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 Night afer night • Stanislas Borgen

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Night afer night • Stanislas Borgen Vide
MessageSujet: Night afer night • Stanislas Borgen   Night afer night • Stanislas Borgen Icon_minitimeSam 27 Juil - 12:01





Endormi depuis une bonne vingtaine de minutes, Jack ne cessait de gémir et de bouger. Dans ses songes, le jeune homme était dans un espace clos sans issue et avait du mal à respirer. Et il ne cessait de répéter qu'il n'était pas un monstre, qu'il n'avait rien fait de mal et qu'il n'allait pas en faire à l'avenir. Mais rien n'y faisait. Il entendait des voix. Celles de ses parents. "Tu es un monstre ! Pars et ne reviens jamais !". « Je ne suis pas un monstre... » Aussitôt eut-il dit cette phrase qu'un livre traversait la pièce en s'écrasant violemment contre le mur. Normalement, il aurait dû s'écraser contre lui. Jack avait été une cible mais ne voyait pas d'où aurait pu provenir l'objet. Il n'y avait pas d'issue. Aucune. Et il commençait à avoir peur. La pièce semblait se rétrécir et il ne pouvait pas s'enfuir. Alors, il posa ses mains contre l'un des murs et haleta bruyamment. Il avait l'impression d'étouffer, de mourir.

Réveillé en sursaut, Jack pouvait sentir la sueur couler le long de son torse. Comme la veille et les soirs précédents, le même cauchemar l'empêchait de trouver le sommeil. Il ne parvenait pas à dormir plus d'une demie-heure et commençait à être las de cette situation. Ce n'était qu'un rêve. Un mauvais, certes, mais il devait combattre cette peur qui l'habitait chaque soirs au point de l'empêcher d'avoir une vie normale. Que faire maintenant ? Il ne pouvait plus espérer de se rendormir et ne voulait déranger personne. Alors, il se déplaça dans une autre pièce, laissant ses camarades qui partageaient sa chambre pour tenir compagnie au poste de télévision qui diffusait des programmes absurdes. Seulement voilà, malgré sa nouvelle occupation, Jack n'arrivait pas à sortir ses démons de son esprit. Pris d'un profond malaise, cafardeux, Jack prit le téléphone qui se trouvait juste à coté de lui et composa un numéro : celui de Stanislas Borgen, l'homme qui l'avait sauvé des agents de la CIA. Et en attendant son arrivée, Jack ramena ses jambes à son torse en serrant très fort, comme pour se protéger d'une menace invisible.


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Night afer night • Stanislas Borgen Vide
MessageSujet: Re: Night afer night • Stanislas Borgen   Night afer night • Stanislas Borgen Icon_minitimeLun 29 Juil - 20:49


Que ceux qui pensent que la vie des médias s'arrête une fois la dernière émission de la journée terminée aillent revoir leur copie illico presto. Parce que, pour être presque à la tête d'une chaîne de télévision, Stanislas savait bien qu'il n'en était rien. Le nombre de vingt-quartes heures en une journée n'était clairement pas suffisant et il était arrivé plus d'une fois qu'il fasse des nuits blanches dans le but de terminer son lot de travail dans la journée. Car s'il y avait la partie fun de son travail qui consistait à diriger les différents présentateurs et animateurs, à leur donner des conseils et/ou à leur dire de réapprendre leur métier (oui, oui ça lui était déjà arrivé), il y avait toutes les parties beaucoup moins drôle de son métiers qui nécessitaient tout autant d'attention et qui prenait le double du temps. Stan avait aussi pour tâche de réviser et valider les textes des dits animateurs, de programmer les nouvelles émissions, de revoir le montage de certaines autres...Sa journée était loin d'être terminée quand les émissions l'étaient et que les acteurs et animateurs des susnommées étaient rentrés chez eux. Il passait encore de très longues heures à son bureau pour terminer ce qu'il avait à faire.

