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 Il est temps de sortir les squelettes du placard [James]

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Il est temps de sortir les squelettes du placard [James] Vide
MessageSujet: Il est temps de sortir les squelettes du placard [James]   Il est temps de sortir les squelettes du placard [James] Icon_minitimeSam 30 Nov - 17:27


« Let's get talking »

« James et Clint»

Ca faisait quelques temps maintenant qu’il “travaillait” pour Schmittlein, et jusque-là, l’autre n’avait fait que le mener en bateau. L’envoyer chercher des trucs pour lui dire qu’en fait ce n’était pas ça qu’il cherchait. Jamais un client ne s’était permit de lui faire de tels coups sans le lui dire. Il n’avait pas été rare que les clients leur donnent une mission mineure pour s’assurer que les deux hommes ne racontaient pas des salades et ne cherchaient pas à leur extorquer des fonds. C’était un raisonnement logique et une réaction tout à fait humaine. Cependant ils en proposaient une, et prévenait avant. Là, non, rien. Il lui avait laissé des infos et l’avait laissé chercher, prendre des risques (car oui en plus il prend des risques) avant de lui dire qu’il se trompait totalement et le renvoyer chercher autre chose. S’il ne s’était pas servi de son instinct depuis un long moment, il aurait pu croire qu’il était simplement rouillé, ou ben qu’il avait perdu cette espèce d’aptitude qu’il avait pour retrouver les choses. Cependant son instinct il s’en servait quasi quotidiennement, parce qu’il devait faire attention à qui il fréquentait ; son passé n’était pas quelque chose qu’il pouvait se permettre de voir révéler et pourtant…

Pourtant il était en chemin pour faire part de ces années de sa vie à quelqu’un qu’il n’avait que recroisé quelques mois plus tôt. James Dawkins. Il s’avérait aussi qu’il faisait partie de la police de New-York. Des envies suicidaires ? Non, pas du tout. Clint espérait qu’il puisse convaincre James de garder les informations sur son passé pour lui, à faire une légère entorse aux règles d’un interrogatoire pour ses beaux yeux. En même temps ce qu’il proposait en échange de garder ça pour lui pouvait s’avérer intéressant. Il avait appris que James et son coéquipier Michael travaillaient sur l’affaire Schmittlein. Avec ce qu’il savait de l’homme et ses liens avec ce dernier…Il pourrait les aider. Si son ancien ami ne se décidait pas à l’arrêter entre deux. Parce qu’il serait tout de même associé au nom d’un malfaiteur recherché par tout le pays tout de même. Le léger hic était qu’il ne fallait pas que son alliance avec la police remonte jusqu’aux oreilles de la CIA sinon il risquait de se faire convoquer pas forcément très civilement par ses anciens employeurs et il n’a aucune envie de revoir ces faces de rat qui l’ont laissé comme mort en Russie, ces chiens puants. Et il ne faut pas que ça remonte aux oreilles de Schmittlein, sinon il allait passer un sale quart d’heure.

Clint était résolu à lui raconter, ça ne voulait pas dire qu’il était à l’aise avec ça. Il avait peur. Peur de sa réaction, peur de devoir retourner sur ces moments difficiles de sa vie. Pourtant il le devrait bien. Il connaissait James et lu dire que Viktor le faisait chanter sans lui dire grâce à quoi finirait par le faire exploser, surtout venant de lui et mentir n’était pas une option. C’est pour ça qu’après une grande inspiration et son sourire en place, il entra dans le poste de police, se dirigeant directement vers le bureau de la secrétaire.

"Bonjour, je souhaiterais parler à James Dawkins. Je suis Clint Turner, un ami à lui. Dîtes-le que c’est important…Et d’ordre professionnel."

Cela devrait bien dégager un peu de temps dans l’emploi du temps de James pour ça. Il faudrait cependant qu’il évite le coéquipier. Raconter tout cela à James était une chose ; ils se connaissaient, ou s’étaient connus et il était peut-être celui à qui il doit le plus de réponses ici. Devoir faire face à Michael (bien que très sympathique au demeurant) était une autre paire de manches. Il connaissait les antécédents militaire de ce type et il ne voulait pas que sa vie personnelle soit abordée ainsi à un presque inconnu.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: Il est temps de sortir les squelettes du placard [James]   Il est temps de sortir les squelettes du placard [James] Icon_minitimeDim 8 Déc - 0:36


