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 Play hide and seek. I'm the fuckin winner.

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Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Vide
MessageSujet: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeMar 4 Juin - 18:08



New-York qui ne dormait jamais, qui veillait, qui veillait autant que lui. Qui vivait, qui dansait, qui buvait toute l’or des hommes. New-York la catin qui aguichait, qui couchait, qui aimait et détestait. La fille du président. La sœur de la bitch. L’amoureuse aux milles amants. New-York, la salope du roi et l’esclave du prince. Viktor admirait New-York et sa culture mise à nue, sa culture au milles et un visages, sa culture de débauches et de folies sombres. Il se sentait aussi roi dans la ville qu’une reine dans une fourmilière. Et plus il entendait son nom traverser les médias, plus cette impression de domination secrète lui semblait jouissive. Viktor prenait peu à peu cette place étrange dans l’histoire des plus grands criminels en Amérique. Il était surnommé «l’Insaisissable» par certains. Désormais, certains commençaient à se demander s’il existait réellement : il était aussi invisible qu’un mort sur la carte du monde. Et ça lui convenait très bien. Et maintenant que la clé de bronze se trouvait de nouveau en sureté à son cou, il se sentait plus invulnérable que jamais. Il se plaisait dans la contemplation du monde entier fourmillant à ses pieds, remuant, pour certains, terre et ciel ne serait-ce que pour obtenir un indice sur sa localisation.

Das geht nicht.

Les quelques mots le tirèrent de ses rêveries trompeuses de domination. Si Viktor y pensait, ce n’était pas forcément un désir personnel. Il n’avait en réalité qu’une priorité personnelle et privée dont lui seul était le maître : la vengeance. La vengeance terrible qui se tramait et qui grandissait dans son esprit tordu. Un esprit tordu par un surplus d‘informations. Car ce même esprit devenait doucement une bombe nucléaire sur le point d’exploser. Une bombe que rien ne semblait pouvoir arrêter. Un massacre de pensées, d’idées, de projets, d’idéologie, de croyances, d’intérêts et d’obsessions. Il releva donc un regard vif, un regard étonnamment électrifiant. Un regard pensant, aux décharges d’idées impressionnantes. Un regard qui mettait mal à l’aise et inconfortable. Il ne répondit pas, mais l’autre eu un mouvement de recul momentané, comme s’il sentait que parler ne lui valait que de s’attirer les foudres de l’allemand. Mais les iris bleus insistaient pour connaître le fond de sa pensée.

Äußeres… La caméra a perçu un mouvement, mais je ne sais pas quoi. Un gros chevreuil, sans doute, mais…

Les chevreuils ne viennent pas ici. Ils savent. Ils sont plus intelligents que toi.

Sec, les mots claquèrent dans le vide, impériaux, agacés. Mais Viktor était aussi celui qui, même s’il regrettait parfois ses paroles, ne présentait jamais la moindre excuse. Il se leva rapidement, aussi sec, et s’approcha du petit écran défectueux, en noir et blanc, pour noté la tranquillité. Il savait que si on repérait l’endroit, qu’on se méfierait de l’énorme caméra noire (non fonctionnelle) qui trônait au dessus de la porte principale qu’il ne prenait jamais. Il fixait plutôt les écrans de celles qui étaient dissimulées tout autour, beaucoup plus difficiles à repérer.

Дерьмо…, jura-t-il, dans un soupire un peu énervé. Ce n’était pas la première fois que l’homme s’exprimait en plusieurs langue, mais à chaque fois, le grand gaillard qui lui faisait face semblait se confondre entre les mots et en venait à ne plus savoir ce que l’allemand pouvait bien raconter. Va voir dehors…

Ce qu’il fit, quittant le brun, ne s’équipant que de ce pistolet dissimulé à sa ceinture, alors qu’il prenait la porte d’entrée pour se retrouvé en extérieur, à contempler quelques arbres devant lui, à contempler le bruit d’un oiseau crieur et en se disant que Viktor l’avait envoyé sans doute uniquement pour se débarrasser de sa présence. Plus loin, on pouvait vaguement distinguer les hurlements provenant de Coney Island en pleine action.

Spoiler:
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Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeVen 7 Juin - 2:38


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Ce n’était pas une visite de courtoisie ou de simples vacances qui avait amené Neal jusqu’à New York cette fois-ci. Sa présence au sein de la grosse pomme n’était le fait que d’un seul homme ou plutôt des dossiers gouvernementaux qu’il avait pris soin de dérober. Viktor Garrett. Un nom qui commençait à occuper une bonne partie de son esprit, de ses pensées, à sa plus grande satisfaction en fait. Neal ne supportait pas, ne voulait pas laisser son cerveau au repos, non, il se devait de l’occuper pour ne pas sombrer. Et quoi de mieux que le travail pour court-circuiter tout le reste ? Travail qui aujourd’hui était mettre la main sur ces documents volés et pour ça il devait mettre la main sur l’homme. Viktor Garrett, dont il avait maintenant étudié chaque ligne de dossier encore et encore pour en soutirer le maximum d’informations avant de se lancer dans la recherche de nouvelles données à ajouter aux tableaux qu’il réservait au voleur. Il avait beau avoir troqué le statut de mathématicien pour celui d’agent de terrain depuis un moment maintenant, il ne faisait pas partie des gros bras, et ne le serait sans doute jamais. Son cerveau restait son meilleur atout, ce qui ne l’avait pas empêché d’ajouter petit à petit de nouvelles cordes à son arc. Neal ne rentrait peut être pas dans le moule des autres agents gouvernementaux, mais il avait depuis longtemps fait ses preuves et c’est pour ça qu’on l’avait envoyé ici. Pour ça et parce que Viktor risquait d’être un sacré défi, mais un défi qu’il acceptait sans problème.

Il n’était d’ailleurs pas le seul à avoir été lancé sur la trace du criminel et s’il ne savait pas d’où venait l’idée, il savait qu’elle allait peut être lui rendre la tache plus difficile. Surtout que ses ordres avait été clair, mettre la main sur les dossiers sans attirer l’attention et sans qu’ils tombent dans de mauvaises mains. A cela il pouvait ajouter les médias qui s’étaient emparé d’une partie de l’affaire pour en faire leurs choux gras un peu plus chaque jour. C’en était devenu la course au fantôme, au premier qui le trouverait ou l’apercevrait, dans une frénésie telle que Neal doutait fortement que l’homme sorte le bout de son nez comme ça. Alors il continuait ses recherches, à recueillir tout ce qu’il pouvait trouver sur Viktor, la moindre petite trace, les traitants en bon mathématicien qu’il était. Car chaque donnée, chaque info qu’il pouvait ajouter à l’équation Viktor Garrett lui permettait de mieux comprendre et de se frayer un chemin jusqu’à la solution. Et là où les premiers se décourageaient face au fait que l’individu s’était volatilisé sans laisser de traces, lui continuait patiemment même si l’on pouvait croire qu’il faisait du sur place. Car si l’agent était certain d’une chose c’est que personne ne pouvait disparaitre complètement de la surface de la terre, excepté les morts et que même eux sont obliger de laisser une toute dernière trace.

Oui avant de foncer tête baisser, il fallait apprendre à connaitre son adversaire, découvrir sa technique. Ses recherches n’étaient d’ailleurs pas si inutile, puisqu’à force d’ajout et de recoupement, Neal avait peut être découvert une possible cachette. Après la mise au point d’un plan et une nouvelle étude, il avait d’ailleurs réuni les agents dont il disposait sur place afin de lancer la première et peut être seul offensive si tout se passait comme prévu. Les agents c’étaient d’ailleurs rassemblé, avant de commencer à encercler doucement l’entrepôt réaménagé et qui semblait être à l’abandon. Il n’avait pas manqué de repérer la caméra à l’entrée principale et même si elle lui paraissait trop évidente pour le génie que semblait être Viktor, rien n’empêchait qu’elle soit quand même en état de marche. Il s’était donc éloigné pour revenir prudemment par un autre côté, suivit d’un où deux de ses agents alors que les autres continuaient de se placer. Ajustant son oreillette, il donna l’ordre d’avancer avec prudence afin de ne pas se faire remarquer. Dissimulé dans recoin offert par un mur, une benne et une pile de cagette en bois, Neal essayait de repérer un autre dispositif de vidéo surveillance quand un bruit à son oreille attira son attention. Un des agents qu’il avait laissé devant l’entrer principale semblait être en pleine intervention musclé et ce sans grande discrétion. Quittant sa position, laissant ceux qui l’accompagnaient seul, il remonta jusqu’ à l’entrée où avait lieu la lutte, sortant son arme de sous son costume, jurant après son homme de main qui était censé avoir été entrainé pour agir sans alerter tout le voisinage, espérant pouvoir arriver avant que toute l’intervention ne tombe à l’eau.
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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeVen 21 Juin - 17:47





Depuis quelques semaines maintenant, Michael avait été affecté dans une nouvelle équipe dont-il avait la charge. Joli cadeau qu'on lui avait fait, puisque son coéquipier ne pouvait pas le supporter. Comme quoi, il était difficile de se faire une place, même lorsque l'on a été longtemps respecté par ses confrères et apprécié pour le travail fourni ou l'amabilité. Michael n'était pas une personne que l'on pouvait qualifier de bourrin lorsqu'il s'agissait de s'adresser à son équipe et il ne prenait jamais personne de haut. Bien évidemment, il lui arrivait de donner des ordres, mais il était commandant. C'était son job. Et généralement, on appréciait sa compagnie et il appréciait celle d'autrui. Très sérieux mais aussi très sociable, Michael ne se considérait jamais comme un individu solitaire. Alors, naturellement, il avait essayé d'être sympathique avec les nouvelles personnes avec qui il allait travailler, mais ce n'était pas une mince affaire. Le policier sentait qu'il avait besoin de faire ses preuves avant de pouvoir gagner la confiance de son équipe et prendrait le temps qu'il faudrait pour être considéré comme l'un des leurs.

Peut-être que sa première mission importante allait changer la donne ? L'équipe de Michael était chargée d'une affaire concernant un criminel, Viktor Schmittlein, alias l'insaisissable. Cet homme avait été aperçu à de nombreuses reprises à différents endroits de la ville et son dernier emplacement avait été signalé très récemment, alors que Michael et ses coéquipiers étaient en route, à bord de leurs véhicules, prêts à arrêter le suspect. Et c'est du coté passager que le commandant écouta les consignes données par un agent de bureau qui avait tout le matériel nécessaire pour guider l'équipe à travers la ville. Lançant un regard à son coéquipier qui conduisait - puisqu'il n'était pas très enclin à prêter son véhicule -, Michael leva le menton en refermant correctement son gilet pare-balles. Il n'osait pas trop adresser la parole du blondinet et préférait se concentrer sur la mission.

Arrivé sur les lieux, Michael lança un regard vers l’entrepôt tout en vérifiant la totalité de ses armes pour voir si elles étaient chargées. « Il doit être encore à l'intérieur. Il va falloir encercler le bâtiment et... » Michael interrompit son petit monologue en voyant des hommes en costumes intervenir sur les lieux. « C'est quoi cette histoire ? Qui sont ces types ?» Michael aurait eu envie de sortir du véhicule mais il n'était pas assez inconscient pour se jeter dans la gueule du loup. « Soit une affaire se prépare, soit une organisation empiète sur notre enquête... » Dans un sens, Michael préférait pencher pour la première hypothèse. Mettre les pieds sur des plates-bandes déjà occupées n'était pas une très bonne idée, mais de toute façon, avait-il réellement le choix ?



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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeMar 2 Juil - 19:46


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Ca faisait maintenant quelques semaines qu’il avait perdu Luc, quelques semaines qu’il se trouvait avec un nouvel équipier et chef : Michael Grimshaw. Il est vrai que le blond n’avait pas accepté ce remplacement rapide, lui avait eu plus de mal que les deux autres flics de son unité. Peut-être –sûrement- parce que Luc était son coéquipier, son meilleur ami, celui a qui il aurait donné la vie, finalement c’est lui qui avait donné la sienne pour lui. Mais le lieutenant avait suivit les conseils de Jayden, il avait réussit à faire son deuil difficile, enfin plus ou moins, et en parallèle il sentait la glace qu’il avait lui même monté entre le grand brun et lui disparaître doucement. C’est pas que James n’aimait pas ce grand brun un peu kamikaze sur les bords, il était gentil, était un bon flic et était digne de confiance, James en était certain, mais ce qui l’était encore plus c’est qu’il fallait qu’il y’ait un déclic dans leur collaboration pour que la tête de mule que faisait James se rende compte que c’était idiot de garder cette distance alors qu’un réel lien d’amitié pourrait exister entre le commandant et le lieutenant.

Et puis on ne peut pas dire que leur enquête sérieuse lui laissait du répit pour mettre en ordre ses pensées. L’affaire Viktor Schmittlein, surnommé L’insaisissable par quelques journalistes. Insaisissable pour les autres mais visiblement pas pour James et Michael qui avait découvert sa planque. Les policiers étaient d’ailleurs en route, guidés par un agent de bureau. James au volant, c’était pas un homme très enclin à prêter son véhicule surtout qu’il connaissait cette ville comme sa poche et qu’il savait très bien conduire en toute circonstance. Il sentait le regard du brun sur lui, mais il préférait ne pas quitter la route des yeux et se concentrer sur la mission qui les attendait et sur la potentielle arrestation du criminel qui faisait parler tous les New-Yorkais.

Ils finirent par arriver sur les lieux de la planque, les deux coéquipiers fixèrent l’entrepôt avant que le commandant prenne la parole, James l’écouta attentivement et opina en rajustant son gilet par balle, mais la brusque coupure dans les ordres du brun lui valut un regard interrogateur, regard qui se tourna presque instantanément vers l’extérieur. En effet, des types en costumes venaient d’encercler le bâtiment.

- Ne me dit pas que c’est encore ces abrutis de la CIA ou du FBI.
Supplia-t-il, détestant aussi bien l’une que l’autre agence.

Le blond se contenta donc d’observer les agissements de ces hommes tout en vérifiant son arme, il vit enfin une brèche se former dans leur tactique d’encerclement, ils allaient tout faire foirer avec l’un des agents aux pattes avec ce qui semble être un garde du corps ou autre. James jeta un coup d’œil au brun en affichant un petit sourire en coin :

- Je sais pas toi, mais je profiterais bien pour faire une percée.

