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 If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv Mattei

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If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv  Mattei Vide
MessageSujet: If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv Mattei   If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv  Mattei Icon_minitimeMer 26 Juin - 22:41



If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed.  
Mattei feat Joy.

 


Assise dans sa chambre, un livre dans les mains. Joy était plongée dans la lecture d'un roman qu'elle avait débusqué dans un recoin de la maison. Elle avait déjà entendu parlé d'Emile Zola mais n'avait jamais vraiment eu l'occassion de le lire. La mutante s'était donc plongée dans un de ses romans phares à savoir Germinal. L'histoire était passionnante. Surtout à cause de l'univers qui y était décrit. Joy était plus intéressé par les romans avec une pointe de fantastiques mais cela ne courrait pas les rues. Ce genre de roman était donc différent, mais celui lui plaisait. Depuis son accident, Joy demeurait assez calme. En raison à deux côtes félées. Elle avait légèrement omis d'en parler à Mattei. Il l'avait déjà renversé, elle n'avait pas envie qu'il s'en veuille de l'avoir légèrement blessé. Après tout, elle était assez solide pour supporter ses quelques douleurs. La journée d'avant, elle avait profité de l'absence de son sauver pour partir à l'hopital. Désormais armée de quelques anti douleurs, Joy profitait un peu mieux de la tranquilité de la demeure pour se retaper.

Désormais, elle se sentait un peu plus à l'aise dans le petit appartement new yorkais. Elle commençait à prendre ses marques. Joy avait plusieurs fois pensé à s'enfuir, mais quelque chose la retener ici. Il n'y avait pas que le besoin de se retaper, il y avait autre chose. Cet homme qui l'avait sauvé l'interpeller. Il y avait quelque chose en lui qu'elle trouvait touchant. Cette espèce de colère qu'il cachait mais qu'elle ressentait. C'était comme s'il détestait le monde entier alors qu'elle cherchait toujours mille et une exuse pour ne pas détester ceux qui l'entourait. Elle tentait de voir le bon en chacun. Elle détestait l'homme qui la pourchassait mais elle n'était pas en colère contre lui. Elle était en colère contre elle, en colère pour ne pas avoir réussi à défendre sa faible, en colère parce qu'elle avait été faible. En colère parce qu'elle n'avait trouvé que la force pour fuir. Mattei lui offrait un nouveau départ et elle voulait le saisir. Et puis, elle commençait à apprécier sa présence et pour elle c'était une grande avancé.

Joy tourna légèrement la tête pour regarder son reveil. Il était aux environs de 18 heures et il n'était toujours pas rentré. Souvent elle se demandait ce qu'il pouvait faire lors de ses sorties. Elle le questionnait peu. En fait pas du tout. Elle n'était pas sa mère, ni sa sœur, ni une amie, elle était juste une invitée qu'il finirait surement par trouvé gênante. Joy essayait donc de le soulager en se rendant utile. Il était assez gentil de l’héberger, alors hors de questions qu'elle se la coule douce. « Allez » Elle délaissa son livre et sorti de sa chambre pour se diriger vers la cuisine. Avec une mère cuisinière elle savait se débrouiller. Elle avait vécu dans le restaurant familial, alors elle aimait cuisiner. C'est donc avec un certain plaisir qu'elle se lança. Ce soir, c'était Spaghetti. Vers 19h, tout est prêt. La table était mise, il ne maquait plus que le principal intéressé. La jeune femme s'installa sur le canapé avant d'attraper un magazine/ Quelques minutes plus tard et bien malgré elle, elle sombra dans le sommeil. Et oui, ces semaines de fuite ne l'avait pas épargné, elle avait besoin de sommeil et celui ci semblait bien décidé à prendre le contrôle de la pauvre Joy.

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MessageSujet: Re: If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv Mattei   If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv  Mattei Icon_minitimeJeu 27 Juin - 20:47


Une semaine. Une semaine que j’héberge dans un appartement où je n’avais jamais vécu auparavant, une proie. Ma proie. Celle que ma famille a désignée pour répondre aux exigences d’un homme malsain. Celle qui m’a touché au premier regard, celle que je brûle d’apprendre à connaître et que je rechigne à livrer le moment venu. Celle qui me trouble, qui m’oblige à me remettre en question et qui réveille ma colère. Je ne sais plus vraiment où j’en suis. Dans ces conditions, je cherche toujours du réconfort auprès des miens, auprès de ceux qui m’ont vu et m’ont fait grandir.  J’ai dès lors grimpé dans ma vieille guimbarde pour rejoindre le camp dénommé certainement par la population environnante : le camp gitan.

