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 And the violence caused such silence

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MessageSujet: And the violence caused such silence   And the violence caused such silence Icon_minitimeSam 26 Avr - 17:41


Elle ne savait pas toujours quoi penser de l'évolution que sa route se traçait devant elle, sans lui demander son avis, sans chercher à voir si ça la contrariait ou pas. Et il s'en était passé des choses, depuis qu'elle s'était retrouvé coincé dans un macabre hécatombe. Un macabre spectacle qu'elle avait fuit à toute jambe. Il y avait eu les aveux. Il y avait eu la paire de main tendue doucement dans sa direction, pour ne pas l'effrayer. Il y avait eu la sensation de liberté fraichement acquise. Le sentiment de ne plus être complètement seule, livrée à elle-même. Celui de pouvoir se tourner vers quelqu'un, de faire confiance à quelqu'un, ne serait-ce que pour adoucir encore plus son caractère, si c'était seulement possible de le faire. Puis, il y avait eu la nouvelle compagnie quotidienne que l'Institut lui apportait, comme son lot de nouvelles aventures plus douces. Et puis, dernièrement, il y avait eu autre chose. Ce n'était pas exactement la chose qu'elle avait espéré, pas exactement ce dont elle aurait rêvé. Ou du moins, pas maintenant. Elle n'y songeait pas. Ou plutôt, ils n'y songeaient pas. Mais maintenant que c'était là, elle se sentait mal de ne pas savoir comment prendre la chose. Elle avait tenté de se rassurer, mais n'était pas particulièrement convainquant ni convaincue. Peut-être avait-elle peur de l'avenir qui l'attendait, qui les attendait.

Elle était sortie, tout simplement. La malformation ornant son dos s'étant un peu plus développé depuis qu'elle était libre de laisser sa mutation reprendre le dessus, elle était contrainte à porter un sac à dos pour la dissimuler. Pour le moment, c'était encore possible et elle en profitait bien. Mais qu'est-ce que se sera dans quelques temps, jours, semaines? Elle n'osait se l'imaginer. Elle n'osait penser être contrainte à quatre mur, à ne plus voir le monde, à ne plus pouvoir sortir sans crainte. Ça lui semblait encore impensable. Ça lui semblait surtout terriblement déprimant. Mais elle ne pourrait sortir sans se faire pointer du doigt. Elle ne serait, alors, qu'un gros oiseau. Rien de plus. Rien de moins. Elle profitait, donc, du peu de liberté dont elle pouvait encore respirer. Elle n'avait rien dit. Shawn aurait voulu l'accompagné. Et si elle avait insisté pour partir seule, il se serait probablement inquiété. Du moins, c'était bêtement ce qu'elle s'imaginait. Elle ne prédisait pas ses réactions, mais elle savait qu'il avait tendance à s'inquiéter pour elle, tout simplement. Elle ne comptait pas allé loin, ni partir très longtemps. Mais elle avait besoin de sortir un peu.

Un café. Une fenêtre. Un mur contre lequel elle s'était doucement adossé, humant l'odeur de la boisson chaude devant elle, respirant celle du papier. Rien que ça. Rien qu'agir comme si elle avait été n'importe qui sans l 'être. Juste une fois, sans trop s'inquiéter des regards. Sans se poser de question. Une fille comme une autre. Ou presque. Sans véritablement s'attendre au fait qu'on n'abandonnait jamais une proie aussi facilement qu'en un claquement de doigts. Elle semblait avoir oublié se détail et ne plus faire attention à ce qui l'entourait. Alors le nez plongé dans son livre, elle avait oublié de prendre garde à ce qui l'entourait.
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MessageSujet: Re: And the violence caused such silence   And the violence caused such silence Icon_minitimeMer 7 Mai - 18:33


Après des mois de recherches, Joss et ses coéquipiers avaient enfin retrouvé la trace de Yuliya Ivanov. Cela avait été difficile, mais ils n'avaient jamais faibli dans leurs efforts. Joss revoyait encore les corps sans vie de ses coéquipiers autour de lui, la blonde qui s'enfuyait loin de ses crimes. La mutante allait payer pour ce qu'elle avait fait !

Joss attendit le signal de son chef avant d'entrer dans le café. Il était habillé en civil : un jean noir, polo bleu et une veste en cuir noir qui recouvrait son arme de service. Il passa inaperçu alors qu'il se dirigeait tout droit vers la table où était installée Yuliya. Il s'assit face à elle en un mouvement fluide, comme s'ils avaient prévu un rendez-vous.

" Bonjour Yuliya. "

Il esquissa un sourire mais son visage ne montrait aucun signe de joie. Ses yeux étaient froids, implacables. Il était en mission et comptait bien la réussir.