Il est temps de sortir les squelettes du placard [James] Haxm

James entra dans son bureau avec un café à la main, se laissant tomber sur son siège, leur affaire traînait trop à son goût, leur homme leur filait trop entre les doigts et James ne supportait plus ça. Le principe qu’un suspect leur file entre les doigts n’était pas acceptable pour le lieutenant. Soupirant il bût quelques gorgées de café, fixant le bureau de son nouveau supérieur, il avait toujours du mal à s’y faire, toujours du mal à ne pas être froid, la douleur était encore trop présente. Et pourtant Michael n’avait rien fait, ce n’était pas de sa faute tout ce qui était arrivé, et James le savait, c’était juste une simple barrière de protection, il se protégeait, stupidement certes d’une amitié avec le brun juste par peur de souffrir une nouvelle fois. Peut-être que c’était égoïste comme comportement mais il n’y pouvait pas grand chose, enfin pour le moment. Il se passa une main sur son visage avant porter son attention sur les nombreuses feuilles qui concernaient l’affaire Viktor, il attrapa l’une d’elle et la lût attentivement, il ne savait pas s’il perdait du temps plus qu’autre chose, s’il ne se retrouvait pas devant une fausse piste, comme souvent en ce qui concernait l’allemand, parce qu’il avait une fâcheuse tendance à brouiller les pistes et disparaître sans laisser la moindre trace. Et évidemment, cette nouvelle piste ne donna rien, à son plus grand désespoir.

Trois coups furent donnés à sa porte, il leva les yeux de ses papiers pour se retrouver face à sa secrétaire, il lui sourit, et la jeune femme lui annonça une visite d’ordre professionnel, surpris il se leva et vit Clint, il remercia la blonde et fit entrer Clint et refermant la porte derrière lui. Clint Turner, il l’avait connut à travers son père, ce dernier était son instructeur à l’armée et James avait vu plusieurs fois le brun, se liant rapidement d’amitié avec lui. Et ils s’étaient perdus de vue, jusqu’à ce que le Lieutenant le retrouve à New-York, ils avaient reprit contact et James comptait bien savoir tout ce qui c’était passé pendant ces dernières années, mais il était bien loin de se douter de tout ce qui c’était passé, justement. Souriant à son ami il l’invita à s’installer sur la chaise assez confortable en face de son bureau. Bureau derrière lequel il se rassit, rangeant rapidement ce qu’il traînait sur son affaire en cours. Bien qu’il fasse confiance à son ami, il ne pouvait pas laisser traîner des éléments de l’enquête aux yeux de civils.

- Ca fait longtemps qu’on s’est pas vu, qu’est-ce qui t’emmène dans mon petit lieu de travail ?

Il s’installa confortablement sur sa chaise et planta son regard dans le sien, il savait qu’il y’avait quelque chose d’important dans cette visite surprise, mais il ne savait pas quoi et ça l’intriguait mais l’inquiétait un peu aussi, s’imaginant quelques scénarios dans sa tête, peut-être avait-il des problèmes et qu’il voulait en parler avec lui. Si c’était le cas, le lieutenant ferrait tout ce qu’il pourrait pour l’aider, c’était dans sa nature, une fois qu’on devient ami avec le blond, vous pouvez compter sur sa présence à vos côtés pour vous sortir d’une situation, aussi compliquée soit-elle… Il attrapa sa tasse de café mais remarqua avec une pointe d’exaspération qu’elle était vide et se leva, demandant à son ami :

- Tu veux peut-être quelque chose à boire avant d’entamer des explications ? Café ? Eau ? Thé ? Dis moi ce que tu veux on a presque de tout.

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MessageSujet: Re: Il est temps de sortir les squelettes du placard [James]   Il est temps de sortir les squelettes du placard [James] Icon_minitimeDim 8 Déc - 20:47


« Let's get talking »

« James et Clint»

James eut l'air surpris de le voir. Ce ne l'étonnait pas, il avait préféré faire une visite surprise. La raison de ne pas avoir prévenu de sa venue en amont résidait dans le fait que Clint ne pouvait pas se permettre de dire tout ce qu'il avait à dire dans un endroit public, des fois qu'il y ait des oreilles qui traînent. De plus, ce qu'il avait à dire était effectivement d'ordre professionnel du point de vue de James. Malgré le sourire que ce dernier lui offrit (et qu'il rendit en homme poli et bien élevé qu'il était), il se doutait que d'ici quelques minutes ça risquait de tourner vinaigre. James risquaient de mal prendre le fait son ami travaille, même sous chantage, pour le type qu'il tentait désespérément de mettre sous les verrous. Clint avait aussi peur de sa réaction face à ce qu'il avait pu faire. La Russie...L'a transformé. Ça ne se voit pas au premier regard, pour quelqu'un comme Michael qui le découvre pour la première fois. Cependant James a dû, au détour des quelques rencontres qu'ils ont fait depuis qu'ils se sont retrouvés, remarquer que quelque chose était différent avec lui sans pouvoir mettre le doigt sur quoi. Il eut cependant un petit rire.