Nonchalant, j’ai poussé la porte de la caravane de mon père qui, avant même de me saluer, m’interrogea sur l’avancement de mes manigances. « Tu l’as trouvée ? Est-elle toujours avec toi ? Se doute-t-elle de quelque chose ? .... ». J’étais déjà dégoûtée. Je crevais d’envie de fuir sans prendre la peine de lui répondre, mais c’est impossible. Je risquerais ma vie, celle de Joy aussi et, plus les jours passent, je sais qu’il me sera difficile de répondre à l’appel des chasseurs de ma communauté. « Bonjour quand même papa » lui lançais-je alors que je me penchais doucement vers ma mère pour embrasser son front. « Mia n’est pas dans le coin ? » elle secoua la tête et je fus instantanément déçu. Certes, bien qu’elle me manque, je ressentais surtout le besoin de la voir pour me rassurer. C’était comme une nécessité sans doute inspirée par la culpabilité d’être ainsi touché par la candeur et la douceur de Joy. Les deux femmes sont si différentes et je suis tellement perdu. J’ai en moi un gouffre béant creusé par un savant mélange de regrets et de remords : être ce que je suis sans trouver l’audace d’être celui que je voudrais. « Elle va rentrer tard ? » insistais-je alors. Mon père réparant son impolitesse – sans oublier, évidemment, de vérifier à nouveau le bon déroulement de mes petites affaires – me prévient alors qu’elle était partie en ville, prendre ses marques, faire connaissance avec cette grande ville qui nous a longtemps fait rêver. Personnellement, je n’aime pas beaucoup la vie citadine. Trop de bruit, trop de monde, trop de tentations, je ne m’y sens pas à l’aise. Je n’ai donc pas traîné.

Après m’être ressourcé près des miens, j’ai pris la direction de l’appartement, me demandant si Joy serait toujours là et, surtout, comment elle s’adapte à sa nouvelle vie. J’étais d’ailleurs curieux d’entendre son histoire, de découvrir ses rêves, ses peurs et ses projets. Je brûlais de la connaître mieux et, étrangement, alors que je regrettais d’avoir raté Mia, je me surprends à l’empressement. Je suis pressé de rentrer, presser d’apprendre à décoder les messages que renvoient les yeux clairs de ma provisoire colocataire. Je sais que c’est un jeu dangereux. Je le sens au fond de moi, mais, c’est plus fort que ma raison, plus fort que mes bonnes résolutions.

Il me fallut moins d’un quart d'heure pour rentrer chez moi. Il était très exactement 19h07 et la faim me tiraillait. Aussi, avant de pousser la porte de mon appartement, j’ai regretté de ne pas être passé chez un traiteur pour nous ramener de quoi nous sustenter. En pénétrant dans le petit hall d’entrée, une délicieuse odeur de sauce tomate m’arracha cependant un sourire. Cette fille était étonnante, pleine de surprises. Je l’ai renversée en voiture, elle en droit de m’en vouloir, en droit de vouloir s’en aller. Elle n’en fait pourtant rien. Au contraire, elle me soigne, comme si elle se sentait reconnaissante d’être là. « Joy » l’interpelais-je, m’étonnant moi-même - ce genre de familiarité ne me ressemble pas- mais je n’obtins aucune réponse. J’entrais donc plus allant dans la demeure modeste des plus impersonnelles et je la trouvais là, allongée dans le sofa de tissu, paisiblement endormie. Elle semblait sereine et j’hésitai à la réveiller. Aussi, me suis-je rendu dans la cuisine pour vérifier les cuissons, j’ai dressé la table et les minutes passant trop vite, ne pouvant plus supporter ma faim, j’ai toussé volontairement un peu trop fort pour la sortir doucement de son sommeil. J’aurais pu lui caresser le visage, la secouer gentiment. Je n’osais pas, non pas qu’elle m’effraie. Elle est, à mes yeux, inoffensive. Je redoutais simplement d’établir un quelconque contact physique entre nous. Puisque ma toux n’a pas abouti, j’ai claqué la porte une fois. Deux fois. Trois fois. Elle a tressauté et, même si je n’étais pas vraiment certain qu’elle s’éveillait vraiment, j’ai pris la parole un peu froidement : « Il faut que tu manges et moi je meurs de faim. J’ai mis la table. » Je n’étais pas désagréable, juste placide, presque indifférent. Ensuite, je me suis assis devant une assiette. J’ai attendu qu’elle s’éveille et, contre toute attente, je l’ai remerciée pour ce repas. « Tu n’étais pas obligé » ai-je même ajouté.
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MessageSujet: Re: If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv Mattei   If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv  Mattei Icon_minitimeJeu 27 Juin - 23:09



If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed.  
Mattei feat Joy.