L'agent reposa son dos contre le dossier de la banquette, adoptant une pose décontractée. Il entendait par son oreillette les échanges entre ses coéquipiers. Rien à signaler, tout était en ordre. Il étendit un bras sur le haut de la banquette et dévisagea la mutante. Le reconnaîtrait-elle ? Se souviendrait-elle de ce qu'elle avait fait ?

Joss avait vu des mutants rire de ce qu'ils faisaient des humains. Ils se considéraient supérieurs et par conséquent se croyaient permis de s'en prendre à eux. Tous des psychopathes ! Joss en avait déjà eu un aperçu durant la guerre, mais depuis qu'il avait intégré la CIA, il était convaincu que tous ces mutants qui apparaissaient n'étaient qu'une menace pour la société. Et les actions de Yulyia Ivanov avaient prouvé cela.
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MessageSujet: Re: And the violence caused such silence   And the violence caused such silence Icon_minitimeVen 9 Mai - 21:58


Elle n'avait jamais véritablement détesté quelqu'un. Elle n'était pas rancunière de nature et, si quelques ressentiments la secouait parfois, elle pardonnait en un claquement de doigts. Peut-être n'était-ce que naïveté de sa part. Elle osait croire que c'était simplement par bonté ou sympathie, parce qu'elle voulait bien comprendre plus que se sentir abusée par une haine qui ne la mènerait jamais à rien de toute façon. Elle ne leur avait pas complètement pardonné la douleur passée ni les mots difficiles, ni les regards à son égards, mais elle e leur en voulait pas pour autant de croire en une opinion un peu différente de la sienne.

Elle avait rapidement relevé les yeux de son livre en percevant le mouvement, près d'elle. Non pas les pas d'un serveur près de sa table. C'était autre chose. Elle avait levé le regard et avait d'abord été un peu sceptique, un peu étonnée, en observant l'homme s'installer face à elle, comme s'il la connaissait, ou plutôt, comme si elle le connaissait. Elle l'observa pendant une seconde, lui et son sourire qu'elle nota un peu froid. Elle ne l'avait certes pas reconnu dans le cas immédiat. L'homme lui-même ne l'avait pas beaucoup côtoyé par le passé. Ils étaient ce qu'ils étaient chacun de leur côté, en opposition, et comme un trop grand nombre d'êtres vivants, il apparaissait doucement dans son esprit comme une alerte à prendre la fuite à toute jambe. Immédiatement. Mais vu ses méthodes, elle convenait en réflexion que se n'était probablement pas une option. Elle jeta un bref coup d'œil nerveux dans le café, sans noter de regard dans sa direction, comme s'il était seul à l'intérieur, mais ne pouvant deviner ce qui se tramait.

Elle avait opté pour reposer son livre doucement contre la table. En revanche, d'un naturel plus souriant et jovial, elle choisissait la neutralité, ne serait-ce que pour dissimuler son anxiété naissante. Ne serait-ce que pour ne pas donner l'occasion à l'autre de complètement la cerner maintenant. Mais au fond d'elle, c'était la peur. La peur de ce qui avait été et qui la rattrapait dangereusement. Elle avait cru pouvoir fuir. Mais de toute évidence, le passé revenait à la charge bien plus rapidement qu'elle ne l'aurait cru, pour son plus grand malheur. Et bien sûr qu'il la faisait flipper. Même si elle ne l'avait pas directement côtoyé, ils la faisaient tous un peu flipper, d'une manière ou d'une autre.

«Je dois y aller... »

Neutre. Pas froide. Pas amicale. Elle avait essayé d'être aussi neutre que son esprit secoué pouvait l'être à ce moment précis. Elle ne voulait pas discuter avec lui. En fait, elle ne voulait pas non plus découvrir la raison de sa présence ni comment il l'avait repéré. Elle avait donc maladroitement rattraper son livre avant de le glisser dans son sac. Mais elle resta là, dans une hésitation ultime. Comme si elle sentait le besoin de dire quelque chose, de répondre de ce qui avait été et de ce qui était à présent.

«Je ne voulais faire de mal à personne... » lâcha-t-elle plus doucement, en écho à la phrase qu'elle avait déjà prononcé, lorsqu'une paire de bras rassurante l'eut rattrapé après sa fuite. Mais c'était vrai... Elle n'avait jamais aspiré à un tel carnage.

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MessageSujet: Re: And the violence caused such silence   And the violence caused such silence Icon_minitimeDim 11 Mai - 20:47


Le sourire de Joss s'élargit lorsqu'il vit dans le regard de la mutante qu'elle l'avait reconnu.

