Banking establishments are more dangerous than standing armies

Comment une journée aussi tranquille peut-être aussi aisément se transformer en catastrophe? La recette est bien simple. Il faut une banque, des gens, et évidemment des malfaiteurs pour foutre la merde. Et il faut croire que ces derniers avaient choisi le meilleur des jours. Ou peut-être pas… Car notre cher Tom était là, parmi toutes ces personnes, faisant cette courte constatation qu’il l’avait bien choisi… Son moment pour venir. Le jour de paye peut-être? Enfin, ce n’était pas comme si il y pouvait grand-chose, ou encore, comme si tout ceci le dérangeais. Car de la patience, il en avait, il n’était guère pressé de toute manière. Mais peut-être aurait-il dû perdre patience? Prendre cette décision de revenir à un autre moment? Simplement pour éviter le trouble qui s’approchait… En même temps… Comment aurait-il pu le savoir? La clairvoyance n’était pas son truc après tout. Enfin… Peu importe les choix qu’il aurait pu avoir, il était déjà trop tard.

Car un groupe, aux apparences louches, venaient de faire leur entrée, attirant rapidement les regards, celui de Tom en particulier. Il se mit à épier le moindre de leurs mouvements, voyant ces derniers, afficher un sourire en coin, aux allures carnassier. Rien de bien ne se préparait dans leurs esprits, si vous voulez mon avis. Et le jeune homme devait bien être de cet avis, d’autant plus lorsqu’il vit le groupe cesser leur marche en plein milieu de la banque formant un cercle.

Et c’est alors que le désordre s’installa, en une fraction de seconde. La nature de ces êtres fut dévoilée, tout comme leurs mauvaises intentions… Des mutants… Ils n’avaient pas besoin d’armes, ils étaient leur propre arme…. Vivante, et ma fois, ils s’avaient bien s’en servir… Nul eurent le droit à ces fameux vols de banque, ou les malfaiteurs tiraient dans les airs, réclamaient que tous se couchent au sol, sans bouger, et presque sans respirer, alors qu’ils dévalisaient la banque. Dans ce cas, il restait plus de survivant si tous étaient assez intelligent pour exécuter les ordres ou du moins, être assez subtil pour tenter de fuir, ou faire appel à la sécurité. Il faut bien être un as en la matière pour ne pas se faire prendre… Car étrangement, est-ce moi ou les malfaiteurs ont un don pour voir tous les mouvements?

Tout ceci pour dire, qu’ils n’avaient pas le droit à ce genre de scène. Pas de préavis ni rien. Une attaque voilà ce qui se passait, en tout gratuité. Ils n’étaient guère venus ici que pour l’argent c’était plutôt clair. Le mal, ils voulaient en faire, ils voulaient le répandre, ils voulaient effrayer les gens. Et pourquoi ne pas faire un coup d’argent en même temps? Omis qu’il se pourrait bien, qu’ils n’aient pas complètement bien choisi leur moment pour leur vol de banque. Niveau terreur notre jeune homme était un as en la matière, Ne lui laissez que quelques indices de votre peur, et il en fera une réalité. Omis que pour le moment… Il n’avait pas la tête à l’attaque mais plutôt à la réalisation. Le désordre était plus qu’installé, les cris se faisant entendre, la plupart se cachant, d’autres figées par la terreur, le reste… Courant… À leurs pertes. Les voilà désormais tous piégés. Les sorties étaient bloquées par l’un des pouvoirs des mutants, rendant l’option de fuite impossible. Le chaos régnait. Il fallait faire quelque chose. Et vous pouvez compter sur Tom pour réagir… À sa manière. Car il ne fallait surtout pas… Le mettre en colère.

David se préparait à rentrer chez lui. Il venait de terminer une courte journée et pour une première fois depuis longtemps, il allait avoir une soirée à lui. Quel bonheur, surtout lorsque l’on est médecin… Il allait simplement déposer son chèque à la banque et ensuite s’installer dans son sofa confortable et se faire de la bonne bouffe. Quoi de mieux ! Il entra alors dans l’établissement et vit que plusieurs avaient eu la même idée que lui. Jour de paye ! Quel bonheur…disons que David n’avait pas trop à s’en faire, étant médecin. Il essuya cette pensée vantarde de son esprit et s’avança vers la file d’attente. Il regarda son cellulaire rapidement pour des messages, mais rien. Seulement Rupert qui lui envoyait quelques blagues. Il vit alors que d’autres personnes entraient dans la banque. Cela n’arrêtait plus. Si ça continuait, tous les habitants de New-York allaient se retrouver au même endroit. Un moment en or pour une attaque…Il secoua la tête immédiatement. Pourquoi penser à cela ? Des types étranges entrèrent alors et David craignit alors que ses idées soient fondées. Ils n’avaient pas l’air de types sympathique. Le jeune médecin sursauta alors lorsqu’une gamine de 6 ans couru devant lui. Sa mère l’appela sa cesse mais celle-ci semblait très indépendante et curieuse. La petite rouquine reprit sa place alors près de sa mère. David tourna son regard à nouveau vers les types louches, et juste à temps. Les types étranges étaient des mutants, et ils étaient là pour créer un vrai massacre. David eut un réflexe involontaire de se cacher derrière le comptoir rapidement, lorsque les cris se firent entendre ainsi que quelques explosions mineures. La petite rouquine fut séparée de sa mère et vient se cacher près de David. Celui-ci la consola et lui dit de rester calme, que tout allait bien aller. Celle-ci pleurait toujours et semblait horriblement inquiète. Il ne pouvait pas la blâmer, lui-même n’avait aucun plan. David jeta un coup d’œil à la salle et vit pleins de gens étendu sur le sol, inertes ou blessés. C’est alors qu’une explosion éclata juste à côté de David et le fit propulser plus loin. Le sang ruisselait sur son visage mais il allait bien. La petite gamine se colla à un mur, derrière le comptoir et se recroquevilla. David lui fit un signe de tête subtil de rester en place. Soudain, un jeune homme aux cheveux noirs et à la silhouette frêle s’avança au milieu du massacre. Mais il était fou ! C’est alors que d’autres humains se levèrent également, armes à la main. (Enfin, ce qu’ils purent trouver). Le jeune homme qui s’était levé en premier semblait vouloir être seul, disant aux autres de fuir ou de se cacher. Mais ceux-ci, refusèrent. David se leva tranquillement à son tour, se mettant pas trop loin des autres. Un des mutants lança alors un dard en sa direction. Le jeune médecin eut alors un pressentiment et une bouffée d’adrénaline qui monta en lui. Il se tassa rapidement sur un côté et évita le dard de justesse, sous le regard impressionnés des individus ainsi que des mutants criminels. Même David ne compris pas ce qui s’était passé. Le jeune noiraud jeta un regard rapide au jeune médecin et se retourna vers les meurtriers. Il sentit soudainement la peur monter en lui. David tenta de contrôler ses émotions mais quelque chose l’en empêchait. Il avait peur…il se sentait vidé…Était-ce un pouvoir d’un des mutants criminels ?