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 Losing heart to a giant purple octopus, then sacrificing life to a great purpose [Violence]

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Anonymous

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Losing heart to a giant purple octopus, then sacrificing life to a great purpose [Violence] Vide
MessageSujet: Losing heart to a giant purple octopus, then sacrificing life to a great purpose [Violence]   Losing heart to a giant purple octopus, then sacrificing life to a great purpose [Violence] Icon_minitimeMar 16 Sep - 16:35


Il arrivait, parfois, que les mots ne parviennent pas à s'échapper de ses pensées. Il arrivait, parfois, qu'il se contente d'un regard perçant, curieux, d'un sourire ironique et sardonique. Il y avait de ces idées qu'il partageait, comme la pointe d'un iceberg dont on ne faisait que deviner les profondeurs absolues. On ne comprenait pas forcément ses résolutions. On croyait, parfois, qu'un excès d'intelligence le faisait frôler la folie. Et peut-être était-ce ça, le problème. Il ne pouvait se contenter de quelque chose de trop petit, de trop faible. Sa tête explosait d'idées, parfois saugrenues, mais généralement délirantes. Il aboutissait à quelque chose d'inattendu. Il aboutissait aux profondeurs qu'on ignorait jusqu'à ce qu'il y parvienne. L'Homme semblait parfois oublier ce qu'il était, avant toute chose: un cerveau plus qu'un être vivant. Il n'était qu'une enveloppe charnelle ne servant vraiment qu'à protéger toute la folie d'une seule pensée déchirante. On croyait à une erreur de sa part. On croyait qu'il se perdait lui-même. On le croyait capable de commettre un faux pas. On le croyait le reflet de tout le monde, finalement. C'était une image qu'il avait de la société humaine que celle de faire des erreurs. On oubliait, parfois, qu'il n'était pas exactement comme tout le monde et que ses réflexions allaient à contre courant. À vrai dire, qui pouvait vraiment se vanter de comprendre le sens de ses pensées sinon lui-même? Il y avait de la folie dans ses pensées. Il y avait de la folie dans ses actions. Mais pire encore, il y avait les sous-entendus trop discrets qu'on ne saisissait qu'au dernier moment, alors qu'il parvenait à glisser entre leur doigts rageurs qui ne comprenaient pas complètement ce qui s'était passé avec exactitude. Et c'était aussi ça, être lui. Faire croire qu'on était parvenu à comprendre où il voulait en venir. Faire croire qu'il était assez idiot pour se laisser complètement avoir par le filet tendu. Le monde entier n'avait toujours été qu'une grande scène sur laquelle il étendait un jeu diaboliquement théâtral. Il avait toutes les apparences de celui quelque peu irréfléchi qui s'égard dans l'incertitude et le doute lorsque les griffes se referment sur ses corps. Fallait être naïf ou simplement trop humain pour le croire ainsi.

Il comprenait depuis longtemps où ce jeu le mènerait. Il avait déjà saisit jusqu'où il irait en refermant la porte de la NASA, la première fois. Il avait déjà compris en apposant sa signature naïve, à l'époque, sur les documents de confidentialité. Il avait déjà saisit les conséquences de ses choix de l'époque et le jeu malhonnête qui tournait déjà autour de sa tête avant même de commencer à songer à ses futurs actes de petit terroriste peu expérimenté qu'il était alors. Il avait compris jusqu'à ça le mènerait de déployer sa menace au centre commercial. C'était un peu comme si se faire mettre la main au collet, c'était le résultat escompté. Et peut-être que c'était véritablement le cas. Il n'avait, après tout, fait que sourire à la provocante fatalité de sa situation, se moquant d'eux, du destin, de sa propre valeur. Comme un enfant qui, en apparence, ne prenait pas conscience de la gravité de son cas ou de ses actes, alors qu'il savait parfaitement tout ce qu'il avait causé. La question était plutôt: en avait-il du remords? Culpabilisait-il? Se sentait-il en faute de toute la douleur que certains pouvaient subir suite à sa révélation? Il ne pouvait décemment pas répondre d'un banal oui ou non. C'était trop évasif, trop incertain, trop faible. La puissance de sa réponse, si on prenait seulement la peine de le lui demander, serait sans doute qu'il faut se sacrifier pour un grand projet. Soi-même, et sans doute entrainer quelques idéaux avec soi, dans sa chute, était quelque chose d'inévitable qu'il avait accepté. Mais cela ne voulait pas dire qu'il ne regrettait pas la souffrance des autres, elle était conséquente, et il aurait préféré l'éviter, autant que possible. Mais le choix n'existait pas. Pas pour lui. Qu'ils aient préférés rester caché ou être révélés ne changerait jamais rien à leur situation: se cacher signifiait que l'on se sentait persécuté, d'une certaine façon. Et se révéler était seulement un moyen de dire que l'on refusait cette même persécution violente. C'était ce qu'il avait choisit de faire: dénoncer ce qu'on avait fait de lui. Et ce n'était Neal ou Ian qui était en cause dans ses choix, au départ. Neal avait seulement fait partie de ses calculs. Il l'avait inclus dans sa rage de vivre avec une violence déchirante. Il avait été un messager à sa propre douleur. Un message pour dire qu'il s'acharnerait et qu'il n'avait aucune limite. L'homme avait été une image pour le mutant, un palier, un point de non-retour qu'il avait choisit et accepté de franchir en décidant de mettre un terme à son existence nuisible à ses propres volontés. La seule erreur qu'il avait jamais commise avait été d'oublier la douceur et la pureté du cœur de certains mutants... Il avait mis de côté cette option, parce qu'il ne pouvait pas la connaitre. Quel était la probabilité qu'un mutant apparaisse dans sa mise en scène, causant le plus grands des retournements? Il était trop maigre pour qu'il n'ait seulement à y songer. Et pourtant, elle avait existé, cette fraction de pourcentage, puisqu'ils étaient tous là, à présent, que le géant lui passait les fers glacials aux poignets, qu'il chuchotait ses menaces lourdes à l'oreille de l'allemand encore figé dans la poussière par la violence du choque.