" Je dois y aller... dit-elle d'un ton neutre. "

L'agent haussa un sourcil, comme s'il savait déjà qu'elle ne pourrait pas le faire. Bien sûr, elle ne savait pas que des agents étaient postés tout autour de l'établissement, prêt à la prendre si elle tentait de s'enfuir. La mission de Joss était d'éviter de se faire repérer par les badauds et de convaincre la mutante à se rendre d'elle-même, ou du moins à la persuader de le suivre sans créer d'esclandre.

A son grand étonnement, la mutante ne se leva pas. Elle avait rangé ses affaires, était prête à partir, pourtant elle restait assise.

" Je ne voulais faire de mal à personne... "

L'amusement froid, malin de Joss laissa la place à de l'incrédulité et de la colère à peine contenue en entendant ces paroles.

" Ça ne t'a pas retenue de tous les tuer, répondit-il d'un ton cinglant. "

Elle pouvait bien dire tout ce qu'elle voulait, ça ne ramènerait pas à la vie les collègues de Joss.

Il se redressa alors, adoptant un air impassible. Il avait une mission, et devait la mener à bien. Il se pencha légèrement, tendant un bras vers la mutante. Il lui attrapa le poignet d'un mouvement sûr. D'un œil extérieur, ça avait tout l'air d'un geste amical, mais c'était loin de l'être. Il serrait fort, espérant que la mutante comprendrait qu'elle ne pouvait pas s'enfuir. Pas une nouvelle fois.

" C'est un sale tour que tu nous as joué, cette fois-là. Disparaître en laissant autant de cadavres derrière toi... Y en a beaucoup à l'agence qui seraient prêts à te tuer, déclara-t-il d'une voix calme et basse pour éviter d'être entendu par d'autres clients. "

Une serveuse vint à leur table, leur demandant s'il voulait quelque chose. Avec un sourire poli, Joss refusa. Il n'avait toujours pas lâcher la mutante. Lorsque la serveuse fut repartie, il reprit du même ton calme, comme s'il parlait de la pluie et du beau temps.

" Comme je disais, il y en a beaucoup qui aimerait te voir morte. Heureusement pour toi, je n'en fais pas partie. Si tu me suis maintenant, je t'assure que tu ne craindras rien. "
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MessageSujet: Re: And the violence caused such silence   And the violence caused such silence Icon_minitimeLun 12 Mai - 2:24


Elle était restée neutre. Du moins, elle avait essayé de le demeurer. Elle avait essayé de garder son calme. Elle avait hésité en percevant le changement sur ses traits. Elle avait gardé une main sur son sac, alors que ses doigts s'étaient nerveusement refermés sur le tissu raide sous sa peau. Elle avait observé en silence les pensées qu'elle croyait lire sur son visage avant que ses mots implacables ne lui tombe dessus comme une bombe rancunière. Elle le comprenait. D'une manière ou d'une autre, elle le comprenait. Mais tout au fond d'elle, c'était une lame qu'on lui plantait entre les côtes. Elle n'avait jamais complètement cessé de s'empoisonner l'esprit d'une culpabilité toute sanglante. Elle n'avait jamais pu s'empêcher de penser qu'elle aurait pu éviter le pire. Et d'un autre côté, elle se sentait trop prisonnière entre deux choix qui ne la menait, elle, nulle part. Elle s'était créée une troisième porte, qui avait toujours été invisible dans son décor, pour aspirer à quelque chose d'un peu plus positif. Pour aspirer à vivre, tout simplement. Mais semblait-il qu'elle, elle n'y avait pas le droit parce qu'elle était née différente de monsieur et madame tout le monde.

Elle ne les avait pas tué elle-même, de ses propres mains, mais c'était tout comme. Mais la scène hantait toujours ses pensées. Elle essayait de la mettre de côté, tout doucement, pour ne pas se détruire pour quelque chose dont elle n'aurait jamais rien pu faire. Qu'elle soit restée sur place ou non, ce jour-là, ils seraient morts tout de même. Au pire des cas, on l'aurait descendu sur le champ, dans le feu de l'action. Au mieux, on l'aurait de nouveau enfermé dans sa cage d'oiseau pour qu'elle y pourrisse à petit feu.

Elle sursauta, d'abord, lorsqu'elle le vit bouger le premier. Et par instinct, elle s'était crispée, avait fermé le poing et avait fait un mouvement contre lui, du poignet, du bras. Un petit mouvement, mince, que lui seul sentirait, comme une opposition un peu désespérée. Et sans doute pouvait-il percevoir le tremblement qu'elle cherchait encore à contenir. Parce qu'elle comprenait déjà ce qui allait se passer et qu'elle cherchait encore, d'une façon ou d'une autre, à éviter le pire. Pas pour elle.

