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 Bad luck, I'm there.

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Bad luck, I'm there. Vide
MessageSujet: Bad luck, I'm there.   Bad luck, I'm there. Icon_minitimeMar 28 Mai - 17:18


Un idiot. Le monde entier n’aura jamais vu plus imbécile que lui. Disparaitre. Jayden était en train de disparaitre de l’univers qu’il côtoyait. On ne le voyait plus trainer parmi les membres de la confrérie. On ne le voyait plus trainer dans ses bars habituels, on ne le voyait plus non plus assis a cette même tale de ce même restaurant tous les jours depuis deux semaines. Il y avait quelque chose dans sa tête. Quelque chose dans ses pensées. Une idée qui germait et qui prenait de plus en plus d’espace dans son esprit, comme une gangrène. Une gangrène qui le dévorait chaque jour, chaque nuit, chaque minute de son temps. Comme une obsession grandissante. Et un Jayden qui s’empoisonnait dans un plan très précis, c’était un Jayden dangereux. Il se sentait dans l’obligation morale de mettre un terme à toutes ces histoires. À tous ces drames. À toutes ces pertes dont il était le marionnettiste. À toutes ces misères dont il était la cause secrète. Comme la Faucheuse qui veille dans le noir, qui attend, qui frappe en silence, meurtrière. Il était fatigué de jouer le jeu. Il l’avait toujours été, mais c’était plus flagrant encore depuis ses retrouvailles mouvementées avec un certain flic. Parce qu’il s’était attendu à tout sauf à lui, sauf à ce visage, sauf à ces mains, sauf à cette voix. Parce qu’il aurait secrètement préféré quelqu’un d’autre sur qui il aurait passé ses émotions. Parce qu’il était foutu de toute façon, à présent. Du moins, c’était ce qu’il pensait. C’était ce qu’il avait toujours pensé : s’il ne se considérait pas inférieur, il ne se considérait plus réellement. Depuis son retour de la guerre, il n’était plus qu’une ombre de ce qu’il avait été. Depuis qu’il avait repris sous la menace son ancien boulot, il n’était plus certain d’avoir la moindre considération pour sa propre personne. Il ne se détestait pas, mais il ne se reconnaissait pas non plus.

Il avait rédigé quelques mots sur un bout de papier. Papier qu’il avait ensuite glissé dans la poche de sa veste qui pendait lamentablement sur une chaise. Il avait esquivé quelques objets éparpillé ici et là, jonchant le sol poussiéreux de l’appartement. Il soupira en se frappant le genou contre une table basse, jurant, pestant, injuriant même. Dire qu’avant, être ordonné avait été une obsession quasi paranoïaque, chez lui. Maintenant il fixait la boite de pizza vide, vieille de plusieurs semaine, qui trainait sur la table du salon, les verres, la vaisselle qui débordait du lavabo et il ne savait quoi d’autre encore.

Il se laissa finalement retomber sur le canapé sur lequel trainaient quelques feuilles de journaux. Il avait absolument tenu à s’assurer que son arrestation autant que la fusillade n’était parue nulle part. À vrai dire, ne voir cette info nulle part l’inquiétait davantage que de la lire en première page avec sa tête placardée partout. C’était que ses Employeurs étaient déjà au courant et s’étaient affairés à ne pas faire sortir l’affaire, question de ne pas avoir de problème. Et c’était ce qu’il aurait fait aussi, sans doute. Et s’il s’attendait à voir quelqu’un, il ne s’attendait pas à voir débarquer une tête qui lui était un minimum familière. Encore moins une tête qu’il avait côtoyée à plusieurs reprises.
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Bad luck, I'm there. Vide
MessageSujet: Re: Bad luck, I'm there.   Bad luck, I'm there. Icon_minitimeVen 14 Juin - 22:53