Ils avaient été obligés de soutenir son poids mort en le relevant. Musculairement parlant, il avait l'impression d'être encore paralysé et de ne pas parvenir à se faire obéir par son corps. Comme si le message que ses neurones envoyait à ses jambes se perdait, quelque part, dans le trajet complexe de son système nerveux. Comme s'il y avait eu un carambolage sur la voie rapide qui retardait le cheminement. En revanche, il sentait parfaitement la douleur de la balle qui lui avait troué la peau, à chaque fois qu'il s'obligeait à déposer son poids sur la jambe blessée. Ça lui rappelait l'amertume de ses décisions. Mais il avait sourit, malgré tout. De cet air ironique. De cet air absurde qui le caractérisait parmi tant d'autres. Qui lui donnait, d'une certaine façon, une imagine psychotique et délirante qu'il s'était construite de toute pièce. Mais peut-être était-ce ce qu'il était, psychopathe, sans trop en avoir conscience, borderline sur la limite de la folie irréparable. Ils n'avaient rien à perdre ni à gagner, sinon le soulagement de leur conscience par une Vendetta personnelle. Ça aussi, il en avait conscience. Et ils semblaient oublier que lui n'avait plus rien à leur donner. Il se battait contre eux, à contre courant, un peu différemment. Mais ni lui ni eux n'en avaient encore conscience, voilà tout. C'était une nouveauté, pour tout le monde. Il connaissait les manières de l'agent, en revanche. Ses manières et sa rage furieuse. Il les connaissait, les craignait. Il ne pouvait décemment pas en être autrement pour le mutant surdoué: il fallait être plus fou qu'il ne l'était pour ne pas anticipé la douleur violente qui sévissait dans chacun de leur esprit et qu'ils lui feraient inévitablement ressentir. Était-ce ce qu'il attendait? C'était un peu comme s'il les avait appelé, dans cet espèce d'entrepôt. C'était un peu comme s'il avait mis une enseigne lumineuse qui criait ''je suis là, venez me pêcher''.

Il y avait eu un voile noir, devant son regard, un instant, avant qu'on le force à entrer dans le véhicule, où il donnait sans doute l'impression de tourner de l'œil, ou de s'apprêter à le faire, en cherchant néanmoins à y résister. C'était pas vraiment le moment d'être un faible comme tant d'autre. Tout ceci n'était qu'une guerre où le seul but menant à la victoire était celui qui résisterait le plus longtemps. Lui, à sa propre douleur, eux, à leur propre folie. Il s'était tut, si c'était possible venant de lui. Tout le long du trajet, il avait maintenu un silence de plomb, brisé par son unique et léger sourire intarissable, par le cliquetis léger des menottes qui lui poignardaient le dos, alors qu'il se trouvait inévitablement appuyé contre. On avait sans doute profiter de son silence pour faire enfin cesser le saignement qui l'étourdissait à chaque tournant que prenait le véhicule et qui le rendait étrangement blême. Ou alors était-ce simplement pour éviter qu'il ne régurgite les muffins bizarres qu'il avait du avaler la veille. Ça aurait été charmant d'éparpiller ses entrailles sur leur chaussures parfaitement cirées. D'un autre côté, sans doute aurait-il été en mesure de trouver la chose particulièrement hilarante.