Il ouvrit la portière de sa voiture et sortit rapidement suivit de son coéquipier et des deux autres. Ils contournèrent discrètement la maison, évitant de potentielles caméras de surveillances et laissa le loisir a l'autre duo de policier de défoncer la porte arrière. Une fois l'obstacle en bien mauvais état, les quatre policiers se déployèrent a l'intérieur, Michael et James d'un côté et les deux autres d'un autre et se fut le duo James/Mic qui pénétrèrent les premiers dans la pièces où leur suspect était sensée se trouver.
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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeJeu 18 Juil - 16:04


Il rivait ses iris électriquement azure sur les écrans, plissant du nez, ce qui eu tendance à lui donner un air beaucoup plus sévère que d’ordinaire. Il observait le corps aux épaules carrées, au dos droit et à la sale gueule en songeant qu’il n’avait pas réfléchit avant de l’envoyer là. Malgré ses airs de patrons insouciants, malgré son attitude désinvolte, sa présence intimidante, Viktor n’était pas tout ce qu’il voulait bien montrer qu’il était. Il y avait ce réel sentiment de préoccupation envers ceux qui le suivaient partout, même s’ils n’étaient qu’une poignée. Et il plissa es yeux en distinguant le premier mouvement. Il jura et pesta dans sa langue natale lorsqu’un corps noir se tint droit devant son pion. Et il regretta aussitôt ses paroles, en ayant l’impression de deviner chaque mot qu’il se dirait, chaque geste qu’il se poserait, parce que l’homme avait toujours eu cette unique idée en tête de jouer le rôle d’un bouclier vivant, sans qu’on ne s’en rende jamais compte.

L’homme qui, en extérieur, n’eut pas la moindre expression, si ce n’est une contrariété gestuelle lorsqu’il se décida à beugler un mot de manière à automatiquement attirer l’attention des alentours, en sachant parfaitement le regard bleu qui l’observait, sans s’imaginer l’inquiétude qui peignait les traits de son propriétaire. Puis, il porta un premier coup à l’agent avant de dégainer son arme, coup qui ne servait réellement qu’à repousser le premier, comme une menace de garder ses distances avec lui. Mais l’arme était plus réelle que le coup lui-même, et elle n’avait qu’un but : faire miroiter l’idée qu’il était, pour le moment, plus dangereux que la cible qu’ils visaient probablement, à qui il donnait, tout bonnement, l’occasion de filer. Sans toutefois se douter qu’il y avait davantage que quelques agents dans les environs, pour son plus grand damne. Et si on l’abattait parce qu’il refusait d’abaisser son arme? Il n’aurait sans doute pas rêvé d’une meilleure occasion pour mettre son nom à l’honneur dans l’estime de l’allemand.

Viktor jura davantage. Pire encore lorsqu’un bruit fracassant attira le reste de son attention. Se mordant l’intérieur de la joue, il se leva finalement de cette maudite chaise, se jeta corps perdu contre le moniteur qu’il débrancha aussitôt, ouvrit, et en arracha la carte mémoire. Il détestait que l’on fouille dans ses choses et il n’y avait pas de doute que la première chose qu’ils feraient une fois les lieux vider, se serait justement de farfouiller là où il n’avait guère envie de les voir mettre leur nez. Il s’assura que la clé de bronze se trouvait toujours suspendue à son cou, qu’ils ne trouveraient pas la carte mémoire des derniers enregistrements. Et pour les documents? Ils ne pourraient pas mettre la main dessus. Il n’avait jamais indiqué l’emplacement où ils se trouvaient, et il avait toujours pris soin de ne jamais en faire allusion à qui que ce soit, gardant précieusement ces informations dans un recoin de sa tête. Il attrapa finalement la photo de son père et glissa tout ce qu’il pouvait emporter dans un sac qu’il glissa à ses épaules. Après quoi, il s’assura que tous les fils étaient branchés en serrant la petite commande entre ses doigts. Ils n’allaient pas s’en tirer si facilement et s’ils avaient l’intention de le chopper, ils devraient considérer le facteur mutant dans leur calcul. Ou alors ils n’avaient aucune idée de qui ils avaient à faire. C’était vrai : il même si on le trouvait, Viktor avait toujours prévu de détruire les preuves et avait logiquement planqué quelques bombes connectées les unes aux autres à quelques endroits stratégiques, principalement dans la pièce où tout se passait, ou du moins dans celle qu’il ferait croire que tout ce passait là.

La porte claqua bruyamment au moment où il s’apprêtait à mettre les voiles. Il les vit se déployer à quatre à l’intérieur. Il supprima les inquiétudes de son visage. Il ne garda que cet air arrogant et amusé, un drôle de rire étranglé dans le fond de sa gorge, comme quoi avoir toute l’attention sur lui, lui plaisait plus qu’il ne le pensait lui-même.

Vous êtes plutôt gros, pour des chevreuils, lâcha-t-il en français, en songeant que des américains ne capteraient pas forcément la langue opposée à la leur. Et de toute façon, parler avec Viktor, c’était parler avec une machine de la linguistique. Malgré son fort accent allemand qui faisait qu’on n’avait pas le moindre doute que ce n’était pas sa langue d’origine.

Il pointa du doigt le mince fil qui trainait au sol, pas trop loin de leur pied et secoua la commande qu’il avait entre les mains, laissant volontairement un doute planer. Semblait-il trop calme pour une situation comme celle-là? Sans doute. Quoi qu’il en était, il jouait la carte du type qui se foutait de leur gueule sans se cacher. Ou du type qui avait déjà prévu le coup… Sans leur laisser croire qu’il avait déjà appuyé sur le bouton et qu’il ne restait qu’une quinzaine de minutes avant que la pièce dans laquelle les cinq se trouvaient se retrouve balayé et en ruine. Pas nerveux pour un type qui allait bientôt sauter… Tout de même un peu. Un peu beaucoup. S’il fallait qu’on l’attrape maintenant, tout était fichu. Lui. Son propre avenir. Ses intentions. La mort de son père. Sa faute. Tout. Il ne resterait rien de l’innocence à prouver puisqu’il ne pourrait plus chercher à travailler sur sa propre défense. Qui n’était pas entière, il fallait bien l’avouer. S’il n’était pas blanc comme neige, il n’était pas noir non plus. Il se positionna d’ailleurs contre un mur, à proximité de la porte d’où il ressortait, en songeant qu’il n’aurait peut-être pas le choix d’employer la trappe dissimulé sous un bureau, dont il doutait que qui se soit ait découvert l’existence, d’ailleurs, juste question qu’on ne le surprenne pas le dos tourné… Il n’aurait qu’à faire un pas en arrière, à claque la porte et à se glisser… pour les laisser sauter dans le feu de l’action? Il était extrémiste, mais pas un meurtrier gratuit, non plus. Alors il les prévenait, silencieusement, d’un geste, de la présence de bombes dissimulées… C’était ce qu’il appelait être honnête.
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Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeMar 23 Juil - 4:24


Prenant garde de rester aussi à couvert que possible, Neal était retourné à l’entrée principale de l’entrepôt où se déroulait la confrontation entre son agent et l’homme de main du criminel en fuite. Pourquoi revenir sur ses pas au lieu de poursuivre l’intervention ? Parce que la situation changeait, ils n’étaient plus en position d’effet de surprise et lui se devait de faire une nouvelle analyse rapide de la situation avant de se décider à lancer l’unité d’intervention qu’il avait pris soin de monter. Arme au point il rejoignit son agent qui n’était désormais plus seul, un autre à proximité étant venu lui prêter main forte. Et à leur pied, le corps encore chaud de l’homme qui était sorti donner l’alerte, la poitrine rougit des trois balles qu’il avait reçu.

« Je peux savoir ce que signifie ce merdier ? »

Son ton était aussi froid que son regard qui analysait les environs. Inutile de se remettre à couvert pour le moment, ils étaient déjà repérés et si ses deux agents n’était pas au sol à leur tour alors c’est que celui que la presse s’était fait un plaisir de surnommer l’Insaisissable ne disposait d’aucun tireur embusqué. Quand au reste c’était simple aux dires des deux agents. Le premier avait approché du chien de garde qui s’était empressé de donner l’alerte avant de commencer à batailler avec lui et les deux hommes se tiendraient sans doute encore en joue si le second n’était arrivé pour à sont tour menacer l’homme de son arme. Et n’essuyant qu’un refus, il avait ouvert le feu quand celui-ci avait fait mine de tirer.

Son oreillette grésillant de nouveau, il se détourna des deux hommes, se concentrant sur la communication qu’avait initié l’équipe posté à l’arrière. Le savon mémorable qu’il avait en tête attendrait, leur priorité restant de mettre la main sur Viktor avant que tout ne tourne à l’echec complet. En parlant de tournure, il apprenait d’ailleurs à l’instant que quatre nouveau protagonistes s’était joints à la partie et qu’ils venaient de faire une percée à l’arrière. La police venait de faire son entrée. Les choses se précipitaient et ce n’était pas pour lui plaire. Débarrassant totalement l’échiquier mental où il établissait ses stratégies, Neal prit quelques secondes pour mettre au point sa nouvelle offensive.  Il allait devoir jouer avec une certaine dose d’improvisation, mais l’heure n’était plus à attendre sagement le meilleur moment. Chacun de ses hommes étaient prêt à l’action et n’attendait plus qu’un ordre de sa part pour se lancer comme il le désirerait. C’était son rôle de donner les ordres, de diriger, mais aussi d’endosser certaines responsabilités.

Et sa responsabilité à l’instant était de poursuivre afin de récupérer les documents. Arme toujours en main, il fit signe aux deux agents toujours à ses côtés de le suivre, pénétrant dans le bâtiment par la porte principale. Quand à l’équipe à l’arrière, Neal leur avait ordonné de ne pas bouger et de surveiller la sortie si jamais Viktor faisait mine de passer par là. Les envoyer à la suite des policiers ne servait à rien selon lui si ce n’est ajouter encore plus de confusion à une situation qui s’était déjà assez compliquer. Et Neal n’avait aucune envie qu’une bavure telle qu’un échange de tir entre agent gouvernementaux et flics se fassent. Et plutôt que de ruminer sur l’intervention de la police, il valait mieux qu’il se concentre afin d’opérer de concert avec ces derniers et réussir à encercler et coincer Viktor. Les détails attendraient.

La porte métallique de l’entrée passée, Neal fit signe aux deux hommes qui l’accompagnait de vérifier les alentours tandis que lui continuait d’avancer prudemment dans la pièce. Son arme tendu à bout de bras, il mesurait chacun de ses pas afin de ne faire aucun bruit. L’intérieur du bâtiment ne comptant aucune caméra, Viktor aurait ainsi plus de mal à les repérer, redonnant un petit avantage aux agents de la défense. Atteignant une nouvelle porte, il se plaqua contre le mur pour vérifier s’il ne pouvait pas distinguer à l’oreille ce qui l’accueillerait dans la salle suivante. Ses deux hommes de retour, il indiqua par une série de signe la marche qu’il voulait suivre. Son plan était simpliste pour le coup, une personne pour ouvrir, une en face de la porte et lui-même toujours contre le mur gauche. Ainsi placé, Neal pourrait sécuriser le champ droit et une partie du champ avant et l’autre se chargerait du champ avant et du champ gauche. Prêt à faire feu si nécessaire, il donna le signe de départ, avant que les évènements ne commencent à se bousculer. La porte tirée vers eux par le premier agent, le second s’était avancé le premier, suivi de Neal qui s’était directement orienté vers la silhouette qu’il apercevait désormais, arme braqué.

« Ne bougez pas ! »

Ses deux agents en soutient, il renforça la prise sur son arme, les yeux braqués sur l’homme, le cerveau tournant à plein régime, simulant les divers scénarios possibles. Il n’avait malheureusement pas prévu la présence du petit boitier que tenait le criminel entre ses mains.
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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeMer 24 Juil - 12:25





Une percée ? Michael mit un court instant à réagir et sortit du véhicule, prêt à suivre James qui était déjà à quelques mètres de lui. N'était-il pas censé attendre les ordres ? À croire que le coté kamikaze de Michael déteignait déjà sur son coéquipier. De toute façon, ce dernier n'avait pas tord. Il fallait agir. Si ce Viktor Schmittlein était ici, mieux valait-il foncer tête baissée et sans se retourner. Que le reste des hommes présents sur les lieux soient des agents du FBI ou de la CIA n'était pas important. La police aussi devait faire son travail et on leur avait donné une mission. Un criminel était en liberté et il fallait l'arrêter avant qu'il ne commette d'autres  meurtres. Mais était-il réellement coupable ? Les preuves étaient-elles fondées ? Si Michael et son équipe réussissait à mettre la main sur ce type, alors ils pourraient s'occuper de toute cette affaire et mettre un peu de lumière sur cette mystérieuse enquête. Mais pour le moment, il fallait trouver le suspect.

Une fois sur les lieux, l'équipe de Grimshaw se divisa en deux, un couple d'agents d'un coté, James et Michael de l'autre. Et ce fut sans grand mal que les deux policiers trouvèrent le lieu exact où se trouvait l'insaisissable. Pas très impressionnant, en réalité. Michael braqua son arme vers lui et se positionna devant son coéquipier, à quelques centimètres seulement pour être en première ligne. C'est alors que Viktor s'adressa à eux, dans un français quasi parfait. Michael fronça les sourcils mais comprenait parfaitement les paroles du suspect. Il était un soldat après tout, il avait appris plusieurs langues durant son service, même s'il n'était certainement pas du même niveau que le mutant qui lui faisait face. Mais qu'en savait-il ? Rien. Michael le prenait juste pour un homme ordinaire qui avait eu l'occasion de développer ses connaissances linguistiques, rien de plus.