"Petit? C'est déjà plus grand que les chambres de la caserne!" rappeler les bons souvenirs de l'époque de leur rencontre lui permettait de s'accrocher au fait qu'ils étaient effectivement ami et que, avec un peu de chance, James pourra lui pardonner.

James lui offrit à boire mais il refusa. Du café, du thé? Non merci, il était une véritable boule de nerfs, pas la peine d'en rajouter. Quant à de l'eau, non plus. Ce qui lui aurait fallut aurait été un bon scotch, double, sans glace, histoire de lui stabiliser les mains qui frémissaient d'appréhension à l'idée de la conversation qui allait arriver. Dire qu'il était troisième gâchette des États-Unis il n'y a pas si longtemps que ça...Il attendit que le blond revienne, confortablement assit dans le fauteuil des visiteurs, puis pris une grande inspiration. Que le spectacle commence. S'il arrivait à conserver ne serait-ce qu'une once de l'amitié que lui portait James il pourrait s'avérer chanceux.

"Bien, déjà, Michael n'est pas là?" la réponse arriva vite et il continua "Ce que je vais dire risque de ne pas être agréable à attendre, je préfère te le dire tout de suite, cependant je te demanderais, au nom de notre amitié, de rien dire à personne James, s'il te plaît. Je te dois des réponses, mais à toi et personne d'autres." une nouvelle grande inspiration et il reprit "Je sais que tu tentes de coincer Viktor Schmittlein. Le fait est que je peux t'aider parce que...Je travaille pour lui. Ponctuellement. Je ne suis pas un de ses hommes de main à l'année. À dire vrai c'est la première fois, et j'espère la dernière, qu'il fait appel à mes services. Si ça ne tenait qu'à moi, j'en resterait à ma petite vie de barman bien tranquille, mais il me fait du chantage. Je n'ai pas exactement le choix que de bosser pour lui. Il n'a cependant pas dis que je devais lui être exclusif."

Il tenta une pointe d'humour pour tenter de mieux faire passer la pilule mais bizarrement, il doutait que ça fasse un quelconque effet. Clint avait préféré ne pas laisser de pause dans son discours pour pouvoir tout dire de cette première information avant que James ne puisse rétorquer. Plus simple ainsi, et sûr qu'il pourrait finir ce qu'il disait.

"Je t'avais dit que ça ne serait pas agréable à entendre..."

Et encore, c'est pas terminé mon grand, il allait devoir s'accrocher à son badge le James.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: Il est temps de sortir les squelettes du placard [James]   Il est temps de sortir les squelettes du placard [James] Icon_minitimeSam 28 Déc - 23:59


James eût un petit rire en l’entendant comparer le poste et les chambres de la casernes, un petit bond dans le passé, un petit bond dans les doux souvenirs, dans la jeunesse. Pas qu’il était vieux, mais c’est vrai que cette époque remontait à quelques années maintenant et il était bien plus jeune. Soupire à peine audible. Après que Clint ait décliné son offre pour une quelconques boisson, James se resservi une tasse de café, peut-être qu’il aurait dût se servir quelque chose de plus fort qu’un simple petit café s’il avait eut la moindre idée sur la suite des événements. Peut-être que le fond de scotch, qu’il avait encore dans son tiroir allait être utile aujourd'hui ?  Une fois servit, le blond retourna s’asseoir confortablement dans son fauteuil, fixant avec curiosité son ami, ami qui d’ailleurs avait changé, il avait noté ce changement, il n’était plus ce Clint qu’il avait connu, quelque chose avait changé en lui, il ne savait pas encore quoi, qui ou comment ça avait pût arriver, mais il c’était promit de le découvrir, même si le brun refusait, même s’il tentait de lui mentir, James découvrirait la vérité. Et bien plus tôt qu’il aurait crût.

