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 Les rêveries du promeneur solitaire • Jean

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Les rêveries du promeneur solitaire • Jean Vide
MessageSujet: Les rêveries du promeneur solitaire • Jean   Les rêveries du promeneur solitaire • Jean Icon_minitimeJeu 16 Juin - 0:07


Les rêveries du promeneur solitaire • Jean 2zt8tv9 Les rêveries du promeneur solitaire • Jean Susan104

Scott &Jean
Les rêveries du promeneur solitaire






_________________


Le temps était radieux. Rien de tel pour faire une agréable balade et se changer les idées. Scott profita du beau temps pour se balader dans les alentours de l'Institut, seul. Oui, Scott aimait bien la solitude. Il n'était pas associable, il adorait être entouré de ses amis. L'Institut avait été pour lui une renaissance. La vie ne lui avait jamais fait de cadeaux et pour la première depuis fort longtemps, il se sentait heureux et léger. Mais ce sentiment d'allégresse était toujours gâché par ses pensées sordides. Le passé le hantait toujours. C'était un fléau, un véritable cauchemar. Et puis, il n'y avait pas que ça. Le jeune mutant était sans cesse à la quête de la perfection. En bref, il lui était impossible de profiter de chaque instant présent pleinement.

Le paysage était magnifique. L'Institut était splendide. Le cadre était aussi beau qu'un chef d'oeuvre artistique. Scott, durant sa marche, s'amusa à repérer chaque détail prosaïque du décor. Il vit au loin une silhouette féminine. Une déesse selon lui, la perfection au féminin. Cette perfection avait un nom, Jean. Scott en était tombé fou amoureux dès que ses yeux se sont posés sur elle. Un véritable coup de foudre. Il était aux petits soins pour cette dernière, mais il ne lui avait jamais réellement parlé. Quelques petits compliments par-ci par-là. Elle les méritait tous selon Scott. Aussi belle qu'intelligente. Aussi talentueuse que charismatique. Scott ne lui avait pas encore trouvé de vices.

Jean était seule, et Scott ne voulait pas la déranger. Elle était si belle. Il aurait pu rester des heures entières à la comtempler. Mais il savait que les moments où ils se seraent seuls de nouveau seraient rares. A l'Institut, il y a toujours du monde. On ne s'ennuie jamais. Si il voulait que les choses avancent entre eux, il fallait lui proposer quelque chose. Un premier rendez-vous galant. Scott n'en avait jamais eu avant et il ne savait pas tellement comme si prendre. Il serait maladroit, mais tant pis. Jean en valait vraiment le coup. Pour elle, il serait capable de n'importe quoi. Il s'avança timidement vers elle, se passa la main dans les cheveux pour se recoiffer.

- On profite du beau temps ? Tu es radieuse, comme à ton habitude.

Peut être un brin rapide ? Mais il fallait l'avouer, Jean était vraiment splendide. Quand son regard croisa le sien, son coeur accéléra. Il perdit un peu de son assurance mais il devait rester fort. Après tout cela n'était qu'un plaisir, pas une épreuve. Vaincre sa timidité .. Tel était son challenge. Réussir à l'inviter. Parler naturellement. Prendre du bon temps. Il ne pouvait prendre que du bon temps aux côtés d'une si belle demoiselle.
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Les rêveries du promeneur solitaire • Jean Vide
MessageSujet: Re: Les rêveries du promeneur solitaire • Jean   Les rêveries du promeneur solitaire • Jean Icon_minitimeJeu 16 Juin - 5:56



    Profiter du grand air, rien de tel pour bien démarrer une journée. Autant la vie à l'Institut était agréable, autant les moments pour se retrouver étaient difficiles à trouver. Une telle animation régnait dans le manoir en permanence... Mais Jean avait trouvé la parade à cela : se lever tôt. Eh oui, les jeunes mutants aussi, aiment les grasses mat', après tout, ils sont comme n'importe quels adolescents de maintenant ! Des piques qui sortent des bras, des éclairs au bout des doigts ou la peau bleu en plus, mais en soit, rien de bien extravagant... Simplement des différences. Et l'Humain ne revendiquait-il pas pourtant le fait d'être unique ? Blâmer les mutants simplement car leurs différences étaient trop voyantes relevez clairement de l'idiotie, mais il en avait toujours été ainsi, pas seulement avec eux, mais avec toutes les minorités. Ainsi est l'esprit de l'Homme, d'une bassesse incroyable. Jean espérait que les temps futurs - avec l'ouverture de l'école et l'intégration des mutants entre eux qui les aidaient à s'accepter - seraient synonymes de plus de grandeur.