Raven avait remarqué que depuis quelques temps on voyait de moins en moins Jayden, ils ne discutaient plus avec personne à la Confrérie, il n'allait plus dans ces lieux favoris et lorsqu'il était là il semblait plus absent qu'autre chose, comme perdu dans ses pensées. Autant qu'elle puisse se souvenir, depuis qu'ils étaient tout deux à la Confrérie, elle ne l'avait jamais vue ainsi. Même si au départ ça ne l'avait pas beaucoup inquiété, s'étant dit que ça allait surement passé et que ce n'était que passager, maintenant elle commençait à se faire du soucie pour son ami. Elle avait même cherché à savoir ce qui avait pu déclencher ça, car pour Raven il y avait forcément un évènement à l'origine du comportement de Jayden. D'après ce qu'elle avait pu trouver, tout ça remonterait à la fusillade et ses retrouvailles avec James, mais elle ne savait toujours pas pourquoi cette histoire l'avait rendu comme ça, elle avait deviné qu'il s'était passé quelque chose entre lui et James il y a de ça des années, mais ça ne l'aidait pas réellement à comprendre...il faut dire que les relations humaines n'étaient pas trop le fort de Raven.

Elle avait pris l'initiative de se rendre chez Jayden pour le voir et parler avec lui, c'était bien le seul endroit où on pouvait espérer le voir à présent. Elle se doutait bien que Jayden risquait d'être surpris de la voir, car bien qu'étant ami, ils n'étaient pas trop du genre à passer beaucoup de temps ensemble hors de la Confrérie. Mais Raven s'inquiétait pour lui et ça serait également dans l'intérêt de la Confrérie de retrouver un Jayden non tourmenté par ses pensées.

Raven était devant la porte de l'appartement de Jayden, mais elle ne prit pas la peine de frapper avant d'entrer, elle doutait un peu du fait qu'il serait venu ouvrir si elle l'avait fait. Elle jetait un regard circulaire à la pièce dans laquelle elle se trouvait, elle fut un peu surprise de voir le désordre, c'était peu commun pour un ancien militaire. Après sa brève analyse de l'appartement terminé, elle s'avança vers le canapé dans lequel était Jayden.

- J'espère que je ne te dérange pas trop...J'aimerais bien qu'on parle un peu.
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Bad luck, I'm there. Vide
MessageSujet: Re: Bad luck, I'm there.   Bad luck, I'm there. Icon_minitimeJeu 27 Juin - 17:42


Il avait fermé les yeux quelques instants, ne serait-ce que pour se concentrer dans un univers plus calme que sa propre réalité qu’il trouvait, en cet instant, aussi troublé que ses pensées chaotiques. Sa tête tomba un peu sur le côté, alors que, sans même s’en rendre compte, il plissait du front, un peu agressif à travers ce demi-sommeil. C’était ainsi depuis plusieurs jours, quelques semaines, maintenant : il ne dormait que d’un œil, que d’une oreille. Il marchait l’air crispé, comme s’il s’attendait à voir quelque chose sortir de chaque coin d’ombre. Comme s’il avait peur dont ne savait trop quoi exactement. Mais n’était-ce pas le cas, justement? Toute cette rage, toute cette colère, ces derniers temps, c’était muées en une sorte de peur terrible qui le rongeait. Une peur qui lui dictait de continuellement rester en éveil. Une peur qui, il y a peu, lui avait dit qu’il en avait plus qu’assez de mener cette existence et qu’il était temps d’y mettre un terme.