Il compta en tête le temps approximatif que le trajet pris avant de sentir les freins et le moteur cesser de tourner. De toute évidence, ce n'était pas un endroit qui lui était connu. Ce n'était pas l'entrepôt de la dernière fois. Ni même une petite résidence. La première chose qu'il remarqua lorsque la portière s'ouvrit à sa gauche, se fut l'odeur du sel et de l'humidité qui flottait dans l'air et prenait légèrement à la gorge. Ensuite, se fut le cri des goélands perchés et curieux qui gambadaient entre les planches de bois moisies du quai et quelques poubelles pleines. Il lança un regard en biais vers le géant, comme s'il aurait tenté de lire ses pensées, à ce moment précis, ou simplement de deviner ce qui se tramait dans sa tête de calculateur chevronné. Et comme il ne réagissait pas davantage, il se laissa entrainer inévitablement vers l'espèce de petit bateau. Non, en fait, pas petit, mais pas gros non plus. Sous sourire devint plus sarcastique lorsqu'il y posa les pieds. Ils avaient l'intention évidente de l'éloigner de la terre ferme. À vrai dire, ils avaient l'intention de s'isoler, de l'isoler, plutôt. Où pouvait-il aller, en pleine mer ou il ne savait quel espace nautique. Nager jusqu'à la berge la plus proche? Sans doute pas. Peut-être avaient-ils réduit leur personnel de manière à ce qu'aucune erreur ne soit commise, comme la dernière fois. De manière, finalement, à ne lui laisser aucune porte ouverte. Il n'en était pas mécontent pour autant. Il souriait. Il souriait de réaliser qu'ils apprenaient de leur propre erreur. Il souriait de réaliser quel défi ceci allait être pour lui. Ce n'était plus un défi mental qu'on lui accordait. Si. D'une certaine manière, le défi de ne pas craquer sous la pression. Mais ils avaient compris qu'il n'était, physiquement, pas le plus grand des athlètes, loin de là, même. Il avait l'impression aussi que, pour changer de stratégie, ils avaient volontairement choisit de lui laisser prendre conscience de ce que tout ceci impliquait: il n'avait aucun espoir d'être secouru miraculeusement. Ils verraient venir le coup à des kilomètres à la ronde. C'était un peu comme s'ils espéraient réduire ses espérances à néant en l'entrainant là où il n'y avait pas de fuite possible. S'il n'y en avait pas, il devrait s'en créer une... Peu importe ce que cela impliquait, finalement. Adieu terre ferme. Bonjour marrée haute.

On le fit glisser à la calle. L'image de la chaise de métal visée au sol lui rappela celle de la dernière fois. Et s'il souriait toujours, il sentir la moiteur gagner la peau des paumes de ses mains, qu'il gardait obstinément fermé en des poings solidement serrés. Et lorsqu'on l'enchaina là, comme une bête de foire, et qu'on l'abandonna, il songea à ce que cette position impliquait. On tentait peut-être d'ouvrir la brèche créée dans son esprit lors de la précédente confrontation, quelque peu similaire. On le laissa bêtement là, dans ses propres pensées, dans la confrontation de ses propres peurs auxquelles il résistait encore bravement. Seul, avec lui-même, avec le bruit sourd des vagues contre le métal du petit bateau, avec le grondement d'un moteur, avec l'incapacité de savoir quelle direction ils prenaient en sachant néanmoins qu'ils en prenaient une. De plus, il eut une certaine réticence à se retrouver si perplexe dans l'obscurité qu'on lui imposa de force. Ce n'était pas de se retrouver là, enchainé, qui était le plus grand de ses soucis. Ce n'était pas non plus de ne pas savoir exactement où il se trouvait. Non, à vrai dire, ce qui le préoccupait plus que les sévisses qu'on pouvait lui imposer physiquement, c'était ce que son esprit pouvait imaginer, dans cette solitude silencieuse, dans cette obscurité opaque qui le laissait un peu trop facilement divaguer. Ils pourraient très bien ne jamais se pointer des jours durant qu'il pourrait très bien s'achever lui-même. Le plus ardu, sans doute, était de ne pas savoir combien de temps il s'écoulait et s'écoulerait. S'était de se retrouver dans l'attente dérangeant qu'on lui réponde par une présence étrangement rassurante malgré la situation. Force lui était que de se concentrer sur le bruit grondant du métal qui tanguait et naviguait doucement. Et comme s'il fuyait l'obscurité, il choisit de fermer les yeux sur ce qui l'entourait, de concentrer son attention sur autre chose que sur ce qui tiraillait ses pensées sinueuses et qui, au fond, étaient son pire ennemis ici bas. Ce n'était pas Neal. Ce n'était pas ses mots. Seulement ses propres pensées. Il se concentra sur le mécanisme des menottes qui coinçaient toujours ses mains dans son dos, essayant de percevoir ses faiblesses comme ses forces en prévision de quelques féroces résistances de sa part... Parce qu'une guerre sans résistance, ce n'est plus une guerre, c'est un abandon classique face à l'adversité. Et ça, il ne se le permettrait jamais. Pas devant qui que ce soit. Ça leur ferait beaucoup trop plaisir. Ou alors, au contraire, ça frustrerait de ne pas obtenir de réponse concrète ou de réaction escomptée. Mais ce n'était pas l'image qu'on avait de lui pas plus que celle qu'il avait de lui-même. Il était trop combatif pour se laisser abattre sans rien faire, sans rien dire, simplement parce que c'était la solution la plus simpliste.

Et inévitablement, il se mit à chantonner une berceuse enfantine qui ne voulait rien dire de particulier, sinon ayant pour but unique d'endormir les enfants et qui le divertissait dans cette attente de plus en plus interminable.
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