La vengeance n’efface pas la culpabilité, elle ne ramène pas l’être perdu, Ian pouvait en témoigner, voilà maintenant 10 ans qu’il était rongé par cette sournoise culpabilité. 10 ans que sa sœur était morte, tuée par des mutants, par des personnes qu’il considère comme des monstres malgré le fait qu’il en soit un également. Et son esprit torturé était borné dans cette image de danger, ses pouvoirs à lui il ne les considéraient pas comme un danger mais les autres oui, beaucoup était un danger et il avait juré vengeance même lorsqu’il avait apprit grâce à l’enquête menée par son beau frère que la mort de sa petite soeur avait était causée par des gens de son " espèce "… Et il c’était vengé, il avait aidé Neal, -son beau frère- à traquer les coupables et à les tuer, sans aucuns remords, sans éprouver de tristesse. Ce n’était pas la première fois qu’il tuait, il ne comptait plus le nombre de vie qu’il avait ôté chez les Seal, et ces derniers mois au Vietnam il ne préférait pas compter les vies ôtées. Mais la vengeance n’avait pas effacé cette culpabilité, il se sentait toujours responsable de la mort de sa petite sœur, il avait toujours juré de la protéger, c’était son rôle de grand frère après tout, et s’il pouvait revenir en arrière il le ferrait, il changerai l’histoire des évènements, il serait resté un jour de plus chez sa sœur comme prévu au lieu de partir la veille de sa mort pour rejoindre son ex-fiancée il aurait pût la protéger. Mais non il était parti pour la rejoindre, et il ne c’est jamais pardonné, et toute cette tragédie a affecté sa relation qui a finit par voler en éclats, et Ian a finit par se réfugier dans son métier, c’est tout ce qui lui restait après tout. Et maintenant ? Maintenant il a raccroché le treillis militaire, décidant d’accepter l’offre de son beau-frère et ami et de travailler avec lui au sein du gouvernement, pour peut-être essayer de prendre un nouveau départ dans la ville de New-York, décidant de mettre ses talents aux profits des anti-mutants, parce qu’il avait décidé de les mettre tous dans un même bateau, de tous les considérer comme des monstres, comme des dangers pour la sécurité de la population, après tout c’était leur faute si l’être le plus chère à ses yeux lui avait été enlevé, c’était toujours de leur faute de toute façon…