"I Want To Be King"

Sujet: "I Want To Be King" Mar 13 Mai - 23:16

Devenir le roi rouge, ma dernière obsession, celle qui m'empêche dernièrement de dormir et même de peindre. Je m'étais fixé cet objectif et je n'avais pas l'intention d'en changer de sitôt. C'était bien mal me connaître, quand je désirais quelque chose j'allais jusqu'au bout, je n'étais pas connu pour m'arrêter au premier obstacle, j'étais plutôt réputé pour tout détruire sur mon passage si j'en avais besoin. J'allais dans les extrêmes au besoin. Je n'étais ni bon, ni mauvais, je marchais sur une ligne et tanguais soit d'un côté soit de l'autre.

Allez dans mon sens et je ferais de vous la plus heureuse des personnes, mais si vous osiez vous dresser contre moi je m'engager par tous les moyens à détruire tout ce que vous possédiez. Quand on veut battre quelqu'un on ne s'arrête pas dès qu'il montre un signe de faiblesse, on finit sinon il peut peut-être mettre des années mais vous pouvez être sûr qu'il reviendra se venger. Et ça ce n'était pas en option.

Mais j'avais un plan ou plutôt une personne qui était mon plan, et j'étais certain qu'il pourrait m’apporter tout ce que je désirais, dans un sens lui et moi on se ressemblait beaucoup, et pour le moment je comptais lui offrit un endroit où il pourrait rester en toute tranquillité en entendant de savoir comment je pourrais lui rendre service en retour. Je soupirais avant de chercher Zip du regard, je me redressais de sur le canapé afin de m'asseoir, c'était calme, bien trop calme, j'aimais bien le calme mais pendant cinq minutes après j'avais vite tendance à m'ennuyer.

Je repérais Zip sur le rebord de la fenêtre celle qui donnait directement sur le perron, il faisait les cent pas sur son rebord de fenêtre comme si lui aussi s'impatienter, chose qui me fit sourire.

- Notre invité n'est toujours pas là ?

Zip émit un léger croassement, je secouais la tête et je me levais pour rejoindre la cuisine, j'allais me préparer un café, la soirée était déjà entamée mais je n'avais pas envie de dormir, je fis donc chauffer mon café que je transvasais dans une tasse avant de retourner sur le canapé, attrapant mon carnet à dessin au passage il fallait que je m'occupe et j'ignorais quoi dessiner, Zip émit un petit saut tout en continuant sa marche sur le rebord de la fenêtre, je pris donc la décision de le dessiner et il sembla s'en rendre compte puisqu'il émit un cri strident et vola dans ma direction avant de donner des coups de bec pour me prendre la feuille.

- C'est bon j'arrête.

Il inclina sa tête sur le côté et je fermais le carnet avant de le jeter sur la table basse, Zip détestait que je le dessine quand il était de mauvaises humeurs et ces derniers jours nous étions tous les deux d'une humeur massacrante.

- Content ?

Zip émit un léger croassement avant de retourner à sa fenêtre et de reprendre son inspection, j'expirais cherchant ce que je pouvais bien faire, je pris une gorgée de mon café, avant d'entendre un nouveau cri strident de Zip, je me redressais, il venait de repérer quelqu'un, nous avions de la visite. Alors je me dirigeais vers la porte et en passant Zip décolla de son rebord de fenêtre pour se poser sur mon épaule.

- Allons voir notre invité.