 


Elle plongea dans un sommeil profond, un de ceux si agréable ou vos points se ferment et ou votre corps s'incline légèrement pour prendre la position fœtale. Celle du nourrisson dans le ventre de sa mère. Tant de jours et de nuits passés à fuir et à avancer sans savoir ou aller. Tant de kilomètres parcourus en si peu de mois. Joy était éreintée et son corps profitait de chaque moment pour tenter de gagner des forces. Depuis plusieurs mois, elle n'avait comptabilisé que quelques heures de sommeil par nuit. Deux heures au minimum , Quatre quand elle avait de la chance. Mais qu'importe son désir de sommeil, la peur la rattrapait bien trop vite pour qu'elle puisse en profiter. Elle ne savait pas si c'était parce qu'elle était à bout ou parce qu'elle se sentait à l'aise. Mais dans ce petit appartement New yorkais, Joy se sentait en sécurité. Ses cauchemars devenaient plus rares, ses nuits plus posées et ses réveils plus délicats. Et tout ça en seulement une semaine. Les cachets qu'elle avait commencé à prendre la veille faisaient taire ses douleurs. Elle était doucement en train de revivre, de pouvoir respirer sans sentir ses côtes la rappeler à l'ordre. La mutante avait bien tenté de lutter contre le sommeil. Honteuse de s'endormir alors que son sauveur était parti travaillé. C'était en tout ce qu'elle en avait déduit. La naïveté de Joy n'était plus à prouver.

Ce sommeil était réparateur, rien ne vint entacher son petit bonheur, pas même un de ses horribles cauchemars qui l'avaient pourchassé. Elle avait vu et revu la mort de sa mère. Elle se répétait... Comme pour la marquer au fer rouge, pour ne pas qu'elle oublie. Mais comment pouvait-elle oublier ? Ce fut le bruit d'une porte claquée qui la tira des bras doux de Morphée. L'adrénaline parcourut ses veines et elle sentit qu'elle perdait le contrôle. Au départ, cette sensation lui avait paru étrange, voir désagréable. Aujourd'hui elle faisait partie de sa vie et Joy savait parfaitement ce qu'elle signifiait. C'était le signe d'une transformation proche. Alors comme le noyer se raccroche à une branche. Elle appuya sur ses côtés. Provoquant ainsi une douleur désagréable qui la ramena à la réalité. Malgré ses heures d’entraînements, elle perdait encore le contrôle. Surtout dans ses petits moments de panique. Elle devait alors réussir à reprendre possession de son corps et à faire taire l'animal qui grondait en elle avec la ferme intention de sortir. Quelques gouttes perlèrent sur son front tandis que la douleur se propageait dans son corps. Elle relâcha la pression une fois le danger passé. Ouf... pas de tigresse enragée dans le salon, c'était déjà ça.

Doucement elle se releva, quelque peu chancelante. Depuis son accident, les transformations étaient devenues impossible. Elle y arrivait presque mais cela se soldait à chaque fois par un échec et surtout par une immense fatigue. Quand elle pointa le bout de son nez, il était déjà assis, la table mise. Joy esquissa un sourire avant de prendre place à son tour autour de la petite table. « J'ai déjà l'impression d'être de trop alors j'essaie de me rendre utile... Et puis j'aime cuisiné » Elle attrapa les assiettes et les servit tout les deux avant de se rendre compte qu'elle n'avait pas posé la question essentielle. Son regard se posa alors sur Mattei avec une certaine appréhension mêlée à de la curiosité. « Tu aimes les spaghettis au moins ? »