« Et vous plutôt facile à attraper pour un type qui se fait appeler l'insaisissable» Michael s'était également exprimé en français avec son accent australien tenace. Il se fichait bien que James comprenne ou non la discussion qui se déroulait entre eux, sa phrase avait été lâchée intentionnellement, par habitude. Puis, soudain, d'autres hommes entrèrent dans la pièce en braquant leurs armes vers le suspect. Viktor était pratiquement encerclé, il n'avait normalement aucun moyen de s'échapper... normalement. Michael braqua son regard sur le boitier que tenait Viktor avant que le suspect ne pointe du doigt un fil sur le sol que le policier s'empressa de remarquer. Il était habitué à ce genre de matériel et savait de quoi il s'agissait.

Ne prêtant presque pas attention à l'agent qui était apparu dans la pièce, Michael se décida à parler pour mettre l'histoire au clair. Le suspect était certainement en train de faire du chantage. Il n'allait quand même pas faire une mission suicide sans raison logique. Ses explosifs n'étaient pas là par hasard. « Vous aviez tout prévu, n'est-ce pas ? Que voulez-vous ? » Cette question avait déjà sa réponse. Michael n'était pas stupide, mais mieux valait-il laisser la possibilité au suspect de s'exprimer, au cas où il aurait quelque chose d'important à dire avant de lancer son ultimatum.



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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeLun 29 Juil - 0:09


Ils avaient affaire à un brun, aux yeux blueus qui les fixait avec arrogance et amusement, tout ce que pouvait détester James de la part d’un suspect. Et en plus de ça l’homme semblait parler différentes langues, le voilà qu’il parlait en français et James se surprit à reconnaître encore le langage étranger, outre ses origines françaises, il avait eut une relation de quelques années avec une française, ce qui forge bien entendu le savoir de la langue. Mais là n’est pas la question, si leur suspect voulait jouer avec eux, il aurait vite fait de les perdre, James connaissait seulement le français mais comptais néanmoins sur les talent linguistiques de son coéquipier-militaire. Ce dernier répondit d’ailleurs dans un français parfait à l’homme, réponse qui arracha un sourire moqueur à l’encontre de Viktor, il fallait l’avouer, le grand brun qui lui servait de coéquipier avait un répondant qui lui plaisait bien. Si c’était un compliment sur le caractère de l’Australien ? Plus ou moins, mais il ne l’avouerait jamais de vive voix.

Et soudain la porte s’ouvrit sur les agents en costard, arrachant un grognement à James même s’ils empêchaient toute fuite de la part de leur homme qui semblait ne pas être dérangé par toute cette agitation, qui semblait être calme et qui les mettaient en garde face aux bombes dissimulées dont le déclencheur était dans ses mains. Et James le maudit, il maudit l’intelligence de leur homme ce qui était rare chez les criminels et potentiels criminels, la voix de son coéquipier se fit de nouveau entendre, oui visiblement il avait tout prévus, ou presque. Il n’avait sûrement pas prévus que deux interventions contre lui se passe le même jour, mais James espérait que l’homme n’était pas assez fou, assez suicidaire pour tout faire sauter, lui avec.

- Il avait peut-être pas prévus qu’on l’attaquerait en même temps qu’eux là bas.

Le « eux là bas » était bien entendu attribué aux agents qui venaient d’arriver, que ce soit FBI, CIA, qu’importait, il ne pouvait pas les supporter, mais ne les traiteraient pas, du moins pas devant un suspect, d’abrutis ou autre non peu flatteur. Alors il essayait de prendre sur lui pour contenir les regards noirs qu’il pourrait leur lancer, ce qui était pour James un grand effort de calme à faire.

- Et puis de toute façon on ne négocie pas avec les suspect Mic...

Autre preuve qu’il commençait à se détendre avec le brun, le fait qu’il ne prononce pas son prénom en entier, d’habitude, James se tenait à des « C’est quoi ton problème Michael » lorsque ce dernier utilisait des manières peu orthodoxes pour faire avouer des suspects. Manière qui pouvait peut-être marcher mais qui étaient plutôt digne de l’époque des hommes de Néandertal ou qui se rapprochaient doucement de celles utilisées par les abrutis du FBI. Et voilà que James s’égarait encore dans cette rancœur tenace envers eux.

James, arme toujours bien braquée sur Viktor décida d’avancer de quelques pas vers lui, après tout il ne pouvait rien faire pour s’échapper, et si jamais c’était un détonateur à retardement… James braqua ses yeux sur Michael avant de lâcher brusquement :

- Le détonateur…

Et il espérait que son coéquipier comprenne qu’il devait le chercher, il n’en doutait pas après tout le grand brun n’était pas un idiot malgré ce qu’il avait dit lors de leur rencontre et puis, il s’y connaissait en matière de bombe, avec l’armée on connaît tout n’est ce pas ? Enfin il comptait sur l’expérience du militaire, car si jamais c’était un détonateur à retardement et qu’il avait déjà appuyé, il fallait se dépêcher.

James reprit sa marche vers Viktor en affichant un petit sourire en coin, il n’avait pas le choix pas vrai, il allait se faire arrêter et c’était tout. Il allait se faire arrêter par James, par Mic, par la police de New-York et non pas par une bande de mec en costard cravate travaillant pour une telle ou telle agence. Il porta une main au boîtier avant de lui enlever prudemment mais avec dureté, et toujours sans le lâcher des yeux il passa derrière lui et rangea finalement son arme pour lui passer les menottes, refermant un à un les deux bracelets de fer sur ses poignets. Ce n’était peut-être pas le coupable dans leur affaire, c’était un suspect peut-être innocent, mais ce qui leur importait c’est que « l’insaisissable » soit arrêté et qu'ils puissent l'interroger pour en savoir plus, que ce soit eux et non les agents présents dans la pièce qui aient Viktor entre leur mains. Et déjà ça été une satisfaction pour James qui ne pût s'empêcher de lancer un regard à demi vainqueur aux autres hommes présents.
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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeLun 29 Juil - 5:34


Le quatuor s’était immobilisé face à lui, un brin téméraire. Ou était-ce lui qui l’était un peu trop. Mais il fut surpris, à ne pas en douter, qu’on lui réponde avec tant de mordant. L’insaisissable était un nom juste. Et ils n’avaient sans doute pas encore mesuré l’exactitude de ce terme en ce qui le concernait. Il observa quelques secondes de silence, détaillant rapidement l’équipe déployée devant lui. Deux ne l’intéressaient pas. Mais deux autres ne lui étaient pas entièrement inconnus. Il réfléchit une seconde et se passa une main derrière la nuque, dans un soupire. Ne serait-ce que pour tester leur spontanéité. Ne serait-ce que pour remarquer leur nervosité face à ce geste rapide et pourtant sans la moindre conséquence. Et il fut ravis de constaté qu’ils n’étaient sans doute pas si nerveux que quelques nouveaux agents surexcités et anxieux de la gâchette. Il se serait sans doute déjà fait descendre si ça avait été le cas. Et puisqu’il était debout, il conclu qu’il pouvait pousser le bouchon plus loin. Quoi qu’il en soit, il fut aussi surpris qu’amusé d’entendre le brun lui répondre de cette même langue.

Rien ne dit que je ne le fais pas exprès, lâcha-t-il en suédois, cette fois, en changeant la donne, prenant l’échange davantage comme un jeu que comme une réelle menace. Après tout, il n’y avait rien d’étonnant à l’entendre parler suédois. Il s’agissait tout de même de sa seconde langue maternelle, du côté de son père. Il ne s’attendait pas réellement à ce qu’on saisisse absolument tout ce qu’il pouvait raconter et, à vrai dire, ça n’avait pas la moindre importance. Toutefois, il prenait grand soin à poser les bons gestes.  

Un cri en écho dans l’entrepôt lui fit momentanément tourner la tête dans la direction d’où il provenait.  Un fin sourire étira ses lèvres alors qu’il reportait rapidement son attention sur ce qui se passait devant lui, en songeant que le nombre de quatre était plus préoccupant que le trio qui venait de faire émergence, arme braquée dans sa direction. Il ne sembla pourtant guère s’inquiétait plus des armes à feu que des bombes. S’il était suicidaire? C’était sans aucun doute ce qu’il cherchait à faire croire. Il n’était pas suffisamment bête pour se faire exploser lui-même dans une situation aussi bête dont il n’avait peut-être pas entièrement prévu le déroulement. C’était un génie, pas un devin, après tout. Puis la voix qu’il avait identifiée au policier australien s’éleva de nouveau. Il fixa sa montre une seconde, et releva des yeux curieux vers lui. Il aurait donné cher pour être télépathe à ce moment précis. À vrai dire, c’est quelque chose qu’il souhait régulièrement, ne serait-ce que pour comprendre ce à quoi les gens pouvaient bien penser. Car s’il était un franc analyseur et un cerveau tordu, il ne parvenait pas à deviner la pensée des gens. Du moins s’il le faisait, ce n’était que par leur non verbal qu’il traduisait, rien de plus. Mais là? La situation compliquait un peu la donne. Il ignora volontairement les commentaires du second policier dont il paru momentanément se désintéresser. Peut-être n’était-ce dû qu’au fait que l’australien s’intéressait avantage aux motivations qu’à la mission elle-même.

Tout prévu. Peut-être que oui. Peut-être que non. Admettons que vous soyez moi et que vous deviez protéger quelques secrets. Vous attendez disons… quelques individus d’intérêts divers, pour faire irruption. Votre premier réflexe, quel serait-il?

Il se tut une seconde, scrutant son visage, scrutant ses mains, se contentant d’un sourire amusé qui, si on le connaissait, ne signifiait habituellement rien de très bon… ou du moins signifiant qu’il jouait, chat et sourie, à ce jeu dangereux de la roulette russe, pariant à savoir qui tirerait le premier. Sauf que l’enjeu était plus important que sa propre vie.

Votre premier réflexe est de tout faire disparaitre, termina-t-il avant que le brun ne réponde, comme s’il parlait pour lui alors qu’il s’exprimait lui-même directement à travers ceci. Mais ne serait-ce pas justement l’intention de beaucoup d’entre eux? Faire disparaitre les preuves, les fautes, étouffer le feu à son origine? Dans son cas, c’était de tout faire sauter, carrément. Bien qu’il doutait qu’ils ne parviennent à mettre la main sur quelque chose de vraiment flagrant. Peut-être curieux, peut-être suspect, mais de là à dire que tout était là pour le condamné? Absolument pas. Aussi avait-il opté pour reprendre la langue commune en constatant l’interrogation agacée passé sur certains visages. Vraiment, ces types étaient une vraie mine d’apprentissage pour lui qui n’avait encore jamais côtoyé le moindre flic. Des agents gouvernementaux, par contre…

Finalement, celui dont il avait choisit de se désintéresser au départ fut le plus téméraire de tous. Croyait-il que la partie était gagnée d’avance? Elle ne faisait pourtant que commencer. En le voyant s’avancer, son sourire provoquant s’était transformé en un rictus beaucoup plus ironique. Venir vers lui, pourquoi pas? Marchander avec Viktor, c’était marcher sur un terrain miné, et peut-être l’avait-il compris. Aussi, à l’écouter, il eut un petit rire curieux et lança, au moment où il sentait la main prendre contact contre la sienne pour se saisir de la petite boite noire qu’il lâcha automatiquement :

Ne coupez pas le fil rouge, surtout, sur ce ton arrogant, du moins à un tel point, qu’il donnait envie à ceux qui l’écoutait, régulièrement, de lui en collée une directement. Évidemment, il omit volontairement de mentionner que tous les fils étaient de la même couleur : rouge. Peut-être n’avaient-ils pas comptés sur le détail qu’il se débrouillait lui-même assez bien avec ce genre d’armement, aussi surprenant ceci puisse-t-il paraitre.

Il demeura toutefois aussi calme que docile lorsqu’il le sentit se glisser dans son dos, ne pouvant évidemment suivre son cheminement jusque là. Il contracta les muscles de ses poings, obstinément fermés, au contact du métal et de l’emprise, ne perdant tout de même pas cet air toujours aussi arrogant, cherchant à montrer que, malgré tout, il avait l’impression d’avoir le dessus, peu importe ce qu’ils diraient ou feraient. Il souriait, malgré l’inconfort dû au sac à dos qu’il portait toujours et dont il ne pouvait logiquement plus se débarrasser à présent. Et, brusquement, il tourna la tête vers le trio qui semblait obstinément borné dans leur attitude butée.

Neal Mathesson! Vous n’avez pas mis la main sur les documents? Vous avez tué mon père vous-même? Non, ce n’est pas votre genre. Que vous manque-t-il? Moi, évidemment. Il manque encore une pièce, et je vous défi de trouver de quoi il s’agit. Bon courage. Enfin… Je dis «moi» dans le sens où ce n’est actuellement pas vous que possédez les droits sur ma personne, si vous voyez ce que je veux dire. Je serais vachement vexé à vôtre place qu’un blondinet moralement torturé et affecté par la mort de son ancien coéquipier parvienne avant vous à me mettre la main dessus! Quelle injustice!

Il avait parlé rapidement. Il avait fait exprès. Comme une provocation volontaire. Il s’était aventuré sur une pente dangereusement glissante. Et c’était là tout l’intérêt de sa personnalité : on ne savait jamais à quoi s’attendre. À vrai dire, il n’avait pas eu à chercher très loin pour repérer l’identité du blond dans son dos. Il lui avait suffit d’une photo et d’un journal pour le mémorisé comme s’il l’avait déjà eu face à lui en personne. De plus, il avait balancé une tonne d’informations pourtant importantes. Certaines concernant le «meurtre» dont il était accusé ne serait-ce que pour attiser la curiosité concernant le sujet, certaines informations ne serait-ce que pour provoquer un élan de colère généralisé. Et il avait joué, rapidement, sur les cordes sensibles des uns et des autres, autant que ce que ses propres informations le lui permettaient. Autre détail, il obligeait l'agent gouvernemental à considérer le fait qu'il manquait peut-être une information, quelque part et que, si sa vie était menacée disons... par un des flics, il ne doutait pas de son interventions. Enfin, c'était ce qu'il s'imaginait. Et c'était aussi l'effet recherché. Comment se douter, après tout, que la pièce manquante au puzzle n'était qu'une toute petite clé, parfaitement dissimulée?