D'un bout à l'autre, elle l'avait écouté en silence. Yuliya darda un regard anxieux sur la serveuse qui se plaça dans son angle de vue. Elle aurait pu dire quelque chose. Elle aurait pu faire n'importe quoi à cet instant précis. Et pourtant, il y avait cette pensée qui lui dictait de se taire et de ne pas causer davantage de malheur autour d'elle. N'en avait-elle pas suffisamment causer? Alors, lorsqu'elle s'éloigna doucement de leur table, la blonde souhaita disparaitre. Les mots de l'homme résonnèrent à son oreille un peu douloureusement alors qu'elle s'obligeait à reporter son attention sur lui.

«Que devais-je faire, alors? Mourir entre vos mains? »

Elle ne savait pas comment bien exprimer son émotion, son opinion, en sachant parfaitement que peu importe ce qu'elle dirait ou pensait, elle ne représentait rien, pour lui, rien, pour eux. Elle n'était qu'un chien que l'on battait pour la soumettre à la volonté humaine. Comme on avait voulu apprendre à voler comme les oiseaux, à elle, on avait arraché les ailes pour ne pas lui donner les mêmes droits. Malgré tout, malgré la peur panique qui la tiraillait à présent, son ton demeurait doux.

«Y a beaucoup à l'agence qui serait prêts à me tuer depuis toujours. Ça ne change rien du tout. La seule chose que ça change, c'est que maintenant, vous avez trouvé quelqu'un sur qui mettre la faute. C'est que, maintenant, vous avez trouvé une excuse pour expliquer les horreurs et que ça vous donne l'impression d'avoir raison. »

Elle avait une fois de plus tiré sur son bras, par réflexe, détestant particulièrement cette sensation d'emprisonnement, et pourtant, elle tentait le jeu de la parole diplomate... Elle ne savait pas exactement ce qu'elle espérait, mais la terreur qui la grugeait l'empêchait de raisonner comme il se devait.
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MessageSujet: Re: And the violence caused such silence   And the violence caused such silence Icon_minitimeMer 14 Mai - 13:29


Joss relâcha le bras de la mutante comme s'il avait été brûlé et son regard se durcit par la colère. Il n'y avait plus aucune trace de sourire sur son visage. Comment osait-elle ? Comment pouvait-elle être à ce point aveugle ?

Joss n’était pas stupide, il avait conscience que certains de ses collègues prenaient peut-être un peu trop à cœur leur mission et faisaient preuve d’un peu trop de violence envers les mutants. Mais ce n’était qu’une infime partie. Si cette branche de la CIA avait été créée, si Joss avait été approché pour ce travail, il y avait bien une raison. Et ça ne venait pas des humains, non. Les mutants représentaient une menace. Et ce qu’il c’était passé avec Ivanov en était un parfait exemple. Si elle avait suivi les ordres qu’on lui avait donnés, si elle n’avait pas cherché à s’enfuir, la situation n’aurait pas dégénéré. Les mutants se croyaient supérieurs aux humains, au-dessus de leurs lois. Contrairement à ce que la mutante laissait penser, les humains étaient les victimes dans cette histoire, et non l’inverse.

Le silence était devenu pesant entre eux deux. Joss n’osait pas parler, avait peur de se laisser emporter par sa colère et son indignation. Ce n’était ni le lieu ni le moment pour avoir ce genre de conversation avec la mutante. Il baissa ses mains sur les cuisses et serra les doigts presque à s’en faire mal, avant de se pencher de nouveau légèrement la mutante.

« Pense ce que tu veux, déclara-t-il d’un ton qui laissait parfaitement deviner son opinion à propos des paroles de la mutante, ça ne changera rien. »

Il tourna alors les yeux vers la fenêtre et hocha brièvement la tête. Lorsqu’il fit de nouveau face à la mutante, il se sentait plus calme.

« On va sortir de ce café calmement, et tu vas te rendre à l’agence sans faire d’esclandre. »

Il lança alors un regard appuyé vers le buste de la mutante où un point rouge flottait dangereusement près de son cœur.
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MessageSujet: Re: And the violence caused such silence   And the violence caused such silence Icon_minitimeJeu 15 Mai - 0:42