En effet une semaine ne lui avait pas permit d'apprendre les coups de Mattei. Elle ne le connaissait que peu. En fait elle ne le connaissait pas du tout. C'était un véritable inconnu et elle se trouvait en sécurité avec lui. Cela ne lui ressemblait pas. Elle le savait... elle devait partir. Que se soit pour elle , ou pour lui, elle demeurait un danger potentiel, et elle refusait de lui faire courir le moindre risque. Mais pour le moment, elle était bien incapable de fuir quelque part. C'était ce qui la retenait. Du moins au premier abord. Car oui... Aussi étrange soit il, elle s'était attachée à lui, il y avait quelque chose dans son regard qui l'avait saisi, qui la retenait et lui donnait l'envie de rester. Alors comme éblouie, elle préférait demeurait ici, en sa compagnie. Joy n'était pas quelqu'un de très exubérante, mais elle n'était pas non plus totalement renfermée. Non, elle aimait la vie et elle aimait les gens, c'était d'ailleurs pour ça qu'elle détestait autant cette situation. Elle resta quelques moments silencieuses pour manger quelques bouchées. Hélas, recommencer à s'alimenter lui était énormément difficile. Le quotidien était devenu un parcours du combattant. « J'ai une question.... » Jusqu'à elle n'en avait jamais posé, disons qu'ils ne s'étaient jamais vraiment posé ensemble. « Pourquoi tu m'as ramassé ? » Car c'était bien le terme... il l'avait ramassé comme l'on ramasse un vieux vase et qu'on refuse de jeter les débris. Espérant, surement en vain de pouvoir le réparer pour lui redonner sa splendeur d'antan...
Sans vraiment entendre sa réponse -avait-elle vraiment de l'importance- Elle enchaîna. « Je ne sais pas pourquoi tu l'as fait. Mais je dois te dire Merci. Si tu ne l'avais pas fait.. je crois qu'à l'heure actuelle je ne serais pas là pour en parler » La jolie brune en était consciente. A ce moment là, sa vie ne tenait plus qu'à un fil. Il lui avait sauvé la vie et pour ça elle lui serait éternellement redevable.

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MessageSujet: Re: If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv Mattei   If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv  Mattei Icon_minitimeVen 28 Juin - 0:25


Si j’avais pu, je l’aurais laissé se reposer. Après tout, elle ne dérangeait personne, d’autant que, normalement, il m’importe peu d’être seul ou accompagné pour la soirée. Si je suis censé la livrer lorsqu’on me l’ordonnera, je ne devrais pas chercher à mieux la connaître. Néanmoins, je dois admettre que Joy dégage une aura particulière, un quelque chose qui nous oblige à rester exclusivement concentré sur elle. C’est une qualité qu’elle partage différemment avec Mia. C’est leur point commun. Peut-être même le seul. Ma fiancée, elle, elle attire le regard pour ce qu'elle a de léger, de lumineux, de plantureux et d'exotique. Ses formes galbées sont généreuses et représentent, pour tous les hommes, une invitation à une luxure inconsommable, inaccessible puisqu’à moi. Joy paraît aussi fragile qu’un agneau, aussi innocente qu’un nourrisson... et la beauté de ses traits endormis ne fait qu’ajouter à ce trouble grandissant et dérangeant qui nait en moi. Dieu ce qu’il est désagréable. Il est bien trop soudain, trop inattendu, trop imprévisible et trop incontrôlable. Alors, je me méfie. J’évite de trop la regarder, de trop la toucher. J’évite même de trop lui parler sauf pour me montrer plus froid qu’à l’accoutumée. Certes, je ne suis pas réputé bavard, néanmoins, je demeure, habituellement de nature sympathique. Là, mon ton est monocorde, insipide, incolore, sans variation : un encéphalogramme plat. Entraîné par la bonté dégagée par ses traits, qui pourrait prévoir les confidences auxquelles je pourrais me laisser aller. Il est des secrets qui ne peuvent être divulgués. Ainsi, je préfère le silence à l’impair qu’il me serait facile de commettre tant Joy est intrigante. Car oui, elle m’intrigue et, pour qu’elle se livre à moi, je serais inconsciemment prêt à trop en dire.

Si je m’accorde tout de même l’autorisation de la remercier avant de me plonger dans un mutisme pesant, je me contente de quelques politesses qui n’engagent à rien. Cependant, trop peu loquace pour elle, il semblerait qu’elle veuille, dès lors qu’elle s’est réveillée briser la glace. Je n’en suis pas certain, mais c’est l’image qu’elle me renvoie. Elle s’excuse d’être là et s’inquiète de mes goûts : ]« Tu n’es pas de trop. Je t’ai blessé, je m’assure que tu vas bien, c’est normal... Tu ne dois pas te sentir obligée de t’occuper de l’appart ou de moi... » lui répondis-je sans un sourire, sans même lever la tête vers elle. D’ailleurs, pour éviter de croiser ses grands yeux, j’ai rempli nos deux verres. «Je risquerais d’y prendre goût, d’autant que j’adore les pâtes. »

J’aurais souhaité que la conversation se clôture ici, maintenant, sur cette note sympathique. J’y ai d’ailleurs cru. Ce fut de courte durée. Tandis que, silencieux, j’avalais mon assiette, elle me pose une question, celle que je redoutais, celle pour laquelle j’ai imaginé nombre de réponses sans qu’aucune ne me satisfasse : pourquoi l’ai-je ramassée. Que dire ? La vérité est proscrite. Je dois donc lui mentir. Une personne de plus qui souffrira un jour, je n’en doute pas, de mon manque d’honnêteté.

