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 where do people like us float ? HUNTYLINE

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MessageSujet: where do people like us float ? HUNTYLINE   where do people like us float ? HUNTYLINE Icon_minitimeJeu 8 Nov - 14:54


« I woke up, I was stuck in a dream... » Tu le chantonnes peut-être mais toi tu n’as jamais été coincée dans un rêve. Ni même dans un cauchemar. Ta vie n’a rien de surnaturel, outre bien évidemment ton pouvoir. Ta vie c’est la merde basique. L’avantage c’est que tu n’es pas tombée de haut, tu n’as jamais eu de véritable rêves. Tu n’es pas allé de désillusion en désillusion, tu ne t’es pas crue artiste, rien de cela. Tu as simplement suivi le fil de ta vie, passive. Tu as toujours été prompte à agir dans celle des autres mais pas vraiment dans la tienne en fait. C’est pour ça que ta vie est nulle, très probablement. Mais tu ne t’en plains pas, tu ne te plains pas de grand chose à vrai dire. Tu ne t’es même pas plainte quand ta radine de mère t’a virée de la maison en ne te donnant que vingt maigres dollars. C’est tout toi ça, jouer les gentilles sans jamais protester quand on te fait une crasse. Être faible. Tu pourrais user de ta mutation pour espionner les gens et les faire chanter, travailler pour le gouvernement ... Mais tu ne fais rien de tout ça. Tu débarrasses les tables en chantonnant comme si rien d’autre n’importait, que cela ne te touchait pas de te dire que tu finiras ta vie dans cette putain de steak house, comme la ratée que tu es. J’arrive pas à y croire. Pourtant t’as des capacités, t’aurais pu aller loin. Mais non, tu restes à baigner dans ta médiocrité comme si tu trouvais ça normal, payée trois franc six sous par ton patron et vivant sur les pourboires. Et Dieu sait que vu les rednecks - leur équivalent New-Yorkais du moins, il n’y a pas suffisamment de soleil pour brûler la nuque à qui que ce soit ici - qui viennent ici, les pourboires ne sont pas miroitants. Surtout pas à cette heure alors que vous allez fermer. « You were there there, you were tearing up everything... » Arrête de chanter merde ! J’ai l’impression que ta vie n’est qu’une putain de chanson que tu fredonnes comme s’il ne s’agissait de rien de plus qu’une comptine. Dieu sait que t’es innocente, naïve et tout ce que l’on veut, pourtant tu sais bien que toutes ces années ne sont pas qu’une comptine. Tu continues de chanter. Comme si ça allait changer quelque chose. Mais ça ne change rien. Non, rien ne change jamais. Le dernier changement qui s’est produit c’était quand tu as rencontré Hunter et que tu as posé tes valises chez lui sans même demander la permission. C’était un changement. Mais depuis, pas grand chose. A part cette routine ignoble qui donne envie de se foutre une balle, de sauter du tabouret avec une corde autour du coup, de se jeter dans le vide, de passer sous un métro... Mais passer sous un métro perturberait les lignes, ce serait égoïste. Tu n’as pas de pistolet. Tu n’as pas de corde. Et tu n’habites pas en haut d’un gratte-ciel. Et puis vous payez le loyer à deux, si tu te suicides ça sera plus difficile pour ton ami de le payer. Ce serait donc égoïste. Puis tu n’as pas spécialement envie de mourir. Après tout des millions de gens endurent chaque jour des vies aussi ennuyeuses et merdiques que la tienne et ils ne se tuent pas. Puis si tu le désires, tu peux t’amuser avec ton pouvoir, eux ils ne peuvent pas. C’est ça la différence. En un sens tu as de la chance, même en te noyant dans la masse, tu es différente. « And we all know how to fake it baby... » Faire semblant oui, ça te connaît ça.