Sujet: Re: "I Want To Be King" Lun 16 Juin - 18:08

Il y avait eu un vent de changement, dans son esprit. La girouette dans sa tête avait pris une nouvelle direction. Il s'était complètement remis de son dernier combat contre le gouvernement et si les séquelles psychologiques l'empêchaient toujours de dormir, ses blessures physiques, elles, ne le retenait plus cloué à l'appartement sympathique de son Inséparable. Non pas qu'il n'aimait pas cette tranquillité. Plutôt que tourner en rond quotidiennement le désespérait. C'était davantage comme l'impression de retenir un esprit en fusion dans un corps immobile confiné à un unique espace qu'il connaissait par cœur, à présent. Il avait eu le temps de tout observer, de calculer l'espace entre l'entrée et la porte de sa chambre qu'il empruntait en ligne droite, il avait compté le nombre de dalle et de planches de bois total qu'il y avait dans tout l'appartement et, en bout de ligne, avait appris au chien debout, coucher, donne la patte en allemand, au plus grand damne de sa maitresse. Ça l'avait occupé, un court temps, mais son besoin impossible à combler de pousser ses activités plus loin l'avait rapidement rattrapé. Ce fut donc, d'abord, un peu à l'insu de sa gardienne qu'il avait fourré son nez dans les affaires du Clubs, posant ses regards curieux là où on le laissait volontiers aller. Il savait qu'on le voulait dans leur filet, ils ne lui dirait pas non comme à n'importe qui. Et c'était probablement encore à son avantage que de ne pas donner de réponse immédiate, même si sa décision était déjà toute prise. Ça lui avait du moins discrètement permis de repérer certains potentiels alliés en qui il avait eu l'impression pouvoir déposer un brin de sa confiance pourtant déjà durement mise à l'épreuve. Et mieux valait la conserver soigneusement lorsqu'il la donnait que de risquer de la lui casser sous les yeux. Au péril d'une vie tranquille. Au péril de sa propre existence. on ne savait pas à quel point c'était quelque chose de difficile, pour lui, derrière ses grands airs de rebelle bavard et exubérant. Il avait pris la peine d'ériger des barrières monstres derrière lesquelles il se cachait de peur qu'on ne lui vole ce qui lui restait encore d'humain et de sincère.

Clyde? S'il ne savait pas encore quoi penser exactement de ce type, il lui forçait une drôle de pensée. Peut-être plus douce que dans ses habitudes. Aussi avait-il eu l'impression de se rapprocher rapidement du mutant. Peut-être était-ce leur pensées délirantes qu'il voulait bien associer comme étant un brin similaire, même s'il devinait sans doute plus facilement le brun que ce dernier ne le devinait vraiment. Il était, depuis longtemps, passé maître dans l'art de se voiler la face derrière ses bêtises enfantines qu'on croyait étrangement naturelle, chez lui. C'était peut-être le cas, mais il était pourtant, à travers son étrange comportement, plus sérieux et réfléchit qu'il n'y paraissait de prime abord. Il avait accepté de bougé. D'un côté, parce que ça lui ferait du bien de changer d'air. D'un autre, pour assouvir son éternelle curiosité. Il avait, bien qu'avec rendez-vous, mis plus de temps que prévu pour se rendre chez le Damné. Il était passé devant à quelques reprises, subtilement, d'abord, évaluant discrètement l'endroit, un jour ou deux avant. Et c'était affublé de vêtements sombres qui lui permettait de se dissimuler aussi bien que possible qu'il avait contourné le terrain, qu'il avait observé le bitume et chaque brin d'herbe pour finalement se glisser moins subtilement à la vue, un peu maladroitement, peut-être, reversant presqu'une poubelle au passage en s'excusant bêtement comme s'il s'était attendu à ce qu'un objet inanimé ait des émotions. Il avait sourit à cette pensée et s'était planté devant la porte, immobile, un instant, écoutant les bruits étouffés des pas légers, derrière le battant, avant de sonner dix fois de suite le plus rapidement possible, en se trouvant particulièrement drôle, même si ca ne l'était probablement pas. Il ne savait ce que Clyde avait entendu à son propos et espérait bien faire le plus fort effet possible d'entrée de jeu...

Lorsque la porte s'ouvrit enfin, son regard d'un bleu clair se darda automatiquement sur le plumage d'ébène perché sur l'épaule de son hôte, le gratifiant tout deux d'un drôle de sourire niais. Il les salua rapidement de sa langue natale, parce que ne pas l'employer, pour lui, c'était comme se renier lui-même.

«Apparemment qu'il n'y a que les artistes pour être en retard. J'espère que tu ne m'attendais pas! »

C'était une forme d'excuse de sa part pour le temps qu'il avait mis à se pointer le bout du nez, mais il ne le faisait pas directement. Il ne le faisait, en fait, jamais directement.

