"There are days like that" pv Léon

J'étais partie assez tôt ce matin afin de récupérer de quoi déjeuner pour mon frère et moi, je m'étais rendu compte trop tard que nous étions à court de cafés, de sucre et croissant frais. J'étais donc sortie accompagné de Flick mon chien-loup qui me suivait partout, habituellement je préférerais le laisser avec Ryann chez nous, mais il avait une fâcheuse tendance à vous faire les yeux de chien battus chose que je ne supportais, je préférais donc le prendre avec moi, c'était bien plus simple comme ça.

Seulement Flick ne supporter pas vraiment sa laisse, il en avait même horreur, cependant je la gardais toujours à proximité, on ne sait jamais... Dans la rue il marchait au même rythme que moi, mais il n'avait pas vraiment le droit de rentrer dans certains magasins, chose qu'il avait rapidement Flick s'installait devant la porte à contre cœur et m'attendait là.

J'attrapais un panier et glissé rapidement ce dont j'avais besoin à l'intérieur. Je tentais de faire ça le plus vite possible, pour rentrer avant le réveil de mon frère et également pour ne pas faire trop attendre Flick qui avait la fâcheuse tendance à me croire en danger et donc à surgir. Une fois tous mes articles payés je sortis du magasin où Flick faisait déjà les cent pas. D'un signe de tête je lui indiquais d'avancer, on avait plus qu'à récupérer les croissants, et on pourrait enfin rentrer à la maison.

Sur le chemin de la boulangerie, Flick se mit à grogner je cherchais d'où ça pouvait venir, il y avait une personne un peu plus loin avec un coyote... Un coyote ? Le chien-loup se plaça devant moi, comme s'il chercher à me protéger du coyote qui n'avait absolument rien fait.

- Flick, ça suffit m'oblige pas à attraper la laisse.

Le dénommé Flick se tourna vers moi pour s'asseoir à mes pieds, je secouais la tête avant de reprendre mon chemin, cependant au dernier moment je décidais de m'avancer vers le jeune homme et son coyote, Flick me suivit mais resta derrière mes jambes.

- Ce n'est pas tous les jours que l'on voit un coyote à New York.

Je m'avançais avant de tendre la main en direction du jeune homme qui me faisait face, j'avais dans l'intention de me présenter plus convenablement.

- Luke, vous êtes ?

Le soleil se leva lentement sur New York, les premiers rayons du soleil se faufilaient derrière les énormes grattes ciel qui poussaient tel des champignons dans toute la ville, une légère rosée s’était former ici et là. Dans un petit buisson isolé qui se trouvait dans un petit parc on pouvait voir, deux petits corps entrelacés dormant. Deux sortes de chiens étranges, le premier était un labrador blond et le second un coyote, les deux boules de poils étaient paisibles. Le labrador se réveilla en premier, une goutte de rosée était tombé sur sa petite truffe, il ouvrit ses paupières doucement et regarda son amie encore endormie. Il se dressa sur ses quatre pattes et sortit du buisson, il s’étira et bailla longuement, il s’assit pour regarder autour de lui les quelques personnes déjà présente. Il huma l’air matinale et retourna son regard vers l’endroit où il avait passé la nuit, il décida de laisser sa compagne dormir tranquillement, il retourna dans les buissons et prit un sac à dos un peu plus loin. Il le garda dans sa geule et partit avec. Il sortit un instant du parc et chercha une ruelle tranquille, une fois qu’il en eut trouvé une il s’assura que personne n’était présent. Il se cacha derrière des poubelles et s’assit, il ferma les yeux un instant et la mutation opéra. Ses pattes s’allongèrent petit à petit, les poils se mirent à raccourcir pour ne laisser que la peau, son museau commença à s’écraser pour devenir un visage humain. Il se leva d’un coup et le chien était devenue humain, il fit craquer sa nuque et ses bras. Il jeta un coup d’œil rapide pour être certain que personne ne le voyait car il était nu comme un ver. Sa mutation avait d’énormes avantages, il lui permettait par exemple de dormir au chaud l’hiver mais il avait aussi quelques défauts comme celui-ci.