J’ai, dans un premier temps, haussé les épaules. Néanmoins, puisqu’elle renchérit, j'ai agi comme l'aurait fait un juif : j'ai éludé sa question par une autre : « Ce n’est pas la bonne question. » commençais-je en avalant une gorgée d’eau. « La vraie question c’est ce que tu faisais nue dans les rues de New York en pleine nuit. » Évidemment, c’est une ruse. Je savais pertinemment pour quelles raisons je l’ai retrouvée dans cet état, mais j’étais intimement persuadé qu’elle ne me répondrait pas. J’estimais donc ne prendre que très peu de risque. J’avais évité la question, c’est tout ce que je voyais. Pourtant, face à ses excuses, je fus touché. Assez que pour lever enfin les yeux vers elle et lui sourire gentiment. « Je ne t’ai pas sauvée. Tu devrais faire attention avant d’accorder ta reconnaissance au premier venu. Qui te dit que je ne suis pas un dangereux psychopathe qui va finir par faire de toi sa prisonnière ? » Je ne cherchais pas à lui faire peur, mais j’ai tout de même choisi mes mots avec parcimonie. J’avais un but : tester sa confiance. Je voulais me rendre compte à quel point elle voyait en moi un bon samaritain. Je cherchais à constater à quel point bientôt, je la blesserais. Peut-être même suis-je en train de la provoquer pour qu’elle me donne des raisons valables pour m’opposer à ce que je dois être pour plaire aux miens. Peut-être suis-je en train de faire d’elle l’impulsion qui manque à mon émancipation, à ma liberté et à mon bien-être perdus et qui, au vu des circonstances, ne sont pas près d’être retrouvés un jour.
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MessageSujet: Re: If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv Mattei   If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv  Mattei Icon_minitimeVen 28 Juin - 13:45



If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed.  
Mattei feat Joy.

 


Assise sur sa chaise, elle l'observait avec une certaine curiosité mêlée à de l'appréhension. Joy ne savait rien de lui et cela la terrifiait. Une autre partie d'elle était définitivement intriguée, voir envoûtée par le personnage, ce qui expliquait sans doute qu'elle soit encore ici à l'heure actuelle. Qui était-il ? D'ou venait-il ? Avait-il une petite amie ? Une famille ? Des enfants ?
Durant les absences de son sauveur, elle ne s'était pas gênée pour faire le tour du propriétaire. Au premier abord, il n'y avait rien de choquant mais quand on s'y attardait quelque chose clochait. Aucune photo de famille, peu d'objets vraiment personnel. La demeure manquait d'âme...
Peut être était il tout simplement différent d'elle. Joy avait grandi avec une mère passionnait par la photographie. Leur intérieur comportait de nombreuses photos, des moments stoppés sur le papier. Par ci par là, on trouvait des souvenirs, des dessins, des lettres, des bibelots. Mais ici, dans cet appartement, il n'y avait rien.. Rien de tout ça. Comme si sa vie n'était pas sa vie. C'était ça qui l'avait le plus choqué, pas le personnage qui y habitait. Si Mattei cultivait un certain mystère et une certaine froideur, Joy savait s'en accommoder même si elle ne comprenait pas vraiment pourquoi il était comme ça. Chacun possède son propre bagage, et Joy n'a jamais fait parti de ceux qui jugent sans vraiment connaître.

Mattei ne parlait pas beaucoup et Joy détestait le silence. Elle savait l'apprécier par moment, mais celui ci lui semblait assez lourd. Il y avait des non dits et c'était d'une certaine manière assez déplaisant à vivre pour quelqu'un comme elle. Pour se sentir en total sécurité, elle avait besoin de réponses. Juste pour savoir ou elle allait... Pour le moment son avenir lui semblait aussi noir qu'une nuit sans lune. Et cela la désespérait. Un léger sourire se dessina sur son visage tandis qu'elle attrapa son verre. Elle mourrait de soif. « Je ne vais pas rester et dormir toute la journée. J'ai besoin de faire quelque chose et croit moi faire la cuisine ça n'a rien d'une torture. Ma mère était restauratrice » Elle parlait peu de sa mère, mais elle n'avait pas envie de l'oublier et pour ça elle en parlait. Un petit peu par si par là, mais elle faisait vivre son souvenir comme elle le pouvait. « Profites en tant que je suis là... » C'était sorti à demie voix. Soit elle finirait par partir, soit on finirait par la tuer, il n'y avait pas beaucoup d'options... Et joy l'avait bien compris. Depuis qu'elle était enfant elle croquait la vie à pleine dent. Même son don ne l'avait pas empêché d'aimer la vie et d'aimer les gens. Joy s'était toujours contrôlé, qu'importe ce que cela pouvait lui coûter en dépense physique. Elle préférait tomber raide que risquait de faire du mal à quelqu'un. Pour elle c'était impensable. Elle était peut être pas normale, mais elle n'était pas un monstre. Voila pourquoi, elle n'avait pas tué cet homme... pourquoi elle n'en avait pas eu le courage. Parce qu'elle voulait garder toute son humanité... elle voulait rester elle même. Mais plus le temps passait et plus elle se sentait fatiguée par tout ça.

