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 «The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers.

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«The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers. Vide
MessageSujet: «The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers.   «The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers. Icon_minitimeVen 20 Juin - 21:23


Tellie s'était réveillé en sursaut, ce matin là. Il était tôt lorsque le jeune homme sauta du lit pour répondre au téléphone. C'était son patron qui l'appelait pour le féliciter du travail qu'il avait fourni la veille. Effectivement, Tellie devait organiser un défilé pour un grand couturier ainsi qu'un cocktail pour cent personnes. Cependant, ce que son patron avait oublier de lui préciser, c'est qu'il devait rester durant toute la durée de l'événement pour superviser le moindre détail. C'est seulement aux alentours de trois heures du matin que Tellie fût libre de rentrer chez lui. Il dormit alors comme un bébé, tant la fatigue était forte, jusqu'à ce que son patron l'appelle, à huit heures du matin.

«- Je tenais absolument à te féliciter, Tellie ! Tu as fais un travail fantastique hier soir et cette nuit, et je suis vraiment fier de toi. Passe dans la journée chercher ton salaire qui est, je dois l'avouer, plutôt joli.

- Il n'y a aucun soucis, boss ! Cependant, la prochaine fois qu'on se couche aussi tard et que je suis de repos le lendemain, appelle plus tard. Je passerai dans la matinée, à plus tard.»

Tellie raccrocha le téléphone, le reposa et retourna dans sa chambre. Il s'allongea sur son lit en espérant retrouver le sommeil, mais il n'y arriva pas. Il décida après une trentaine de minutes de se lever, d'aller se laver et de sortir acheter un café avant de passer chercher son argent. Tellie prit sa douche, se rasa et s'habilla. Il prit ensuite ses clés et son porte-feuiller, son paquet de cigarettes et son briquet puis sorti de chez lui en fermant à clé.

Il faisait chaud dehors, le soleil était haut et tapait déjà si tôt dans la matinée. Il n'y avait pas de vent, ce qui rendait l'atmosphère lourde, pesante et oppressante. L'homme utilisa alors son pouvoir et une brise fraîche commença à se répandre dans les rues de New York. Même si il était fatigué et de mauvaise humeur d'avoir été réveillé si tôt, Tellie se sentait bien. Personne ne pouvait soupçonner son pouvoir tant qu'il ne déclenchait pas une tempête ou une tornade. Il marchait dans la rue, ses lunettes de soleil sur son nez et une cigarette à la bouche.

Lorsqu'il arriva au café, Tellie se dirigea vers le comptoir et commanda un café très serré et très noir, grand de préférence. Le serveur lui préparait sa commande en lui demandant le compte. Tellie attendu que sa commande lui soit remis pour poser l'argent sur le comptoir et partir. Il se retourna alors et heurta de plein fouet une jeune femme, ce qui eut pour conséquence de renverser tout le café sur lui. La chemise blanche que le mutant portait était maintenant pleine de café, ce qui l'énerva encore plus. Cependant, et il le savait, en public il ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs sans déclencher une panique générale.

Il regarda alors la jeune femme d'un regard profond, dur, noir et froid, de colère et de haine. La pauvre allait prendre pour son grade, mais également pour le grade de son patron et sa fatigue. Il commença alors à parler à l'oreille de la jeune femme d'une voix posée, calme et peu audible mais ferme.

«- J'en ai tué plus d'un pour moins que ça, alors tu ferais mieux de t'excuser et de partir avant que le sang ne me monte à la tête et que je ne m'énerve vraiment.»

Il se recula alors et regarda la jeune femme dans les yeux une seconde fois. Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait que quelque chose chez elle était différent. Il avait l'habitude des bagarres, des conflits et les gens étaient plus intimidés que ça, notamment à cause de sa taille. Il se préparait au cas ou à utiliser son pouvoir, ne sachant pas à qui il avait affaire.
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«The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers. Vide
MessageSujet: Re: «The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers.   «The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers. Icon_minitimeSam 21 Juin - 1:44


« The day I first met you, you told me that you'll never love me »
Tellie R. McMiller & Joyce M. Mayers.