Une fois qu’il fut vêtus convenablement il sortit de la ruelle son sac sur le dos comme ci de rien n’était. Il retourna dans le parc ou il avait laissé sa compagne, il s’accroupit prés du buisson et murmura doucement :

-On va devoir y aller ma toute belle.

Il attendit et n’eut aucune réponse, il haussa un sourcil et mit un genou à terre pour voir si elle l’entendait. Léon n’eut pas le temps de baisser la tête qu’il fut projeté en avant violement. Sa vieille amie était d’humeur plutôt joviale, il ne put s’empêcher de rire comme un gamin. Elle attrapa du bout de sa geule la casquette de son compagnon et lui montra dans son regard qu’il s’agissait d’une petite vengeance pour l’avoir laisser seule. Il tendit la main pour la prendre son couvre chef mais elle se recula en grognant et en secouant la queue, il se releva et tendit la main :

-Allez rend la moi.

Il tenta de la récupérer mais cette fois ci elle partit en courant, il la suivit à son tour aussi vite qu’il le put et elle quitta le parc pour s’engouffrer dans la ville, ils étaient tout les deux comme deux gosses. Il est vrai que tout les deux avaient tissés des liens plus forts que tout au cours de leurs voyages. Il s’arrêta net quand son animal pila devant un autre animal, un chien loup qui se mettait en garde devant elle. Le propriétaire de l’animal le menaça de l’attraper par la laisser, Léon repris sa casquette et la mit sur sa tête :

-Non ne vous en faîtes pas elle n’est pas méchante, elle est juste un peu fofolle.

Le chien se calma tandis que l’homme s’avançait vers lui, voir un coyote à New York était quelque chose de peu commun, à cette remarque un large sourire se dessina sur le visage de Léon :

-Non c’est certain, mais l’imprévu fait partit des petites joies de la vie non ?

L’homme tendit sa main et se présenta, Léon fut quelque peu surpris, puis accepta la poignée de main il se présenta à son tour :

- Appelez-moi Léon et je vous présente ma vieille compagne Lily.

Il eut un regard à l’animal qui l’accompagnait qui semblait s’être radoucit, il demanda à l’homme sans quitter son regard du chien :

-Vous semblez très proche tout les deux, c’est un beau lien qui vous avez créé.

Affichant un sourire aimable à l’homme, il fut content de voir quelqu’un d’autre qui partageait quelque chose de spéciale avec une autre personne qu’un être humain.

- Non ne vous en faîtes pas elle n’est pas méchante, elle est juste un peu fofolle.

Je jetais un coup d'oeil à l'homme et au coyote avant que Flick ne passe derrière mes jambes, toujours à l’affût, prêt à intervenir en cas de besoin. Je ne tardais pas à prendre la parole comme pour assurer à Flick que je ne courais pas le moindre danger et à mon grand soulagement l'homme face à moi joua le jeu.

- Non c’est certain, mais l’imprévu fait partit des petites joies de la vie non ?

- Effectivement.

Je jetais un regard à Flick comme pour lui assurer que j'allais bien, qu'il pouvait se détendre. Pour moi l'affaire était classée, et le chien-loup sembla le comprendre puisqu'il se radoucit, et j'en fus soulagée, je n'avais pas vraiment envie de me jeter dans la mêlée entre un chien-loup et un coyote...

- Appelez-moi Léon et je vous présente ma vieille compagne Lily.

- Voici Flick.

J'indiquais le chien-loup qui appuyait à présent son museau contre mon genou. Son regard braqué sur la fameuse Lily, cependant il ne grognait plus et semblait même prêt à faire ami-ami avec le coyote et son propriétaire. Flick était loin d'être méchant il était juste extrêmement méfiant.

- Vous semblez très proche tout les deux, c’est un beau lien qui vous avez créé.

- Ce sont des choses qui arrivent quand vous vous sauvez la vie mutuellement je suppose. Vous semblez également très proche de votre coyote.

Je fixais à mon tour le coyote, je rencontrais rarement une personne partageant cet amour pour les animaux, et encore moins pour un coyote, et je ne pouvais nier que ça faisait plaisir.