« Alors, on chantonne encore ? » Tu entends la voix grasse près de ton oreille et tu frissonnes alors que l’homme se rapproche. C’est le fils du patron, il travaille ici aussi. Une telle proximité avec lui te dégoûte. L’être humain en général, quel qu’il soit, ne te dégoûte pas facilement, pas plus les SDF que les autres. Mais lui a réussi à te donner envie de vomir, ça ne lui a pris qu’une semaine. Son but est de séduire toutes les employées - à part la grosse hispanique de la réserve, Karen - et il sait très bien qu’il aura beau les harceler, elles ne porteront pas plainte. Tout simplement parce que son père peut les virer quand il veut. Alors il continue son petit manège repoussant, encore et encore. « Laisse-moi tranquille Rick ! » Tu te dégages et essaies de fuir vers la cuisine pour y mettre les assiettes sales. Avec un peu de chance cet abruti s’arrêtera là et ira faire son boulot. Ce serait bien qu’il soit productif pour une fois. Il touche deux fois ton salaire et fait à peine la moitié du boulot que toi tu abats. Evidemment ça tiendrait presque de l’utopie de le voir être efficace mais on ne sait jamais, les miracles parfois ça arrive non ? C’est pas pour tout de suite en tout cas. Alors que tu tentes de fuir d’un pas le plus rapide possible étant donné que tu as des piles d’assiettes sur les bras, il se retourne et t'attrape par le bras, te tirant violemment en arrière. Les assiettes rencontrent le sol dans un fracas assourdissant qui ne risque pas de passer discrètement. Tu te figes face au désastre. L’autre se rapproche.

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MessageSujet: Re: where do people like us float ? HUNTYLINE   where do people like us float ? HUNTYLINE Icon_minitimeVen 9 Nov - 22:57



Rules #2 : avoid physical contact
❝ APOLLINE & HUNTER ❞


Bercés par la monotonie du quotidien, les jours puis les semaines et les mois avaient fini par se ressembler si bien qu'il devenait difficile de les différencier. 6.11h am, tandis qu'il sirote comme chaque matin un café trop fort - Apolline le fait bien mieux que lui mais elle dort encore -, il guette à la fenêtre le pick-up de Bill qui apparait au coin de la rue; ses pneu patinent sur le sol encore verglacé. Il fait nuit, l'air glacé brûle ses poumons, le whisky bas de gamme que Franck a ramené réussi à peine à les tenir au chaud mais rend malgré tout le périple plus confortable. Il laisse l'air glacial fouetter son visage et lève le nez pour regarder le ciel gris. Malgré tout il arrive à trouver un certain crédit à cette vie sans tumulte, il la trouve reposante, bien plus que celle qu'il a quitté. Pourtant New-York n'avait pas été pour lui un coup de foudre. Il se souvint avoir trouvé les gens désagréables, la plupart se moquaient allègrement de son accent Texan prononcé ou de ses manières de plouc; et puis les rues de la grosse pomme un peu trop animées à son goût, de quoi mettre à mal la plupart des préceptes qu'ils s'étaient assignés au file de ses pérégrinations. Règle numéro 3 : éviter les foules. Voilà qui n'était pas chose facile dans une ville telle que celle ci. Il devait redoubler de vigilance au quotidien, éviter les zones bondées et harassantes comme le métro et les grandes veines aux heures de pointes. Il avait appris avec les années à garder la tête froide en toute circonstance, pour que l'incident 5 juillet 1962 n'ai plus jamais lieu. "Tu connais la nouvelle ? y'a une inspection ce soir on est tous libre à 4h, Bill proposait qu'on aille boire un coup, tu viens ?" entassé à l'arrière du pick-up, ils se partage la bouteille, frottant leur mains pour les garder au chaud. "Je sais pas, je vais peut-être en profiter pour rentrer tôt" souffle-t-il dans un demi sourire, l'air ailleurs. Les trois autres se regardent d'un air entendu. "… une soirée en amoureux de prévue ?" il s'étouffe dans sa gorgée d'alcool, retenant avec mal son air embarrassé. "N'importe quoi." conclu-t-il dans une grimace, se tournant pour admirer le paysage enneigé.

L'alarme retentit à 3.58h pm très exactement, une file se forme déjà à la pointeuse d'où s'élève un brouhaha entêtant. Il retire sa veste, soufflant pour évacuer la fatigue accumulée. Il avait passé la journée à se demander quoi faire de ce temps libre gagné : retourner à l'appartement et passer une soirée semblable à toutes les autres ? ou accepter la proposition des 3 zouaves et les rejoindre dans un bars ? à vrai dire il n'en avait pas vraiment envie. Ce qu'il voulait, c'était profiter de cette occasion inédite pour faire quelque chose qu'il n'avait que rarement l'occasion de faire. Finalement, il avait décidé de profiter de ces heures supplémentaires pour se reposer et passer voir Apolline au travail avant qu'elle ne termine son service, car les occasions de la voir se faisaient rares ces temps ci. Ils avaient beau vivre ensemble, se croiser était devenu périlleux avec leurs emplois du temps respectifs : elle travaillait le soir quand lui se levait à l'aube, voilà qui ne facilitait pas leurs échanges. Lui qui avait erré pendant de longues années s'étaient arrêté pour elle, parce qu'elle était entré dans sa vie avec une facilité déconcertante à un moment où il évitait pourtant tout contact, et parce qu'elle avait fini par y poser ses valises. 3 ans plus tard, elle et lui étaient devenu inséparables. Leurs unique point commun les avait liés, qu'ils soient fiers de leur "don" comme l'était Apolline, ou qu'ils le rejette comme il le faisait lui. Il lève les yeux sur la grosse horloge d'un centre commercial fraichement ouvert; 11.47h pm, à cette heure, Apolline doit être en train de fermer. Pressant le pas, il se hâte d'achever les quelques mètres le séparant du steackhouse, soufflant dans ses mains, frigorifié. Il aurait bien besoin d'un café pour se réchauffer un peu.