Spoiler:
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Neal Mathesson
Neal Mathesson

Agent de la CIA

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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeMar 30 Juil - 1:02


Neal venait de faire irruption en pleine discussion entre Viktor et deux des flics présents dans la pièce, coupant ainsi l’autre issu possible. Il avait largement l’occasion de sauter sur le criminel et de l’arrêter, mais curiosité et intérêt faisait qu’il voulait voir ce que cette interaction entre le flic et Viktor pouvait éventuellement lui apprendre. Un flic qui ne lui était pas inconnu d’ailleurs, bien que ce genre de circonstances soit une première entre eux. Ces deux là fréquentaient les mêmes bars et si lui savait pour le travail de l’australien, Michael ne savait de celui de Neal que son statut officiel, soit simple mathématicien. Revenant sur l’allemand, il ne pouvait se permettre la moindre déconcentration avec Viktor, surtout quand celui-ci jouait avec un détonateur entre les mains. Son attention focalisé sur celui qui occupait chaque une partie de son esprit, le petit coup d’œil furtif de Viktor à sa montre ne lui échappa pas. Bien qu’il n’en ait que peu douté, cette histoire de bombes n’était pas du bluff et un léger frisson le pris en songeant qu’elles étaient sans doute déjà enclenché. Parce que l’allemand était beaucoup trop intelligent et rusé pour s’abaisser à jouer les kamikazes. En revanche rien n’indiquait que lui, ses agents et les flics soient hors de danger.

Flics dont il senti, malgré l’effort qu’il ne les appréciait déjà guère, récoltant un regard noir de l’un de ses hommes. Et ça l’agaçait franchement. Les rivalités et les inimités entre la simple police et les grandes agences ne datait pas d’hier, mais dans une opération de ce genre c’était le coup à tout vous faire foirer. Surtout avec un fouteur de merde de premier ordre comme le laissait penser le dossier et les évaluations de Viktor. Si ça voulait ce prendre la tête ou se taper dessus grand bien leur fasse, mais ça attendrait d’être dehors en lieu sûr et avec un Viktor qui ne pourrait pas en profiter pour se faire la belle.

Neal était d’ailleurs bien plus intéressé par la réponse que pouvait donner l’allemand au questionnement de Michael. Au moins lui semblait avoir la tête plus froide que son coéquipier. Il ne remettait pas en question les compétences et qualité de travail du policer blond, mais un manque de sang froid et trop d’impulsivité pouvait vous déclencher un véritable feu de forêt. Toujours attentif au discours de Viktor, il essayait d’analyser chaque phrase et était curieux de voir où il voulait en venir. Parce que tous les rapports papier du monde ne seraient jamais aussi pointus qu’une étude, qu’une confrontation directe. Et aussi parce que Viktor était capable de lui lâcher des indices juste pour s’amuser ou jouer avec eux. Des indices sur là où il aurait pu cacher les documents par exemple.

Toujours moins patient, le flic blond s’était avancé pour passer les menottes à Viktor, tandis que lui braquait toujours son arme en direction du criminel en surveillant le moindre de ses mouvements. Surpris de ne pas le voir réagir, l’agent à ses côtés commença à faire un pas dans l’intention de protester, mais Neal l’arrêta d’un bruit sec. Ce n’était pas le moment de se livrer à la bataille juridique pour savoir qui était prioritaire sur l’autre.

« Laisse et va plutôt aider à chercher ces fichus bombes et le détonateur. »

Le temps continuait de tourner et aucun d’entre eux ne pouvait savoir combien ils leur en restaient avant que tout ne saute. Trouver le tout au plus vite et sortir vivant était alors prioritaire sur arrêter Viktor et plusieurs personnes ne seraient sans doute pas de trop pour ça. Quand à lui il ne voulait pas lâcher l’allemand des yeux. Parce qu’il s’était laissé faire un peu trop gentiment à son goût pour quelqu’un qui avait tout fait pour ne pas qu’on lui mette la main dessus facilement. Encore plus quand il leur donnait des conseils même. Baissant légèrement son arme, mais toujours aux aguets, il fut un peu surpris quand le criminel s’adressa directement à lui. Pas surpris qu’il connaisse son nom et son identité, mais surpris de voir qu’il le suspectait, pas forcément à tord d’avoir tué son père. Pas forcément à tord parce que même si Neal n’avait pas de lui-même ordonné et accompli le meurtre, il avait sans doute involontairement aiguillé dans cette direction. Parce qu’après son tout premier examen du dossier les têtes pensantes au dessus de lui avait voulu connaitre son avis, ses premières idées. Et sa première idée avait été que face à un adversaire qui ne fonctionne qu’avec la tête, il fallait toujours viser le cœur pour réussir son coup.

Il n’avait malheureusement pas pensé que cette phrase leur ferait prendre les devant et imaginer une telle chose sans même le consulter. Dans le cas contraire il aurait pu expliquer au plus extrémiste à quel point cette méthode pouvait être dangereuse et sans doute aussi délicate à manier qu’un chalumeau. S’attaquer au père de Viktor c’était bien viser le cœur, mais la méthode était d’une grossièreté sans fond. Neal n’avait peut être pas les méthodes les plus orthodoxes et les plus délicates qui soit, mais  ça  ce n’était en effet pas son genre.

Préférant ne pas répondre et alimenter le moulin à parole de l’allemand, il serra plus fort les mâchoires quand celui-ci lui rappela qu’il n’avait pas encore trouvé les documents et que si la police l’embarquait, il serait encore un peu plus retardé.  La situation avait jusqu’à présent forcé Neal à s’adapter et à collaborer afin de désamorcer au mieux la situation, mais une fois dehors, il allait devoir se payer un tas de paperasse inutile et des remontrances pour que la police de New York lui remette Viktor. Parce qu’en plus de ça le criminel avait raconté de quoi intriguer fortement les deux enquêteurs et qu’il aurait préféré qu’on ne sache pas pour l’existence des dossiers. Parce que même si Viktor se fichait de lui, il avait peur d’être passé à côté d’un détail important. Peut-être qu’il réussirait à s’arranger et à discuter avec Michael pour qu’il le laisse approcher ?

Finalement, il tiqua encore plus à la dernière phrase, pas pour lui, mais à cause du flic blond qui risquait fort de répondre à la provocation…soit tout ce que devait attendre Viktor. Gardant son arme en main il s’avança donc, se saisissant de l’allemand, pour l’éloigner rapidement du policier avant que ça ne dérape. Viktor méritait de s’en prendre une, mais avec le côté impulsif qu’il avait noté chez l’autre, il ne voulait prendre aucun risque.

« Ca suffit maintenant ! On sort d’ici. »

Il jeta un regard vers les prédisposé aux explosifs afin de voir où ils en étaient. Le criminel ne devait chercher qu’à gagner du temps et si Neal continuait à le laisser mener son petit jeu, ils allaient sans doute finir par tous y rester.
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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeVen 9 Aoû - 14:53




Ne pas négocier avec les suspects était une chose, mais être face à un homme capable de tout faire sauter en était une autre. Comment se sortir de ce pétrin sans déclencher l'impulsivité de l'insaisissable ? Michael devait bien trouver une solution pour que tout le monde quitte le bâtiment sans une égratignure et malheureusement, les procédures habituelles ne pouvaient pas entrer en compte. Il n'avait aucun moyen de prévenir des agents extérieurs et aucun moyen de désactiver les bombes. La seule solution était de discuter avec cet homme et de tenter de le raisonner avant que le pire n'arrive. Si lui était suicidaire au point de se faire sauter avec ses "ennemis",soit, car Michael ne l'était pas. Mais comme l'insaisissable le disait si bien, peut-être qu'il avait tout prévu et qu'il jouait avec eux. Et cette attitude-là, Michael n'appréciait pas. Il n'était pas devenu flic pour jouer avec des psychopathes. Bien qu'il ne savait absolument rien de la véritable histoire du suspect, pour l'heure, il n'était qu'un déséquilibré de plus qui voulait tout faire exploser pour protéger ses secrets. Et durant son discours, Michael n'avait rien dit. Il ne voulait pas entrer dans ce jeu-là avec Viktor et ne pouvait pas répondre à ses questions. Il était flic, il n'irait sûrement jamais protéger ses secrets en mettant la vie de plusieurs innocents en péril.

Le discours de Viktor n'eut plus d'importance au moment où James approcha du suspect en parlant d'un détonateur. S'en suivi d'un peu d'humour noir de la part de l'insaisissable qui conseillait de ne pas couper le fil rouge. Hors, il n'y avait que des fils rouges. Serrant sa mâchoire pour s'empêcher de répliquer, Michael maintenait son arme braquée sur Viktor pour couvrir son coéquipier qui s'approchait dangereusement du suspect pour le menotter. C'est alors que l'insaisissable reprit la parole, en s'adressant aux autres agents présents dans la pièce. Et à cet instant, lorsque le nom de Neal Mathesson fut prononcé, Michael tourna son regard vers l'homme en question et le dévisagea. Il le connaissait ! Que faisait-il ici ? Pourquoi n'avait-il pas plus porté attention sur les personnes présentes dans cette pièce ? Soucieux, le policier observa chaque individus avant de voir qu'aucun des autres visages ne lui étaient familiers. Seul Neal faisait partie de ses connaissances, puisque tous deux allaient régulièrement boire un verre dans un bar. Et, à la surprise générale, celui-ci n'était pas qu'un simple mathématicien comme il l'avait fait croire. Qui était-il au final ? Un agent du FBI ? De la CIA ?

Écoutant attentivement les paroles de Viktor, Michael gardait un œil sur Neal, curieux. De quels documents parlaient-ils ? Pourquoi la police était-elle impliquée dans cette affaire au final ? Michael n'eut pas trop le temps de réfléchir que l'insaisissable balançait une pique à James. Faisait-il exprès de jouer avec les nerfs de tout le monde ou était-ce une impression ? « Eh ! Attention à ce que vous dites ! » Michael n'avait pu s'empêcher de réagir, tout comme l'agent d'il-ne-savait-quelle-organisation Mathesson qui avait pris le relais en éloignant le suspect des deux policiers et en demandant à ce que tout le monde sorte d'ici. Mais Michael se demandait si ce n'était pas justement le désir de l'insaisissable. Prendre le temps de sortir alors que des bombes sont sur le point d'exploser. Et si les réactions des agents, James et lui compris, n'étaient que des agissements que le suspect avait prémédité ? S'il savait exactement comment allait se dérouler la scène ? « Attendez, combien nous restent-ils de minutes avant de pouvoir quitter les lieux ? » Michael s'adressait à Viktor directement, certain que la réponse ne lui plairait absolument pas.

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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeLun 19 Aoû - 0:18


Viktor semblait être le genre de type qui aimait provoquer, qui aimait jouer avec les policiers, il suffisait de voir dans quelle langue il s'était adressé à eux : français et une autre langue inconnu pour le blond. Il avait l'impression qu'il jouait avec eux en les testant sur leur répertoire linguistique. Et c'était ce genre de type que James voulait remettre à leur place, il n'était pas de nature patiente et quand on s'amusait avec ses nerfs, il pouvait rapidement éclater. Et après le testage de langue, le brun qui semblait être doté d'un humour fracassant conseilla de ne pas couper le fil rouge. Très drôle sachant que la couleurs de tous les fils étaient... Rouge, et oui, évidemment sinon ce n'est pas drôle... Et cette arrogance lui avait valut un regard sombre de la part du blond qui n'en pouvait déjà plus de leur suspect insupportable. Pourtant ce n'était pas la seule personne insupportable qu'il avait arrêté, il pensait à Clark qui passait son temps à se battre et à lancer des pics au blond et il l'avait rapidement classer dans la case "Personnes Insupportables".

Après lui avoir passé les menottes, James avait saisit le bras de leur potentiel meurtrier, on ne sait jamais, si l'idée de s'échapper lui passait par la tête. Et puis, finalement il reprit la parole, s'adressant au type de l'agence encore inconnu, si elle était inconnue, son nom ne l'était plus maintenant. Neal Mathesson. Et la suite intrigua fortement le policier, à quels documents faisait-il référence ? Et puis pourquoi demander s'il avait tué son père ? Se pourrait-il  que Viktor soit innocent ? Mais si le regard qu'il lui avait adressé était devenu un instant curieux, il avait trouvé une toute nouvelle lueur en entendant la fin de sa phrase : colère et douleur. De quel droit osait-il dire ça ? De quel droit le cherchait-il ? Il jouait sur la corde sensible du blond, la mort de son ancien coéquipier n'était pas un sujet qu'on devait aborder, enfin surtout de la part de cet abruti. D'ailleurs comment pouvait-il être au courant ? La réponse, il se la donna lui même.Le journal, ces journalistes qui avait clairement dit qu'il était bouleversé par la mort de Luc, journalistes qu'il maudit à cet instant. Et James avait serré la mâchoire, se retenant de lui en coller une, il avait simplement crispé un peu plus ses doigts contre son bras et lui avait adressé un regard sombre. S'il avait eut le pouvoir de tuer avec ses yeux, certainement que Viktor serait déjà mort.

James entendit le commentaire de Michael. Oui, il avait raison de le prévenir, raison de lui dire de faire attention à ses paroles, James aurait très bien put lui en foutre une sans l'intervention de Mathesson qui l'éloigna de lui. James adressa un regard reconnaissant à son coéquipier, reconnaissant pour son soutient, reconnaissant pour finalement être là et veiller en quelque sorte sur lui. Peut-être que le grand brun mériterait une meilleure attention de la part du blond, une attention plus... amicale. Il reporta finalement son regard sur l'agent qui venait de parler, il avait raison, il fallait sortir d'ici avant que la bombe n'explose, alors oui, pour une fois le blond était d'accord avec ce que disait un homme comme lui, chose rare, mais finalement qui était possible, la preuve. Néanmoins, il se figea quelque peu en entendant les paroles de son supérieur, attendre ? Non mais il avait un problème ou quoi ? Il lui adressa d'ailleurs un regard emplit d'incompréhension avant de parler.

- Ça ne nous avancera à rien Michael ! Alors viens on sort maintenant, je ne compte pas perdre un autre coéquipier même s'il est kamikaze sur les bords compris ?