Il fut surpris par son questionnement concernant son supérieur, en quoi était-ce dérangeant qu’il soit là, de toute façon même s’il était là, il n’allait pas les déranger, enfin, il répondit par une négation rapidement, envieux de savoir la suite des paroles du barman. Le blond arqua un sourcil, surpris par le début des paroles, qu’est-ce qu’il voulait bien dire ? Soudain, il était un peu moins envieux de tout savoir et il attendit avec une pointe d’angoisse la suite de ses paroles. Et il faillit recracher la gorgée de café qu’il venait de prendre en l’entendant parler de l’allemand, comment ça il travaillait pour lui ? Du chantage… De mieux en mieux, Viktor faisant chanter son ami sur un point qui lui était inconnu, non mais il n’aurait pas pût venir lui en parler avant ! Pourquoi attendre tout ce temps ? Quel merdier mon dieu, quel merdier ! Il fit claquer la tasse contre son bureau en la reposant, son expression avait littéralement changé, il c’était décomposé, affichant une mine perplexe, pleine d’incompréhension, et peut-être d’un peu de colère. Colère contre l’Allemand qui osait s’en prendre à un de ses proches, il lui donnait une raison de plus de le détester , et peut-être qu’il était un peu en colère contre Clint à qui il reprochait d’avoir tarder pour le prévenir.  

- Pas agréable à entendre ! C’est le moins qu’on puisse dire Clint ! Mais tu peux me dire pourquoi tu n’es venu en parler avant nom d’un chien ! C’est pas vrai, cet Allemand est une vraie plaie.


Il avait bien entendu élevé la voix, mais pas trop pour éviter d’attirer l’attention, il ne voulait pas qu’on débarque dans son bureau pour lui demander ce qui se passait. Il ouvrit soudainement son tiroir et sortit la bouteille de scotch et deux verres dans lesquels il versa l’alcool, il ne savait pas pourquoi mais il sentait qu’il n’était pas au bout de ses surprises. Il posa le premier devant le brun et garda l’autre avant de reprendre sur un ton qui se voulait un peu plus calme malgré les notes de colères encore présente dans son timbre de voix  :

- Tu m’explique comment il a pût réussir à te faire chanter et depuis combien de temps ça dure ? Mais surtout avec quel moyen de pression il a réussit à te faire chanter ? A mon souvenir tu n’avais rien de très utile pour faire chanter quand on s’est connu… Alors je vais te le demander une seule fois Clint, d’ami à ami, peux tu m’expliquer ce qu’il c’est passé durant ces années où on ne c’est pas vu ?

Ce n'était plus négociable maintenant, le brun lui devait des réponses et pas plus tard que maintenant.
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MessageSujet: Re: Il est temps de sortir les squelettes du placard [James]   Il est temps de sortir les squelettes du placard [James] Icon_minitimeDim 29 Déc - 0:59


« Let's get talking »

« James et Clint»

C’est vrai qu’il s’était attendu à la réaction qu’il avait reçue. Clint connaissait suffisamment bien James pour imaginer relativement bien sa réaction. Ou du moins croyait le connaître. Car en revanche, qu’il lui demande pourquoi il n’était pas venu avant au lieu de lui dire qu’il se sente trahi par cet avoeu était quelque chose qu’il n’avait pas vu venir. Peut-être avait-il passé trop de temps à s’entendre dire qu’il fallait qu’il prouve sa loyauté et son patriotisme, à subir des regards méfiants à n’en plus finir pour encore croire que quelqu’un qui le connaisse puisse encore croire qu’il soit honnête et dans le camps des gentils (malgré le fait qu’il fasse plutôt partie des entités vivant dans cette aire grise que la justice ne veut pas admettre mais est bien contente d’avoir). Ou bien tout simplement James avait fait ce que lui aussi avait fait durant sa vie : changer, évoluer. Pour lui ce fut en bien, allant de l’avant et ayant un bon métier, quelque chose dont il pouvait être fier. En tout cas le brun releva la tête qu’il avait baissée quand James avait commencé à prendre la parole, honteux de trahir ainsi son ami, pour lui offrir des yeux surpris.

Il retint de justesse le petit rire heureux qui lui vint, mais pas le sourire. Il tenta bien de le cacher, mais sans grand succès. La joie de se dire qu’il avait encore un ami aussi…juste, aussi intègre lui réchauffait le cœur. Il prit avec joie le verre d’alcool et le vida d’une traite. Ah oui la Russie ça vous apprend à boire aussi. L’alcool coula le long de sa gorge pour atteindre son estomac dans cette course habituelle mais tout lui sembla si lourd d’un coup. Car James avait repris la parole, lui posant des questions, exigeant des réponses. Réponses qu’il s’était décidé à lui donné quoi qu’il advienne (à moins qu’il ne le coffre et ne le fasse interroger par Michael mais là ça n’était pas le cas), mais là il devait le faire. Ce n’était plus une question de quand. Ça n’a jamais été une question de si. Alors Clint recommençait à angoisser. Pourtant la réaction qu’il a eue face à son annonce première devrait le rassurer. Oui sauf que ce qu’il avait à lui dire était d’un autre niveau que de simplement dire qu’il travaillait avec un criminel. Ça, ça pouvait laisser entendre qu’il n’avait pas atteint de vies humaines à proprement parlé. Ce qu’il allait lui dire…C’était une autre paire de manches. Mais quand il faut, il faut. On prend une grande inspiration, son courage et on plonge et on voit si on ne remonte indemne. Clint se gratta l’arrière du crâne avant de pousser un soupir.

