Se faire envie devant les magasins.

Voilà deux jours que Laura avait décidé de laisser derrière elle sa vie de prostituée pour en recommencer une nouvelle. Pourtant, tout ne se déroulait pas exactement comme elle l'avait imaginé. Cette jeune fille de seize ans ne savait pas trop comment occuper ses journées. Elle avait donc décidé de commencer sa journée par faire du lèche-vitrine. Il faut dire qu'elle n'avait jamais vraiment eu l'occasion d'en faire jusqu'à présent, et elle s'était dit que c'était le bon moment pour commencer. C'était donc en déambulant dans les rues qu'elle arriva à la cinquième avenue, ce lieu où les boutiques chiques se côtoyaient, où les gens huppés venaient dépenser leur argent. Dépenser leur argent, voilà un souci pour Laura, cette jeune mutante, clone de Wolverine, ne possédait que très peu - trop peu - d'argent pour pouvoir acheter quelque chose.

Il faut dire que dans son jeans noir et de son pull à col roulé de la même couleur, elle faisait vraiment tâche parmi tous ces gens bien habillé qui semblait la regarder de haut lorsqu'ils la dépassaient en la bousculant. Malgré tout, elle continuait à marcher, il était 9h30, un samedi, et déjà la rue était bondée de gens.

Laura s'arrêta alors devant une première boutique et regarda ce qui se trouvait à l'intérieur. Le magasin vendait des sacs à main, lorsqu'elle leva la tête, elle vit l'enseigne, Louis Vuitton. Si tout le monde semblait connaître cette marque, ce n'était pas le cas de Laura, mais elle trouvait tout cela très très beau. Elle se déplaça alors pour arriver à la prochaine boutique, Banana Republic, des vêtements à perte de vue. Puis en jetant un coup d'oeil à ses habits, elle se décida à rentrer pour aller voir à l'intérieur. Tout de suite elle se fit accueillir par un homme qui semblait presque dégouté de voir l'adolescente rentrer dans son magasin et qui lui demanda si elle avait besoin d'aide. Laura ne parlant encore que très peu, elle ne répondit pas et continua tout droit pour aller voir les vêtements un peu plus loin.

Elle toucha le premier habit et trouva le tissu très soyeux et doux, elle aurait vraiment voulu porter un habit pareil. Mais lorsqu'elle vit le prix noté sur l'étiquette, elle se rendit compte que les quelques billets se trouvant dans sa poche n'allaient pas suffire. Elle ressorti alors du magasin et continua à déambuler. Tout semblait hors de prix, pourtant elle avait bien envie de s'acheter quelque chose.
Elle regarda alors toutes les personnes se trouvant autour d'elle, tous plus riche les un que les autres se dit-elle. Finalement, il ne suffisait donc qu'à leur prendre leur argent pour en avoir assez.

Elle chercha alors une proie des yeux, et se dirigea derrière lui. Prête à lui subtiliser discrètement son porte-feuille. Et déjà elle imaginait tout ce qu'elle pourrait acheter avec en plus des vêtements, louer une chambre d'hôtel douillet et à manger... Elle tendit alors la main, prête à commencerson méfait.

[libre pour n'importe qui :) c'est mon premier poste, alors soyer indulgent =D ]