Le retour à la réalité fut violent. Le bruit désagréable du réveil résonnait dans la pièce avec agressivité. Le son lui hurlait de se réveiller, de se laisser arracher à ses rêves. La chose n'était pas aisée. La nuit s'était révélée paisible, ses draps cotonneux. La bulle nocturne avait été agréable & en sortir relevait du supplice. Pourtant, la vie était ainsi faite. Le matin impliquait l'obligation de se lever. Joyce se tourna dans sa couette avec agacement & sa main frappa son réveil avec haine. Elle n'avait jamais été très matinale. Surtout quand la journée s'annonçait aussi ennuyeuse.
Elle avait le cerveau en vrac alors même que son temps de sommeil avait été assez long. Mais il rechignait. Il se faisait lourd & douloureux. Il lui hurlait de rester dans le fond de son lit. Elle s'agrippa à son oreiller, comme dans une dernière lutte. Comme lorsque l'on chute & que l'on attrape le moindre rebord pour éviter son destin. Mais son réveil avait la peau dure, & il sonna de plus belle. Saleté de rappel. Joyce aurait pu arracher les câbles de ce maudit objet dans le but de le lancer à travers la pièce mais dieu sait quel remord l'en empêcha. Un soupir caressa ses lèvres. Elle aurait pu hurler tant la mauvaise humeur avait pris possession de son cerveau. Elle jeta la couette dans un geste hâtif avant de se lever & d'éteindre le tyran qui trônait sur sa table de chevet. Le soleil filtrait à travers ses rideaux beiges. Par chance, le temps semblait clément. Joyce n'avait pas fermé ses volets la nuit dernière. Elle aimait lorsque la lumière naturelle du jour prenait possession de sa chambre. C'était une façon de rendre le réveil plus agréable. & ça marchait relativement bien. La jeune mutante se dirigea alors vers son petit salon qui comprenait aussi une partie cuisine. Elle évita les nombreux papiers & ouvrages qui traînaient sur le sol. Des manuels de droit, des romans français & même des livres sur la génétique.

Machinalement, Joyce alluma son poste de télévision. Cela lui permettait d'avoir un fond sonore & de se sentir moins seule. Elle alla ensuite vers l'un de ses placard pour prendre une boite contenant des gâteaux secs. Il était 8h22. Elle était donc dans les temps. Alors qu'elle croqua dans l'un des biscuits, son coeur se serra avec une lenteur désagréable. « Docteur Johsonn, vous êtes expert de la question mutante. Depuis combien de temps sont-ils parmi nous ?
Chère Jessica, le gouvernement nous a trop longtemps dissimulé leur existence qui remonte à bien des années.
Leur danger est avéré. Que pouvez-vous conseiller à nos téléspectateurs ?
La prudence, bien sûr ! Ne jouez pas aux héros, c'est primordial. Lorsque vous rencontrez un mutant, appeler les autorités, c'est important !
Oui, d'ailleurs, je vous rappelle le numéro qui a été spécialement mis en pla...
Fermez vos gueules ! »
Joyce coupa le poste avec colère. Décidément, plus jamais elle ne serait en paix. & ces gens. Ces gens qui appelaient à la délation sans aucune pitié. Ces gens qui voulaient voir les mutants dans des cages. Ils voulaient la voir dans une cage. Ses mains tremblaient de rage. Qu'avait-elle fait ? Elle ne comprenait pas. C'était au dessus de ses forces. Y avait-il une personne pour les défendre dans ce monde de haine ? Même le son de sa télévision ne comblait pas son sentiment de solitude, depuis quelques semaines.

La jeune femme s'engouffra sous sa douche & c'est avec hâte qu'elle se dégota ses habits du jour. L'air semblait lourd, le soleil omniprésent. Elle avait donc opté pour une robe blanche légère, avec des manches trois-quart en dentelle. Elle attrapa alors son sac en cuir de couleur marron clair & y enfourna du papier, des stylos et quelques ouvrages. La journée était chargée. Elle enchaînait les cours de droit & de sciences politiques. Son premier cours était à dix heures & sa journée se finissait à quinze heures. Après, elle devait travailler à la bibliothèque. La jeune mutante enfila alors ses sandales plates en cuir, attrapa son sac, ses clefs & claqua la porte sans ménagement. Il était 9h20.