Mais il ne l’avait jamais entendu. Il s’était laissé submerger par ce sommeil, cet épuisement, et il n’avait pas entendu la porte s’ouvrir, qu’il tenait toujours précieusement fermée. Mais il y eut la voix qui éclata comme une bombe dans son cerveau. Il ouvrit les yeux et se redressa, bondissant comme un animal traqué, s’attendant à tout sauf à de l’amitié. Il avait saisit l’arme à feu dont le contact froid et métallique, contre ses reins, le rassurait. Il l’avait saisit et le pointait désormais droit devant lui, mécanique, comme un soldat, comme le tueur qu’il était, comme la proie qui ne voulait pas rendre son dernier souffle sans combattre. Il fixa un moment la chevelure blonde qui encadrait le visage de la jeune femme et, pendant une fraction de seconde, il ne parut pas la reconnaitre. Son prénom résonna dans son esprit et il a baissa aussitôt l’arme, mal à l’aise. Il n’avait jamais réagit ainsi, même si parfois, ses réactions étaient aussi imprévisibles que surprenantes. Mais il n’avait jamais fait mine de se retourner contre une personne qu’il connaissait, qui lui était familière, qui lui était alliée, peut-être amie, peut-être plus, il n’aurait sur dire ses sentiments envers elle. Mais il avait toujours peur qu’il arrive quelque chose aux membres de la Confrérie et il s’était toujours révéler très protecteur envers chacun d’eux, même s’il ne les aimait pas toujours, même s’il ne le démontrait pas ouvertement. Mais Raven? Ce n’est pas le genre de comportement qu’il avait l’habitude de prendre avec elle et il parut s’en départir aussitôt. Il ne lui aurait jamais tiré dessus, c’était l’évidence même qui le traversait… Mais il l’aurait fait, sur un visage inconnu, sans se poser la moindre question. Et c’était bien parce que c’était elle et qu’elle n’avait pas une forme qu’il ignorait.

Bordel! Tu pouvais pas frapper?

C’était l’émotion qui parlait, ce n’était pas lui. Il n’était pas en colère contre Raven et le mouvement d’affaissement des épaules disait tout le contraire que ses propos. En fait, c’était du soulagement de la voir elle, et pas un autre. Un soupire, il déposa l’arme à feu sur la table de salon en désordre, remettant le cran de sécurité. Il se passa une main en travers son cou humide par la sueur occasionnée par son angoisse constante. Non, décidément, il ne pouvait pas continuer comme ça.

Je suis désolé. Tu veux… euh… Un truc à boire ou je ne sais quoi?

Il se sentait un peu bête, maintenant, à regarder son appartement. Il s’avança jusqu’à une chaise, déjà rapidement ce qui trainait dessus à la lui laissa, d’un geste de la main, comme une invitation silencieuse. Il ne la rejetait pas, aussi surprenant que cela puisse paraitre : voir un visage familier semblait au contraire lui faire le plus grand bien.

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Bad luck, I'm there. Vide
MessageSujet: Re: Bad luck, I'm there.   Bad luck, I'm there. Icon_minitimeMar 2 Juil - 16:45



Raven s'inquiétait déjà pour la santé et surtout pour le moral de Jayden depuis quelques temps, mais la surprise de Jayden lorsqu'elle avait parlé révélant qu'il ne l'avait pas entendu entrer, l'inquiéta encore plus, il était rare de réussir à surprendre Jayden habituellement, alors qu'il ne l'entende pas arriver alors qu'elle n'avait pas essayé de faire le moins de bruit possible était plus que surprenant et pas des plus rassurant. Au vu des ennuis qu'ils avaient en ce moment avec le CIA, ce n'était vraiment pas le moment que Jayden perde de sa vigilance. Au moins Raven pouvait se rassurer avec le fait qu'au moins il avait toujours l'aptitude de dégainer rapidement son arme qui ne le quittait jamais. Par contre elle aimait un peu moins qu'elle soit braquée sur elle, mais heureusement une fois la surprise passée elle fut rassurée de le voir baisser son arme, elle savait qu'il ne lui tirerait jamais dessus, mais ce n'était jamais agréable de se retrouver face à une arme. Raven connaissait Jayden depuis assez longtemps pour voir que ça l'avait perturbé de pointer son arme sur elle, car il n'était pas du genre à s'énerver aussi facilement contre elle et qu'il était habitué au fait qu'elle ne frappe pas souvent aux portes avant d'entrer dans une pièce. Plus elle l'observait et observait son langage physique, plus elle se faisait du soucis pour Jayden, elle ne l'avait jamais vu aussi tendu et distant.