"Ca fait quelques semaines. Je dois l’aider à retrouver quelque chose." Il fit une pause et joua un peu avec son verre vide "Quant au moyen de pression…" un rire désabusé, court, à peine dans un souffle "Les années où l’on ne s’est pas vu justement. J’avais prévu de venir te voir te le dire de toute façon, mais…Il me fallait le courage pour le faire." Il fit une nouvelle pause pour rassembler son courage "Quand on s’est connu j’étais dans l’armée. Ca tu le sais. Je suis entré chez les snipers de mon corps d’armée. Puis j’ai été remarqué…Par la CIA. Franchement, la paie avait l’air alléchante et puis pourquoi pas ? Je défendais mon pays quand même. Ouais, j’avais pas prévu qu’ils soient des chiens puants. Je me suis fait chopper en Russie par le KGB. Interrogatoire, torture, toute la panoplie. Mais voyant que je ne dirais rien, ils m’ont jeté dans une prison, Lushanka. J’y ai fait quelques années."

Allait venir la partie qu’il redoutait un peu. Qu’il redoutait tout court en fait. S’il avait pu éviter toute cette histoire à James ça aurait été tellement bien. Mais son ami n’était pas devenu un bon flic en léchant les bottes des grands ; il avait toujours eu du flair, de l’instinct que rien ou presque ne peut tromper et surtout, il avait toujours su dire quand Clint mentait. Serrant les poings une seconde il retira ensuite son haut à manches longues. Non, ça n’était pas un strip-tease improvisé qu’il mettait en place, d’ailleurs il n’était même pas torse-nu, simplement en marcel blanc, laissant apparaître ses bras, et sa nuque. Juste ce qu’il fallait, ce qu’il avait besoin de montrer pour expliquer au mieux son histoire.

"En prison, si tu restes lisse comme une fesse de bébé tu es seul ; tu es seul, tu es mort. Simple, non ? Voilà mes petits souvenirs…" il leva les bras vers son ami et reprit "J’ai réussi à m’évader avec l’aide d’un autre détenu américain. Je suis revenu en Amérique, je suis allée voir mes chefs…Disons que j’ai préféré partir vu leurs têtes. J’ai recroisé le détenu en question quelques temps plus tard et on s’est associer pour monter une entreprise qu’on a appelé les Get Backers. Tu te souviens que j’arrivais toujours à retrouver tout et n’importe quoi ? Eh bien pendant un temps ce fut mon gagne-pain. Je retrouvais, il allait chercher. Mais il est mort à cause d’une balle perdue. Après je suis devenu le clint que tu vois là. Ou presque. Aujourd’hui c’est mon passé de Finder que Viktor exploite ou souhaiterait exploiter."

Clint avait sciemment laissé de côté tout le pathos, toutes les émotions liées à ces expériences. James voulait des faits, pas les traumatismes qui allaient avec. Cependant il n’avait pas terminé. Presque, mais pas tout à fait.

"Ce qu’il faut que tu comprennes James, c’est que j’aime ma petite vie tranquille actuelle. Mais ce que j’ai fait durant mes années en prison…Même les entrainements de choc que ton père nous concoctait paraîtrait gentillet à côté je t’assure. Et je ne voulais pas que tu l’apprennes par quelqu’un d’autre, sûrement pas par cet allemand de mes deux. Sans compter qu’il peut me faire avoir la peine capitale pour cela."

Non, il ne lui dirait pas les détails sordides. Il n’était pas prêt à en reparler, à se replonger dans ces années terribles où il a fait régner sa loi parce qu’il n’y avait que deux camps de survie en prison : soit tu es le plus fort, soit tu suis le plus fort. Mais il avait de l’expérience, il a vite monté les échelons…Il est devenu un des plus fort…Avec tout ce que ça veut implique.