L’amitié avec un animal semblait souvent susciter chez les gens l’incompréhension, où était le mal de préférer la compagnie d’un quadrupède bien attentionnée plutôt que celle d’un quelconque humain dénaturé de toute sympathie ? Il la regardait s’amuser avec son nouveau camarade et répondit à l’homme :

-Oui c’est vrai. La vie souvent rapproche les êtres quelques qu’ils soient et il est vrai que se sauver la vie mutuellement aide beaucoup à se rapprocher.

Il était vrai que tout les deux s’étaient plus d’une fois aider dans les moments difficiles. Ce que Léon appréciait par-dessus tout était que les animaux donnaient de l’amour mais ne le reprenait jamais. Elle revint vers lui et frotta sa truffe contre la jambe de son ami et il la caressa du bout des doigts avant de sourire :

-Ces deux là ont l’air d’avoir réussit à sympathiser comme si de rien n’était, auriez vous encore le temps pour laisser l’imprévus guider nos pas ailleurs ? Ils viennent de faire ami ami il serait dommage de les séparer maintenant vous ne pensez pas ?

Il aurait apprécié rester un peu en compagnie de cet homme afin de discuter de tout et de rien. Il ne le connaissait peut être pas mais il fallait souvent peu de chose pour que deux inconnus tissent des liens. Il n’eut pas le temps d’attendre une réponse, qu’un homme passa et lui arracha son étui à saxophone des mains. Il eut juste le réflexe de crier et de lui courir après, derrière lui sa vieille amie se faufilait derrière l’ouverture qu’il laissait entre chaque passants. L’homme tourna à droite et il le suivit, s’était une impasse et il eut un sourire en coin en le remarquant. Il ne lâcherait rien, ce saxophone ne valait rien monétairement mais il était important pour lui. Le voleur regarda le mur de haut en bas et Léon lui dit haletant :

-Rendez le moi, ça ne vaux rien pour vous mais il est important pour moi.

L’homme paniquant sortit un calibre de sous sa veste, Léon le regarda et tenta de le raisonner :

-Pose ça gamin, ça ne sert à rien.

Avant qu’il n’ait eut le temps de dire autre chose il entendit l’étui tomber au sol suivis d’un coup de feu qui retentit dans l’écho de l’impasse…

Spoiler:

Flick, ce chien-loup qui désormais ne me quittait plus, ou alors très rarement, squattant mon lit la plupart du temps, mangeant en même temps que moi, c'était tellement agréable d'avoir une présence avec vous, vivre seul ne réussit pas à tout le monde et j'étais bien content de m'être installé avec mon frère à mon retour. Enfin depuis l'accident ce dernier avait perdu partiellement la mémoire, et c'était plus comme de vivre avec un étranger, surtout pour lui qui n'avait plus trop de souvenir de moi. Cette situation avait tendance à m'énerver, pas contre Ryann bien évidemment il n'y était pour rien. Et d’après les médecins c'était passager alors il fallait être patient et attendre que ça revienne. Mais j'ignorais combien de temps ça pourrait prendre.

- Oui c’est vrai. La vie souvent rapproche les êtres quelques qu’ils soient et il est vrai que se sauver la vie mutuellement aide beaucoup à se rapprocher.

Passer la "surprise" de voir un coyote, j'avais fais la conversation avec l'inconnu face à moi, après avoir fais les courses et récupérer ce dont mon frère et moi avions besoin. Je n'étais pas du genre à faire attendre Ryann mais cette rencontre m'étais réellement tombée dessus.

- Ces deux là ont l’air d’avoir réussit à sympathiser comme si de rien n’était, auriez vous encore le temps pour laisser l’imprévus guider nos pas ailleurs ? Ils viennent de faire ami ami il serait dommage de les séparer maintenant vous ne pensez pas ?

- C'est à dire que je suis attendu... Mais je suppose que je peux prendre cinq minutes.

Je jetais un regard à Flick qui trouvait rarement un partenaire de jeu, alors si je pouvais lui offrir cinq minutes c'était déjà ça. Seulement avant même que je ne finisse ma phrase un type sortit de nulle part arrachant au passage un étui de saxophone, Léon émit un cri avant de se lancer à la poursuite de son voleur. Je me lançais donc à la suite de Léon, seulement avant que je n'arrive dans la rue j'entendis un coup de feu et je posais instinctivement la main sur ma propre arme, je sortais rarement sans elle et vu dans le monde dans lequel on vivait ce n'était pas plus mal, la preuve...

