Des bruits de courses raisonnaient dans les ruelles sombres et désertes d’Honolulu, à cette heure si, tout le monde dormait mais elle non et ses poursuivant non plus, elle, elle fuyait le danger, elle fuyait la menace, une cape noire sur ses épaules, une capuche de la même couleur rabattue sur sa tête, elle tourna à l’angle d’un carrefour, elle connaissait bien les recoins de sa ville natale. Elle grimpa une échelle de secours et se posta sur un toit, il fallait agir et vite, elle en avait marre de leur boulot de tueuse à gage. Trop de sang versé à travers l’Archipel Hawaïen, elle devait encore une fois tuer. Tuer pour la Liberté.
Elle prit son arc et encocha une flèche, puis se concentra sur les cibles mouvantes avant de tirer, le projectile fila à pleine vitesse et la seconde d’après, le sang gicla du point d’entrée. Trois autres flèches suivirent le même chemin. Arc. Air. Corps inerte. Elle fixa de ses yeux noisette les quatre corps sans vie avant de tendre sa main dans leurs directions, les flèches oscillèrent avant de sortir de leur cibles et de revenir dans les mains de leur propriétaire. Elle se leva, tournant le dos aux corps, une légère brise souffla faisait voleter légèrement sa cape derrière elle, maintenant, il fallait partir.

New-York. Une ville superbe non ? Enfin, quand on passe d’une plage paradisiaque à une ville, je peux vous dire que c’est … déstabilisant. Notre jeune femme avait trouvé un vieux appartement pour ses débuts dans cette spacieuse ville, pensant vivre normalement, bien vite elle comprit qu’elle ne pourrait pas vivre tranquillement, constamment traquée par ces humains qui veulent les exterminer. La CIA. Principale source d' ennuie de la jeune brune.
Fuir encore et encore mais jusqu’à quand ?

La nuit enveloppait maintenant la ville, la fine silhouette de Grace ce découpait sur un toit de son immeuble, derrière elle une silhouette masculine se découpa dans l’ombre, imposante, une vois s’éleva :

- Grace Williams ?
- Qui êtes vous ? demanda-t-elle en se retournant.
- Peut importe qui je suis, ce qui compte c'est pourquoi je suis ici.
- Pourquoi je vous ferrais confiance ?
- Parce que nous sommes pareilles.