C'est pour cela qu'il ne laissa même pas une sonnerie de son téléphone retentir avant de décrocher. Il venait à peine de rentrer du travail, il avait rangé la cravate et les chaussures cirées et n'allait pas tarder à se changer pour aller dormir. Mais ce coup de téléphone, il se doutait déjà de qui il aurait à l'autre bout de la ligne. Ça pouvait aussi bien être sa mère qui oubliait régulièrement qu'il n'était pas tout à fait la même heure en Californie qu'ici à New-York, mais bizarrement, il en doutait. La confirmation de ses doutes fut concrétisée par une voix peu assurée, à la limite de l'effrayée, qui lui demandait de venir. Jack. Il avait sorti ce jeune homme des griffes de la CIA et depuis, Stanislas se faisait un devoir de l'aider et le protéger autant que possible. Il ne saurait pas vous expliquer pourquoi, mais il avait ressenti cette connexion avec ce gosse et il était devenu un protecteur zélé quand on en venait au jeune homme. Oh! Bien sûr il protégeait et protégerait aussi les autres élèves de l'institut si un jour le besoin s'en faisait sentir, mais un seul d'être eux avait ses numéros personnels et professionnels. Autrement c'était Charles et les autres X-Men qui les avaient.

Ce soir, comme régulièrement, Jack avait du mal à dormir. Il ne fit pas un pli que Stan allait repousser son heure de coucher pour aller aider son protégé. Il se changea rapidement (il était loin d'avoir l'air rassurant avec son costume trois pièces et préféra opter pour une chemise à carreaux sur un t-shirt et un jean simple avant de partir. Puis de revenir un instant chez lui pour attraper une boîte de thé au citron qu'il pensait de circonstance ici. Si Jack n'aimait pas ça, il lui ferait volontiers un chocolat chaud. Mais il aurait besoin de ramener un peu de chaleur affective dans son corps, il le sentait. Si d'ordinaire Stanislas était plutôt du genre à respecter le code de la route, pour cette fois il allait en faire fie et dépasser les limites de vitesses pour aller au plus vite au manoir. De toute façon, ça n'était pas en pleine nuit, sur les routes de banlieue qu'il risquait vraiment de se faire arrêter pour excès de vitesse...Et quand bien même, il paierait l'amende et puis voilà. Sa priorité était d'arriver auprès de Jack le plus vite possible.

Ce fut une fois arrivé au manoir qu'il réfléchit à où pouvait bien se trouver son protégé dans cette immense manoir. Un endroit avec un téléphone. Il n'y en avait tant que cela et il ne serait jamais allé dans le bureau du Professeur sans autorisation explicite, et il aurait évité la cuisine, car bien qu'étant un lieu neutre il n'était pas impossible de croiser quelqu'un qui aurait eu un creux la nuit et le jeune homme aurait préféré éviter d'embêter les gens avec son état. Stan tentait de, petit à petit, lui faire comprendre qu'il pouvait se tourner vers ses camarades si besoin. Enfin, certains d'entre eux. Il ne lui resta, après cette rapide élimination, qu'assez peu de choix et au final, il le trouva, recroquevillé sur un canapé. S'approchant doucement mais avec suffisamment de bruit pour qu'il ne sursaute pas de trop quand il parlerait, Stanislas entreprit d'établir le contact.

"Bonsoir Jack."

Ce fut tout ce qu'il dit. Il devait le laisser fixer les limites et décider dans ce qu'il pouvait faire ou non. Tout était une question de confiance et le x-men montrait que le jeune homme pouvait lui faire confiance en agissant comme ce dernier le souhaitait et non autrement. Le but était de le rassurer, pas de l'obliger à se calmer avant de retourner dormir.
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MessageSujet: Re: Night afer night • Stanislas Borgen   Night afer night • Stanislas Borgen Icon_minitimeMer 7 Aoû - 12:24




Il était ridicule. Il en avait conscience une fois sur deux. Un moment il culpabilisait, se sentant totalement stupide de déranger les gens à des heures tardives uniquement parce qu'il était en proie à des cauchemars et à des attitudes post-traumatiques qui le rendaient anxieux et d'autres moments, Jack avait besoin de quelqu'un pour le rassurer et pour lui dire que tout irait bien. Personne n'allait venir dans cette école pour lui dire qu'il était un monstre. Personne n'allait venir le chasser avec des armes. Personne ne l'enfermerait. Il était libre, en sécurité. Il n'avait aucune raison de s'inquiéter. Pourtant, ses angoisses revenaient sans cesse et formaient un cercle vicieux dans son esprit. Plus il tentait de ne plus penser à son passé et plus il gardait les détails en mémoire. À croire que l'esprit humain fonctionnait bien mieux seul qu'avec la conscience d'une personne. C'était comme si une part de Jack voulait se souvenir de toute cette histoire de chasse au mutant. Mais il ne voulait plus y penser. Jack était persuadé de vouloir passer à autre chose, d'évoluer, de devenir un jeune homme indépendant et plus fort qu'il ne le laissait paraître.