« ça s'appelle éluder une question » lui rétorqua t'elle en redressant la tête pour soutenir son regard. Elle avait bien compris qu'il tentait de se dérober comme il le pouvait. « On a tous nos démons à fuir... jusqu'à ce qui vous rattrape. Tu n'es pas idiot, tu sais très bien qu'il n'y a rien de logique dans tout ça. Une fille nue qui se fait renversée en pleine nuit, qui reste chez un inconnu » Elle évita de dire qu'elle ressemblait à une morte car elle détestait se voir comme ça. Quand elle se regardait dans la glace, elle ne se reconnaissait pas. D'une nature déjà assez chétive, elle avait bien perdu 10 kilos dans sa suite. En conséquence elle ressemblerait à un squelette. Et son propre corps avait du mal à retrouver une alimentation normale. C'est sur que quand on passe plusieurs mois à manger des restes, ça laisse des traces.

Psychopathe... Manquait plus que ça au tableau. Qu'importe, elle n'avait plus la force de se battre, elle était doucement en train d'abdiquée. Elle voulait survivre, elle voulait vivre. Mais désormais elle se posait une question fondamentale – Vivre pour quoi ?-
Elle resta quelques secondes silencieuses observant son assiette qui refusait de se vider malgré sa bonne volonté. «Tu n'as jamais fermé les sorties... Tu l'aurais surement déjà fait si tu étais un psychopathe. Je ne sais pas pourquoi mais je te fais confiance et si c'est une erreur alors je l'accepterais parce que c'était mon choix. J'ai rencontré des gens mais je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme toi... Quelqu'un si en colère mais je crois que ce n'est pas contre moi. Ça ne me fait pas peur... il y a quelque chose en toi qui me donne envie d'espérer. Tu m'as sauvé au moment ou je pensais laisser tomber. Alors même si tu es un psychopathe, je te dois la vie. Et puis les psychopathes ne disent jamais qui le sont. Et franchement pour rester chez un inconnu je suis surement pas la personne la plus saine d'esprit du coin »  rajouta t'elle d'un ton légèrement amusé pour essayer de détendre l'atmosphère . La colère elle l'avait ressenti tout de suite, mais il ne l'avait jamais vraiment exprimé sur elle. Sentant qu'elle en avait surement trop dit et qu'il risquait peut être de lui montrer la porte pour qu'elle arrête de jouer à la psy – la mauvaise psy- Elle tenta une autre approche. « Mattei ?? C'est quelle origine ? » Ce nom elle ne l'avait jamais entendu, ni ici, ni en Angleterre.

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If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv  Mattei Vide
MessageSujet: Re: If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv Mattei   If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv  Mattei Icon_minitimeVen 28 Juin - 18:03


Bien sûr, j’avais moi-même appris de la bouche de mon employeur, son beau-père, que sa mère était décédée. Il ajouta même que c’est Joy, sa propre fille, qui, après l’avoir blessée, la rua de coup jusqu’à l’achever. À l’époque, je n’avais pas été surpris. Ce genre d’accident, volontaire ou non, est plus que courant chez les mutants. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous oeuvrons ma communauté et moi. C’est ainsi que nous justifions nos crimes. Nous nous persuadons de protéger l’humanité en la nettoyant des gens comme Joy ou comme moi. Ainsi, tandis que je pose mes prunelles au cœur des siennes, alors qu’elle soutient mon regard sans être intimidée, je l’imagine mal être capable d’un quelconque acte de barbarie envers quiconque. Encore moins sa mère. Dans sa voix, je discerne le manque provoqué par l’absence. J’y sens de l’émotion. Et puis, Joy est trop douce, trop fragile, trop maigrelette pour se risquer à combattre. J’en déduis donc deux possibilités : soit elle ne contrôle pas son don, et dans ce cas, je l’aurais probablement déjà vu se transformer, soit je suis manipulé par un homme profondément mauvais. Un menteur...qui est peut-être responsable de cette mort qu’on prête à la jeune femme.