Il pressa Michael du regard alors qu'il s'avançait aux cotés de Viktor lui attrapant le bras et lui adressant ce même regard, le prévenant en silence de ne plus jamais aborder ce sujet au risque de le regretter amèrement, lui adressant une menace silencieuse.
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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeSam 24 Aoû - 21:05


Il avait répondu à la première question sous ce feu attentif qu’on portait sur lui. Pour tout confondre, peut-être. Pour enclencher une nouvelle chaine de réactions, peut-être. Il y avait chez Viktor ce petit quelque chose d’indéfinissable. Et il le savait. Et il en jouait la carte à tout bout de champ, en sachant qu’on l’observait, en sachant qu’on l’analysait. Tout ce qu’il faisait, tout ce qu’il disait, il y avait réfléchit, ne serait-ce qu’une seconde, par peur, sans doute, de perdre le contrôle sur les évènements. Le policier brun l’avait ignoré. Tout simplement. Et l’allemand avait sourit, de cet air amusé, de cet air détestable qui méritait qu’on le baffe à coups de massue ne serait-ce que pour effacer ces traits provoquant et un brin moqueur de son visage.

Puis, il avait fixé le visage de l’agent gouvernemental, avait scruté chaque trait qu’il avait spontanément gravé dans sa mémoire. Chaque expression, qui lui donnait le moindre indice sur la vérité des faits qu’il ignorait lui-même. Et il avait eu raison de penser que le grand brun n’avait pas osé s’attaquer aux valeurs même de l’allemand : soit la famille. Et sans doute que l’agent ne se doutait pas de ce qu’il e tramait par en-dessous. Se croyait-il au courant de tout? Se croyait-il au-dessus de lui, des autres? Peut-être avait-il l’impression d’avoir vaincu une guerre mentale qui ne faisait pourtant que s’établir. Les capacités mentales de Viktor n’étaient certainement pas une chose à perdre de vue lorsque l’on se frottait à lui. Et il était dangereux, avec lui, de dévoiler la moindre information. Aussi les policiers semblaient-ils l’avoir compris. Ou du moins n’était-ce que pour ne pas le suivre sur la pente vaseuse d’une conversation qui n’en finirait plus. Ou parce que la menace des bombes, toujours plus présente, prenait le dessus sur lui.

Pas une seule seconde le mutant surdoué ne donna l’impression de s’inquiéter ni pour sa propre survie, ni pour les armes braquées sur lui, ni pour les bombes, ni pour les menottes accrochées à ses poignets. La seule chose qui l’inquiétait vraiment, c’était cette petite chose qui lui chatouillait le torse à chaque mouvement, sous ses vêtements. On le fouillerait, c’était inévitable. On le lui enlèverait aussi, fort probablement. Ce qu’on penserait, toutefois? Le blond penserait sans doute à tout sauf à un objet catastrophe. Le policier brun hésiterait probablement en raison des informations inattendues qu’il leur avait fournies. Mais Neal… C’était sans doute lui qui lui faisait le plus peur, dans cette pièce. Pas les armes. Sa façon de réfléchir était plus dangereuse pour lui que toutes les armes du monde. Alors oui, il avait fait exprès. Il s’était laissé attrapé, parce qu’il savait ce que ça imposait : une nouvelle façon de gagner du temps. Il ne se serait pas laisser mettre la main dessus si l’initiative était venue des agents gouvernementaux. Mais comme c’était les policiers, ça lui évitait probablement de se faire tirer dessus et ça lui évitait aussi le loisir de se faire plaquer au sol par le colosse qu’était Neal. Parce que bon, s’il était surdoué, ce n’était pas un très grand bagarreur. Loin de là, même. Comme il se retrouvait sans doute sous la juridiction de la police de New-York, momentanément, du moins, ça lui offrait une occasion toute nouvelle de fuir, sans qu’on ne s’en rende vraiment compte. Parce que les agents auraient finit par le retrouver, bien malgré lui. Et parce que, quelque part, il avait sans doute plus peur de l’agent gouvernemental que du regard menaçant du blond lorsqu’il avait parlé de son ancien coéquipier. D’ailleurs, tout un chacun avait réagit au quart de tour sous cette phrase. Et il s’en amusa plus que de raison, sans doute. Un drôle de rire s’échappa de lui sous la menace verbale de l’australien… Attention? C’était un jeu trop amusant pour faire attention à la douceur de ses mots. Rire qu’il étrangla en se sentant brutalement tiré de côté, d’ailleurs, n’ayant pas remarqué l’approche de l’agent qui s’était décidé à le tirer momentanément du mauvais pas psychologique dans lequel il venait de se fourrer en confrontant verbalement le policier blond. Et il le sépara de lui, sans ménagement. Il fixa le blond, quelques secondes, et son sourire arrogant revint au galop. Il avait mis pile le doigt sur son caractère depuis le début : une véritable bombe à retardement humaine. Viktor connaissait ses droits et provoquer une frappe du blond ne ferait sans doute que lui donner un moyen de défense de plus en imposant la règle «il m’a agressé alors que j’étais menotté». Et ça retarderait encore toute la paperasse, bien fait pour lui. Tant mieux s’il se prenait une claque. C’était pour mieux l’arranger, finalement.

Il s’était donc absolument tut jusqu’à maintenant, observant, souriant, se contentant parfois d’Sun regard perçant à l’un ou l’autre des protagonistes présents sur la scène. Puis, l’ordre de sortir fusa. Pourquoi pas : le bâtiment volerait tout simplement en éclats et en fumée. Puis, il tourna brusquement toute son attention sur le policier australien, une fois de plus, prenant un air faussement vexé. Et théâtral. Il haussa des épaules.

—Je ne sais pas combien de temps il reste, je suis menotté! avait-il lâché de son fort accent allemand, sur ce ton de la désinvolte agaçante, comme s’il prenait le ton de celui dont ce n’est pas la faute. Mais il doit rester quelque chose comme trois… plutôt deux minutes moins le quart. Mais si vous n’y arrivez pas, je peux désamorcer moi-même… auriez-vous le temps de courir suffisamment loin en une minute trente, maintenant?

En déduisant le temps qu’il restait, il s’était mis à compter, mentalement, ce qu’il restait, paraissant pourtant toujours aussi calme. Il n’avait pas l’intention de se laisser exploser, même s’ils le pensaient peut-être. Il gagnait du temps. Rien de plus.

Mains attachées dans le dos, par contre… Ou alors vous me faites confiance et je vous dit comment vous y prendre…

Voilà. Les cartes étaient lancées. C’était davantage une méthode pour lui de voir les choses de chacun face aux options qu’il balançait, de ce ton léger et sans conséquence. Il ne doutait pas qu’on choisirait probablement la deuxième solution, aussi soupira-t-il bruyamment pour l’indiquer, au moment ou le blond le rattrapait.

Hey bon, je ne suis pas un suicidaire… Premier, troisième, sixième et onzième fils dans cet ordre précis. J’ai une bonne foi, vous savez!

Même s’ils allaient probablement douter de sa véritable bonne fois… Il savait qu’ils n’avaient pas le temps de sortir. Ou du moins pas de s’éloigner suffisamment pour éviter les dégâts. Ce n’était qu’une partie de plaisir. Et le monde était son terrain de jeu.
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Neal Mathesson
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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeMer 28 Aoû - 23:34


C’était la première fois. La première fois qu’il se confrontait réellement à Viktor et faisait son entrée officielle dans la partie que semblait mener le système judiciaire et le gouvernement contre l’allemand. Et pourtant il le connaissait déjà, du moins certain traits, certaines pensées, ou plutôt il pensait les avoir quelques peu cernés. Viktor était intelligent ça c’était une évidence, il était redoutable, rusé, indépendant et perturbateur également. Et maintenant qu’il se trouvait face à lui il pouvait rajouter les mots insolents, tête à claques et fou. Toutes les raisons qui expliquaient qu’on ait fini par l’envoyer lui courir après en somme. Et dans cette situation déjà plus que tendu lui semblait s’amuser et jouer comme enfant. Un sale mioche qui s’amusait d’eux tous autant qu’ils étaient en jouant avec leurs nerfs…et des bombes. Et même si Neal avait compris tout ça, il s’était fait avoir autant que les deux policiers, il était entré dans son jeu. Ils avaient tous réagi à la provocation. Michael défendant son coéquipier, lui arrachant Viktor des mains du flic blond. En fait ce dernier était étrangement celui qui avait le mieux réagi, mais peut être parce que les deux autres ne lui avaient laissé d’autre choix en intervenant. Et l’allemand souriait toujours.

Et dieu que Neal pouvait détester ça, tout en se jurant mentalement qu’il ne laisserait jamais l’occasion à Viktor de le voir. En tout cas ce ne serait pas ici et maintenant. La tournure des événements lui échappait déjà bien assez pour cette journée et ce depuis le presque début, alors le criminel toujours tiré vers lui il avait tenté de reprendre le contrôle, donnant par la même l’ordre de sortir. Et tous ou presque avait été sur le point d’obéir avant l’intervention de Michael. L’australien n’avait pas tord de penser que peut-être ils n’avaient plus le temps, qu’ils l’avaient déjà trop perdu. Et Neal de rager un peu plus intérieurement surtout avec l’attitude de l’allemand qui était désormais de retour aux mains de la police.

Cet homme avait un grain c’était certain et ça ne le rendait que plus redoutable aux yeux de l’agent gouvernemental. Viktor était un homme à craindre, mais Neal était bien trop tenace pour s’arrêter à ça. Il comptait bien mettre la main sur ses documents et avoir une confrontation seul avec le criminel, quitte au final à s’y perdre, il ne lâcherait pas. Il n’avait plus rien ou presque à perdre depuis longtemps et cette partie il ne l’abandonnerait pas facilement. Peu importe les obstacles, les détours et les contretemps qui se présenteraient il ferait tout pour parvenir à cette fin. Et que Viktor soit désormais sous la juridiction de la police New-yorkaise ce n’était au final qu’un contre temps.

Un contre temps ennuyeux qui lui vaudrait quelques problèmes, du moins le pensait-il mais rien d’insurmontable. Il tenterait déjà de négocier avec les policiers pour commencer et si jamais on refusait vraiment de le laisser approcher il serait obliger de faire jouer ses supérieurs. Ce serait long mais dans ce cas de figure il ne pourrait rien faire de plus. Non il devait vraiment attendre d’être tous dehors pour pouvoir réellement réfléchir aux actions dont il devrait user par la suite. Et quand il entendait Viktor proposer de les aider à désamorcer les explosifs en suivant ses directives, il doutait même un instant de réellement en sortir vivant. Mais avait-il le choix ? Le temps jouait contre eux, enfin c’est ce qu’affirmait l’allemand, pouvant très bien là aussi se jouer d’eux pour mieux s’échapper.

« Une bonne foi ? J’y croirai certainement plus si ça n’était pas qu’un jeu pour vous et que ça ne vous amusez pas autant. »

C’était dit il n’avait aucune confiance en ce que pouvait dire Viktor, même si il n’avait d’autre choix que de s’y plier. Tout pour l’agacer un peu plus, mais il gardait quand même la tête froide. Tournant un instant la tête vers les préposés aux bombes, il gardait toujours un œil sur Viktor, guettant le moindre signe suspect.
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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeMer 18 Sep - 11:32




James voulait sortir. Oui, mais s'ils explosaient à quelques mètres de la sortie ? Michael ne pouvait pas courir ce risque. Kamikaze ou non, il était conscient du danger dans lequel Viktor les avait mis. Un danger volontairement orchestré par un incroyable marionnettiste qui tirait les ficelles avec une facilité dérangeante. Serrant la mâchoire, Michael écoutait l'insaisissable qui s'adonnait dans le sarcasme en prétextant ne pas savoir combien de minutes il restait avant que les bombes n'explosent car ses mains étaient menottés. « Très drôle. » Michael resserra sa prise sur son arme alors que Viktor reprit la parole pour donner une réponse plus ou moins claire. Il ne restait plus que deux ou trois minutes ? Michael ne put s'empêcher de soupirer en observant les fils tout autour de lui, pendant que le suspect proposait de tout désamorcer lui-même, en demandant ensuite si les flics avaient une minute trente pour courir. C'était une blague ? Michael avait vraiment très envie de répondre à cet homme qui semblait se jouer d'eux, mais il tentait de se retenir, difficilement, en faisant quelques pas devant son coéquipier et les agents.

C'est finalement Neal qui répondit au suspect en lui disant le fond de sa pensée. Et il avait raison. Toute cette mise en scène n'était qu'un jeu pour l'insaisissable. Un jeu qui commençait sérieusement à en agacer plus d'un. Mais rapidement, le suspect donna les indications exactes pour désamorcer les bombes. « Ce n'est pas trop tôt. » Observant les agents qui s'affairait à couper les fils, Michael attendait de voir si Viktor disait la vérité. Une fois la bombe désamorcée, le commandant se tourna vers son coéquipier en lui faisant un signe de tête rapide, levant le menton vers l'insaisissable qui se laissait finalement embarquer. « La partie est terminée. Emmenons-le au poste. » Ouvrant la marche vers la sortie, Michael lança un regard vers Neal et passa près de ses agents sans dire un mot. S'ils étaient venus pour Viktor, ils allaient repartir sans. Michael avait une mission et il allait la respecter jusqu'au bout, qu'importe de quelle organisation faisait partie Neal, qu'importe s'il était l'un de ses collègues de bar. Aujourd'hui, et pour l'heure, ils étaient tous deux sur un terrain professionnel et chacun devait tenter de remplir ses fonctions sans se soucier de l'autre.

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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeDim 3 Nov - 1:27


Il n'avait rien dit, jetant un regard agacé et un grognement en entendant l'allemand parler, il s'amusait à jouer avec eux, il semblait prendre le temps de les cerner, de les analyser et après de frapper pour toucher leurs points faibles. James le détestait. Et en plus ils perdaient du temps à parler, jouait-il vraiment avec la vie des personnes présentes dans cette pièce ? L'allemand croyait en plus au Père Noël, croyait-il vraiment qu'ils allaient lui enlever les menottes ? Non. Il ne devait pas pousser le foutage de gueule jusque là et James fit un signe de négation en ricanant :

- Tu crois vraiment qu'on va te laisser juste un seul instant sans menottes !?