La porte se referme derrière lui sans bruit alors que ses yeux parcourent les environs en apparence déserts. Il grimace alors, songeant que trop tard qu'il a oublié de rapporter quelque chose et qu'à cette heure il ne trouverait rien. Tant pi, il hausse les épaules, avançant d'un pas pour tenter de la trouver. "Line ? t'es là ?" comme réponse, un bruit de vaisselle fracassée retentit à l'arrière. Il fronce les sourcils, s'avançant vers la source du grabuge. "Apo c'est toi ? y'a pas de mal ?" sans savoir s'il en a le droit, à vrai dire il n'en a pas grand chose à faire, il passe une porte menant vers les cuisines pour s'assurer lui même que tout va bien. Ses chaussures crissent sur les débris de faïence qui jonchent le sol alors que ses yeux oscillent entre Apolline et l'homme qui lui fait face. "Il se passe quoi ici au juste ?" grogne-t-il alors qu'il fixe l'homme. Il veut quoi ce type ? C'est qui au juste, le patron ? Aucune idée, franchement il ne préfère pas savoir; tout ce qu'il voit c'est qu'elle a l'air terrorisée, il n'a pas besoin de plus pour être fou de rage. Il s'avance vers l'homme, plaque ses mains sur ses épaules et le pousse avec violence pour se faire reculer, se retenant de lui carrer son poing dans la gueule. "Vous f'siez quoi là ? hein ?" "Rester calme" : encore une règle qui vient de sauter, la plus importante, la première de la liste même mais la plus dure à tenir. C'est pas malin, mais il ne réfléchi plus vraiment, en plus ce mec là a une sale gueule. "Il t'a fait quelque chose Line ?"
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MessageSujet: Re: where do people like us float ? HUNTYLINE   where do people like us float ? HUNTYLINE Icon_minitimeSam 10 Nov - 12:16


Rah si celui-là avait pu disparaître de la surface de la planète, le monde ne s’en serait porté que mieux. Pourtant je l’ai déjà dit, c’est pas ton genre de penser ça... Toi t’en est plus à ne voir que les bons côtés des gens. Mais avec ce mec tu as tendance à te focaliser sur les mauvais côtés, tu ne sait pas s’il en a des bons et ça ne t’intéresse pas, tu n’as aucune envie de faire connaissance avec eux. A vrai dire s’il pouvait toujours être dans une autre pièce quand tu es là, ça t’arrangerait. Oui, ça arrangerait toutes les filles qui travaillent ici qu’il se trouve dans une autre pièce. Avec la grosse Karen, au moins elle ne courrait aucun risque. Oui c’est certainement méchant à dire mais c’est un peu vrai quand même. Bah, on peut sortir le coup classique du ‘‘au moins avec toi on est sûrs que les hommes t’aiment vraiment pour ce que tu es au fond !’’. Très au fond, sous les bourrelets. Comment ça je suis immonde ? Elle est très gentille la grosse Karen, je n’ai jamais dit le contraire ! Elle est juste... Obèse. En obésité morbide même. Et je le dis pas comme terme spécialement péjoratif là même si ça peut difficilement être mélioratif, c’est simplement médical. Mais bon, le sujet n’est pas de savoir jusqu’où l’obésité de Karen l’emmènera, le sujet c’est que cet homme est vraiment une crapule de première. Tu sais qu’il ne te fera rien - trop lâche pour cela - ou du moins tu l’espères de tout ton coeur. Il est juste... Bien trop insistant disons. Et en plus de ça physiquement assez repoussant. Bon tu n’aurais pas apprécié non plus si il avait été un Apollon mais ça n’en est que plus désagréable. Et puis toute cette vaisselle cassée, c’est toi qui vas devoir la nettoyer et tu es à peu près sûre que Rick va se démerder pour que tu doives tout repayer. C’est tout vu. Mais d’abord il faut te trouver un moyen de le repousser définitivement. Tu pourrais lui faire peur la nuit en jouant les fantômes. Tu peux jouer un peu avec ta consistance, avec de la chance tu arriveras à te rendre visible et effrayante. Mais est-ce qu’il saura que c’est un signe qu’il doit te laisser ? Probablement pas. Et tu n’as pas du tout envie de compromettre ton pouvoir. T’y penseras plus tard.