Quand bien même la verrais-je plus innocente qu’elle ne l’est réellement, pourrais-je vraiment la blâmer ? Combien d’hommes et de femmes ont vu leur santé se dégrader pour m’avoir contrarié, vexé, dérangé, déplu ou blessé ? Certainement plus que je ne l’imagine. Certainement bien plus qu’elle ne l’aura fait sur sa courte existence. Peut-être suis-je trop naïf de l’imaginer si parfaite et si noble. Peut-être. Mais, son regard ne trompe pas. Dussé-je lire les lignes de ses mains qu’elles me confirmeraient qu’elle ne mérite pas ce qui l’attend. « Était ? » répétais-je le regard plus insistant « Elle ÉTAIT restauratrice. » affirmais-je en lui jetant un nouveau coup d’œil. Je n’attendais pas de commentaires, je lui adressais simplement une invitation à s’ouvrir si elle le désirait. D’ailleurs, peut-être pourrais-je lui témoigner un peu de confiance, histoire qu’elle assouvisse ma curiosité. « Ça aussi, ça s’appelle éluder une question. Car je n’ai pas de réelles réponses. Je t’ai ramassée parce que je t’ai renversée. Mais, toi, pourquoi tu n’es pas partie ? » insistais-je alors que je terminais déjà mon assiette. La sienne était toujours quasi-pleine. Elle grignotait plus qu’elle ne s’alimentait. Ce n’est pas aujourd’hui qu’elle se remplumerait. J’ai failli le lui faire remarquer, je me suis abstenu, aucune femme n’aime qu’on lui parle de sa silhouette, qu’elle soit maigre ou grosse. J’en sais quelque chose, ce genre de détail me valut bon nombre de disputes avec Mia, des disputes qui, pour elle, se clôturaient souvent par une grippe ou une fièvre.

Après avoir prodigué un conseil ou l’autre à mon hôte, j’évitai moi-même son regard pour mieux me concentrer mon plat. J’écoutais d’ailleurs distraitement les pertinentes remarques de la demoiselle. En fait, j’étais inquiet quant à ses réactions devant ses pâtes. Néanmoins, ses réflexions ne sont pas passées inaperçues. Elle s’accordait le droit de parler de ces travers qu’elle perçoit chez moi. J’aurais pu en rire si elle s’était trompée. Au contraire, j’écarquillai les yeux lorsqu’elle désigna justement ma colère. Personnellement, j’ai du lutter contre moi-même pour ne pas céder à ma spontanéité. Elle plongerait mon hôte dans un état fébrile. Alors, j’ai serré la mâchoire, j’ai maîtrisé cette intruse qui m’habite depuis des années. J’ai fermé les paupières et je deumeurai aveugle aussi longtemps que nécessaire, me moquant bien d’effrayer ou d’intriguer Joy. Elle a de la chance que j’ai promis que je la maintiendrais en vie jusqu’à l’arrivée de son bourreau. Non, mais de quel droit peut-elle me renvoyer ce travers en plein visage ? Où veut-elle en venir ? Sa clairvoyance n’est pas la bienvenue. Elle m’agace, ranime mon ire, je suis à deux doigts de quitter la table et l’appartement pour rentrer chez moi auprès des miens. «Tu me trouves en colère. » précisais-je narquoisement. «Tu es fine dis-moi. À se demander ce que tu faisais limite mourante dans la rue... » J’ai avalé ma dernière gorgée d’eau et, la toisant légèrement, je réalisai que je m’étais montré injustement mesquin. Elle cherche à mieux me connaître et, finalement, c’est naturel. Vivre dans l’appartement d’un inconnu n’a rien de logique. J’ai donc pris soin de me radoucir pour répondre à sa curiosité suivante. Mattei, ce n’est pas d’ici. « C’est Corse. Mais c’est une excentricité de mes parents. Je ne suis pas Corse. Je suis né en Roumanie, mais... c’est plutôt compliqué en fait » déclarais-je sans prendre la peine de m’excuser. Pour quoi faire ? Ce n’était pas mon genre, d’autant que j’avais une autre idée en tête : « Tu sais quoi Joy ? Tu veux en savoir plus et c’est normal, je crois. Mais, si tu manges correctement, je répondrai à toutes tes questions en échange d’une autre. Ça te va ? »  


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MessageSujet: Re: If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv Mattei   If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv  Mattei Icon_minitimeVen 28 Juin - 23:41



If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed.  
Mattei feat Joy.