Elle s'assit sur la chaise que lui proposait Jayden. Il lui demandait si elle voulait boire, c'était surement une bonne idée, surtout que si elle prenait quelque chose il l'accompagnerait surement et elle espérait que ça pourrait le détendre un peu, car si elle voulait qu'il lui explique ce qu'il n'allait pas ces temps-ci, il ne fallait pas qu'il soit aussi tendu qu'à présent.

- Oui je veux bien, sers moi ce que tu as.

Elle prit une gorgée du verre que Jayden venait de lui servir et resta à le fixer pendant quelques minutes tout en réfléchissant à la meilleure manière d'aborder la discussion. Elle soupira longuement et fit légèrement tournée le liquide dans son verre avant de prendre la parole.

- Écoute Jay, je m'inquiète pour toi. Tu es distant avec tout le monde à la Confrérie et les fois où l'on t'y voit sont même de plus en plus rares...Que ce passe-t-il ?
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Bad luck, I'm there. Vide
MessageSujet: Re: Bad luck, I'm there.   Bad luck, I'm there. Icon_minitimeLun 15 Juil - 15:46


Il cligna des paupières, comme s’il était encore embrumé dans ce réveil un peu brutal. Comme s’il avait l’impression de ne pas être tout à fait revenu à la réalité. Comme quoi les heures de sommeille manquante commençaient sérieusement à lui faire du tort. Comme le fait de ne pas l’avoir entendu venir : c’était loin d’être dans ses habitudes, lui qui aimait avoir toujours conscience de tout ce qui l’entourait, prêt à toutes les éventualités. Mais il était claqué. Crevé. Épuisé. Mort. Et Raven, plus que tout autre, semblait avoir mis un doigt d’honneur sur l’idée de découvrir ce qui se tramait, pour son plus grand malheur, sans doute. Il opina donc de la tête et pris aussitôt la direction de la cuisine. Les verres tintant, il laissa couler l’eau du robinet devenir froide avant de s’en asperger le visage rapidement et de se sécher aussitôt, question de chasser les dernières traces de béatitude qui persistait à demeurer sur ses traits engourdis. Il passa finalement les verres sous l’eau coulant aussi, décidant qu’il n’était pas question de s’embrouiller l’esprit avec autre substance quelconque dont il empoisonnait déjà son être un peu trop, sans doute. Revenant au salon, il tendit un verre à Raven, ne lui ayant finalement jamais demandé ce qu’elle aurait voulu. Il s’était décidé de se mettre à l’eau, qu’elle le veuille ou non. Du moins pour l’instant, jusqu’à ce qu’il ne cède une fois de plus à l’appelle de la buverie à laquelle il était de plus en plus familier, comme une âme cherchant son phare dans l’alcool. Ridicule? Il fallait se mettre à sa place : qui ne voudrait pas s’engourdir l’esprit dans sa situation? Lui, du moins, c’était la voie qu’il semblait avoir choisie depuis ces trois dernières années… ou u moins c’était plus flagrant à présent. Il l’observa un instant puis se laissa rabattre sur le canapé qu’il ne semblait guère quitter dernièrement. Et ça lui convenait, encore que ce n’était pas la chose la plus seine du monde. Ce n’était une vie ça. Mais une vie, justement, il n’en avait plus.

Il n’y a que toi pour t’apercevoir, lâcha-t-il finalement, un brin ironique, portant son verre à ses lèvre pour boire tout le contenue de ce dernier, comme s’il espérait reprendre ses esprits grâce à ce geste. Ça lui fit du bien, plus qu’il ne s’y serait attendu et il se demanda à quand remontait le liquide sans alcool qu’il avait ingurgité, la dernière fois et il tiqua sur le fait de ne pas s’en souvenir. Décidément, il était tombé bien bas.

