J'étais à New-York depuis à peine une semaine que j'aimais déjà cette ville. Moi qui était supposé traverser les États-Unis au complet, j'allais peut-être rester plus longtemps que prévu ici. Cette ville débordait de mutant, que j'aille au bar, au restaurent ou bien dans un parc, j'en croisait un automatiquement. Il fallait croire que l'endroit était propice à ce genre de rencontre. Après une journée assez rempli, que je passai entre autre dans un bar du coin, je dus me trouver une chambre pour dormir. J’aurais pu dormir encore dans mon vieux pick-up, mais j'allais finir par me faire avertir par la police.

Je roulai donc jusqu'au motel le plus proche. Il était sur le bord de la route, l'affiche ne me mettait absolument pas en confiance question hygiène, mais je me dis qu'au moins la nuit n'allait pas me couter cher. Je me stationnai dans le parking puis alla directement voir l'homme derrière le comptoir. Celui-ci lisait un magasine à potin dont je me foutais éperdument.

-Avez-vous des chambres de libre?

-C'est 20$ me dit-il sans même poser les yeux sur moi.

Je lui donnai l'argent et alors il me demanda mon nom que j'hésitai à lui dire. Je m'inscrivis finalement dans son registre sous le nom de Logan. L'homme me donna la clé de ma chambre puis j'allai directement vers celle-ci.

Contrairement à ce que je pensais, ma chambre était plutôt bien. Un lit au milieu de la pièce, avec deux commodes avec une bible sur l'un des deux. La toilette était petite serte, mais propre. Je me lavai le visage puis alla directement vers mon lit. J'entendis soudainement un craquement qui me figea. Qu'est-ce qui avait fait ce bruit là? Je restai immobile quelques secondes puis mit cela sur le compte de la fatigue. Je fermai la lumière puis alla m'étendre sur mon lit. C'est un autre son étrange qui me fit ouvrir les yeux, coucher sur le dos, quelque chose dans ma tête me disait que ça n'allait pas. Mais quoi? Je me doutais bien qu'un jour mon amnésie allait se retourner contre moi.
Ne pouvant pas dormir, je me levai et m'assit sur le bord de ce lit de motel.

J'étais assit sur le lit, submergé entre deux pensées lorsque je vis une silhouette dans ma chambre. Heureusement pour moi, mes yeux étaient capable de percer l'obscurité à un point tel que je voyais presque aussi bien qu'en plein jour. Je me serrai les poings dans le but de sortir mes griffes, mais une petite voix intérieure me dit de ne pas le faire. J'entendis un rire grave et bestial sortir de la bouche de cet inconnu. Qui était-il? et Que faisait-il dans ma chambre en plein milieu de la nuit?

« Tu me déçois Jimmy… Je m’attendais à un accueil plus… chaleureux de ta part. »

Jimmy? Décidément j’aurai tout entendu. Il était clair que l'homme se trompait de personne, mais pourtant il semblait m'avoir vu et il m'appelait ainsi quand même. Le questionnement pouvait se lire sur mon visage, les yeux froncé et le regard mauvais je lui répondis ;

-Tu te trompe de personne, mec. Moi c'est Logan et je ne connais pas de Jimmy alors fou le camps d'ici avant que ça ne vire mal pour toi!

Je le regarda s’assoir sur le vieux divan défoncé à quelques mètres de moi. Bien sur, fait comme chez toi me dis-je. Toute cette histoire commençais réellement à me donner la migraine. Je me leva alors d'un bon, restant devant lui, les bras le long du corps près à me battre.


« Je pensais que j’allais jamais te r’trouver, que tu t’étais de nouveau terré avec ton instit’ dans le trou du c*l du monde. Te voir à New-York m’étonne même. J’t’ai vu entrer ici, alors désolé de l’intrusion fortuite, mais j’ai pas pu résister de venir te rendre visite. »

-Qu'est-ce que tu ne comprend pas dans j.e. n.e. s.u.i.s p.a.s. J.i.m.m.y? Je ne t'ai jamais vu avant aujourd'hui alors tu as trois secondes pour repartir par la fenêtre avant que je ne te découpe en deux!

Là c'était trop je commençais définitivement à perdre patience. Mes griffes sortirent lentement de mes phalanges cela allait surement faire comprendre à cet intrus qu'il valait mieux pour lui qu'il écoute ma dernière phrase.