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MessageSujet: Re: Il est temps de sortir les squelettes du placard [James]   Il est temps de sortir les squelettes du placard [James] Icon_minitimeSam 18 Jan - 3:31


James avait parlé tout en observant le brun, l’observant relever la tête et lui adresser un regard surpris et il remarqua le sourire heureux qui s’afficha sur ses lèvres, alors quoi ? Il y’avait de quoi sourire ? James ne le pensait pas, il ne trouvait pas que la situation se prêtait pour qu’il affiche un sourire. Mais les raisons, le blond les ignorait d’un autre côté et au lieu de lui demander ce qui lui faisait bien sourire il se tût et resta surpris face à la vitesse à laquelle Clint venait d’avaler son verre alors que lui venait de prendre une gorgée, reprenant son questionnement. Et il avait attendu quelques instants pour que son ami réponde, quelques instants qu’il combla par deux gorgée d’alcools. Enfin Clint se décida à parler, à lui expliquer, toute l’histoire, tout ce qui c’était passé depuis qu’ils ne c’étaient pas vu mais le lieutenant était bien loin de se douter de tout ce qu’il avait vécut, de tout ce qu’il avait fait.

Et James c’était concentré sur les paroles du barman, se concentrant sur ses propos, il le laissa parler, sans l’interrompre, si ce n’est qu’un signe de tête qui traduisait sa compréhension lorsqu’il évoqua le courage qu’il devait trouver pour venir lui parler mais ça n’enchantait pas le lieutenant d’entendre ces mots parce qu’il sentait que ce qu’allait déballer Clint allait être important. Et il ne c’était pas trompé, mais en toute honnêteté il ne c’était pas attendu à l’entendre dire qu’il avait quitté l’armée pour rentrer dans CIA. Il pouvait comprendre d’un côté, on gagnait plus, on protégeait notre pays mais après ils vous poignarde dans le dos, ils n’avaient aucunes valeurs, c’était aussi simple que ça, et au jour d’aujourd’hui, la CIA les traquaient et les tuaient, pauvres mutants qui n’avaient rien demandé à personne. C’est à ce moment là qu’il avait commencé à avoir une véritable raison de les détester, au début il les avaient simplement rangé dans le même panier que le FBI, après tout les deux agences se ressemblaient non ? Quoiqu’il en soit James approuva lorsque le brun employa les mots « chiens puants. » comme quoi, il n’avait pas eut tord, ils abandonnent les leurs. Pauvres lâches. Ils les abandonnent à leur propre sort, ne se préoccupant plus d’eux, ne cherchant pas à savoir s’ils étaient en prison ou non, s’ils étaient vivants ou non. Et c’est à cause de cette connerie que Clint avait finir en prison.

James ne répondit rien quand il s’arrêta, digérant cette première partie pas compliquée à digérer quand on y pense, ce n’était probablement que le début, et il préféra laisser le temps au barman de trouver les mots justes pour lui parler, il préféra le laisser prendre son temps. Et il fut surpris en le voyant ôter son t-shirt à manche longue et encore plus en fixant les tatouages dessinés sur sa peau, sur ses bras surtout , il distinguait une rose des vents, une écriture en russe dont il ne préférait même pas essayer de lire ou de comprendre et un corbeau tribal. Il lui lança un regard interrogateur, le blond ne parlait pas pour une fois, il restait silencieux, laissant son non-verbal s’exprimer. James finit son verre lorsque l’homme reprit son histoire, et même s’il n’avait jamais mis les pieds dans une grande prison, il ne pouvait qu’imaginer le calvaire qu’il avait dût endurer, il n’y avait qu’une loi en prison, c’était la loi de jungle, le plus fort gagne, le plus fort vit et le faible trépasse. C’était ainsi, et le lieutenant préférait voir son ami devant lui encore en vie que dans une toute autre galère.

Et pourtant il était dans une grosse galère, Viktor détenait des informations qui pouvait mettre en danger le brun, il doutait sans savoir ce qu’il avait fait en prison pour survivre et n’allait pas le blâmer. Il soupira lorsque son ami eut terminer de lui raconter tout ce qui c’était passé, il essaya de rassembler toute les idées, de faire le point dans sa tête parce que mine de rien ça faisait beaucoup d’informations à assimiler en peu de temps. Il se passa une main sur le visage avant de fixer de nouveau son interlocuteur, affichant ce visage qui montrait qu’il restait encore « sur le cul » suite aux révélations, mais il se mit à parler, pour la première fois depuis que le brun avait de nouveau ouvert la bouche.

- Déjà je suis désolé pour ton ami… Et pour tout ce qui c’est passé pendant toutes ces années… La CIA, le coup qu’ils t’on fait tu vois, ça ne m’étonne même pas, c’est triste de voir comment ils te laissent tomber comme un moins que rien, ce que tu n’es pas. Il marqua une pause, laissant son regard errer de nouveau sur les tatouages. Quand à ce qui c’est passé en Russie, si tu ne te sent pas de tout me dire maintenant ce n’est pas grave, mais sache que je serais là si jamais tu as besoin d’une oreille. Mais sache qu’en aucun cas je ne vais te blâmer pour ce que tu as pût faire d’accord ? Je préfère que tu sois là devant moi, d’accord ? Aujourd’hui ce n’est pas le lieutenant qui parle mais l’ami alors, ne t’inquiète pas et si tu as besoin de parler je serais encore là.