Je suis surveillé et suivit vingt-quatre heures sur vingt-quatre, pour commencer. Je n’ai pas envie de mener tous les flics de la ville directement et gratuitement vers le QG. Ce serait stupide de ma part.

Vrai. C’était déjà un bon point de forcer la main pour ne pas se rendre sur ledit lieu en sachant qu’un flic invisible, qu’il ne parvenait pas toujours à repérer, n’était pas loin à surveiller ses moindre faits et gestes. Et c’était une des raisons premières pour lesquelles il s’était enfermé ici et qu’il n’en sortait plus depuis des jours.

Et… je suis devenu une cible potentielle d’assassinat, soupira-t-il enfin, comme si, brusquement, une pierre aussi grosse qu’une montagne venait de tomber de son esprit. Jayden étant Jayden, il n’avait jamais rien dit à qui que ce soit de quoi que ce soit. Le brun était le type qui ne se confiait pas, qui gardait tout pour lui et, étrangement, sans doute ressentait-il le besoin d’avouer qu’il s’inquiétait lui-même pour sa propre existence, comme s’il s’attendait à voir surgir de l’ombre un ennemi armé jusqu’aux dents.

Ce n’est plus moi qui tien les armes, les rôles sont inversés, et je fuis… je fuis jusqu’au moment venu. Et ce moment arrive bientôt.

Il avait prononcé ces quelques mots dans un chuchotement, comme s’il craignait qu’on l’entende, comme s’il n’était pas encore tout à fait certain de ce qu’il avançait. Pourquoi raconter cela à Raven? Peut-être parce qu’il lui faisait aveuglément confiance, en elle plus qu’en quiconque. Il n’aurait su dire exactement pourquoi.
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Bad luck, I'm there. Vide
MessageSujet: Re: Bad luck, I'm there.   Bad luck, I'm there. Icon_minitimeMar 16 Juil - 13:42



Raven appréciait beaucoup Jayden, il faisait partie des membres de la Confrérie dont elle était la plus proche. Alors évidemment elle remarquait lorsqu'il y avait un changement de comportement chez lui, après elle ne doutait pas qu'il devait y avoir d'autre personne ayant également remarqué les mêmes choses qu'elle, mais à savoir pourquoi il n'y avait qu'elle qui semblait avoir prit le temps de venir trouver Jayden pour qu'il lui dise clairement ce qu'il n'allait pas. Il fallait dire que la plupart des nouveaux venus à la Confrérie semblaient intimidé par Jayden. En venant, Raven ne s'était surement pas attendu à découvrir que Jayden avait tant que ça de problèmes, elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre non plus, peut-être qu'elle pensait que Jay traversait seulement un petit coup de moins bien, ça aurait été compréhensible entre le CIA qui ne lâchait pas la Confrérie et ses retrouvailles avec James. Raven en restait quelques minutes figé et se demandait comment la situation avait pu s'envenimer autant pour lui.

- Je...je dois t'avouer que je ne sais pas trop quoi dire.

Elle comprenait beaucoup mieux pourquoi Jayden était de moins en moins présent à la Confrérie et le remerciait d'avoir eu assez conscience pour ne pas amener ceux qui le surveillaient au QG. Malgré ça elle avait un peu de mal à comprendre pourquoi Jay n'avait prévenu quelqu'un de ce qui arrivait, au vu de leur nombre et de leur ressource ils auraient sans doute pu l'aider.

- Tu aurais quand même pu nous parler de tout ça, la Confrérie est comme une famille, on est tous prêt à t'aider à te sortir de ce merdier. En plus tu sais qu'on a des contacts un peu partout dans le monde et surtout des très bien placer qui pourraient nous donner plus d'informations sur les gens qui en ont après toi ou même engagez des détectives pour débusquer ces personnes.