Le lieutenant entendit leur homme soupirer bruyamment et il se décida enfin à leur dire comment couper les fils, ce qui n'était pas trop tôt comme l'avait fait remarquer Michael, James était plus rassuré maintenant en sachant qu'il n'allait pas finir sa vie en barbecue géant. Une fois que tout fût désamorcé, le blond fixa son coéquipier dans l'attente d'un ordre, techniquement, l'allemand était à eux après tout c'était eux qui étaient arrivés les premiers dans cette salle non ? L'Australien sembla être d'accord puisqu'il fit un rapide signe de tête au lieutenant, signe accompagné par des paroles qui firent plaisir à James mais qui n'allaient sûrement pas plaire aux agents gouvernementaux.

Entrainant donc l'allemand, il ne daigna pas à jeter un regard à Neal et aux autres agents, préférant se dépêcher de partir de cet endroit. Plus vite ils partiront, plus vite ils arriveraient au poste et plus vite ils pourront l'interroger avant que l'influence des agents ne viennent leur mettre des bâtons dans les roues, car c'est très certainement ce qui allait se passer, ils allaient certainement voir Viktor leur être enlevés. Se retrouvant donc bien vite dehors, James se dirigea vers sa Camaro et enfila ses gants pour fouiller le brun, s'il y'avait de potentielles preuves, ce serait bien dommage de les souiller.

- Ne crois pas que tu vas rentrer comme ça dans ma voiture..

Il passa ses mains contre l'allemand, le fouillant rapidement mais sérieusement, découvrant une clef pendu à son cou et une paire de ciseau sous sa chaussette, confisquant les objets. Il avisa le sac à dos coincé par les mains menottés de l'homme, et bien ça attendra le poste de police, James ne voulait pas prendre le risque de lui ôter ses menottes, on ne savait jamais. Il finit par faire rentrer l'allemand dans le véhicule et s'installa devant le volant, attendant son coéquipier tout en gardant un oeil sur le menotté.

- J'espère que papa et maman ne se disputeront pas trop pour avoir ta garde. Ricana-t-il en faisant allusion à Michael et Neal. Pas sur que les hommes apprécieraient la comparaison...
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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeLun 16 Déc - 1:38


Ils le haïssaient. Ça n'allait pas le faire pleurer pour autant. Il se contenta de ce sourire arrogant qu'il n'abandonnait pas. Ils ne savaient pas à quel jeu ils jouaient. Que pensaient-ils? Avoir gagné? Il en aurait volontiers rit à gorge déployée si ce n'était le paroxysme de son foutage de gueule. Il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin, comme on disait. Il s'arrêta tout de même quelques secondes à s'intéresser à Neal, à ses traits, au ton de sa voix, à sa vibration, à sa crispation, à la dilatation de pupilles, à tout ce à quoi on ne portait pas d'attention d'ordinaire, finalement. Il s'apprêta à répondre vivement d'une nouvelle provocation, puis se ravisa au dernier instant, ce contentant d'un son moqueur banal pour finalement détourner les yeux et diriger la source de sa curiosité insatiable vers les policiers dont il sentait davantage la poigne, à présent.

L'ordre fusa finalement: la partie était terminée. Pourtant, elle ne faisait que commencer. Pour eux, du moins. La sienne était entamé depuis un bon moment, déjà. La leur, toutefois... ce n'était que la fin de l'épilogue et le début du premier chapitre. Il se laissa entrainé vers la sortie, fixant ses iris d'azur sur la porte, puis sur la voiture, puis sur sa propre immobilité lorsqu'il sentit qu'on se foutait un peu de sa gueule. Il n'en retirait pas le droit à autrui, le prenant lui-même toujours pour acquis. Mais ça faisait changement, bien que ce n'était pas forcément pour lui déplaire. Il nota tout de même que le blond optait pour le tutoiement et le brun pour le vouvoiement. Comme quoi l'un et l'autre ne se ressemblait pas, mais pourtant se complétait dans une absurdité aberrante. Il ne broncha pas, d'abord, sous le contact imposé, mais pris un air particulièrement sérieux et méprisant lorsqu'il sentit la clé lui être dérobé. Expression quine dura que quelques secondes, qu'il supprima en moins de deux de son visage. Il offrit une résistance subtile au policier lorsque ce dernier le poussa vers la voiture de nouveau pour qu'il entre. Une résistance suffisante ne serait-ce que pour montrer un agacement menteur qu'il ne ressentait pas réellement. Une résistance qui n'avait servit en fait qu'à forcer un rapprochement physique du blond. Un rapprochement du moins suffisant pour que son altesse royale daigne mettre à porter de main sa poche dans laquelle il avait faufilé ses doigts, une fraction de seconde, et en avait tirer les clés... parce qu'il avait quand même noté où elles se trouvaient. Ce n'était pas dans ses habitudes de ne pas avoir de porte de sortie. Et il fallait qu'il leur fasse comprendre que s'ils étaient parvenu à mettre la main sur lui, c'était bien uniquement parce qu'il l'avait voulu. Il s'appuya contre la porte du véhicule, une fois à l'intérieur, lorsque celle-ci se referma sur lui, de manière à ce que son reflet dans le rétroviseur ne trahisse pas le fait qu'il était en train de se débarrasser des menottes. Lorsque le blond s'installa au volant, il lui adressa un sourire moqueur dans la miroir.

Tonto el que no entienda. Je préfère la compagnie de la blondeur à l'ignorance mathématicienne qui croit tout savoir.

Drôle de jeu de mots, sans doute. Il ne s'attendait pas à être entièrement compris et c'était sans aucun doute le but de la manœuvre, mais il avouait entre les lignes que la présence des policiers étaient pour lui préférables que les mains du gouvernement. Était-ce plutôt un avantage dans sa situation.
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Neal Mathesson
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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeLun 30 Déc - 16:55


Les secondes continuaient de tourner, chacun légèrement tendu et crisper dans l’attente du résultat final. Allaient-ils tous sauté et finir en charpie ou est ce que les indications du criminel allait réellement permettre de stopper les bombes ? Les paroles de Michael mirent rapidement fin à ce suspens détestable, les soulageant d’un maigre poids, du moins pour Neal qui avait encore bien à faire pour accomplir son devoir. Croisant le regard du flic brun alors qu’il sortait suivit de James et Viktor menotté, il fit signe à ses hommes de vider les lieux à leur tour, se décidant à fermer la marche. Il réfléchissait aussi vite que possible, cherchant un prétexte qui lui permettrait de reprendre l’allemand aux mains de la police, mais aucune faille des lois et décrets fédéral ne semblait à même de l’aider ou alors il ne s’en souvenait pas. Ils avaient à peine franchit le seuil de l’entrepôt que déjà son second venait le voir pour lui rabâcher les oreilles qu’il fallait à tout prix éviter que la police ne l’emmène, le département de la Défense faisant plus autorité, mais Neal ne le laissa même pas finir.

Faisant signe à son homme de main d’aller l’attendre dans leur voiture, il partit dans la direction opposé, s’approchant de Michael dans l’espoir de pouvoir échanger quelques mots. Avec la menace des bombes il avait choisi de prendre le risque de laisser Viktor tomber sous la juridiction de la police et même s’il savait pouvoir l’en sortir en passant par les supérieurs hiérarchique, il allait quand même essayer de s’économiser cette perte de temps. C’était certainement un des problèmes majeur du système cette flopée d’agence qui bossait chacune dans un domaine distinct quand elles ne passaient pas leurs temps à se marcher sur les pieds bien sûr.

Alors que Viktor se faisait pousser dans une des voitures par James, Neal fit face au policier brun dans le but d’entamer quelques négociations. Les deux hommes ne se connaissaient que dans un cadre strictement privé et qui n’avait rien à voir avec le cadre professionnel du jour, chacun se devant d’assumer sa fonction au mieux. D’autant que Neal n’avait jamais fait allusion au fait que c’était le gouvernement qui l’employait.

« Commandant Grimshaw ? Je peux vous parler quelques secondes ? »

Ca pouvait paraitre étrange comme échange quand on savait que ces deux là avaient déjà partagé des verres un certain nombre de fois, mais Neal savait séparer le travail de sa vie en dehors et ne voulait pas laisser penser à Michael qu’il pouvait tenter de l’amadouer avec ça ou de se servir de cette relation pour avancer son affaire. Il n’était pas du genre à s’abaisser à ça et avait assez de respect et de considération pour l’homme pour tenter un compromis. Profitant donc de l’échange seul avec le policier, il mit de côté quelques formalités.

« Ecoutes, tu dois être un peu surpris de me voir ici, mais je travail pour le compte de la Défense et j’ai quelques obligations à cause de ça, mais à la base je suis vraiment mathématicien. »

Il sortit son badge pour prouver ses dires, essayant d’expliquer un peu au policier pourquoi il n’avait parlé de son appartenance au Département de la Défense. Après tout Neal avait réellement suivi une formation de mathématicien avant d’entrer à la NSA et de terminer là où il était aujourd’hui. Revenant tout de même au sujet principal de cette histoire à savoir Viktor, il commença à négocier sa demande.

« Je me doute que vous ne lâcherez pas Viktor sans ordre officiel, vous avez une affaire à résoudre et je le comprends, mais c’est aussi mon cas. Je sais que rien ne t’y oblige mais j’aimerais au moins assister à son interrogatoire, même derrière une vitre. »

Il allait devoir attendre la demande officielle du Département avant de pouvoir récupérer Viktor et ne pouvait rien faire pour accélérer les choses mais au moins assister à l’interrogatoire de l’allemand pourrait peut être lui donner de nouvelles pistes ou informations sur la localisation des documents.
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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeVen 24 Jan - 10:49





Le petit jeu était enfin terminé. Du moins, c'est ce que pensait Michael. James était en train de fouiller le terroriste qui avait caché quelques objets qui lui auraient été utiles s'ils n'avaient pas été trouvés lorsque Neal s'adressa à Michael, lui demandant un petit entretien rapide. Restant le plus professionnel possible, Michael s'avança près de Neal et croisa les bras. « Bien-sûr, je vous écoute.» C'était toujours étrange de vouvoyer quelqu'un avec qui on a l'habitude de discuter et de boire quelques verres, mais sur le terrain, devant Viktor et James, le reste de l'équipe, mieux valait-il ne pas faire comme si de rien était. Il fallait rester sérieux et ne pas laisser la vie personnelle interférer dans le travail. Ce ne fut que lorsque les deux hommes se retrouvèrent à l'écart de tout que la situation devint pour ainsi dire "normale". « Ecoutes, tu dois être un peu surpris de me voir ici, mais je travail pour le compte de la Défense et j’ai quelques obligations à cause de ça, mais à la base je suis vraiment mathématicien. » Michael pouvait comprendre. Après tout, il n'était pas le meilleur ami de Neal ni un membre de sa famille. Si celui-ci avait une vie pour ainsi dire secrète en plus d'être un mathématicien, alors soit. Le commandant hocha la tête pour acquiescer en observant la plaque que lui montrait Neal, puis lança un regard vers son coéquipier encore occupé avec Viktor. « Je me doute que vous ne lâcherez pas Viktor sans ordre officiel, vous avez une affaire à résoudre et je le comprends, mais c’est aussi mon cas. Je sais que rien ne t’y oblige mais j’aimerais au moins assister à son interrogatoire, même derrière une vitre.» Michael prit une profonde inspiration. Si cet homme, ce Viktor, était aussi dangereux pour rassembler plus d'une équipe sur une enquête, il y avait des raisons. Michael ne pouvait pas jouer les emmerdeurs ni les individualistes. Le partage d'interrogatoire ne pouvait pas faire de mal.

« Je pense que c'est faisable. De toute façon, j'imagine que vous aurez rapidement de quoi le récupérer, que nous soyons d'accord ou non donc...» James et Michael n'étaient que des policiers. Ils ne faisaient partie d'aucun organisme et n'avaient pas le pouvoir de changer quoi que ce soit à ce qu'il se passerait pour Viktor. Michael ne savait pas encore à quoi s'attendre avec ce dernier tout comme il n'allait pas se douter de la réaction de son coéquipier lorsqu'il reviendrait avec une bonne nouvelle concernant Neal. « Tu peux nous suivre.» Michael adressa un nouveau signe de tête conventionnel à son collègue avant de rejoindre James. « L'agent Mathesson va assister à l’interrogatoire de notre insaisissable. Ils cherchent un moyen de le récupérer et je doute qu'on puisse s'interposer avec les ordres du gouvernement.»

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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeSam 8 Fév - 1:05


James pensait enfin en avoir terminé avec toute cette histoire et rentrer au plus vite au poste pour interroger le brun, ne voulant pas perdre plus de temps qu’ils en avaient déjà perdu et il poussa un soupire agacé face à la résistance du brun, ne se doutant pas une seule seconde qu’il avait profité du rapprochement pour lui subtilisé les clefs des menottes. Et puis il c’était installé au volant de sa voiture, lançant un regard un peu surpris, un peu perdu lorsque Viktor parla, ne comprenant pas entièrement la phrase, mais pourtant il ne s’attarda pas sur ce point, préférant laisser tomber et éviter d’attraper un mal de crâne. Il c’était mit à tapoter le volant de ses doigts, dans ce signe d’impatience en attendant que Michael en ait terminé avec l’agent du gouvernement, il avait jeté de temps en temps des coûts d’œil vers les deux hommes, essayant de lire sur leur lèvres ce qu’ils disaient, mais peine perdue, ils étaient trop loin et le blond n’était pas le plus doué dans ce jeu. Et puis enfin le commandant revient, si James avait espérait de tout cœur qu’il lui annonce une bonne nouvelle ce fut totalement l’inverse. Le blond l’avait fixé avec surprise, était-il vraiment sérieux ? Devaient-ils réellement se coltiner les agents du gouvernement, si c’était une blague, honnêtement elle n’était vraiment pas drôle, mais le lieutenant finit par se rendre à l’évidence : c’était très sérieux. Et il avait froncé les sourcils, pas très heureux d’apprendre la nouvelle, sur ce coup il se comportait en parfait individualiste avec leur homme, ne voulant certainement pas partager les informations avec les lèches bottes du gouvernement qui sous prétexte de travailler pour les « grands » s’autorisaient à faire tout et n’importe quoi, à réduire en miette les autres. Peut importe qui ils sont.