    Matinale, donc, Jean avait quitté son dortoir au lever du soleil pour rejoindre l'extérieur après avoir chipé une pomme en cuisine pour se caler l'estomac. Faisant léviter un cahier et un crayon devant elle avec un sourire discret, elle s'était avancer vers le parc d'une allure tranquille, sans se presser. Elle avait du temps devant elle, rien ne servait de courir. Une fois au bord du Lac le plus proche de la propriété, Jean s'était laissée tomber en tailleur, la rosée fraîche du matin venant se déposer sur ses jambes nues. En effet, elle était sortie avec un simple short malgré la température un peu basse ; Ororo lui avait dit qu'il ferait beau, alors, elle n'avait pas eu envie de se couvrir plus que cela. Ainsi assise sur l'herbe, Jean appuya son carnet contre sa jambe, réfléchissant à ce qu'elle allait écrire. Une lettre pour ses parents, voilà ce qu'elle avait prévu de faire. Son départ pour l'école avait été un peu précipité et elle n'avait pas vraiment eu le temps de leur dire quoi que ce soit. Elle tenait à ce qu'ils sachent qu'elle allait bien ; elle les avait inquiétés pendant trois longues années, c'était un quota déjà bien trop important.

    Plongée dans ses pensées, griffonnant au gré de son inspiration, elle n'entendit pas la personne qui s'approchait dans son dos. Ce n'est que quand sa voix s'éleva qu'elle releva se présence et leva un visage surpris vers le jeune homme qui venait de parler, le reconnaissant du même temps :

    SCOTT ▬ On profite du beau temps ? Tu es radieuse, comme à ton habitude.

    Jean eut un demi-sourire, entre l'amusement et l'étonnement ; ce n'était pas la première fois que le jeune homme lui faisait ce genre de remarque. La première fois, elle s'était contentée de lui servir un regarder hébété, ne sachant que dire. La deuxième, elle lui avait rendu un sourire, bien qu'un peu gênée. La troisième, elle avait froncé les sourcils en secouant la tête. La quatrième, elle avait bredouillé un merci en essayant de ne pas rire. Elle n'avait jamais su comment aborder le jeune homme, ses paroles la déstabilisaient. Quand il la regardait, on aurait dit qu'il voyait... Quelqu'un d'autre. Comme, une sorte d'ange ou que savait-elle. Clairement pas la façon dont elle se voyait. Tentée de regarder vers le Lac, elle dut résister à l'envie de regarder dans les parages si l'une des deux sœurs sirènes n'étaient pas là. Elle était toujours surprise de comment y réagir. C'est vrai que quelque part, c'était plaisant, mais d'un autre côté, elle avait passé toute sa vie à se méfier des autres... Une habitude qui avait la vie dure chez elle. Cette fois, elle lui opposa donc de nouveau une approche encore totalement différente, laissant un sourire planer sur ses lèvres :

    JEAN ▬ En effet. Et oui, je sais, on me le dit souvent ces derniers temps. Railla-t-elle, ne faisant absolument aucune allusion à lui et ses multiples compliments, évidement... Tellement pas son genre !

    L'humour. C'était la première fois qu'elle en faisait avec lui. Elle ne savait pas comment il allait prendre sa remarque, mais elle espérait qu'il comprendrait qu'elle n'était pas du tout en train de vanter ses mérites : au contraire ! Elle se tournait elle-même en dérision... Une façon comme une autre de briser la glace. Mais, comme ils ne se connaissaient pas, elle ignorait ce qu'il allait en penser. C'est pourquoi, elle reprit :

    JEAN ▬ Que fais-tu dehors si tôt ? Je croyais être la seule personne assez folle pour me lever aux aurores et j'imagine que tu n'es pas venu admirer le lever de soleil... Lâcha-t-elle, tâchant d'instaurer un semblant de conversation bien que ses paroles restant un peu bateau quoi que cherchant à être drôle, sur quoi elle ajouta, toujours sur le même ton de légèreté. Mais on en sera jamais trop de deux. Assis-toi si tu veux.

    Et, joignant le geste à la parole, elle désigna l'herbe à ses côtés en l'interrogeant du regard.
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