Elle ne voulait pas vraiment lui faire la morale, elle-même ne sait pas comment elle aurait réagi si cette situation était la sienne, mais elle était vraiment inquiète pour Jayden. Elle se leva pour marcher un peu, après une annonce comme celle-ci elle ne pouvait pas rester assise sur cette chaise comme si tout allait bien. Après avoir arpenté de long en large l'appartement de Jay pour se calmer un peu et laisser la peur qu'elle ressentait s'atténuer, elle se mit devant Jayden et le regarda dans les yeux.

- Crois-moi que je ne compte pas laisser ça arriver sans rien faire. Et pas la peine de me dire que tu ne veux pas que je me mette en danger pour toi car tu me connais assez pour savoir que maintenant que j'ai pris une décision tu ne me feras pas revenir en arrière.

Et puis quitte à risquer sa vie autant que ce soit pour aider un ami, de toute façon maintenant il était impensable pour Raven de rester assise à rien faire alors que Jay avait autant d'ennuis.
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Bad luck, I'm there. Vide
MessageSujet: Re: Bad luck, I'm there.   Bad luck, I'm there. Icon_minitimeSam 27 Juil - 15:29


Il avait déballé d’un coup sec une large partie de ce qui le préoccupait tant ces derniers temps. Et miraculeusement, il ne s’était pas retenu. Peut-être parce que c’était elle. Ou peut-être simplement qu’il sentait qu’il lui devait des explications à elle plus qu’à un autre. Peut-être parce le nombre d’amis sur qui il pouvait compter se limitait à une minuscule poignée… À vrai dire, il ne comptait que trois ou quatre personnes sur qui il sentait qu’il pouvait réellement se fier, faire confiance… Parce que Méfiance était son troisième prénom après Colère. Mais il ne disait pas. Il racontait où il en était rendu sans jamais ire comment il était parvenu à cette situation coriace. Qui avait-il à dire exactement? Lui-même ne savait plus quels mots prononcer, ne serait-ce que pour être rassurant, ne le paraissant pas lui-même de toute façon.

Il eu un haussement des épaules, épaules qui s’affaissèrent sous les reproches et, sans doute d’un air un minimum boudeur tourna-t-il fixement son regard sur son verre vide qu’il s’était décidé à déposer là. Il était épuisé, il n’y avait pas à dire. Ce genre de commentaire «tu aurais dû… tu devrais…» n’aurait habituellement jamais eu tendance à le faire réagir de la sorte, mais toutes ses réactions semblaient différentes, un brin illogique ou trop logique, peut-être, pour qu’il ne sache plus très bien où donner de la tête. Il se mit à réfléchir, bien que son cerveau semblait bien décidé à fonctionner au ralentit et, s’apprêtant à dire mot, elle décida de se lever un peu brusquement, suffisamment du moins pour lui faire lever le regard vers elle, un peu surpris. Il l’observa silencieusement marcher de long en large. Et il songea que ça devrait plutôt être lui dans cette position, pourtant il s’obstinait dans cet était léthargique. Puis, en s’arrêtant devant lui, il renifla un coup et s’enfonça dans le canapé, ne la lâchant toutefois pas des yeux, même s’il la sentait aussi butée et sourde à ce qu’il dirait qu’un rocher.

Tu ne comprends pas? souffla-t-il d’abord sur un ton un brin désespéré, sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, avant de reprendre plus normalement. Je sais qui en a après moi. Je sais où ils sont. Je sais ce qu’ils sont, ce qu’ils font, leurs manigances, leurs horreurs. Je ne suis pas dans la merde parce que j’ai emmerdé quelqu’un, Raven. Je suis dans la merde parce que je n’ai pas fait ce qu’on attendait que je fasse. Je n’ai pas fait «ça» parce qu’on m’en a empêché, mais j’aurais pu forcer ma voie… Je suis fatigué. Je voudrais m’arrêter, peut-être seulement me concentrer sur vous, sur Erik, sur la Confrérie. Ou peut-être que je voudrais…