Sujet: Re: "I Want To Be King" Dim 10 Aoû - 23:11

Je n'aimais pas devoir attendre habituellement, mais savoir que cette attente ferait de moi le futur roi rouge du club, les limites de ma patience semblaient s'étirer, je n'étais cependant pas très bonne humeur, mais en même temps, j'étais rarement de bonne humeur alors, de toute façon en matière de bonne humeur, j'étais rarement une référence...
Devenir le roi rouge était ma dernière obsession et me débarrasser de l'ancien, âgé et incompétent, une nécessité. Je n'allais donc reculer devant rien pour le faire tomber. J'étais calculateur, manipulateur, sournois, mais là, je voulais que quelqu'un participe, que quelqu'un soit dans la confidence, quelqu'un en qui je pouvais avoir confiance.

Seulement ce quelqu'un était en retard, j'avais beau être aussi imparfait que je l'étais, j'étais ponctuel, sauf pour les rendez-vous galants, là, j'avais tendance à prendre un malin plaisir à être en retard, peut-être parce que si la personne restait assez longtemps ça signifiait qu'elle avait réellement besoin de moi. Mais là ce n'était pas un rendez-vous galant, et je n'étais pas en retard, bien au contraire, j'étais terriblement en avance, ça faisait tellement longtemps que je voulais devenir le roi rouge...

Et j'eu un rictus en voyant Zip me faire comprendre qu'il y avait quelqu'un, ce dernier s'envola pour se poser sur mon épaule pendant que je m'avancer pour ouvrir la porte à notre invité tant attendu. L'homme fixa avant tout le corbeau, chose qui arrivait très souvent quand je me promener avec lui.

- Apparemment qu'il n'y a que les artistes pour être en retard. J'espère que tu ne m'attendais pas!

- Il semblerait. Mais non voyons ce n'est pas comme s'il me tardait de devenir roi Rouge.

J'inviter le jeune homme à entrer dans un geste assez théâtral non parce que je le voulais vraiment, mais parce que c'était devenu comme une habitude, qu'on n'arrive pas à chasser bien longtemps.

- Je t'offre quelque chose à boire ?

J'émis un nouveau rictus, sachant très bien que ma nomination serait proche, elle était réellement devenue mienne quand ma route avait croisé celle de Viktor qui se tenait à présent dans mon salon. Alors non, je n'étais pas nerveux ni tendu au contraire, j'étais calme et détendu autant que ma petite personne pouvait l'être du moins.

- Ou on complote d'abord et on boit après ?

Voilà ma tentative de lancer la conversation, il fallait bien commencer quelque part et je ne m'embarrasser pas de futilités, j'avais horreur de tourner autour du pot, et horreur qu'on me fasse subir le même sort, j'étais franc et j'allais donc droit au but, c'était bien mieux comme ça,

Sujet: Re: "I Want To Be King" Mer 10 Sep - 15:56

Ce n'était pas vraiment une question d'attente ou d'empressement. C'était davantage une question d'emprise sur sa personne, de contrôle, de décisions. Il n'en faisait qu'à sa tête. Toujours. Indomptable. Il disait oui, faisait non. Mais il faisait toujours quelque chose. En contradiction ou non avec ce qu'il cherchait à laisser croire. Peut-être était-ce son jeu: faire croire quelque chose, et faire tout autrement, comme s'il prenait un malin plaisir à observer la réaction de ceux qui l'entourait. C'était comme gueuler NON à une personne qui demande si la chaise est occupée, à côté de vous. C'était comme crier une vulgarité, en plein milieu d'une conversation tout ce qu'il y a de plus sérieux, au moment où on s'y attend le moins. Mais Viktor, c'était comme d'essayer de mettre de l'eau en cage: c'était un esprit ravageur, continuellement en réflexion, machinal, qui pouvait aussi bien penser à autre chose à la fois et comprendre de quoi il en retournait. Il pouvait parfaitement décider de monter un nouveau plan alors que le premier n'était même pas encore entamé. Mais son retard, aujourd'hui, s'expliquait de plusieurs façon. Sa méfiance l'avait obligé à observer avant de s'avancer hors de l'ombre. Puis, il aimait qu'on l'attende sans qu'il ne se pointe jamais. Et se arriver, comme une mauvaise boite surprise, lorsqu'on ne l'attendait plus ou absolument pas. C'était lui et son jeu mystérieux de réactions qui l'amusait sans doute bien plus que de raison et dont il était le seul à comprendre toutes les règles.