Si sa situation avait été un peu différente, peut-être aurait-elle risqué le tout pour le tout. Ce n'était pas l'amer menace dans son regard porté sur elle qui la faisait prendre une direction plus douce. Ce n'était pas l'ambiance qui l'oppressait qui la forçait, malgré tout, à demeurer prudente. Ce n'était pas non plus la douleur de la culpabilité qu'il lui vomissait dessus qui l'obligeait à rester sage et à ne pas tenter de folie. Mais la blonde avait rapidement ramener sa bras contre elle lorsqu'elle sentit ses doigts la relâcher. C'était cette manière avec laquelle il agissait qui la giflait secrètement sur place. Il n'avait pas besoin d'employer le moindre mot pour lui faire comprendre qui l'un s'opposait parfaitement l'autre. Et que ça ne servait à rien de discuter. C'était ce genre de regard qui la faisait, elle, se sentir comme un oiseau prisonnier. Ce genre de regard qui lui disait qu'ils auraient dû la briser avant qu'elle ne sorte de son œuf. Si elle avait été aussi seule qu'avant, elle aurait déjà tenter la plus grosse bêtise de toute sa vie: vivre et fuir. Liberté... Mais elle n'était plus seule et elle ne pouvait plus agir comme si c'était le cas. Elle ne pouvait pas tout risquer au point d'en faire souffrir quelqu'un d'autre. Elle se plierait à eux, non pas parce que c'était ce qu'ils voulaient la voir faire, ramper dans la boue de leur haine, mais plutôt parce qu'elle continuait d'avoir espoir pour quelque chose de meilleur. Et parce qu'elle ne savait pas s'il y avait une bonne ou une mauvaise solution, elle se contenta d'essayer d'appliquer la meilleure, une fois de plus. Pas pour elle. Plutôt pour l'espoir de l'avenir qui s'était dessiner doucement devant elle. Pour donner une chance à une petite créature trop fragile qui grandissait dans ses tripes d'avoir une vie différente de la sienne, loin de la haine, loin de ces regards froids, loin des idées néfastes que représentait l'image mutante, loin de sa propre douleur qu'elle avait choisit d'étouffer, en cet instant. Ils étaient les seules choses de son existence qui lui importait au point de ne pas fuir, au point de ne pas mourir, là, tout de suite, parce que malgré tout, l'idée lui traversa l'esprit, pendant une seconde.

Yuliya ne pourrait jamais complètement être oublié. Et ça, c'était aussi dans la nature de l'homme. Ne pas savoir pardonner ce qu'elle, elle s'efforçait d'effacer souvent d'un simple sourire. Et qu'avait-elle réellement à se faire pardonner? Ils l'avaient forcé à jouer un rôle dont elle ne voulait pas. Ils l'avaient forcé, et maintenant qu'elle s'était rebellée, tout lui revenait en pleine figure comme un coup de poing. Alors oui, elle pensa faire la bêtise de résister violemment pour mettre un terme à toutes ces conneries. Parce qu'elle ne s'échappait jamais vraiment. Que ce n'était qu'une lourde illusion désespérante.

Elle avait baissé les yeux devant lui, optant pour le silence, à son tour. Non pas un silence remplis de rage ou de haine. C'était plutôt doux. Elle acceptait lourdement. Elle se résignait, d'une manière ou d'une autre. Et autant que possible gardait-elle une allure impassible malgré la peine franche qui la traversait à ce moment. Elle avait compris. Il n'avait pas à insister davantage avec elle. Elle avait tout de même plisser un peu du nez en suivant son regard un peu trop insistant, sur elle-même. Calmement?

«Calmement?! Vous me menacez... ! » avait-elle répété sur ce même ton qui suivant les vagues émotives qui la torturaient depuis qu'il s'était assis face à elle. À vrai dire, calme, même si elle tentait de le rester, ne faisait pas forcément partie de son vocabulaire à ce moment-là. Il la menaçait plus que directement, maintenant, et pourtant, elle n'avait encore esquisser aucun mouvement. Non, en fait, ce qui la dérangeait le plus, c'était de se rendre compte qu'il avait déjà tout prévu le coup et qu'il y avait plus qu'un peu de compagnie que même un regard à l'extérieur de sa part empêchait de repérer. Ils étaient sacrément bien préparés... à croire qu'elle était une réellement menace à l'humanité à elle seule!

Malgré tout, elle s'était levée, dans un tremblement évident, certes, mais elle s'était levée parce que c'était ce qu'on attendait d'elle, après tout. Elle avait laissé son sac sur la banquette, et s'était nerveusement plantée debout près de la table. Sauf que le problème, quand on est mutant avec un peu trop de pression sur le dos, on ne contrôle pas toujours complètement sa nature. Et si elle percevait toujours le petit point rouge qu'elle s'obstinait à suivre des yeux, son regard sur portée sur ses mains, le long de ses hanches, d'où émanait involontairement une douce lumière un peu changeante d'intensité. Et par crainte qu'on le remarque au dehors, elle glissa ses mains dans les manches de son pull.