Il faisait chaud, malgré l'heure matinale. Le soleil enveloppait les rues de New York avec sa chaleur & le ciel n'était qu'une étendue bleue. Pas de vent pour rafraîchir les habitants. L'air s'annonçait oppressant. Ses prunelles bleues se posèrent sur la montre qui entourait son poignet gauche avant de décréter qu'elle avait bien le droit à s'arrêter dans un café pour y prendre de quoi la maintenir réveiller pour la matinée qui l'attendait. Ainsi, avant de se diriger vers la bouche de métro qui se trouvait à quelques mètres de chez elle, Joyce continua sa route pour atteindre le café du coin. Par chance, il n'y avait par énormément de monde, lui évitant ainsi un potentiel retard à son cours magistral. Joyce se plaça donc respectueusement dans la file d'attente, dernière un homme aux cheveux noir de jais et à la taille imposante. Alors que celui-ci réglait sa commande — annonçant son tour dans les secondes qui allait suivre — un client la bouscula sans ménagement. Elle heurta donc l'homme qui s'était trouvé avant elle dans la file. La catastrophe était — à partir de là — inévitable. Joyce manqua de tomber mais arriva à reprendre son équilibre maladroitement. La scène se passa trop rapidement pour qu'elle ne puisse vraiment en comprendre la teneur.
« J'en ai tué plus d'un pour moins que ça, alors tu ferais bien de t'excuser & de partir avec que le sang ne me monte à la tête & que je m'énerve vraiment. »
Vraiment ? Alors que l'homme déblatérait ses menaces, les yeux de la jeune femme étaient posés sur la tâche de café qui régnait sur sa chemise blanche. Joyce aurait pu s'excuser. Elle l'aurait d'ailleurs fait. Mais, ce gentleman & sa réplique cinglante lui coupèrent l'envie. S'il voulait lui faire peur & la rendre penaude, il avait tout faux. Ce genre de comportement avait le don de la faire sortir de ses gongs. & la seule chose qui la démangeait était de lui coller sa main sur son visage prétentieux. Car il avait l'air extrêmement prétentieux & arrogant. & il venait de commettre le plus terrible des affronts : lui froisser son égo. Joyce plongea sans vergogne son regard dans le sien, & le soutint avec fermeté.
« C'est moi qui vais te faire monter le sang à la tête. », murmura-elle sèchement.

La tension était palpable & plus étouffante que le soleil. Joyce ne ressentait aucune peur. La rage s'écoulait dans son sang suite à une telle provocation, à une telle tentative d'intimidation & eut pour effet de lui ôter toute notion de prudence. Pourtant, elle sentait autre chose. Ce type semblait relativement sérieux. & étrangement, elle n'avait aucune difficulté à croire qu'il puisse arracher la vie à quelqu'un. Il y avait quelque chose d'angoissant dans son visage. Mais Joyce ne se sentait pas inférieure. Elle avait une arme redoutable. & si la colère ne prédominait pas son coeur, elle aurait pu trouver la situation délectable. La jeune mutante fit un pas vers lui.
« Ta menace a peut-être déjà marché auparavant, mais ça ne fonctionnera jamais avec moi, au contraire. Est-ce que t'es vraiment en mesure de l'appliquer ? », lui lança-t-elle avec un sourire narquois.
S'ils vous plait, mademoiselle, monsieur, calmez-vous. Monsieur, on va voir refaire un café de suite. Mademoiselle, qu'est ce qui vous ferez plaisir ? »
Réduire son cerveau en bouillie.
Joyce posa son regard sur le serveur qui semblait tendu. Tout aussi tendu que l'atmosphère. Le pauvre voulait éviter le pire.
« Renversez-lui mon café dessus ! »
Un sourire désinvolte se dessina sur ses lèvres alors que ses prunelles bleues plongèrent de nouveau dans celle de cet inconnu qui semblait tout aussi arrogant qu'elle.
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«The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers. Vide
MessageSujet: Re: «The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers.   «The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers. Icon_minitimeSam 21 Juin - 13:24


Après avoir regardé la tâche de café qui se trouvait sur la chemise de Tellie, la jeune femme le regarda fixement dans les yeux. Elle lui tenait tête, visiblement, et ne semblait pas prête à s'excuser ou même à partir. Il semblait pourtant clair que l'homme ne voulait pas lui faire de mal, mais elle s'acharnait et s’entêtait plutôt que de prendre la fuite et d'oublier cette histoire. La jeune femme murmura quelques mots assez sèchement tout en maintenant avec fermeté le regard de Tellie. Ce dernier commençait à s'impatienter.