Une voix, venue de nulle part, sortit le jeune homme de ses pensées et il eut involontairement un mouvement de recul, s'enfonçant plus qu'il ne l'était déjà contre le dossier du canapé, persuadé qu'il était en danger. Lorsque enfin, Jack réalisa qu'il ne s'agissait que du professeur Borgen et pas d'un membre de la CIA apparut ici comme par enchantement, son rythme cardiaque baissa d'un cran et ses idées redevinrent plus claires. Puis, son visage prit une mine désolée et le jeune homme passa ses mains dans ses cheveux, mal à l'aise. « Je suis désolé professeur, je ne voulais pas vous déranger, je ne voulais pas vous faire venir ici aussi tard... J'ai juste fait, ces cauchemars, encore... et j'angoisse pour rien, je panique pour rien... » Jack pouvait encore continuer de parler longtemps, mais il devait être arrêté au plus vite, sous peine de manquer de souffle. Car, même si la présence du professeur le rassurait, sa culpabilité prenait le dessus et commençait à faire sortir tout son état de stress.

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Night afer night • Stanislas Borgen Vide
MessageSujet: Re: Night afer night • Stanislas Borgen   Night afer night • Stanislas Borgen Icon_minitimeMar 13 Aoû - 9:43


Malgré ses précautions, le jeune Jack eut un mouvement de recul, comme effrayé de l’entendre ici. Ca lui faisait mal. Le voir aussi apeuré à cause des gens qui l’avaient chassé pour ce qu’il était. Tout ça à cause de la CIA. Quelqu’un d’aussi jeune en temps de « paix » politique ne devrait pas avoir à craindre pour sa sécurité comme il le faisait. Il ne devrait pas être terrorisé au moindre son dont il ne connait pas la provenance. Il ne devrait pas subir des cauchemars aussi vifs et frappants que ceux qu’il expérience. Rien que pour ces raisons et son instinct paternel envers ce jeune, Stanislas pourrait presque donner un point aux arguments de Lensherr sur le sujet. Même s’il ne l’avouerait jamais en face de ce dernier, car l’admettre serait comme avouer qu’il y avait cette once de haine au fond de lui, cette haine envers ceux qui considéraient les gens comme lui et Jack des abominations et des monstres, alors que les humains, rien qu’entre eux, étaient capable de bien pire sans aucune aide d’un point de vue génétique.

Il avança tranquillement vers le canapé, un pincement au cœur en entendant Jack s’excuser de l’avoir déranger. Tout comme il ne devrait pas être terrorisé, il ne devrait pas avoir à se sentir coupable de demander de l’aide. C’était normal, mais il connaissait ce genre de culpabilité, sa petite sœur possédait le même trait pendant la guerre et pas moyen de l’en faire démordre pendant des années, même en lui répétant mille fois que ce n’était pas grave, qu’elle avait le droit. Cependant, Stan était quelqu’un de têtu et il le répéterait aussi souvent qu’il le faudra à Jack jusqu’à ce qu’il prenne ne culpabilise plus de l’appeler quand il en a besoin. Ca pourrait donner lieu à des dérives d’avoir quelqu’un qu’il pouvait appeler quand il en ressentait le besoin comme ça, mais le professeur d’éthique faisait confiance au jeune homme pour apprendre à ne pas en abuser pour autant. Déposant une main rassurant sur les boucles blondes du mutant, Stanislas massa doucement le crâne de ce dernier, dans le but de l’apaiser.

"Ne t’inquiètes pas. Je t’ai dit que tu pouvais m’appeler quand tu le souhaitais, même simplement pour parler. Tu as même mon numéro au travail." Ca avait d’ailleurs étonné plus d’un de ses collègues de le voir abandonner toute activité pour prendre les appels de Jack quand c’était arrivé ; c’était assez rare cependant "Et appelle moi Stanislas, ou Stan. Je ne suis pas ici en tant que ton professeur Jack, mais en tant qu’un ami."