«Ça ne s'arrêtera pas ici et maintenant, je ne suis plus aussi seule qu'avant... » elle avait presque murmuré. Elle ne voulait pas de nouveau carnage... Alors oui, bien malgré tout, elle cherchait à adoucir tout de même la situation. On ne la laisserait pas pourrir entre leurs griffes maintenant. C'était inévitable.
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MessageSujet: Re: And the violence caused such silence   And the violence caused such silence Icon_minitimeVen 13 Juin - 13:47


Joss ignora les paroles de la mutante d’un simple sourire froid, et se leva en même temps qu’elle. Il lui fit signe de s’avancer vers la sortie et, sans la lâcher du regard, récupéra le sac de la mutante d’un mouvement rapide. Peut-être y aurait-il quelque chose d’intéressant sur elle, ce qu’elle avait fait depuis qu’elle s’était échappée.

Un éclat attira son attention et il baissa les yeux vers les mains de la mutante. Cette dernière venait juste de les recouvrir avec les manches de son pull mais il avait eu le temps de voir de la lumière qui en émanait. Joss serra les dents et posa une main entre les épaules de la mutante pour la forcer à avancer. Le geste aurait pu paraître affectueux, presque paternel à un œil extérieur mais c’était tout l’inverse. L’agent n’était pas là pour rassurer la mutante, bien au contraire.

« Ça ne s’arrêtera pas ici et maintenant, je ne suis plus aussi seule qu’avant… déclara-t-elle à voix basse. »

Joss arqua un sourcil.

« Ah oui ? Tu sembles pourtant bien seul en ce moment. Et nous serons partis depuis longtemps avant que tes amis remarquent ta disparition. »

Joss salua le personnel du café avec un sourire poli et ouvrit la porte pour laisser passer la mutante devant lui. Plusieurs tireurs étaient postés sur les toits ou dans les étages supérieurs des immeubles environnants pour couvrir le plus d’espace possible. La mutante ne pouvait pas leur échapper, théoriquement, mais Joss restait prudent. Avec les mutants, on ne savait jamais à quoi s’attendre.

« Un geste suspect et mes coéquipiers se feront un plaisir de tirer, menaça-t-il d’une voix froide. »

Puis, prenant la mutante par le bras, il l’emmena vers un van banal où trois agents les attendaient, prêts à retourner au QG. La mutante était plutôt docile et Joss était satisfait de la facilité avec laquelle la mission se déroulait. C’était rarement aussi simple, les mutants cherchaient toujours à s’enfuir et il y avait toujours des blessés, voire des tués que ce soit parmi les agents ou leurs cibles, ou parfois même parmi des civils qui avaient eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: And the violence caused such silence   And the violence caused such silence Icon_minitimeSam 5 Juil - 4:07


Si elle avait pu disparaitre, à l'instant, sans doute n'aurait-elle pas hésiter. Simplement se volatiliser, comme par magie, pour se soustraire à ce regard-là, à ces yeux là, qui la perçait d'une haine froide non dissimulée. Elle avait compris qu'il ne servait à rien de discuter: qui voudrait discuter avec un monstre? Du moins était-ce probablement qu'une image qu'ils se faisaient d'elle-même, là-bas, dans les bureaux froids de la CIA. Dans leurs yeux, elle avait l'impression d'être réduite à un rien du tout qui ne la représentait pas, pourtant. Ils ne cherchaient pas à identifié une personnalité réelle, ni quelque chose de possiblement humain: il n'y avait que la caractéristique mutante qui ressortait à leur bouche. Avait-elle seulement un nom, pour eux, autre que ''mutante''? Ce n'était qu'un mot, un peu effrayant, qui la définissait comme étant différente d'eux. Elle suivit du regard le moindre de ses gestes, et elle, elle ne souriait pas. Elle l'observait se lever, récupérer son sac, et tourner sa carrure bien plus imposante que la sienne dans sa direction. Ce n'était pourtant pas de la haine qu'elle portait sur lui. Du moins, pas comme il le faisait. Ce n'était pas de la colère non plus. Ce n'était probablement qu'une impuissance fragile devant la situation qui finissait constamment par la rattraper, comme si vivre normalement n'était pas pour elle, condamnée. Elle se laissa pousser vers la sortie, sans trop lui offrir de résistance, sentant seulement sa propre angoisse grimper en flèche au moindre pas vers l'avant, alors que tout son être aurait voulu reculer.