«- C'est moi qui vais te faire monter le sang à la tête. »

Il n'en revenait pas. Cette petite gamine osait lui tenir tête et en plus le menacer. Il sentait que quelque chose était bizarre, différent. Seulement, il ne savait pas quoi. La tension se faisait ressentir, et l'air étouffant également. Tellie ne comprenait pas pourquoi cette jeune fille voulait l'affronter. Elle semblait en colère, comme ci la rage s'était emparée d'elle d'un coup. Pourtant, la jeune fille semblait consciente de la puissance de Tellie et de sa capacité à arracher une vie. La jeune fille s'avança vers l'homme, tout en le regardant, en ne faisant qu'un seul et unique pas. Se postant face à son adversaire, elle se mit à parler tout en souriant. Son petit air narquois énervait Tellie et lui fit perdre toute patience et tout compassion. Ce microbe voulait l'affronter ? Elle allait être servie. Les serveurs du café essayaient de temporiser les choses et de calmer les esprits. Une telle chaleur montait à la tête de tout le monde et empêchait de garder son calme.

«- Ta menace a peut-être déjà marché auparavant, mais ça ne fonctionnera jamais avec moi, au contraire. Est-ce que t'es vraiment en mesure de l'appliquer ?

- S'ils vous plait, mademoiselle, monsieur, calmez-vous. Monsieur, on va voir refaire un café de suite. Mademoiselle, qu'est ce qui vous ferez plaisir ? »

Tellie se sentait bouillonner intérieurement. Cette jeune imprudente venait de le faire sortir de ses gongs. Elle paressait sereine, comme ci toute peur et tout prudence l'avait quitté pour de bon. La jeune fille détourna son regard et regarda alors le serveur. Tellie n'avait qu'une envie, les faire taire et tuer cette gamine arrogante. Lorsque le serveur demanda au microbe ce qui lui ferais plaisir, celle-ci eut la bêtise et la folie de lui répondre qu'elle souhaitait qu'on me renverse un café dessus. Etait-elle inconsciente ou juste casse-cou ? La dernière action de la jeune fille l'avait fait exploser. Elle le regardait de nouveau fixement, un sourire désinvolte se dessinant sur ses lèvres.

«- Renversez-lui mon café dessus ! »

C'était trop, Tellie commença à s'énerver, et de puissantes rafales de vents commencèrent à se faire ressentir. Sa respiration se fit plus rapide, plus haletante, plus saccadée. Son visage devint dur, son regard froid et profond. Les vitres du café se brisèrent, celles du comptoir également. Le mutant ne contrôlait plus rien : c'est sa colère qui s'en occupait. Il fit se lever les tables, les chaises, le comptoir et toutes les machines, tout ce qui se trouvait dans la pièce et l'envoya dehors. Il fit de même avec les clients et les serveurs. Il ne restait ici plus personne, plus rien, mise à part le microbe et l'homme. Celui-ci hurla, tellement la colère fut grande.

«- QUI ES-TU TOI, POUR ME TENIR TÊTE ET M’ÉNERVER DE LA SORTE ? TU NE SAIS PAS CE QUE TU VIENS DE DÉCLENCHER. TU AURAIS MIEUX FAIS DE PARTIR, DE FUIR PARCE QUE MAINTENANT, TU VAS MOURIR.»

Une énorme tempête de vent commença à apparaître et à tourner en rond autour de la jeune fille et d l'homme : ils étaient tous deux enfermés au milieu d'une tornade. On entendait les gens hurler dans la rue, les murs du café se détachaient et étaient expulsés plus loin, parfois sur des voitures, parfois sur les façades. La tornade grossissait et grandissait, les enfermant totalement. Aucun d'eux ne pourrait sortir sans que Tellie arrête d'utiliser son pouvoir. Il fit un pas vers le microbe et la pris par le cou, la souleva et la regarda profondément dans les yeux. D'un coup, et sans prévenir, il la jeta au sol et lui envoya des lames d'air. Elle voulait se battre, elle allait avoir de quoi. Tellie prononça quelques mots, avec un sourire en coin.