Il voulait qu’il comprenne bien la différence. En tant que professeur, son rôle était d’inculqué les notions de bien et de mal aux élèves, qu’ils comprennent que leurs pouvoirs ne leur donnait pas tous les droits. Ici, il n’était qu’un ami qui venait en rassurer un autre. Point final. Bon, il avait plus l’attitude d’un père calmant un de ses enfants que d’un simple ami, mais l’idée était là. Faisant le tour du canapé, Stan s’agenouilla face à Jack, de façon à ce qu’il ne se sente pas en situation d’infériorité physique face à lui.

"Tu viens ? On va se faire un encas dans la cuisine. Si les autres ont pas déjà fait un raid dans le frigo. J'ai amené du thé au citron"

Il pensait simplement se lever et accompagner le jeune homme à la cuisine mais il eut une meilleure idée. Toujours accroupi, il se tourna, se trouvant maintenant dos face à Jack.

"Montes sur mon dos, je t’emmène."

Ca pouvait sembler bizarre comme idée, mais il le faisait souvent avec sa petite sœur quand elle avait peur. Il la gardait sur son dos, la protégeant de quiconque voudrait lui faire du mal. Elle pouvait se cacher si elle en ressentait le besoin, ou bien simplement s’accrocher pour avoir un ancrage à la réalité face à ses cauchemars. Il espérait que Jack ne le prenne pas comme une infantilisation.
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MessageSujet: Re: Night afer night • Stanislas Borgen   Night afer night • Stanislas Borgen Icon_minitimeLun 26 Aoû - 12:19




Les paroles de Jack furent coupées par le professeur qui déposa une main sur son crâne pour l'apaiser. Il ne devait pas s'inquiéter. Il pouvait appeler autant qu'il le voulait... mais cette idée dérangeait quand même Jack. Pourtant, il l'avait fait. Il l'avait appelé et s'en voulait de l'avoir fait se déplacer pour un stupide cauchemar. Alors, il se recroquevillait encore plus, serrant ses jambes contre lui autant que possible. C'était le seul moyen pour lui de se sentir en sécurité, comme s'il ne souhaitait pas que son espace vital soit envahi. Et il faisait ainsi depuis son plus jeune âge, notamment lorsque ses parents se disputaient ou que des enfants le malmenaient à l'école. Mais ici, il n'avait plus rien à craindre. Le professeur lui demandait même de l'appeler par son prénom car il était ici en tant qu'ami. Pour toute réponse, Jack hocha la tête de bas en haut sans détacher son regard de ses mains qu'il entortillait dans tous les sens, nerveux.

Ses yeux dévièrent lorsque Stanislas s'agenouilla devant lui. Maintenant qu'il lui faisait face, il ne devait plus regarder ses mains. Il n'avait plus à se sentir honteux, il n'avait rien fait de mal. Il ne s'était battu avec personne, n'avait rien brisé dans le manoir. Il avait juste eu un rappel de mauvais souvenirs, un trop plein d'émotions négatives. Et le professeur était là pour lui changer les idées. Il lui proposa donc de se faire un encas dans la cuisine et de boire un thé au citron. La boisson chaude favorite du jeune homme. Un fin sourire se dessina sur les lèvres de Jack qui avait décidé de desserrer son emprise sur ses propres jambes et qui semblait se détendre. « Je vous suis. » Là, le mutant fut surpris de voir Stan lui tourner le dos, toujours dans sa position accroupie. Que voulait-il faire ? Jack fronça les sourcils, se demandant ce qu'il se passait. Il ne faisait pas une attaque au moins !? Le jeune homme pouvait se rassurer, tout allait bien. Stan voulait juste faire monter Jack sur son dos. Sur le moment, l'idée fut plutôt amusante dans l'esprit du mutant. Il était un jeune adulte et dépassait le professeur de quelques centimètres. Mais au final, il accepta de monter sur son dos, comme un enfant avec un parent ou comme un koala avec son maître, au choix.