 


« Oui était... » Elle n'avait pas vraiment le courage pour en parler. Rien que le simple fait de conjuguer le verbe être ou passait faisait resurgir ses larmes. C'est à force de volonté et de détermination qu'elle réussit à les garder pour elle. Joy n'avait pas vraiment envie de plomber l'ambiance. Surtout qu'elle savait pertinemment qu'elle avait le don pour le faire. En plus d'être mutante, elle était aussi la reine pour mettre les pieds dans les plats. Elle avait beau réfléchir, elle ne se trouvait pas énormément de qualités. « Pour aller ou ... » Elle n'avait pas vraiment envie de lui dire qu'elle était là parce qu'elle n'avait pas le choix, mais c'était la vérité. Joy restait parce qu'elle n'avait pas vraiment d'autre possibilité. Elle était bien incapable de lui dire qu'elle s'était attachée avec lui. Avec la chance qu'elle avait, il allait la prendre pour une sorte de folle tombée sous le charme de son ange gardien. Ce n'était pas vraiment le cas. Mattei ce n'était pas l'histoire d'un coup de foudre. Joy ne connaissait rien à l'amour et elle ne croyait pas à ce genre de chose. Elle se laissait juste guider par ses sentiments ou du moins elle essayait. Elle allait voir ou ça allait l'amener. De toute façon vu ou elle en était... Elle avait pas beaucoup à perdre. Si elle l'avait rencontré quelques mois plutôt, elle se serait surement enfui et aurait appelé les flics. Aujourd'hui, elle voyait les choses différemment. « Je partirais vite... je veux pas abuser » Elle tentait de se rassurer. En partant vite, elle mettait toutes les chances de son côté pour ne pas s'attacher, ce qui était déjà fait. Elle détestait les adieux, ça la plongeait toujours dans un profond désarroi.

Elle s'était attendue à une réaction de sa part, mais peut être pas comme ça. Par instinct et surtout à cause de tout ce qu'elle avait vécu avant. Elle ne pu s'empêcher de sursauter comme l'aurait fait une biche apeuré en entendant le craquement d'une branche. « Je suis désolée... Je voulais pas » Et voilà comment l'assurance de Joy s'envola. De toute façon elle le savait, elle était nulle pour tenir la tête à quelqu'un. Surtout quand c'était la sphère privée. Elle avait pas le droit de le juger. Elle se renfrogna quelque peu. Non elle n'avait pas eu envie de se faire renverser par une voiture, cela n'avait jamais fait parti de ses rêves. Non, elle rêvait d'une famille, d'enfants, d'un métier dans lequel elle pourrait s’épanouir, une jolie maison, des amies avec qui faire un barbecue le samedi. Bref, être une mutante, se faire pourchasser, torturer et renverser par une voiture, ça ne faisait décidément pas partie de son plan d'avenir.

La Roumanie ? Joy avait toujours été doué en histoire, en philosophie et en littérature. Elle avait toujours été lamentable en Géographie. Certes, elle arrivait à situer à peu près mais de là à dire exactement ou ça se trouvait. « La Roumanie ? C'est ou ? » demanda t'elle assez honteuse. Elle voyait bien ça vers l’Europe, enfin par là bas. « J'ai toujours été nulle en géographie » ajouta t'elle en tentant désespérément de sauver son honneur. Non, elle aurait mieux faire de se taire et de faire celle qui connaissait l'emplacement de la Roumanie.

La jeune femme grimaça tout en contemplant son assiette avant de relever les yeux pour lui faire face. « Je crois que j'ai pas vraiment le choix » Un léger sourire se posa sur ses lèvres. Puis elle attrapa sa fourchette et se força à avaler une autre bouchée. « Si je vomis ça sera de ta faute » Oui elle l'en tiendrait pour responsable. D'un autre côté, il avait peut être raison. C'était peut être le moment de tenter d'avaler un peu plus de truc. « Enfin si tu voulais me dire de manger plus que je ne le fais, tu aurais pu le dire directement. » Ajouta t'elle avec un léger sourire en coin tout en avalant une autre bouchée de Spaghetti en essayant d'effacer sa mine dégoûtée. «Alors... » Elle regarda légèrement vers le ciel pour chercher une question. Mais sur ce coup là, elle allait rester sage. « ça t'arrive souvent de porter des filles en détresse ? » s'amusa t'elle à demander avant de se faire plus sérieuse. D'une certaine façon, elle voulait qu'il sache qu'elle lui faisait confiance. « Tu m'as demandé ce que je faisais mourante dans la rue ? » Elle posa sa fourchette, pris une grande bouffée d'air frais avant de se lancer à mi voix. « Quelqu'un me recherche alors je fuis. J'ai marché, marché jusqu'à ne plus sentir mon corps, j'ai traversé des routes et la dernière fois que je l'ai fait je me suis renversée... »

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MessageSujet: Re: If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv Mattei   If you could get up the courage to begin, you have the courage to succeed. - Pv  Mattei Icon_minitime


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