Nouvelle pause, un peu plus longue, il se frotta la joue, voulant finalement aborder le point commun qui les concernaient tous les deux, à savoir Viktor…

- Quand à notre allemand commun, il serait temps de mettre un terme à son chantage pour que tu puisse reprendre cette vie tranquille que tu affectionne. Mais pour ça j’aurais besoin de ta coopération, à savoir surtout comment il te contacte ou tu le contacte ?
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MessageSujet: Re: Il est temps de sortir les squelettes du placard [James]   Il est temps de sortir les squelettes du placard [James] Icon_minitimeSam 15 Mar - 23:34


Ce bon vieux James. Toujours l'oreille qu'il fallait à tout, ou presque. Comment avait-il fait pour lui cacher toute cette histoire jusqu'à maintenant? Peut-être que s'il lui avait tout raconter depuis le début il ne serait pas dans la situation où il se trouvait aujourd'hui. Peut-être aurait-il pu anticiper un peu et donc éviter tout ou du moins avoir une porte de sortie moins dangereuses que celle qu'il envisageait en venant voir son vieil ami. Si Clint s'était un jour demander comment les deux jeunes gens qu'ils avaient été avaient pu devenir de si grands amis, la réponse se trouvait devant lui en chaire et en os. James était celui qui savait écouter, qui savait faire avec les gens et qui avait un coeur gros comme ça, Clint était un de ces types qui ne savaient pas rester hors des problèmes mais qui, paradoxalement, était d'un protectionnisme sans borne envers ceux qui comptaient pour lui. Ce qui pouvait lui arriver comptait bien peu par rapport à ce qu'il pouvait éviter à ses amis, à ses proches, à sa famille...Famille dont il n'avait plus de nouvelle d'ailleurs, mais il devrait faire avec. Il ne pouvait pas retourner les voir comme si rien ne s'était passé, comme s'il n'y avait pas eu près de huit ans de silence radio.

Au moins il avait un allié dans son point de vue de la CIA à présent. Un qui savait ce qu'il avait vécu, même si par de simples paroles et non un vécu des choses, un en qui il pouvait avoir toute confiance. Ce n'était pas simple de croire à tout cela, pourtant. Ca semblait si...irréel, si énorme qu'un mensonge ne serait pas mieux élaboré. Pourtant James lui faisait confiance et pour cela il pouvait être sûr que Clint ne le laisserait jamais tomber, quand bien même il devrait tomber dans la bataille pour faire en sorte de mettre Viktor sous les verrous. Car oui, c'était son but à présent. Pas simplement continuer sa petite vie paisible de barman à New-York. Mais aussi de reprendre une part de ce qui avait fait sa vie, le fait de protéger les citoyens de menaces qu'ils ne voyaient pas toujours. Viktor en était un exemple parfait.

La compréhension semblant sans bornes de son ami lui réchauffa le coeur et il se rhabilla. Ce n'était pas parce que James acceptait cet état de fait qu'il était obligé de lui imposer la vue de ses tatouages.

"Je finirais bien par te le dire de toute façon, ne serait-ce que par respect pour notre amitié que j'ai trop longtemps délaissée. Mais pas tout de suite. Si ce n'est pas facile pour toi à digérer, ce qui est normal, c'est encore moins facile pour moi de tout sortir. Il me faut un peu de temps pour me rappeler que oui, je peux parler de cette période de ma vie." il avait pourtant un sourire aux lèvres. Un de ceux qu'il n'avait pas fait depuis un bout de temps. Un vrai sourire, un de ceux que James avait connu il y a quelques années de cela, quand ils se sont connus. Les sourires vrais, francs, taquins sur les bords. Sourire qui s'agrandit en devenant plus malicieux voir diabolique quand James amena le sujet Viktor plus vivement sur la table. Il était l'heure de parler affaire. "En général c'est un de ses sbires qui vient me contacter. Je ne sais jamais quand ni qui, ça change à chaque fois. Cependant, j'ai peut-être une meilleure solution pour retrouver l'allemand." il fit une légère pause et se pencha vers James "Je sais retrouver des choses. J'ai déjà eu affaire à ce type. Je ne l'ai pas vu, mais j'ai entendu sa voix. Je peux le retrouver. Je serais votre agent double..."