Un soupire fatidique qui coupa cours au nouveau laissé aller de ses pensées alors qu’on portait une main à son visage, à son cou, puis s’accoudant au bras du canapé, y déposa sur poing fermé tout le poids de sa tête, se décidant à ne pas terminer sa phrase qui, de toute façon, ne servirait qu’à faire réagir Raven plus qu’autre chose. Il secoua la tête et se buta à son tour dans ses propres idées, dans ses propres plans qui tournaient et retournaient dans sa tête.

Arrête de dire des conneries. Il n’en ait pas question.

Alors là, si elle croyait qu’il la laisserait l’accompagner dans ce beau merdier, elle se foutait un doigt dans l’œil. Il s’en voudrait toute sa vie s’il lui arrivait la moindre égratignure à cause de lui. Autant était-ce pourquoi il avait choisit d’être un traitre envers ceux qu’il aimait plus que tout : il ne se pardonnait jamais ses erreurs et voir quelqu’un blesser l’achèverait. Il ne le supporterait sans doute pas, surtout si c’était pour l’empêcher lui de crever. Non, non, hors de question.
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Bad luck, I'm there. Vide
MessageSujet: Re: Bad luck, I'm there.   Bad luck, I'm there. Icon_minitimeSam 27 Juil - 20:34



Bien sûr Raven savait que Jayden n'accepterait jamais qu'elle ou quelqu'un d'autre lui vienne en aide, déjà parce qu'il n'était pas du genre à demander de l'aide facilement, mais surtout parce qu'il ne voulait pas être responsable de la mise en danger d'un de ses amis. Ça serait tout à son honneur si ce n'était pas également totalement inconscient de sa part, même s'il était un tireur d'exception elle pouvait être sûr que cette fois ça ne suffirait pas. S'ils en avaient après Jayden au point de surveiller ses moindres faits et gestes c'était presque certain qu'il ne se sortirait pas de toute cette affaire en vie si personne ne venait l'aider. Elle avait toujours plus au moins su qu'en dehors de la Confrérie il avait un travail plus que dangereux, lui créant des ennuis avec pas mal de monde et notamment les autorités, alors peut-être aurait-elle dû essayer de l'aider avant en l'incitant à arrêter de faire ce genre de travail. Elle savait qu'il ne l'aurait surement pas écouté non plus mais elle aurait peut-être pu faire part de ses inquiétudes à Erik ou à James, qui avaient peut-être un impact plus important sur lui. Elle était probablement la seule à penser qu'elle avait une part de responsabilité la dedans, car même si au fond rien n'était de sa faute elle ne pouvait s'empêcher de se dire qu'elle aurait pu faire quelque chose pour lui avant.

Elle ne voulait pas s'énerver contre lui, il n'avait surement pas besoin de ça, mais Raven devait se faire violence pour ne pas lui mettre une baffe pour lui faire arrêter de dire n'importe quoi. Elle en avait marre de le voir presque d'accord avec son sort et pas contre le fait qu'on lui mette une balle dans la tête. Elle savait bien que cette situation ne devait pas être facile, mais le voir rester avachit sur son canapé la faisait bouillir, elle ne pouvait pas accepter qu'il reste là comme à attendre son heure. Il n'avait pas besoin d'exprimer clairement ses pensées pour qu'elle comprenne ce qui se passait dans son cerveau, elle croisait les bras pour lui montrer qu'elle n'était pas du tout d'accord avec ce qu'il disait et qu'elle ne changerait pas d'avis.

- Ecoute moi bien, c'est toi qui va arrêter de dire des conneries. Que tu le veuilles ou non je serais là pour t'aider, de toute façon tu ne pourras pas m'empêcher de le faire !