« Je dois vous avouer que je ne suis jamais monter sur le dos de personne. Enfin, si, d'un ami une fois, pour plaisanter. » Jack se demandait quel serait la réaction de Charles Xavier ou d'un élève quelconque s'ils venaient à les voir ainsi. Mais dans un sens, il s'en fichait. Il avait faim, soif, et avait besoin de parler, de se sentir en confiance avec l'adulte. Et Jack n'avait jamais partagé de moments père-fils avec son propre père. Alors, c'était peut-être vraiment stupide ou précipité, mais il ressentait en Stanislas cette particularité de passer pour un père idéal. Jack aurait vraiment aimé avoir un père comme lui. Un père à l'écoute, un père protecteur, un père qui avait des idées aussi farfelues que de le faire traverser les pièces d'un manoir sur son dos...

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MessageSujet: Re: Night afer night • Stanislas Borgen   Night afer night • Stanislas Borgen Icon_minitimeSam 31 Aoû - 11:15


Stanislas eut un sourire attendri qu'il offrit comme il pût au jeune homme en tournant sa tête pour regarder par-dessus son épaule. Il s'était renseigné sur la vie de Jack avant qu'il ne le sorte des griffes de la CIA; ça n'était pas joyeux. Vraiment pas. Lui avait connu la guerre, effectivement, mais si les conditions de vie étaient dures, au moins il pouvait compter sur sa famille. Pas Jack. C'en était presque à croire qu'il fallait un drame pour qu'une famille soit soudée, et encore. Ça l'enrageait de se dire qu'on pouvait autant négliger ses enfants. Après, le professeur accordait volontiers que quand il s'agissait du jeune homme qui grimpait maintenant sur son dos, il n'était pas objectif. Il ne le serait probablement jamais. Il avait été trop affecté par la peur, que dis-je, la terreur qu'il lui avait démontré en le trouvant et par le fait que des agents gouvernementaux armés aient pu tenter de s'en prendre à un enfant. Légalement Jack était peut-être presque un adulte, mais il restait un enfant quelque part et ça, Stan ne pourrait jamais leur pardonner d'avoir fait ça.

"Il faut une première fois à tout."

Une fois le jeune homme confortablement installé sur son dos, Stanislas se releva doucement, et se mit à avancer à travers les pièces du manoir en direction de la cuisine. C'est vrai que vu la taille de Jack, c'était grandement différent de lorsqu'il faisait ça avec sa petite sœur à l'époque. Mais le professeur n'était pas une petite nature et si il était grand, le jeune homme sur son dos restait d'un poids raisonnable. Il le fit rire cependant, quand il se demanda ce que penseraient les autres s'ils les voyaient passer comme ça...Il fit une pause une petite seconde, le temps de replacer correctement Jack sur son dos et reprit sa marche, tout fier qu'il était.

"Je pense que ça ferait bien rire une partie de l'équipe pédagogique quant aux autres élèves...Je suis qu'au fond ils seraient jaloux!"

Stanislas avait toujours eu ce côté grand gamin/clown qui lui allait si bien malgré la sévérité de ses traits parfois. Ils arrivèrent enfin à la cuisine (le plus âgé ne se ferait probablement jamais à la taille de ce manoir...) et il laissa Jack descendre pour prendre place à la table de la cuisine. Mettant de l'eau à chauffer, Stan fit ensuite le tour des placards et du frigo pour trouver une idée d'en as à faire. Il lui fallait quelque chose de chaud, pour réchauffer son protégé des suées froides que ses cauchemars avaient provoqués; quelques chose de chaleureux aussi, pour qu'il ne se sente plus mal. Enfin, quelque chose de sucré, pour adoucir les peurs. Au final, il trouva. Il ferait du pain-perdu. Il sortit le pain de mie un peu trop sec pour être manger tel quel, des œufs, du lait, du sucre et un peu de vanille qu'il déposa sur la table, devant Jack.

"On va faire du main perdu. Tu sais ce que c'est?" il attendit la réponse avant de reprendre "Tu vas même m'y aidé. Casse trois œufs dans ce bol je vais chercher la poêle."

Oui, il allait le faire participer. Il fallait lui faire comprendre qu'il n'était pas inutile, qu'il pourrait faire beaucoup juste en demandant comment on fait.
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