Elle avait regardé droit devant elle en passant le pas de la porte, yeux fuyant, ne cherchant pas à repérer les tireurs. Elle savait la CIA suffisamment pour récupérer ses mutants qu'elle ne doutait même pas de leur préparation, même si elle était certes loin d'être la créature la plus dangereux qui soit. Elle avait écouté, mais avait refoulé ses mots au fond d'elle-même, résolue à comprendre qu'une phrase de plus ne ferait peut-être que dégénérer son cas ou leur donner une raison de l'abattre sur le champ. Parce qu'il ne leur fallait sans doute pas grand-chose pour les motiver. Ca aussi, elle en avait conscience, lorsqu'elle suivit le pas un peu lourd de l'homme. Quelques pas. Elle avait aperçu le van bien avant qu'il la dirige dans ce sens. Elle avait sentit sa poigne se refermer contre elle et, un pas de plus avant que son cœur ne s'emballe complètement à l'idée de tout abandonner aussi facilement, tirailler entre l'idée de mettre tout le monde en sécurité. Mais c'était impossible. Ils l'amenaient: plus personne ne le serait. Du moins, pas les personnes qui lui étaient le plus chers, et c'était probablement ce qui la tiraillait le plus. La facilité de capture mettait tout ce qu'elle chérissait en péril. Elle sauvegardait quelque chose qui n'existait pas encore, qui vivait, doucement, dans son esprit et plus encore. Mais sa propre existence en valait-elle dix? Et si elle fuyait? Et, en fait, si elle échouait? Tout semblait toujours la ramener exactement au même point central dramatique qu'elle ne cherchait qu'à éviter.

La froide menace avait de nouveau fusée, qu'elle semblait avoir écouter sans réagir. Du moins, semblait-elle s'être contentée de la ranger dans un coin de sa tête. Mais dans sa réflexion, elle en était venue à une réponse: il n'y avait pas de juste solution équitable. Tout se retournait toujours contre elle, quoi qu'elle fasse. Alors, elle s'était braquée. Elle avait brusquement cessé de marcher vers l'avant, donnant même une poussée contradictoire, inversée. Un regard d'animal acculé au pied du mur vers celui qui l'accompagnait toujours, loin de la sympathie, loin de la douceur.

«Je peux pas faire ça. »

Elle entendait par là qu'elle n'allait pas juste se contenter de regarder la scène et de se laisser faire comme une marionnette qu'ils voudraient probablement qu'elle soit. Pour sa propre dignité, peut-être. Peut-être pour toutes sortes d'autres raisons qu'elle ne s'expliquait pas vraiment. Elle s'était braquée, de tout son être, de toutes ses pensées. Elle avait eu un regard désolé dans sa direction, et sans doute était-elle d'une amère sincérité. Elle ne lui en voulait pas à lui directement. Le sentiment qui la rongeait était plus compliqué que de seulement se contenter de reprocher tous ses malheurs à une seule personne qui n'en était concernée que de près ou de loin. Juste un regard désolé, une fois de plus, qu'elle osait lui accordé malgré le conflit.

Elle avait abandonné de dissimuler ses mains. Et s'il n'y avait eut que la faible leur douce, elle se transforma en soleil vivant, en étoile en fusion, avec une intensité lumineuse telle qu'elle semblait camoufler ses vêtements. Elle avait cherché la surprise, l'étonnement, juste une fraction de seconde, qui lui permettrait de se libérer sans violence, si ce n'était peut-être qu'un mal de tête dû à la lumière trop vive, trop soudaine, ou peut-être l'aveuglement temporaire ou brulement de rétine. Puis, elle avait entendu le coup de feu. Tout simple. Agressif à son oreille. Comme une menace qu'on avait choisit de mettre à exécution. Ne serait-ce que pour abattre le chien qui a mordu son maître, pour le punir sauvagement. Elle n'avait pas émis un son. Mais sa lueur avait vacillé, quelques secondes entre intensité et faiblesse, s'éteignant presque, pendant une seconde. Puis, il y avait eu la douleur qui la paralysa instantanément: se fut à son tour de vaciller involontairement contre le corps le plus près d'elle-même. Elle aurait voulu fuir ou hurlé, mais rien de tout ça ne se produisit. Elle n'aurait su comment expliquer son sentiment, à ce moment précis, dans la confus de son esprit, dans la douleur qui lui engourdissait à présent tout le bras, le cou et l'épaule touchée. C'était terminé. Partie son maigre espoir de vivre une vie qu'on lui interdisait. Partie son avenir, en fumé. Et elle ne savait pas si elle devait stupidement s'excuser. Elle se replia d'instinct sur elle-même, en silence, ne serait-ce que le petit gémissement douloureux qu'elle ne contrôlait pas. Flou total. Elle ne brillait plus. Elle s'était éteinte comme son espoir.