« Par contre y'en a bien un qui est vraiment désolé, c'est le pauvre c*n de l'accueil. Avant que tu m'fasse la morale... Note que j'ai été conciliant pour une fois, il n'a pas souffert. Même pas eut le temps de pisser dans son froc non plus d'ailleurs... »

-Rien à foutre de ce c*n.

J'arquai un sourcils d'incompréhension en entendant l'inconnu me dire d'arrêter de m'appeler comme notre bâtard de père. Non, mais il y en avait ici qui avait consommé des substances plutôt fortes. Son sourire s'effaça peu à peu lorsque je fus devant lui et je vis ses crocs devenir de plus en plus prononcé. C'était un mutant tout comme moi, il n'y en avait aucun doute.

« James. Tu ne me reconnais pas ? P*tain de m*rde… Tu peux pas m’faire ca. »

En entendant ses paroles je commençai à douter. Il avait peut-être raison après tout. J'étais devant lui et il voyait mon visage et après tout cela il continuait d'affirmer que nous nous connaissions. J'eus un moment de recule et ne répondit simplement pas à sa dernière phrase. Me contentant de faire un petit non de la tête. Le visage rempli d'interrogation et de rage. La colère commençait à monter en moi et il était mieux d'avoir raison parce que sinon j'allais moi-même le faire traversé par la fenêtre et pas celle qui était déjà cassé, l'autre qui ferait définitivement plus mal.

« Je crois un peu savoir ce qu’il t’arrive et qui est le c*nnard qui t’a fait ca. Tu t’appelles James… Ok ? James Logan Howlett, et moi, je suis… Victor… Victor LOGAN Creed. C'est bon, t'm'suis ? »

James Logan Howlett ... les dires de l'individu commençaient à prendre leur sens dans ma tête. En disant cela il posa sa main sur mon épaule et j'eus un énorme mal de tête qui me fis fermer les yeux et du même moment je t'assai sa main avec mes griffes qui passèrent proche de son visage. J'eus une image de deux jeunes garçons fuyant dans les bois. Cela devait être nous deux, j'avais déjà eu ce genre d'image au paravent d'un laboratoire et de des scientifiques qui expérimentaient quelque chose sur mon corps. Tout mes souvenirs avant cela avaient disparus. Victor ... il était le seul à pouvoir me dire ce qui c'était réellement passé.

« On est tous les deux des Logans. Toi, moi… On est frères… »

-Alors, mon frère, je t'interdis formellement de sortir de cette pièce avant de m'avoir expliqué dans quelle p*tin de merde que je me suis mit!

Du même moment je lui montrai mes griffes, dans ma vision, j'avais des griffes certes, mais elles étaient en os pas en métal. Cela devait avoir un lien avec le laboratoire et tout le reste.

Je ressentait une sorte de soulagement intérieur de trouver enfin quelqu'un que je connaissais. J'avais parcouru une bonne partie du Canada dans l'espoir de comprendre ce qui c'était passé avec moi et sans aucun résultat. C'est pour cela que j'avais commencé à descendre vers les États-Unis et à part quelques mutants un peu étranges personne n'avait su répondre à mes questions. Victor me demanda de ranger mes griffes et que de toute manière étant comme moi, cela ne lui ferait rien du tout. Mes lames retournèrent à leur place habituelle alors que je m'exprimais d'un ton ricaneur;

-Pff arrête je sais que tu es jaloux. Elles sont où toi tes griffes Victor? Maintenant mes cigares je les mets à gauche. Dis-je avec un sourire en coin.

Je marchai jusqu'à mon manteau de cuire que j'avais déposé un peu plus loin dans la pièce sombre et revint avec deux cigares cubains dont un que je donna à mon frère. Bien évidemment j'avais toujours un briquet que je gardais dans la poche de mon pantalon. Je le sortis et alluma mon cigare pour ensuite le lancer à Victor qui prenait ses aises sur le fauteuil non loin de moi. Je me rassis sur le lit pour écouter l'histoire de ma vie que je ne connaissais malheureusement pas encore.

J'écoutai sans trop comprendre de quoi il parlait. Elles étaient pour lui? J'étais donc une expérience de laboratoire sans aucun doute. À l'entendre parler nous avions l'air plutôt proche tout les deux. Striker? Mais qui est ce mec? S'il est encore en vie il va entendre parler de moi.

-Striker? C'est qui ce type? Est-ce qu'il est encore en vie?