La clochette de la porte sonne. Je n’ai jamais compris pourquoi il y avait une clochette sur la porte d’un steak house d’une grande chaîne. Je crois que c’était une ancienne employée d’ici qui s’occupait des réservations - et qui était en suffisamment bons termes avec le patron - qui l’avait demandée et depuis c’était resté. Mais la question n’est pas du pourquoi du comment il y a une cloche sur la porte en fait. C’est plutôt : pourquoi sonne-t’elle ? Vous êtes fermés là, personne ne devrait entrer. En un sens ça t’arrange, l’autre abruti va être obligé de te lâcher. Tu entends une voix indistincte dans la pièce d’à-côté mais ne peux comprendre ce qu’elle dit. Puis quelqu’un fait irruption dans la cuisine, quelqu’un que tu connais bien. Hunter. Tu es soulagée de le voir mais ce n’est apparemment pas son cas. « Il se passe quoi ici au juste ? » Serait-ce la cavalerie ? Peut-être pas. Tu vas à tous les coups devoir retenir ladite cavalerie. Ah, qu’est-ce que je disais ? Tu as à peine le temps de dire quoi que ce soit que ton ami se jette sur l’autre abruti pour le pousser en mode ‘‘wesh wesh tu t’es cru chez toi bro ?’’. Non, peut-être pas dans ce mode-là quand même, ce serait trop... Swag. Et le swag ça me donne envie de vomir tellement c’est ridicule. « Vous f'siez quoi là ? hein ? » Il s’échauffe là non ? Voyant qu’il n’est pas dans une très bonne position, Rick bredouille un ‘‘rien’’ à peine audible. Tu vois quand je te disais qu’il ferait rien ! De la part d’un tel lâche ce serait impossible, et puis ce serait déjà arrivé avec une autre fille avant ça s’il avait jamais eu les couilles qu’il faut. Tu t’approches d’Hunter, plutôt inquiète. Il est en train de s’énerver et ça va mal finir pour quelqu’un. Probablement pour l’autre abruti. Mais tu aimerais éviter qu’il commette un meurtre sur ton lieu de travail, ce serait sympa. « Il t'a fait quelque chose Line ? » Tu le prends par le bras et essaie de le tirer doucement en arrière, avec précaution. C’est un peu comme manipuler un obus non explosé retrouvé sur une plage en fait. Tu n’aimerais pas être ébouillantée par ton propre sang. « Non. Calme-toi Hunter. » Oui, ce serait bien de se calmer là, éviter de faire quelque chose de débile. Tu parles d’un ton calme et posé mais ta voix prend involontairement des accents de supplication. « Garde ton sang-froid. » C’est le mot parfait. Ton choix de vocabulaire est plus qu’adapté à la situation. Oui, garder son sang froid ou plutôt tiède serait vraiment très agréable, la meilleure chose à faire. Tu ne tueras point. Et accessoirement tu ne feras pas bouillir l’hémoglobine de ton prochain pour sa santé physique et ta santé mentale. S’il te plaît merci. « S’il te plaît, n’oublie pas. Il faut que tu restes calme. » Trèèèès calme. Tranquille comme un lac gelé. Genre bonze tibétain lévitant à trente centimètres du sol et faisant ooooooooooom. Avec le ooooom en moins si possible, je ne voudrais pas rire.
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MessageSujet: Re: where do people like us float ? HUNTYLINE   where do people like us float ? HUNTYLINE Icon_minitimeSam 2 Fév - 16:20


Ce RP est-il toujours actif? J'en doute étant donné l,évidence absente des deux joueurs... Je donne une semaine avant d'archiver.
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MessageSujet: Re: where do people like us float ? HUNTYLINE   where do people like us float ? HUNTYLINE Icon_minitime


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