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Elvie Killers
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MessageSujet: Re: And the violence caused such silence   And the violence caused such silence Icon_minitimeJeu 11 Sep - 17:18




N'ayant pas eu cours à l'institut récemment j'en avais profiter pour me concentrer sur mon travail et mon appartement. Tout se passait bien, et je devais bien avouer que ça m'inquiéter, je cherchais le moment où tout partirais en fumée sous mes yeux, j'en avais discuté avec William, le père d'Ethan et le psychologue de l'institut d'après lui je faisais de l'hypervigilance, depuis l'attentat au centre commercial.
Et je devais bien avouer que je sondais l'esprit de chaque personne qui rentrait dans le magasin dans lequel je travaillais, craignant l'apparition de la CIA pour m'arrêter, mais je finissais toujours par me raisonner, il ne savait pas que j'existais. Mes mutations ne se détectait pas physiquement, en effet la télépathie comme l'électrokinésie n'était pas marqué sur votre front.
Alors je respirais un bon coup et je me calmais... Pendant les cinq prochaines minutes.

J'attrapais les quelques comics qui me restait à ranger mais j'eu soudainement mal à la tête, je décidais de prendre l'air pensant que c'était une simple migraine et pourtant mon regard se riva sur un café face au magasin dans lequel je travaillais. J'ignorais ce qui se passait mais ça ne me rassurait pas du tout. Je posais ma main sur mon front comme pour vérifier si je n'avais pas de fièvre mais ce n'était pas le cas. Je commençais à entendre des voix de plus en plus forte et j'ignorais quoi faire, les faire taire ou bien les laissaient me submerger. Et au moment ou tout s'arrêta et ou le silence s'installa je fus comme frappé par des bribes d'images.

Je voyais une main saisir un poignet avec une certaine fermeté. Puis une voix que je ne connaissais pas sembla résonner dans tête « Comme je disais, il y en a beaucoup qui aimerait te voir morte. Heureusement pour toi, je n'en fais pas partie. Si tu me suis maintenant, je t'assure que tu ne craindras rien.» Puis j'entendis une voix féminine bien plus familière celle de ma camarade de chambre et amie, Yuliya. Je du me rattraper au mur pour ne pas me laisser glisser au sol face au choc.

- Tout va bien ?

Je tournais rapidement la tête vers le propriétaire du magasin avant de lui faire un léger sourire et d'hocher la tête. Il posa une main sur mon épaule pendant que je me redressais. Je soupirais un bon coup avant de river mon regard sur le café. J'ignorais ce que je devais faire.

- Tu devrais rentrer chez toi te reposer, il ne reste que quelques comics à mettre en rayons je m'en charge tu en a assez fait.

- C'est probablement une bonne idée.

Nouveau sourire, non je ne voulais pas rentrer chez moi, pas tant que je ne serais pas sûre que Yuliya allait bien et était en sécurité. Après avoir remercier mon patron je m'avançais, avant de voir sortir Yuliya du bar, un sourire s'afficha sur mes lèvres en constatant qu'elle allait bien, mais je le perdis bien vite en voyant le type derrière elle, je sentis mes poings se seraient, en baissant le regard je me rendis compte que quelques étincelles parcouraient ses derniers, chose qui m'arrivaient avant que quelque chose me tombe dessus...

Mon attention fut attiré par un van et plusieurs personnes, il fallait que je trouve quoi faire et vite. Mais par où commencer ou plutôt par qui commencer, le type dans le van, celui qui était juste derrière elle. Mais avant que je n'ai eu le temps de prendre la moindre décision, je fus éblouie par Yuliya, mais je ne voulais pas faire fermer les yeux de peur qu'il lui arrive quelque chose entre temps. Seulement je n'y voyais pas grand chose et alors que je commencer à m'avancer je me paralysée en entendant un coup de feu. La lumière vacilla avant de se faire de plus en plus faible pour finir par s'étendre, c'était Yuliya étendue sur le sol.

- Yuli !

Ce cri m'avait échappé, puis je m'était mise à courir dans sa direction, sans vraiment réfléchir à ce que j'allais faire ensuite une chose était claire, je devais sortir Yuliya de là et celui qui lui avait tiré dessus allait le payer très cher. Seulement on me saisit par le bras pour m'arrêter en pleine course. Je sentis un bras puissant me saisir par la taille.

- Il faut que vous partiez mademoiselle ça pourrait devenir très dangereux.

- Vous n'avez pas idée à quel point.

Il fallait que je rejoigne Yuliya et ce type était le seul obstacle entre elle et moi, je me devais donc de le sortir de l'équation le plus vite possible ce que je ne tardais pas à faire, je posais ma main contre le bras qui me maintenait et usait de ma mutation pour l'électricité, il tomba dans les pommes, ce n'était pas assez pour le tuer ou le blesser, c'était juste assez pour le l'empêcher de me nuire. Il me restait plus que l'homme qui avait fait sortir Yuliya du bar.


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