Lorsque Clyde avait ouvert la porte, il avait gardé les mains dans les poches. Et si son regard d'un bleu particulièrement vif lorsque ses pensées bouillonnaient, surtout, s'était dardé sur le corbeau, ce n'était pas qu'il le trouvait étrange ou quoi. Il était bien le plus mal placer, de toute façon, pour trouver que quelque chose était détonante ou étrangère. C'était autre chose de sa curiosité animée: le corbeau est un animal intelligent. Effrayamment intelligent de débrouillardise. Mais c'est aussi un animal dérangeant, par sa noirceur, par ce qu'il caractérise au regard de certains, comme un signe de malheur. Il lui semblait être un signe terrible, et pourtant, pas vraiment. Pas tout à fait. Il avait sourit, d'un air niais, avant de se faufiler dans le lieu qu'il observa rapidement. Un sourire davantage provoqué par le commentaire du jeune homme que par l'intriguant créature ailée, qui semblait étrangement comprendre ses pensées silencieuses, pourtant, à lui, mais de son propriétaire, surtout. Un peu télépathe, sans l'être tout à la fois. mais il fallait comprendre Viktor et son attitude, et son retard, et son regard, surtout, parmi toutes ses manies théâtrale et exubérante. Ils ne se connaissaient pas. Il n'était, vraiment, encre qu'en phase d'observation avec le Damné. Pourtant, il appréciait déjà toutes ses caractéristiques un peu déjantées qui le définissait parmi tant d'autres êtres trop ordinaires et insignifiants. Il fallait comprendre qu'on ne se sort pas mentalement indemne des épreuves précédentes. Même s'il n'en parlait pas. Mais si on ne savait pas exactement de quoi il en retournait, chez les Damnés, ils savaient pour la plupart, de quoi il avait l'air lorsqu'on parvint à lui mettre la main dessus. Avant qu'il ne claque, entre les griffes gouvernementales, carrément. Mais il s'était obstiné à tenir au secret tout ce qu'il avait vu, tout ce qui était dit, tout ce qui avait été subit et tout ce qu'il avait fait. C'était ainsi. Mais c'était une partie de sa vie qui, visuellement, avait laissé des traces indélébiles sur sa personne. Subtiles, mais impossibles à effacées.

L'allemand ne resta pas longtemps dans son attitude inerte. Il s'avança d'un pas silencieux bien qu'encore légèrement boiteux, à travers la première pièce pour atteindre ce qui semblait être le salon. Il glissa une main contre les tissus qu'il voyais, comme s'il cherchait à détecter le moindre piège, comme s'il avait toujours peur qu'un individu trop connu de lui sauter à la gorge, comme dans la plupart de ses mauvais rêves, finalement, qui le tenait éveiller la plus part des heures de ses nuits tumultueuses. Il avait poussé la chose jusqu'à se pencher, au sol, comme un enfant, à coller sa joue contre le plancher et à laisser son regard scruter l'ombre sous le canapé, avant de se redresser rapidement, de revenir sur ses pas et de nouveau faire face à Clyde, reprenant rapidement ses propres habitudes. Un nouveau sourire, indéfinissable, entre carnassier et jeu imperceptible dont il était parfois le seul à comprendre toutes les conséquences dramatiques. Il retira une main de sa poche et tendit un petit objet de métal à l'hôte de la maison. Une couronne, en étain. Parce que là était le but de sa présence unique, finalement.

«Pourquoi pas les deux? Je ne suis qu'un pauvre pion dans tes manigances, après tout. Et je fais plus d'une chose à la fois. »

Viktor... donnait souvent l'impression qu'il parlait sans trop savoir ce qu'il disait. Les idées se mettaient pourtant en place, dans son esprit, sans qu'il n'en donne forcément de signes précurseur. Et s'il donnait l'impression d'être bavard, parler lui permettait souvent de mettre ses pensées dans le bon ordre: ses idées, surtout, qu'il n'exprimait pas ouvertement, mais qui se révélait terriblement tordus lorsqu'il les mettait en œuvre. Il ne pouvait pas de lui-même approcher directement le roi actuel. Il le savait. Celui-ci se méfiait du mutant surdoué comme de la peste noir: ils n'avaient eu qu'à échanger un regard pour que l'allemand comprenne qu'il le fuyait déjà. Un rire, déjanté, alors qu'il choisissait de se laisser choir soudainement, sur ce même canapé qu'il avait soigneusement analyser, un temps plus tôt.