Le coup de feu avait retentit dans l’allée comme on sonne le glas de la défaite. Le temps s’était figé en une fraction de seconde, Léon avait eut deux choix, rester discret et manquer de mourir ou utiliser ses pouvoirs devants les deux hommes. Il n’hésita pas un instant, en une fraction de seconde il se téléporta derrière l’homme et lui fit lâcher son arme, l’homme de peur et d’incompréhension tenta de donner quelques coups au mutant et il arriva à lui décrocher un crochet du gauche dans le nez. Il se téléporta une seconde fois et en voyant cela l’homme hurla au monstre et s’enfuit en courant. Léon repris sa respiration un instant avant de toucher sa joue endolorit puis il se souvint de la présence de l’autre homme et le regarda embêter cherchant ses mots avec soin :

-Je vous en supplie ne paniquez pas et ne partez pas en courant c’est tout ce que je vous demande.

Il réfléchit un instant et ouvrit son étui pour voir si son instrument était toujours en bon état, il émit un soupir de soulagement en voyant que c’était le cas. Il le prit et le remis sur son dos en se frottant la joue :

-Il ne m’a pas loupé le bougre.

Il regarda désormais l’homme, comment allait il réagir ? Léon pria pour ne pas devoir se téléporter à l’autre bout du monde histoire de se faire oublier car il avait encore des choses à faire dans ce coin du monde. Il inspira longuement et passa sa main dans ses cheveux :

-Ecoutez, le plus simple serait que nous repartions chacun de notre côté et que vous oubliez toute cette histoire ça vaudrais mieux pour vous…et pour moi aussi.

Il attendit patiemment, une réaction ou un mot pour savoir quoi faire.

Spoiler:

J'arrivais dans la ruelle pour voir Leon, l'homme avec lequel je venais de discuter disparaître pour réapparaître... Et ça non pas une fois, mais plusieurs fois, depuis peu, je savais très bien que je n'étais pas le seul à être étrange. A posséder des capacités surnaturelles... Cependant, je n'étais pas encore prêt à accepter tout ça, être spécial oui, je m'étais toujours senti à part, dangereux et différent, j'avais appris à m'y faire sans m'apitoyer sur mon sort cependant quand ça touché quelque dans la rue, que je ne connaissais pas...

Je n'avais pas pu bouger, et pourtant, j'étais habitué, habituer à agir dans n'importe quelle situation, mais là, si je n'avais pas serré les poings, j'aurais probablement échappé mon sac de courses, je fixais Léon sans vraiment savoir quoi faire. Flick c'était placé devant moi prêt à intervenir en cas de problème.

- Je vous en supplie ne paniquez pas et ne partez pas en courant, c'est tout ce que je vous demande.

J'émis un soupir, partir en courant ? Non. Ce n'était pas dans mes intentions, ce qui l'était cependant, c'était de rentrer chez moi, et déjeuner avec mon frère qui n'allait pas tarder à se réveiller, et s'il ne me trouvait pas l'appartement... Je ne voulais pas qu'il s'inquiète, il avait tellement à affronter sans que je ne l'inquiète pour rien.

- Il ne m'a pas loupé le bougre.

- Vous devriez trouver quelque chose de froid à plaquer sur votre joue.

Mais c'est qu'il parle, quel idiot je faisais, là debout à tenir mon sac de course, sans pour autant faire le moindre mouvement. Cependant, je ne semblais ni vouloir partir, ni vouloir rester, et c'est uniquement quand Léon pris la parole que je daignais enfin réagir.

- Ecoutez, le plus simple serait que nous repartions chacun de notre côté et que vous oubliez toute cette histoire ça vaudrais mieux pour vous...et pour moi aussi.

- Je pense que ça vaudrait mieux pour vous. Les gens dans not... votre cas, ne sont pas bien vu ces derniers temps.

J'esquissais un léger sourire, avec de me tourner et d'appeler Flick qui ne tarda pas à abandonner sa position de défense pour me suivre, j'allais rejoindre Ryann, c'était peut-être mieux comme ça...

- Je dirais rien si c'est ça qui vous inquiète.

Sujet: Re: "There are days like that" pv Léon