Victor se marra quelque peu. Mon amnésie, toutes les histoires que j'avais oubliés .... J'avais tout de même plusieurs questionnement concernant mon passé. Qu'est-ce qui m'avait amené à accepté le choix de Striker? Si bien sur Striker m'avait laissé le choix. Où Victor était-il lorsque je me suis fait embarqué dans cette histoire? Je pris une bouffé de cigare que je laissa aller dans l'air. Rien de mieux pour ce détendre qu'un bon cigare et un scotch. Pour le Scotch j'allais devoir attendre à demain, mais au moins j'avais mon cigare.

-Et je faisais quoi avant? Aller fait moi plaisir et dit moi que j'étais un médecin et que toute les femmes étaient à mes pieds.

Je ne me souvenais même pas d'avoir vu ce Stryker et pourtant je le détestais déjà. Cet enf**ré si je lui mettais la main au collet, il allait le regretter. Mon frère alluma son cigare et fit tourner mon briquet dans sa main pendant que j'attendais d'avoir des informations sur mon passé. Je posais tellement de questions que Victor ne savait même plus quelle répondre en premier, j'eus un petit rire et me ferma un peu. Je me contentai de le regarder, fixant parfois ses yeux, et parfois le briquet.

« Hey, rêves pas trop non plus… Et deux secondes, j’ai pas l’temps d’répondre à une question que t’en pose déjà une autre. »

Bon maintenant je savais que je n'étais pas médecin. Quoi que cela aurait été intéressant, mais bon. Il commença par me parler de Stryker. La raison pour laquelle nous avions travaillé pour lui. Victor avait tué un sergent, probablement avec les griffes que je voyais sur sa main, ou plutôt ses ongles ... je me demandais quel était le meilleur terme. Bien évidemment après cela nous avions dût être dans la mer**.

-Parce que .... des fois .... tu n'es pas capable de te contrôler. Dis-je en riant.

Il continua son histoire et j'appris au final que nous étions au paravent des militaires. Après avoir tué ce type, ils nous ont exécutés et bien évidemment cela nous a rien fait du tout. C'était donc l'option prison qui venait tout de suite après. C'est là que Stryker arrive avec son cheval blanc pour nous sortir de cette mer**. Je commençais à le voir venir. Je continua d'écouter, prenant des bouffées de cigare de temps en temps. Je le vis baisser les yeux et expliquer un peu le travail. Des missions? Je me doutais déjà quel sorte de missions cela devait être pour que je me pose des questions à cet époque.

-On était rendu des mercenaires?

Victor se leva et avança vers moi, chacun était fixé dans le regard de l'autre, et je pus lire de la colère dans le regard de mon frère. Il sorti des plaques de la poche de son long manteau, puis me les lança au visage avant de me dire que je l'avais laissé en plan en jetant ses plaques au sol. Avec une vitesse supérieure à la normale j'avais réussi à les attraper avant qu'elles atterrirent dans mon visage.

« Tes premières plaques. Je sais que t’en a d’autres nouvelles et plus jolies autour du cou… »

Je regardai attentivement les plaques qu'il venait de me donner. Il y était inscrit James Logan Howlett. Sur les nouvelles seul Logan, Wolverine était inscrit. C'est comme cela que j'avais fait pour savoir mon nom après m'être échappé du laboratoire. C'était probablement Stryker qui m'avait donné les nouvelles, voyant que Victor commençait à être en colère je me suis dit qu'il valait mieux ne pas revenir sur le sujet. Ensuite, il ajouta que je l'avais laissé seul entre les mains de Stryker et qu'il ne me l'avait jamais pardonné. Une bouffé de cigare atterrit en plein dans mon visage, mais je n'en fis rien.

-Si c'est toi, Victor, qui est resté avec Stryker pourquoi c'est moi qui a jouer au cobaye de laboratoire?

« Minute… Minute… J’y arrive… »

Je resta muet, regardant Victor marcher dans la pièce où seul la lueur de la lune donnait une impression de lumière. L’obscurité régnait dans la salle, mais lui et moi n’avions pas de problème avec ça. Je le voyais, un peu plus loin, sortant ses griffes l’air penseur. L’adamentium était pour Victor, maintenant j’en étais certain, mais cet enf*** c’était jouer de nous. Comment on aurait pu le savoir que ce n’était qu’une manigance? Victor était en furi contre mes agissements et Stryker à vu en lui le parfait homme de sciences.

-D’accord je vois ….