- Tu n’est pas sérieux là !? Tu veux coopérer avec ces agents, tu veux faire du partage d’information avec eux ? Non mais tu sais ce qu’ils font aux suspects hein ? Ces agents se croient tout permit avec les suspects et tout le monde ferme les yeux parce que c’est normal voyons ! C’est normal d’user de quelques stratégies de torture pour faire parler les suspects !

Il avait craché les derniers mots avec cette haine farouche, cette rancune qui ne changera jamais, il avait son point de vue, borné dans ce stéréotype, peut-être qu’il faisait erreur, mais il ne leur faisait plus confiance, pas après avoir vu de quoi ils étaient capable de faire, finalement ce peu d’once de sympathie qu’il avait envers eux avait disparu rapidement lorsqu’il découvrit tout ça et que le procédé s’appliquait à tout le monde, même les policiers. Et James avait soupiré, calmant cette poussée de haine ou peut-être de légère peur qu’il préférait transformer en haine, de toute manière ça ne servait à rien de faire ça, il se donnait en spectacle devant Viktor et ce n’était probablement pas la meilleure des solutions qu’il puisse y ‘avoir. Alors il tourna la clef dans le contact, histoire de démarrer sa voiture, lâchant une dernière fois entre ses dents :

- J’espère qu’il a assez de compétences pour me suivre dans la ville parce que je ne l’attendrais pas.

James avait alors démarré, sans jeter un œil dans le rétroviseur pour voir si les toutous du gouvernement les suivaient ou non, à vrai dire l’idée de les semer c’était logé dans sa petite tête mais il c’était dit que ce n’était certainement pas très intelligent et que ça permettrait sûrement à Mathesson d’accélérer la prise sur Viktor puisqu’on pourrait traduire l’acte comme un refus de coopérer. Alors il c’était tenu à une conduite normale et étaient arrivés un bon quart d’heure plus tard au poste, coupant le moteur il avait baissé le siège conducteur pour faire sortir leur suspect.

- Aller sors de là insaisissable.

Il avait fixé quelques secondes les agents qui venaient de se garer à côté, leur lançant un regard sombre, presque méprisant, un regard dont il fallait en général prendre en considération avant devenir lui parler. Et il avait reporté son attention sur Viktor, préférant l'avoir sous les yeux et sous la main tant qu'il le pouvait encore.


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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeSam 22 Fév - 5:26


Il eut un nouveau sourire en suivant le regard dans le rétroviseur. Un sourire lorsque le blond considéra le silence comme une solution plutôt que de répondre à sa douce provocation amère, bien que sur un ton d'amusement. Soit. Il n'insisterait pas. Le policier n'était peut-être qu'un pion parmi tant d'autres, il ne saurait dire. Il n'était pas certain de la manière dont il se devait de le considéré. Comme un jeu, certainement, mais pas particulièrement au sérieux. Peut-être parce qu'il doutait de pouvoir tenir une conversation très développer avec ce dernier. Ou peut-être parce qu'il doutait qu'il comprenne toute l'ampleur du geste qu'il avait posé en le mettant sous arrêt. Il opta à poser son regard sur l'extérieur, sur les mouvements, sur les hommes qui se dispersaient et qui récupéraient leur propre véhicule. Puis sur Neal et l'australien, dont il chercha à suivre la conversation, mais dont il se désintéressa rapidement. Il avait fermé les yeux, appuyé son front contre la vitre froide. Puis, il avait réfléchit en serrant les menottes détachées entre ses doigts, en faisant glisser la petit clé dans un pli de sa manche en songeant que ça pouvait lui être utile pour autre chose que pour ouvrir la serrure de ses entraves.

Il y eut un mouvement, quelques bruits, des éclats de voix rapprochés qui lui fit lever la tête et reprendre contenance avec la réalité, suivant l'australien se déplacer, ouvrir la portière et prendre place devant. Il les observa discuter, un instant, ayant un léger rictus en écoutant le premier. Il ne s'attendait pas à moins de l'agent gouvernemental. Mais sans doute que le policier ne réalisait pas à quel point ils n'avaient aucun contrôle sur lui. Ou peut-être le savait-il et assumait parfaitement ce détail. D'où la raison pour laquelle il acceptait une compagnie différente, n'est-ce pas? Mais le blond fut d'un spectacle plus intéressant, déjà, et il porta une attention curieuse autant à son comportement qu'à ce qu'il pouvait dire. Parce que chaque détail comptait, pour lui, chaque émotion, chaque expression, chaque sous-entendu et chaque parole. Il était une éponge. Une éponge qui absorbait absolument la moindre petite information, pratique ou pas, utile ou non. Il ne savais pas s'il devait s'amuser de ce qu'il disait ou l'encourager à faire comprendre le message. Il ne s'était pas révélé insaisissable pour rien... Il savait ce qui l'attendait s'il tombait du mauvais côté. Aussi avait-il alimenté l'idée qu'il était un possible tueur ,de manière à attirer suffisamment les autre conflits juridiques et peut-être espéré fuir au sort qu'on lui réservait déjà depuis un moment. Alors oui, même s'ils ne s'aimaient pas du tout, il était content de constaté un peu de bon sens dans les propos du policier blond. Mais il ne prononça aucun mot. Ce n'était pas forcément près de ses habitudes. Il appuya de nouveau son front contre la vitre froide. Il sifflota doucement, une mélodie natale qu'on ne pouvait identifié. Peut-être l'inventait-elle, peut-être pas. Et ce, tout du long du travers qui le menait au poste.

Il avait attendu, même lorsque la voiture s'était immobilisée. Même lorsque la portière s'ouvrit. Même lorsque les deux hommes quittèrent un à un leur siège et que le conducteur abaissa le sien sans daigner s'efforcer pour le tirer de son confort. Puis, il soupira, bougea doucement et sortit à son tour, se plantant de manière à ce qu'on ne puisse pas refermer la portière conductrice tant qu'il se tenait là. Il y avait ce drôle de quelque chose, chez lui, qui le différenciait. Et ce n'était pas forcément sa mutation. Sa nature même, plutôt, un peu tordu, un peu dénaturée, justement, qui le rendait aussi imprévisible que dangereux. Et ils pouvaient le laisser pourrir derrières les barreaux, il se croirait toujours aussi insaisissable.

Il fit un clin d'oeil au blond. L'air taquin. Le regard vif. Et il n'attendit pas de réaction, ni de sa part, ni du policier qui l'accompagnait, ni des agents qui pointaient tranquillement leur tête hors de leur propre véhicule. Il libéra brusquement ses mains qu'il avait maintenant derrière son dos comme un véritable jeu d'acteur. Il libéra ses mains, serra les menottes entres ses doigts et les lança brutalement, sans crier gare à la figure du policier blond pour le repousser, ou le saisir quelques maigres instants qui lui suffiront. Sans attendre, d'un même mouvement, il se débarrassa de son sac qu'il lança au second, dans ce même élan d'agressivité calculée. Après quoi il redressa le siège conducteur d'un geste et se lança tout corps dans la voiture, refermant la porte, et la verrouillant manuellement au passage. Il attrapa la ceinture qu'il attacha à la poignée, fit de même pour la porte passager, bloquant leur ouverture même s'ils parvenaient à déverrouiller. Gagner du temps. Une simple idée de calcul. Il fit reculer le siège au maximum pour parvenir à se glisser sur le plancher, à tirer au-dessus des pédales pour déloger les fils électriques reliant batterie et moteur. Il parvint, de peine et de frictions obstinées à faire ronronner le moteur de la camaro. Attachant les fil, il se tira de nouveau sur le siège, garda le pied sur la cloche, passa en une et lança la voiture en marche, carrément. Il ne s'attendait pas à aller bien loin, mais ils allaient rapidement se rendre compte qu'il n'était pas plus facile des criminels...


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Neal Mathesson
Neal Mathesson

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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeMer 5 Mar - 3:09


Michael l’avait laissé plaider sa cause sans interruption, calmement, avant de finalement l’inviter à les suivre. Neal l’avait donc remercié avant de s’éloigner, laissant le commandant rejoindre son collègue dans leur voiture, se dirigeant lui-même vers la sienne où un de ses hommes avait déjà pris place au volant, attendant son retour. Toute son équipe d’intervention n’avait pas besoin de suivre les policiers, aussi s’étaient-ils séparés, l’agent leur ordonnant de rentrer directement, restant simplement avec la dernière voiture. Une fois installé sur le siège passager, ils avaient démarré, suivant la Camaro à travers la ville jusqu’au poste de police. Un trajet qui n’avait pas trop duré, permettant à Neal de remettre un peu d’ordre dans ses pensées. Il appréciait que Michael l’autorise à suivre l’interrogatoire, n’ayant d’ailleurs pas la réelle intention d’intervenir, juste de suivre avec attention tout ce qui se disait, en observant l’allemand. Il n’était qu’un invité, il le savait et n’avait aucune envie de s’attirer des foudres aussi inutiles qu’affligeantes, alors oui il observerait en silence pour le moment. Du moins le pensait-il.

Ils avaient garé leur voiture le long de la rue, tandis que les deux policier étaient déjà dehors, s’occupant de faire sortir Viktor du véhicule, Neal venait à peine d’ouvrir sa portière quand les premiers éclats de voix et mouvement avait éclaté, l’allemand venant de lancer menottes et sac sur les deux flics pour les déstabiliser. Le temps à Neal de sortir de son propre véhicule et déjà le criminel avait pris place à l’avant, refermant les portières sur eux alors qu’on commençait à peine à bouger pour essayer de l’en sortir. Et ils avaient beau tous être réactif, sortant leurs armes, essayant de le déloger ce n’était quand même pas suffisant, Viktor ayant déjà réussi à faire démarrer la voiture du blond. L’agent lui-même n’avait eu le temps que de traverser la moitié de la chaussée. Bien évidemment Viktor ne les avaient pas plus attendu, pour passer une vitesse et tenter de prendre la fuite, la voiture dépassant Neal alors que ce dernier s’était arrêté, en entendant le bruit du moteur. Trop rapide, voilà comment tout avait été.

Perdre Viktor, en le laissant filer ainsi, c’était impensable. Pas après tous les efforts fourni et avoir manqué de sauter avec l’entrepôt, c’était hors de question. Alors si certain hésitait sur la marche à suivre, Neal avait décidé rapidement de mettre fin aussitôt à la fuite, levant son arme, ajustant, tirant, sans plus vraiment réfléchir. Parce que ce n'était plus le moment. Il n’avait pas visé l’homme, le voulant vivant après tout. Non à la place il s’était contenté de faire éclater l’un des pneus arrière, le déséquilibre ainsi provoqué faisant partir la voiture en vrille, basculante. La vitesse n’était pas assez grande, mais néanmoins suffisante à ce que la pauvre Camaro fasse un joli tonneau avant de s’immobiliser sur le toit, accidenté, avec un conducteur pas forcément en état de repartir. Rangeant, son arme, il s’était avancé vers le véhicule accidenté, son agent avec lui, afin de voir dans quel état se trouvait Viktor et surtout pour le sortir de là avant qu’il ne le fasse lui-même.

La voiture complètement retourné, il était désormais encore plus difficile d’ouvrir la portière et après quelques essais infructueux, son agent avait fini par laisser tomber. Neal s’était alors avancé vers l’avant, face au pare-brise dont il avait commencé à frapper la vitre du côté passager avec la crosse de son arme pour la briser. Une fois un premier trou fait, il avait continué de briser la vitre, en donnant cette fois-ci des coups de l’intérieur jusqu’à avoir ouvert un espace suffisant. Dégageant ensuite les derniers débris de verre avec sa chaussure, il s’était avancé dans l’habitacle, saisissant Viktor en essayant de le faire glisser du côté passager. Mais l’allemand ne s’était pas vraiment montré docile, se tortillant sous sa prise, forçant le deuxième agent à venir le sortir de là aussi. Le tirant finalement hors de la voiture en le faisant passer par la fenêtre brisée, ils avaient fini par le remettre sur pied, le maintenant fermement pour parer à tout risque d’une nouvelle fuite. Le ramenant vers les deux policiers sensés s’en occuper et le faire entrer au poste.

« Je crois que c’est à vous non ? »

Rappelant par là qu’il était après tout aussi là pour récupérer l’allemand et que si il n’en voulait pas plus que ça, il pouvait les en débarrasser avec plaisir mais il ne fallait pas trop rêver. Contrairement à ce qu’il pouvait laisser paraitre, il n’en avait pas oublié l’état de la voiture. Elle lui semblait seulement moins prioritaire, s’inscrivant dans les dégâts commis par l’allemand, mais tout le monde ne voyait pas forcément les choses comme lui.
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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeDim 16 Mar - 3:48


Cette arrestation allait sûrement entrer dans le livre des plus complexes et des plus riches en rebondissements, le blond pensait vraiment qu’après la scène dans l’entrepôt et des bombes tout allait rentrer dans la normalité d’une arrestation, enfin si on oubli le fait que Viktor était tout sauf normal. Et James pensait réellement qu’il ne se passerait plus rien d’anormal, qu’il pourrait procéder à son interrogatoire avec son coéquipier mais il faut croire que la malchance avait décidé de s’acharner sur eux, car si le clin d’œil que lui adressa le menotté le surpris et le laissa interrogatif, il ne présageait rien de très bon. Mais James n’eut aucune réactions, il n’eût pas le temps à vrai dire, l’allemand avait été plus rapide, plus rapide que les personnes présente et James reçut les menottes en plein visage sans pouvoir les éviter, lui arrachant un grognement de douleur parce qu’il faut dire que se prendre une paire de menotte en plein tête ne faisait pas tellement du bien. Son coéquipier n’eut pas le temps non plus de faire le moindre mouvement, il venait de recevoir le sac de leur insaisissable, lui permettant de s’enfermer dans la Camaro et de trifouiller des fils pour la faire démarrer rapidement. C’était ça, tout avait été fait rapidement, trop rapidement et James c’était probablement décomposé en voyant sa voiture s’éloigner avec leur suspect mais surtout en sachant la seule solution possible pour l’arrêter car il n’était pas question de le laisser s’enfuir comme ça, mais quand bien même l’idée de tirer sur sa voiture lui faisait plutôt mal.