Si elle voulait le suivre partout où il irait pour être sûr d'être là dès qu'il aurait des ennuis ce n'était pas lui qui pourrait l'en empêcher. Surtout que sa mutation lui permettait de se changer en quiconque et il ne pourrait pas la reconnaitre.
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Bad luck, I'm there. Vide
MessageSujet: Re: Bad luck, I'm there.   Bad luck, I'm there. Icon_minitimeJeu 15 Aoû - 17:04


Jayden n’était un mystère que pour les visages inconnus. Il ne l’était pas pour Raven comme il ne l’était pas davantage pour James, Shawn ou Alec. Bien sûr, ils se doutaient de certaines choses. Bien sûr, il se méfiait de ses promesses, de ses paroles, de tout ce qu’il pourrait dire et qu’il ne ferait pas. Ou du moins qu’il ne ferait pas comme tout un chacun l’entendait : il n’en faisait qu’à sa tête. Et apparemment, la blonde était dans le même cas que lui. Il l’observa en silence une seconde. Il observa son visage, il observa ses traits et il eut l’impression qu’elle était à deux doigts de lui en foutre une en pleine poire. Il ne s’y serait sans doute pas opposé. Bon, légèrement, tout de même. Il l’observa se refrogner dans ses idées, dans ses envies, et croiser les bras. Cherchait-elle à lui montrer un effet de supériorité? Bien sûr, elle faisait ce qu’elle voulait. Il n’avait jamais été celui pour retenir les gens. Lui-même n’ayant pas tendance à faire exactement ce qu’on lui disait, ayant plutôt tendance à déformer la réalité pour la manipuler à sa guise. Il n’était, à son tour, pas le chien sagement dresser à qui on fait faire des tours gratuits et ridicules. Mais il tiqua. Était-ce un ordre?

Froncement des sourcils. Il se releva d’un bloc, se donnant sans doute un air d’abord imposant, comme s’il avait été sur le point d’exploser dans cette colère qui était si familière, chez lui. Il avait toujours été un homme très autoritaire et n’acceptait habituellement que très mal qu’on agisse exactement de la même manière avec lui. Mais c’était Raven… Ce n’était pas un de ces gamins qui se plaisaient à jouer avec les nerfs de l’ancien militaire. Et même s’il se renfrogna, pour rien au monde il n’aurait levé la main sur elle. Pour rien au monde il n’aurait levé la main sur ses proches, d’ailleurs. Sauf peut-être James, mais c’était différemment. Avec une autre intention, peut-être, que de réellement le blesser. N’était-ce peut-être qu’une façon pour attirer son attention.

Il la contourna, dans ce soupire agacé, rageur, et attrapa son verre qu’il sentit se fissurer entre ses doigts crisper avant de reprendre la direction de la cuisine et de le déposer un peu brutalement sur le coin du comptoir. Il se passa une main dans le visage, sur la nuque et soupira plus doucement, cette fois, reprenant un tempérament aussi calme qu’un morne.

—Ho, je t’en pris, tu me connais mieux que ça. Tu sais comment ça va se passer. Je vais te dire «okay», et tu feras comme convenu. Puis je te fausserai compagnie. Puis tu me bafferas pour mon imbécilité. Ça te convient?

Il avait lâché ça avec mépris, avec agacement, avec le ton de l’homme qui se cache derrière une voix détestable ne serait-ce que pour dissimuler son envie soudaine de fondre en larmes comme un enfant. Il se cachait par honte, sans doute, de ses propres sentiments. Et il se cachait dans l’agressivité et l’attaque.

T’as raison, Raven . Je ne t’empêcherai pas de faire ce que tu veux.

Son ton s’était radouci. S’était dépéri, déprimé, attristé, peut-être même. Une chose était certaine, il n’était plus tout à fait lui-même depuis les derniers évènements.
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MessageSujet: Re: Bad luck, I'm there.   Bad luck, I'm there. Icon_minitime


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