Se faire envie devant les magasins
Ft. Azraël&Laura

Il s’était encore échappé… Non pas qu’il soit forcé de rester là-bas mais, il était censé suivre des cours, écouté ses professeurs, être un enfant modèle mais, il avait ressentit ce besoin incompréhensible de partir loin, très loin ! Il avait eut cette sensation si désagréable d’étouffer, il la connaissait par cœur et même s’il avait appris à vivre avec, cette fois si, il fallait qu’il s’éloigne, qu’il parte. Ces dernières années, il avait jouis d’un bonheur et d’une liberté inoubliable mais, il était impératif qu’il apprenne à ce contrôler, il ne voulait plus être un danger pour personne. Pourquoi n’avait-il pas eut un pouvoir inoffensif comme la guérison ou un truc dans le genre ? Parfois, il avait envie de se jeter du haut du toit de l’institut mais, il savait que ce putain de vent qui veillait sur lui le récupérerait ! Enfin bref, il avait passé une soirée bien arrosée, très enfumée et ce matin, il s’était réveillé dans un canapé inconnu, entouré d’étrangers dont les visages lui étaient tout de même familiers. Il se leva, pas très frais et s’aperçut que son T-shirt était déchiqueté… Mais, qu’est ce qu’il avait fait la nuit dernière ? Il avait beau se creuser la tête, il n’arrivait pas à se souvenir. Marchant dans un couloir qu’il supposait se dirigeant vers la sortie, il croisa un très beau jeune homme qui l’attrapa par ce qu’il lui restait de T-shirt et l’embrassa comme si sa vit en dépendait. Tout d’abord, Azraël fut un peu surpris mais, quand il put récupérer ses lèvres, l’autre continua :

-« Tu es vraiment doué ! »

Pas besoin d’être divin pour deviner de quoi il parlait. Le brun continua à avancer, apercevant sa veste en cuir sur un porte manteau. Il la prit et s’enfuit rapidement.
Il s’était dirigé automatiquement vers le quartier des vêtements, il avait besoin d’un nouveau haut. Il ne pouvait pas repartir à l’institut dans cet état ! Il entra dans un magasin au hasard, sans réellement faire attention puis se dirigea automatiquement vers un débardeur noir, prenant la première taille qui lui tombait sous la main. Il se dirigea vers la caisse, prenant la queue en marche. Cela faisait bien cinq minutes qu’il attendait quand il sentit une présence derrière lui. Il connaissait toutes ces petites magouilles pour voler un portefeuille, il n’était pas né de la dernière pluie. Il se retourna rapidement attrapant violemment la main tendu dans le vide :

-« Nan nan ! Ce n’est pas moi le pigeon de cette journée ma belle ! Surtout que ma pauvre, tu es tombé sur la personne la moins riche de ce magasin mais aussi la plus doué pour éviter les voleurs ! »

Il lui sourit, doucement et avisant les cabines où il n’y avait lus de vendeuse, il l’entraîna là-bas. Il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, c’était une femme, et en plus, elle ne semblait pas être habituée à ce genre de grand magasin. S’adossant à un mur, il continua à parler :

-« Si tu avais volez quelques chose avec ta technique, les caméras de surveillance t’aurait automatiquement repéré et tu te serais fait choper ! Au fait, comment tu t’appelles ? »

Elle avait de la chance, aujourd’hui, Azraël se sentait d’humeur sympathique.

Non mais vraiment, Laura n'avait vraiment pas eu de chance. Elle était tombée, probablement, sur une des rares personne prête à se défendre et qui en plus ne semblait pas avoir d'argent. Elle se dit qu'elle devait vraiment être fatiguée, car si elle avait réfléchi un peu plus, elle aurait cherché à voler une des personnes âgées qui était dans le magasin plutôt qu'un homme en pleine fleure de l'âge.
Puisqu'en faite, lorsque Laura tendit la main pour subtiliser le porte-monnaie, la personne se retourna et l'attrapa. Puis quelques secondes plus tard, elle se trouvait vers les cabines, là où personne ne les surveillait, tirée par le jeune homme.

C'était étonnant, car il ne semblait pas fâcher lorsqu'il prit la parole, mais ça ne changeait rien, Laura avait raté son vol. Vexée, elle retira sa main de son emprise d'un coup sec, mais ne chercha pas à s'enfuir. Lorsqu'il lui expliqua qu'il était probablement la personne la moins riche du magasin, elle n'esquissa même pas un sourire. Elle était en train de se concentrer pour ne pas sortir ses griffes. Elle devait se ramollir avec le temps, car il y a quelques années encore, elle n'aurait jamais raté le vol, mais si vraiment c'était le cas, elle l'aurait déjà tué pour avoir son porte monnaie. Mais ce n'était plus la Laura tueuse qui était devant le jeune homme, c'était une Laura fatiguée et désemparée.