«Le roi a déjà perdu ses moyens, avant même que tu ne me proposes ce petit jeu. »

C'était dit, pour lui: il suffisait de le confronter, sans doute, avec quelques pointes de stratégies violentes au besoin. Mais peut-être que quelques mots suffiront, bien qu'il en doutait.

Sujet: Re: "I Want To Be King" Ven 12 Sep - 0:47

Pour être en retard il était en retard, mise à part ma remarque je décidais de ne rien laisser paraître, et donc de laisser passer ce détail-là. Ce n'était pas comme si j'avais vraiment autre chose à faire. Peindre ? Jouer du piano ? Je m'ennuyais alors autant profiter de la présence de Viktor pour y remédier. Une fois au salon ce dernier commença à analyser les tissus du salon. Zip intrigué s'immobilisa sur mon épaule. Quant à moi j'arquais un sourcil le regardant faire.

J'échangeais un regard avec Zip en voyant notre invité se baisser pour regarder sous le canapé. Qu'est-ce qu'il comptait trouver là dessous ? Le croque-mitaine des canapés ? Où pensait-il qu'un quelconque prédateur, c'était niché là attendant bien sagement son arrivée pour l'attaquer ? J'étais assis sur ce dernier il n'y a même pas cinq minutes et jusqu'à preuve du contraire il ne c'était rien passé...

- C'est un canapé Viktor, habituellement on s’assoit dessus, ou on se couche. Je présume que je n'ai pas besoin de vous dire que le monstre sous le lit, ou sous toute surface vous attrapant par les chevilles n'est qu'un mythe pour assurer aux parents que leurs enfants restent bien sagement au lit. Alors à moins que l'actuel roi rouge ne se trouve sous ce canapé, c'est sans danger.

L'homme se redressa avant de venir me rejoindre. Et je ne tardais pas à lui proposer quelque chose à boire avant, après ou pendant que l'on comploter contre l'actuel roi rouge. Et la réponse ne se fit pas attendre.

- Pourquoi pas les deux? Je ne suis qu'un pauvre pion dans tes manigances, après tout. Et je fais plus d'une chose à la fois.

- On sait autant l'un que l'autre que tu est pas mal de chose, mais un pion n'en fait pas partie.

Sa phrase m'avait arraché un sourire et je m'étais donc avancé vers l'armoire ou je gardais l'alcool. J'attrapais une bouteille de whisky avant de prendre deux verres et je ne tardais pas à poser le tout sur la table basse. Je me dirigeais rapidement vers la cuisine dans le but de récupérer quelques glaçons avant de revenir au salon. J'ignorais si Viktor avait mangé ou s'il désirait quelque chose, dans le pire des cas, je ne doutais pas qu'il me le ferait savoir, et au besoin, je sacrifierais une part de pizza

- Le roi a déjà perdu ses moyens, avant mêmes que tu ne me proposes ce petit jeu.

J'émis un nouveau sourire, c'était donc le bon moment pour attaquer et récupérer ce titre que je convoitais tant. J'étais proche de devenir le roi rouge et ça grâce à l'aide de Viktor. Je lui servis les verres avant d'en tendre un dans la direction de Viktor et de prendre place sur un fauteuil près du canapé.

- Et donc d'après toi, je suis censé faire quoi ? Le mettre à la retraite gentiment, en lui proposant un voyage au soleil ?

A ces mots Zip descendit de sur mon épaule pour se poser sur la table avant de faire face à Viktor. Comme si lui aussi attendait patiemment ce qu'avait à dire le mutant. Et cette vision me fit sourire. J'avais toujours eu un lien spécial avec Zip, il n'était encore qu'un oisillon quand je l'avais trouvé dans ce loft qui avait été abandonné avant que je décide d'y vivre. Etant là avant moi, j'avais décidé de l'y laisser, seulement, il était comme moi seul. Alors je me suis occupé de lui, j'ai veillé sur lui. Et on ne, c'était plus jamais vraiment quitté. C'était comme si on se comprenait en un regard. Je n'avais aucun problème avec les animaux de compagnie, j'avais trouvé le mien avec un caractère proche du mien.

Sujet: Re: "I Want To Be King"