi ? Parce que sinon je ferais bien un strip-tease devant la boutique pour rameuter du client. Enora, si tu pouvais anticiper les commandes, ça serait bien. Non mais je fais dans le court terme, moi, pas dans les prévisions météo. Et ma main dans ta gueule, à court terme, tu l'as vue ? Cherches pas, tu vas te prendre une branlée.
Si ça partait rapidement en sucette ? C'était rien de le dire, mes amis. Mais c'était ce qui faisait leur charme, en même temps, quelque part. Shane et Enora étaient toujours en train de se chercher. Si on en était restés aux clochés, on aurait pu dire qu'elles pouvaient se disputer le « commandement » de la 'bande », et donc qu'elles se cherchaient des noises pour savoir laquelle était la plus fort. Une sorte de guerre de territoire. S'il y avait une once de vérité là-dedans ? Elle en doutait vraiment. Elles adoraient simplement se titiller, se chercher dans tous les sens, et, ouais, parfois, en venir aux mains en mode « j'en ai une plus grosse que toi ». De vrais mecs, ces deux là. Il fallait rencentrer le débat, et, encore une fois, ce serait pour la gueule de qui ? Bibi, hein ! Soupirant, elle se dit qu'heureusement qu'elles n'avaient décidé de monter QUE une boutique de fleurs, qu'est-ce que ça aurait été si ça avait été un bar … Quoique … ça aurait peut-être été plus simple …
On va avoir une clientèle distinguée, tiens ... Je m'occuperai des comptes, de tout ce bordel, je suppose ? Ouais, les comptes et l'arrosage automatique. Va te faire mettre.
S'il y en avaient encore qui doutaient du fait que Lullaby n'était pas aussi douce et tendre qu'une petite mélodie, il y avait fort à parier que leurs derniers doutes s'étaient maintenant envolés. Elle n'était pas du genre susceptible, pas du tout même, mais il y avait des choses auxquelles on ne touchait pas. Essayer de la mettre avec un garçon, par exemple, quel qu'il soit. Essayer de la branche, de la faire draguer, de la faire essayer un truc. Pas question. Et laissez moi vous dire que les filles n'étaient pas sans essayer. Et parler de cette « capacité » qu'elle avait. Elle ne supportait pas, et Shane, comme les autres, le savait très bien. Avec plaisir. ça avait été pris sur le ton de la plaisanterie, bien évidemment, mais il n'en restait pas moins qu'elle restait chatouilleuse sur ce point. Elle n'arroserait pas les fleurs, qu'elles aillent se faire foutre. Elle ne toucherait pas à l'eau, jamais. À quoi cela pourrait-il servir ? A détourner les canalisations du voisin pour faire des économies ? Bon, si elles étaient dans la dèche … Non, c'était trop dangereux, elle ne pouvait pas se le permettre. Elle risquait … leurs vies. Aux trois qui en riaient. Elles savaient pourtant. Enfin, elles devaient l'avoir deviné.
Bon ben je m'occuperai des compositions et de la publicité. Ca vous va ? Vu la vitesse à laquelle Poison Shane fait pousser ses pâquerettes, je pense qu'on n'est pas obligée de se lever aux aurores pour préparer la boutique, hum ? Bah, je peux ouvrir aux aurores, de toute façon, si vous voulez ....
Continuer la conversation, comme si de rien n'était, c'était important, et c'était comme ça naturel entre elles. Elle n'allait pas tirer la gueule parce que Shane avait été un peu indélicate, en plaisantant, en plus. Non. Mais elle pouvait proposer d'offrir un service de bonne heure pour les maris rentrant de chez leurs maîtresses et voulant se faire pardonner auprès de leurs femmes. La jeune femme était, depuis quelques temps, sujettes à des insomnies, mais, de type répétitives et longues. Ça avait toujours plus ou moins été le cas, mais depuis qu'elle avait quitté son Minnesota natal, c'était encore pire, si cela était possible. Dormir était un luxe, pour elle. Même si la peur de se retrouver face à certains visages, une fois les paupières fermées, était évidemment forte. Parfois, épuisée, elle se droguait de somnifères pour pouvoir prendre un peu de repos bien mérité. Mais le sommeil dans ces cas-là n'avait strictement rien de réparateur, bien au contraire. Elle faisait avec. C'était un peu le nouveau truc de sa vie. Faire avec. Et avancer, quoi qu'il en coûtait.
Ouais mais moi, je fais rien pousser avant dix heures. Alors si ça t'amuse ... Putain, Daphné, non ! Only you can maaaake this world seem right, only you can make the darkness bright ...
Et elle avançait. Au côté de ce trio invraisemblable, l'une qui faisait de l'humour vraiment mordant, vraiment limite, l'autre qui pouvait prévoir qu'on allait lui envoyer mon verre d'eau à la figure (sans mauvais jeu de mots ou allusion aucune à une quelconque capacité), et la troisième, qui chantait n'importe quoi, et qui était vraiment gaga de son chien. Où vouliez vous aller dans la vie avec des cas pareils ? Et bien dans cette petite boutique, de New York, où elles allaient essayer d'avancer encore, ensemble, pour aller plus loin. Jusqu'où ? Elles n'en avaient encore aucune idée, même pas Enora. Et quelque part, ce n'était pas si mal que ça.
La séance est levée, je crois. Hein ? Heu ... oui. Ouais. Moi jme barre avant que Daphné entame le refrain. Parce que la musique adoucit ptêtre les mœurs mais pas les miens... Ou en tout cas pas sa musique quoi. Allez, j'me casse. Ca va, on a bien avancé. .... Viens là, mon gros.
Acquiesçant, sans toutefois desserrer les lèvres, la jeune femme reprit son bouquin à la page où elle l'avait laissé. Avancer. Maître mot de cette histoire.
QUESTIONNAIRE
♣ Trois principales qualités : Altruiste, forte capacité d'adaptation, qualités de diplomate ♣ Trois principaux défauts : Réservée, peu sûre d'elle, imprévisible. ♣ Signe(s) physique(s) particulier(s) : Un tatouage en forme de vague qu'elle s'est infligé, comme punition, après "l'accident", dans le bas de son cou. Comme marquée par la culpabilité qui la rongera à jamais. ♣ Autres signes particuliers : Elle possède un chat qui se nomme Cam, tigré, gris et blanc, qu'elle adore. Le premier qui lève la main sur lui est un homme/une femme/un mutant mort(e). Elle ne se balade de plus jamais sans un bon bouquin poussiéreux de philosophie, et il n'est pas rare de la voir porter un chapeau. ça lui donne un style ... ♣ Rêve(s) le(s) plus fou(s) : Faire revivre un mort, c'est possible ? ♣ Désir(s) d'avenir : Apprendre à vivre avec la douleur. Faire son deuil ? Elle ne sait pas si elle le veut réellement.
DERRIÈRE L'ÉCRAN ♣ Prénom et/ou Pseudo : Oenanthe ♣ Ton Âge : 20 ans ♣ Où vis-tu : Francia ♣ Comment as-tu connu le forum : En sautant d'un forum à l'autre, en surfant. ♣ Pourquoi tu t'es inscrit : Parce que tout ça m'a l'air prometteur ... ♣ Es-tu vraiment motivé à jouer sur ce forum : Obvisouly ! ♣ Jours par semaine de présence : 5/7 ♣ As-tu lu et signé le règlement : Yes ♣ Un mot pour la fin ? : Let's do this !
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Dernière édition par Lullaby E. Desdemon le Mer 15 Juin - 0:28, édité 3 fois
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