Je pris une bouffée de cigare et le prit avec ma main gauche pour envoyer la cendre au sol. Mes yeux retournèrent ensuite de nouveau sur mon frère qui continuait l’histoire de nos vies. Je fronçai les sourcils lorsqu’il me parla du Canada et de l’institutrice. C’est en effet au Canada que je m’étais réveillé sans aucun souvenir, mais où voulait-il en venir avec cette institutrice. Je ne parla point, l’écoutant toujours, jusqu’au moment où j’étais rendu dans la mire de Stryker et Victor, là je commençais à avoir de la difficulté à rester assit. Je me massai le front en soupirant, me disant que le pire n’était pas encore dit et je me donna raison lorsque l’homme devant moi me parla de sa mission, tuer l’institutrice avec qui j’avais pensé faire ma vie.

Je me leva alors d’un bon, le regard méchant n’étant pas nécessairement sûr de vouloir entendre le reste de l’histoire. Je repris tout de même mes esprits et attendis qu’il termine, du moins, la phrase qu’il avait commencé. Heureusement que je ne lui avait pas tapé dessus avant d’entendre la suite, car ce qui suivi me calma. Il m’avait fait croire que Kayla était morte et au final tout était un plan de Stryker. On c’était fait avoir Victor et moi et pas à peu près. Lui c’était fait booster ses pouvoirs pour pouvoir me ravoir et moi j’avais maintenant un squelette d’Adamendium parce que je voulais le tuer .. bien joué, mais il allait me le payer.

-Il est où Stryker? Dis-je les dents serrées.

Je vis mon frère s’avancer vers moi et me tendre la main. Je fixai ses yeux me demandant si je devais croire et accepter tout ce que mon interlocuteur venait de m’apprendre. Son regard m’avait l’air des plus sincère. Je lui serra la main, signe que j'enterrais la hache de guerre, tout en disant ;

-Content de te revoir mon frère.

« Je ne sais pas… Sinon je ne serai pas ici à taper la discute frangin… Mais si tu le souhaites, on mènera ce combat à deux. »

-Nous devons absolument le retrouver, et si tu veux mon avis, j’avais l’intention que sa mort soit lente … très lente … j’imagine que tu n’y verras pas d’inconvénient?

Je fis un sourire en coin à mon frère, c’était évident qu’il pensait comme moi. Je ne le connaissais que depuis quelques minutes et je savais déjà quel type de personne c’était. Peut-être que mon subconscient avait un petit quelque chose à voir avec cela. Lorsque Victor mentionna que le retour de la situation allait être sanglant, mon sourire s’élargit. Ohhh que oui! Les frères Cabots? J’arquai un sourcils. Cabots? Était-ce un surnom? En tout cas ça sonnait vraiment chiens bâtards. Je ne pus m’empêcher de rire pensant à cela.

-Cabots?

Nous nous serrâmes la main une fraction de seconde et ensuite je vis mon frère devenir anxieux. Moi qui m’attendait à une tragique nouvelle je ne contenu pas mon rire lorsqu’il m’annonça qu’il valait mieux partir d’ici avant que les flics arrivent. J’y avait déjà moi-même pensé et d’ailleurs je pensais aussi à aller reprendre mon fric tant qu’à y être. Bah quoi! Je ne suis pas riche non plus! J’allai vers la porte et prit mon manteau de cuire que j’enfilai immédiatement.

-Rappel moi au rez-de-chaussée de reprendre mon fric!

« Allez, moi j’dis : On sort pour fêter les retrouvailles ! Allez Jimmy ! On emm*rde Stryker le temps d’une soirée. J’ai pleins de trucs à te raconter encore d’ailleurs… Et je suis sûr que toi aussi… Enfin… J’espère… Au pire, je ferai un monologue et toi t’écouteras… J’espère qu’ils t’ont pas trop ramolli le cerveau, tu sais encore compter… ?!? Combien j’ai de doigts… ?!? Enfin... griffes... »

-Tout à fait d’accord avec toi, on boit jusqu’à ce qu’on ne se rappel plus de notre nom! De griffes? T’en aura plus aucune lorsque je t’aurai coupé la main!

Je lui donnai une tape amicale derrière la tête. J’utilisai tout de même une certaine force. Cela lui apprendra à me prendre pour un attardé mental. J’ouvris la porte de l’hôtel miteux, je pensais bien que la poignée allait me rester dans la main. Vivement que je ne passais pas la nuit ici, j’aurais pu finir embouti sous des tonnes de bétons.