James tressaillit en entendant les coups de feu, son hésitation avait permis à Neal de dégainer son arme et de tirer dans les pneus de la chevrolet sous le regard désespéré du blond qui vit avec horreur la voiture se retourner et faire un tonneau avant de s’immobiliser sur le toit. Journée de merde. C’est tout ce que c’était, son mauvais karma devait s’acharner sur lui aujourd’hui parce qu’entre le fait que l’allemand balance le sujet sensible de son coéquipier défunt, qu’ils aient faillit tous sauter à cause d’une bombe, de la collaboration avec les agents du gouvernement et maintenant avec sa voiture accidentée, James semblait être un aimant à malchance. Le blond n’avait plus tellement réagit lorsqu’il vit Neal briser la vitre pour faire sortir Viktor, il avait simplement lâcher un « C’est pas possible… » mais vu dans l’état dans lequel se trouvait la voiture, un peu plus ou un peu moins ça ne changerait rien à son plus grand désespoir car elle était totalement foutue. Et probablement que le regard désespéré posé sur la Camaro était excessif parce que justement ce n’était qu’une voiture mais non, c’était sa voiture, et étant du genre à adorer les voitures il l’avait bien vite considéré comme son bijou qui se retrouvait dans un triste état à cause de deux abrutis finis qu’il avait bien envie de descendre sur le champ, comme quoi les suspects et les agents du gouvernement foutent toujours la merde quelque part.

Le policier adressa un regard sombre à l’agent avant de lui prendre l’allemand des mains, il n’aimait pas tellement le message que l’homme sous entendait dans cette phrase, n’aimait pas tellement le ton qu’il venait d’utiliser, il menotta fermement l’allemand avait de le laisser sous la surveillance de Michael. Il jeta un coup d’œil à sa voiture et se tourna de nouveau vers Neal qui serait probablement mort si jamais James avait pût tuer avec ses yeux et il commença à hausser la voix.

- J’espère que l’accident de MA voiture entrera dans les frais que vous utilisez lors de vos missions, mais dans le cas contraire, qu’on soit bien clair, c’est vous qui allez payer le garagiste, vous gagnez beaucoup plus que moi vous autre agents à la botte du gouvernement. Je vous conseil quand même d’appeler maintenant le garage le plus proche.


Méprisant et cassant c’est ce que James était à ce moment précis, le rendant détestable, peut-être que ça pouvait passer comme une insulte mais il s’en moquait, il se détourna sans attendre une réaction de la part du grand brun, s’en moquant royalement, ça ne servait à rien de perdre du temps avec lui, Viktor était en leur possession pour le moment alors autant en profiter. Il rentra dans le poste aux côtés de son coéquipier et se dirigea rapidement vers les salles d’interrogatoire où ils entrèrent, Michael déposa Viktor sur une chaise tandis que James s’installait sur celle en face de lui, il laissant le soin à l’australien de fouiller le sac du brun tandis qu’il commençait à l’interroger, lui lançant un regard d’avertissement :

- Je te conseil par contre de ne pas faire le malin parce que tu es quand même en parti responsable de l’état de ma voiture et ça je l’ai en travers de la gorge, mais je vais rester professionnel et essayer de ne pas t’étrangler tout de suite comme je me suis retenu de le faire avec Mathesson… Même si ça t’aurais arrangé que je l’étrangle n’est-ce pas ?

Il se mit soudainement à ricaner en voyant le contenu du sac de l’allemand, enfin surtout en voyant l’ours en peluche qui détruisait quand même un peu le mythe de Viktor, et il partit un instant sur la piste du sarcasme.

- Voyez vous ça l’insaisissable a encore un doudou, que c’est mignon.

James sentit le regard de son coéquipier poser sur lui et décida d’entrer dans le vif du sujet, faut dire il allait le faire avant qu’il n’aperçoive la peluche. Et le vif du sujet concernait le meurtre du père de l’allemand, même si l’histoire des documents le rendait curieux, il semblait plus que c’était l’affaire du gouvernement que la leur mais il n’allait peut-être pas se gêner pour en parler.

- Il y’a un truc qui me dérange un peu dans toute cette histoire de meurtre et d’étranges documents, c’est que je ne comprend pas comment tu as pût tuer ton père et surtout pourquoi, tu vas nous dire que ce n’est pas toi, certes, le problème c’est que toute les preuves sont contre toi… Tu as une explication crédible à nous fournir ?



Il allait mener l’interrogatoire avec plus ou moins de douceur, il avait noté dans un coin l’existence des documents que Neal semblait chercher mais également la potentialité que Viktor n’est pas tué son père, après tout la scène qu’il y’a eu dans l’entrepôt quand les agents ont débarqué pouvait faire douter… Ou alors ce n’était qu’une stratégie pour détourner les soupçons et faire croire à son innocence, pour être honnête toute cette enquête était bien plus compliquée qu’on n’y croirait et commençait à prendre un brin la tête au blond qui ne le montrait pas soit disant passant…

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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeLun 31 Mar - 4:33


Il était grisé par une adrénaline renouvelée, une main refermée sur le volant. Ça faisait un moment qu'il n'était pas monté dans une voiture en tant que conducteur et, évidemment, il entendit l'embrayage souffrir un peu d'une soudaine maladresse de sa part. Il n'entendit pas le coup de feu, sous le ronronnement du moteur. Il entendit, en revanche, le pneu éclater violemment. Il avait tenté une manœuvre: vaine, il se sentit brusquement arraché à la gravité. Ça ne dura peut-être que deux secondes, mais se fut suffisant pour lui faire perdre le nord. Non attaché, il s'était violemment écrasé contre le plafond lorsque la voiture s'était retournée sur elle-même. Il avait poussé une bordée de jurons, s'emmêlant les pieds au-dessus de sa propre tête, incapable de dire où était le haut et le bas. Étourdit, il avait tâté sa tête rapidement et la base de sa nuque, mais ne nota aucune blessure. Il avait observé leurs pieds passer derrière les vitres et les écoutants d'une oreille distraite et avait sursauté dès les premiers coups de cross contre le pare-brise. Aussitôt avait-il réfléchit aux solutions qui s'offraient à lui et réalisa qu'il n'avait pas la moindre porte de sortie. Il était acculé au pied du mur, face à ses ennemis implacables. Les premiers morceaux de vite éclatant, il s'était tenu le plus loin possible de tout ceci, jusqu'à ce qu'on parvienne à ouvrir une branche et à se glisser dans l'habitacle pour son plus grand malheur. Il avait fixé Neal une seconde avant que ce dernier ne l'attrape pour l'attirer vers lui. Et il s'était débattu, comme si tout son corps s'opposait à ce que ça ne se termine comme ça. Il fut tout de même contraint à se laisser entrainer par la seconde paire de mains qui s'était jointe à la première, le saisissant rapidement, le trainer dans l'épave du véhicule, l'éraflant un peu dans les morceaux de verre cassé, avant de finalement parvenir à l'extirper complètement et à le remettre sur pied sans douceur. Il en eut un sourire amusé, comme si tout ceci n'était qu'une large plateforme de jeu depuis le tout début.

Il avait émit un drôle de petit rire en écoutant la provocation en le gouvernement et les policiers et continua une seconde de plus et se faisant tirer dans l'autre sens sans la moindre douceur. Il se laissa menotter une fois de plus, sans rien pouvoir y faire qu'il le veuille ou non de toute manière. Au fond, ce genre de scène à laquelle il n'apparaissait pas l'éclatait bien plus que la situation elle-même, comme quoi il trouvait toujours moins de mettre la zizanie dans les relations humaines. Puis, on l'avait rapidement entrainé dans le poste, franchissant quelques portes, avant de brutalement le forcer à s'assoir. Il observa leur manège en silence, le brun fouillant dans son sac. Et lorsqu'il en tira l'ours en peluche, devant son regard curieux, il lui décrocha un sourire moqueur. Et le blond qui décida de se foutre un peu de sa gueule, n'ayant pour effet que d'accentuer son sourire vulgaire. Il se calla finalement contre sa chaise, à observer, un court instant, les deux policiers, à faire glisser son regard jusqu'au miroir opaque, devinant l'attention de l'agent gouvernemental derrière la vitre. Pourquoi, comment... Des questions si légères qu'elles ne valaient pas toujours que l'on perdre son temps à leur répondre. Il soupira de manière un peu exagérée...

«Aaaah quel drame! Ça arrangerait le monde entier de trouver un méchant sur qui déposer la faute vulgaire d'une erreur... humaine! Il n'y a pas de...justice, pour laquelle vous vous battez chaque jour. Je ne dirai pas que je ne l'ai pas tuer. Je ne dirai pas non plus que je l'ai fait. C'est une machination terrible qui se trame... et je ne suis qu'un pion dans leur projet. »

Ce n'était pas forcément très clair, mais il crachait là une vérité douloureuse entre les lignes, choisissant pourtant de conserver un air purement arrogant, pour fuir l'analyse de l'homme derrière la vitre. Rien de plus. Rien de moins.
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MessageSujet: Re: Play hide and seek. I'm the fuckin winner.   Play hide and seek. I'm the fuckin winner. Icon_minitimeSam 26 Avr - 5:45


Ce n’était pas dans ses habitudes de se laisser aller dans les querelles qui opposaient gouvernement aux forces de l’ordre, au point de laisser échapper une remarque un brin sarcastique alors que Viktor pouvait l’entendre. Preuve il en était que cette arrestation commençait sans doute à le fatiguer un peu en plus de la frustration qu’il ressentait de devoir laisser le criminel aux mains du policier blond. Mais malgré ça il restait professionnel, n’allant pas provoquer plus encore au point de se voir enlever toute chance d’assister à l’interrogatoire. Aussi était-il resté des plus impassibles face au regard noir du policier qui n’était sans doute pas aussi impressionnant vu de trois têtes plus haut et ce bien que son ton laissait clairement entendre qu’il perdait autant son calme que sa patience. Et même si son discours était un peu agaçant, il ne rentrerait pas dans ce jeu là, n’ayant aucunement l’envie d’alimenter un débat inutile. Alors oui en effet il prendrait en charge les réparations de la voiture et ferait passer la facture parmi les frais, mais certainement pas avec le sourire et sans aucune intention de s’excuser d’avoir simplement fait son boulot. Chose qui ne serait jamais arrivé si le blond n’avait pas laissé l’allemand lui piquer gentiment sa voiture.

Ravalant donc toute nouvelle remarque acerbe, il avait laissé Michael et son coéquipier entrainer Viktor à l’intérieur du commissariat, son regard se posant sur leur dos avant de se tourner avec un brin de frustration sur le véhicule accidenté. Grommelant quelques pensées au sujet d’un certain policier un peu borné et de ses préjugés, il avait demandé à son agent de faire le nécessaire pour la voiture. Au moins elle était encore loin de ressembler à une épave totalement fichue et ça lui permettait de ne pas trop perdre de temps pour franchir à son tour les portes du bâtiment, faisant juste un peu des pieds et des mains pour qu’on accepte de le laisser aller plus loin que l’accueil. Avant de finalement se laisser guider jusqu’à la petite pièce qui donnait derrière le miroir de la salle d’interrogatoire où se trouvait installé le criminel et les deux policiers.

Enfonçant une main dans la poche de son costume, il s’était installé derrière la vitre sans teint, accrochant du regard le sourire provocateur de l’allemand, avant d’observer l’ours en peluche entre les mains de Michael. Comme un élément à la fois étrange et anodin qu’il ne savait encore trop comment considérer ou dans quelle case ranger. Alors il l’avait laissé de côté, revenant plutôt à écouter ce qui se disait dans cette autre pièce, espérant glaner ainsi de quoi l’avancer encore un peu dans sa propre enquête, tout en surveillant que certaines questions ou réponses ne se retournent pas non plus contre lui. Parce que c’était ça le problème de cette affaire trop complexe pour n’être que seulement étrange, où chacun tentait de se rendre maitre du jeu sans pouvoir en voir tous les enjeux. Un pli un peu contrarié avait d’ailleurs prit place sur ses lèvre en entendant la réponse de Viktor, tellement théâtrale qu’elle en était presque affligeante. Contrarié de se dire qu’il n’avancerait pas à grand-chose vu comment les choses démarraient entre le flic blond et l’allemand, au point de le décider à sortir de la neutralité et de son rôle de simple observateur pour venir tapé deux coups secs contre le miroir pour attirer l’attention.

Sauf qu’on ne semblait pas vouloir le remarquer ou l’ignorer sciemment, mais cette fois-ci il n’avait plus la patience d’attendre allant jusqu’à s’avancer vers la porte qui reliait les deux salles et de s’inviter une fois de plus dans la partie. Ne prenant même pas la peine de refermer derrière lui après avoir fait trois pas, il avait seulement pris la peine d’adresser un léger regard d’excuse à Michael qui s’occupait des affaires du criminel. Il s’était attardé un instant sur l’ours, variable qu’il n’arrivait pas encore à définir avec l’intention première de l’approcher de plus près, mais son regard avait d’abord décroché sur le criminel, le fixant de cet air aussi neutre que possible, enchainant rapidement avant qu’on ne puisse l’interrompre.

« Ce n’est pas parce que vous inventez un feuilleton digne de ceux dont raffole le grand public qu’on va forcément vous applaudir. Il ne suffit pas de jouer un anti-héros qui prendrait parfois presque plaisir à assumer totalement son rôle pour respirer forcément l’innocence. De la même manière qu’aucun regret ne peut cacher ou effacer totalement un crime. »

Viktor pouvait se cacher derrière de grand discours en pointant à la manipulation, il n’avait rien d’assez innocent pour facilement y parvenir. Certes rien n’était vraiment clair, mais de son avis, l’allemand n’avait rien de totalement innocent non plus. Et si il espérait déstabiliser ses accusateurs et surtout lui, ce n’était pas en le plaçant devant des difficultés impossibles à surmonter qu’il y parviendrait.

« Il y aura quand même toujours une raison première à votre présence ici. Et les soupçons qui conduisent à ces raisons naissent plus que rarement sans fondement. »

Sans doute se perdaient-ils un peu dans leurs discours, mais pour Neal, il s’agissait de ne pas laisser les deux policiers entrer dans le jeu dramatique de l’allemand, du moins pas sans qu’il ne soit là pour contre balancer ses propos. Et tant pis si son irruption était mal venue et lui empêchait au final de s’approcher de cet ours.
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