Cependant, elle fut étonnée de la remarque qu'il lui dit, comme quoi elle se serait faite repérée par les caméras de surveillance et se serait faite attrapée. Elle se retint de lui dire que ça ne l'aurait pas plus dérangé que ça, puisqu'elle avait toujours l'occasion de sortir ses griffes et de faire le ménage.
Étonnée, car lorsqu'on se fait détrousser, on hurle pour que la police et des surveillants viennent. On ne lui explique pas ce qu'il aurait fallu faire. C'est cette phrase qui la retint de sortir ses griffes. Elle le regardait avec méfiance, puis arriva à la conclusion que lui dire son prénom ne l'obligeait à rien d'autre.

- Je m'appelle Laura. -

Sa voix n'était qu'un murmure et elle ne chercha même pas à mentir et à dire qu'elle n'essayait pas de le voler. Apparemment il semblait savoir comment faire mieux qu'elle. C'était qu'il n'y a que peu de temps qu'elle s'était lancée de le vol, puisqu'en général, elle essayait de travailler pour gagner un peu d'argent.

- Pas facile de se faire de l'argent, mais si même les gens dans les magasins de luxe n'en ont pas... ça rend les choses plus difficiles encore. -

Elle se dit qu'avec son odorat ultra-développé, elle devrait peut-être apprendre à sentir l'odeur des gros billets de banques.
Elle avait dit cette phrase sur un ton de défit, pas apeurée de ce qui pouvait lui arriver.

[merci =D Et vraiment chouette ta mise en page ! ]

Se faire envie devant les magasins
Ft. Azraël&Laura

Elle semblait plutôt réticente mais, Azraël ne pouvait définitivement pas lui en vouloir, on ne croisait pas souvent une personne qui au lieu d’appeler les flics quand on tentait de le voler, proposait de l’aide. Le jeune homme savait ce que cela faisait d’être à la rue, d’avoir besoin d’argent, on était prêt à tout pour les quelques centimes qui pourrait vous payer un morceau de pain. C’était ainsi que l’on finissait dans les griffes de personnes sans scrupules qui vous utilisait jusqu’à ce que vous ne deveniez plus qu’une loque. Le brun avait eut de la chance lui, on l’avait sauvé avant qu’il n’atteigne cet aspect.

- Je m'appelle Laura.

Laura… Prénom banal, sans nom de famille, elle ne lui faisait définitivement pas confiance mais, cela ne le vexa pas plus que ca. Il ne lui avait pas non plus donné le sien. Révélé son identité c’était donner une faiblesse à son adversaire, s’était de s’exposer à une certaine réalité. Même s’il n’avait généralement pas l’air très fin, Le garçon n’était pas stupide, loin de là, quand il s’agissait de chose de plutôt malhonnête, il était même très qualifié.

- Pas facile de se faire de l'argent, mais si même les gens dans les magasins de luxe n'en ont pas... ça rend les choses plus difficiles encore.

Hum, effectivement, la pauvre n’avait vraiment pas eut de chance mais, en regardant les gens autour d’elle, elle aurait put facilement remarquer qui avait de quoi la contenter. Se penchant en avant, il soupira : Le vol, leçon 1 ! Il se gratta la tête doucement avant de se mettre à parler :

-« Alors, je vais t’expliquer quelques petites choses. Tu vois ces ados là-bas, en train de contempler le T-shirt jaune avec un singe ? Elles, elles n’ont pas grand chose dans leur porte-monnaie, elles sont trop jeunes pour avoir des cartes bancaires et en plus elles sont chargé de sacs donc, ce ne sont pas de bonnes victimes. Maintenant, regarde cet homme à côté des sacs. Il hésite, il cherche, il ne sait pas trop ce qu’il fait ici. Je parierais qu’il est ici pour faire un cadeau à quelqu’un sa fille ou sa femme sans doute. Enfin bref, il est habillé élégamment mais discrètement, il ne veut pas attirer l’attention sur sa richesse mais, un truc le trahi, ses chaussures, de magnifiques chaussures italiennes qui sont un peu négligé. Il y ferait beaucoup plus attention s’il n’était pas sur de pouvoir s’en payer une nouvelle paire. Donc, voilà la victime parfaite ! »