Pas sûr que James accepte facilement cette proposition mais Clint tiendrait ses positions. Il avait des capacités qui lui ont souvent servis et il voulait la mettre à disposition de la police aujourd'hui.
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Il est temps de sortir les squelettes du placard [James] Vide
MessageSujet: Re: Il est temps de sortir les squelettes du placard [James]   Il est temps de sortir les squelettes du placard [James] Icon_minitimeJeu 24 Avr - 6:21


Il avait observé son ami se rhabiller, il avait observé son sourire lorsqu'il lui avait exprimait son soutien, mais d'un autre côté c'était James. Il était comme ça, toujours présent pour ceux qui compte pour lui, essayant d'être cette oreille attentive et de donner les conseils les plus avisés, il avait toujours était comme ça même petit, lorsque sa sœur avait des problèmes il était la pour la soutenir et pour envoyer les poings, le blond n'hésitait pas à de battre pour défendre sa sœur même si c'était des garçons plus vieux que lui. Et c'était ce mélange de réaction impulsive et de caractère protecteur qui le faisait agir de la sorte et aujourd'hui il n'hésiterait probablement pas a agir de la même façon si un homme venait m'emmerder même si il le savait elle était assez grande pour se défende seule comme elle lui répétait si souvent. Mais s'il agissait comme ça avec sa sœur, le lieutenant faisait exactement la même chose avec ses amis, il y'a des valeurs sur lesquelles on ne peut pas cracher et ça sont bien ces valeurs, celles de l'amitié et de la famille, alors si Clint avait un problème c'était tout a fait normal que James lui vienne en aide.

Le blond avait doucement sourit à la réponse du brun, comme pour le remercier de ces révélations futures, comme pour le remercier de la confiance qui lui accordait. Il avait remplit une deuxième fois les verres d'alcool, se disant que ce n'était pas très grave vu que sa journée touchait à sa fin et qu'il serrait dans peu de temps chez lui, et puis bon ce moment était assez important et compliqué alors un peu d'alcool pouvait très bien accompagner tout ça. Surtout que les deux hommes abordaient le sujet de Viktor... Le lieutenant avait porté le verre a sa bouche et avait bût une gorgée avant de s'étouffer avec la deuxième sous les paroles du bru, il était vraiment sérieux ? Vraiment sérieux de proposer cette idée aussi stupide que dangereuse ? Leur agent double... Non mais c'était un coup à le mettre en danger plus qu'autre chose, il avait beau être un ancien agent de la CIA, c'était maintenant un citoyen et James refusait de le mettre en danger même si ce que proposait Clint était vraisemblablement la seule solution...

- Clint... Je ne peux pas te laisser courir un risque aussi énorme... Tu n'es qu'un citoyen. Tu n'es plus de la CIA. Si jamais il te repère, si jamais il sait que tu es notre « agent double....

Il avait volontairement laissé un suspens dans ce monologue, la réponse pour lui était assez évidente, disons que le blond avait cette idée dérangeante se l'allemand éliminerait son ami pour éviter qu'on ne remonte à lui... Après tout n'était-il pas déjà accusé d'un meurtre ? Et le blond poussa un soupir, ne sachant plus trop ce qu'il devait dire maintenant parce qu'il ne voyait pas tellement d'autres solutions. Mais il ne voulait pas, oh non il ne voulait pas que Clint soit en danger pour une simple enquête, James et son coéquipier pourraient attraper Vik sans son aide après tout, ce serait peut être plus long mais sans danger pour l'homme assied en face de lui n'est-ce pas ?

- Écoute... Je ne veux pas te mettre en danger pour une simple enquête... Je sais que c'est important pour toi mais... Qui sait de quoi il est capable ? On va bien finir par l'attraper même sans ton aide... Ça pendra plus de temps mais au moins tu ne sera pas en danger...

Pas sur que son petit discours plaise grandement à son ami mais s'il fallait convaincre le blond alors l'ex agent de la CIA allait devoir user des quelques bons arguments pour le faire plier. Et James avait plongé ses prunelles bleues dans celle de son interlocuteur, jouant quelques secondes avec son verre avant de reprendre rapidement pour empêcher le brun de parler.

- Si tu me disais à quoi ressemble ses sbires, on pourrait déjà faire un portrait robot et l'identifier pour remonter sa trace.

Ce n'était pas aussi facile, il le savait et il espérait surtout que le brun comprenne qu'il n'avait vraiment pas besoin de se mettre en danger pour cette enquête qui n'était pas comme les autres comme aurait voulu James...
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