Il lui sourit, fier de sa démonstration. Personne au centre, à part peut-être quelques professeurs n’étaient au courant de son histoire, il n’avait pas envie de se traîner une sale réputation là-bas et pourtant, il se disait qu’il aurait put faire partager un nombre incalculable de connaissance. Franchement, qui pouvait se vanter d’analyser une personne en aussi peu de temps, part les télépathes bien sur mais , eux, s’était de la triche.

-« Enfin bref, tu vois ce que je veux dire ? »

Il lui sourit gentiment, espérant ne pas l’avoir effrayer avec son long discours.

Décidément, Laura était tombée sur la personne la plus étrange de la boutique. En plus de ne pas appeler les surveillants, il venait lui donner des conseils pour savoir qui voler. Apparemment, lui aussi avait du jouer au pickpocket à une période de sa vie. Comme quoi, quel était le pourcentage de chance que deux voleurs se retrouvent dans le même magasin ? les chances étaient encore plus petites que la voleuse actuelle vole l'ancien voleur, enfin, c'est compliqué.
En attendant, lorsqu'il lui expliqua pourquoi il aurait mieux fallu faire les poches du mec un peu paumé, elle remarqua qu'elle était vraiment à côté de la réalité. Carte de crédit ? Chaussures italiennes ? Faire des cadeaux à quelqu'un ?
Tant de choses qui étaient étrange pour Laura et on pouvait remarquer durant un instant son étonnement sur son visage, mais elle se reprit rapidement.

Elle regarda à nouveau l'homme en face d'elle. Laura ne savait même pas son prénom. Mais est-ce que c'est vraiment indispensable ? Surement qu'ils ne se rêveraient jamais. Mais d'ailleurs, pourquoi perdait-il du temps pour elle ? C'était pas vraiment logique, sauf s'il avait pitié d'elle, ce qui ne lui plaisait pas du tout.

- C'est vrai que ça aurait été plus logique, mais j'aurais raté un cours qui permet de trouvé une proie la plus riche possible. C'est l'expérience qui parle j'imagine ? -

Une personne s'approcha des deux personnes et Laura l'évita souplement sans même lui jeter un coup d'oeil, preuve que lorsqu'elle ne se prenait pas la tête, elle pouvait être vive et rapide. Mais en attendant, éviter de se faire bousculer n'allait tout de même pas lui amener à manger. Et d'un autre côté, même si son interlocuteur avait raison, elle n'avait pas envie de mettre en pratique devant lui.

* Finalement, c'était plus facile de tuer des gens, on ne se pose pas de question et on agit... *

Se dit-elle en pensant un cour instant à ce qu'elle faisait avant. Elle regarda d'ailleurs ses mains et se dit qu'il ne fallait surtout pas qu'elle sorte ses griffes.
Trop tard, elle n'a pas fini d'y penser que déjà on pouvait voir les pointes de ses griffes aux mains percés sa peau. Lorsqu'elle s'en rendit compte, elle se força à les rentrer, elle ne comprenait même pas pourquoi elle les avait sorti. Elle n'était pas énervée ni stressé, mais par contre la fatigue était bien présente ainsi que la faim, c'était probablement cela qui les avait fait sortir. Une fois rentrées, elle leva les yeux vers son interlocuteur en espérant qu'il n'avait rien vu, ce qui semblait impossible.

Immédiatement après ce coup d'oeil, elle tourna les talons pour sortir du magasin immédiatement afin de ne pas avoir d'ennui. Sans un regard pour le jeune homme, elle se fraya un chemin vers la sortie, bousculant l'homme aux chaussures italiennes au passage, sans penser à lui subtiliser son porte-monnaie.

Sujet: Re: Se faire envie devant les magasins.