«- Et maintenant, tu vas périr. »

L'homme s'envola dans les airs, au centre de sa tornade, et tendit ses deux bras perpendiculairement à son corps. D'un coup, il se plia en boule et se tendit de nouveau entièrement en hurlant. Soudain, la tornade explosa tout autour d'eux et explosa tout ce qui se trouvait aux alentours. Tellie tomba alors sur le sol violemment, essayant malgré tout de se relever en puisant dans ses dernières forces.
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«The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers. Vide
MessageSujet: Re: «The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers.   «The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers. Icon_minitimeDim 22 Juin - 3:13


« The day I first met you, you told me that you'll never love me »
Tellie R. McMiller & Joyce M. Mayers.

La colère. Ce sentiment si étrange, si dévastateur, si violent. Il vous attrape en plein vol & ne vous lâche plus. Il se glisse avec aisance folle dans votre coeur, l'enveloppe & l'emprisonne sans la moindre pitié. & surtout, il vous change. En tout point.
Votre regard, auparavant serein & naturel est traversé par une tempête indescriptible. La rage semble les rendre plus sombres. Ils prennent une ampleur menaçante, à glacer le sang. Tout ce passe dans ces prunelles. Elles ont la capacité d'en dire plus que de simples paroles. Les yeux de Joyce étaient plus qu'expressifs. Ils dégoulinaient de colère.
Une colère noire.
Celle-ci aime se glisser dans votre sang, le réchauffant avec une rapidité fulgurante. Vous le sentez battre dans vos veines au rythme des battements de votre myocarde. L'adrénaline l'accompagne alors, vous donnant la possibilité de tout faire pour exprimer cette rage qui grandit en vous. & une envie vous taraude ; être violent.
Verbalement ou physiquement.
Verbalement & physiquement.
La tension était palpable, omniprésente, contagieuse. Elle s'était engouffrée dans ce café & dans le coeur de toutes les personnes présentes. Un vague silence s'était instauré. Les gens murmuraient, de peur d'être la cible d'une attaque. Ils murmuraient sur les deux protagonistes. Certains commentaient la tâche de café, d'autres l'impolitesse de la jeune femme. Personne n'avait entendu leur conversation mais chacun semblait en deviner la teneur. Certains prenaient partie pour l'un des deux mutants. Certaines jeunes femmes — subjuguées par le charme de l'homme — ne cessaient de proférer maints commentaires négatifs à l'égard de Joyce. D'autres — plus objectifs sans doute — ne comprenaient pas que la victime tachée de café soit aussi catégorique à l'encontre de la jeune femme qui n'y était pour rien. & bien entendu, l'homme qui avait poussé Joyce s'était discrètement dirigé vers la sortie du café, évitant ainsi toutes représailles.

La situation était cocasse, mais Joyce n'en avait pas encore conscience, trop marquée par la rage qui avait pris possession de son corps à l'aspect frêle. Elle avait maintes qualités, mais le destin lui avait accordé bon nombre de défauts ; l'impatience & la désinvolture en faisaient partie. La jeune femme était bien trop impulsive & n'avait jamais su mettre de l'eau dans son vin. Son père n'avait de cesse de lui répéter ; Joyce, jamais tu ne pourras être diplomate. Non, jamais. Elle réagissait que trop bien à la provocation, plongeant tête baissée sans prendre de recul. Elle aurait sans doute du ignorer la réplique cinglante de cet homme. Mais Joyce aurait vu cela comme une preuve de faiblesse. & elle n'était pas faible.
Elle ne voulait pas être faible.
Le serveur était désabusé & regardait les deux adversaires avec incrédulité. Il était clairement dépassé par la situation, ne sachant que répliquer à la demande de Joyce. & il semblait sentir le danger. Contrairement à la jeune femme, le serveur voulait jouer la carte de la prudence & ne trouva donc rien à répondre. Il avait envie d'abandonner & de retrouver se cacher derrière son comptoir pour continuer son travail. Mais, malheureusement, il sentait que la scène pouvait dégénérer à tout instant. Il avait comme devoir de mettre un terme à cette dispute futile. Car futile, elle l'était bel & bien.
Joyce fixa l'homme avec provocation. Mais ses prunelles furent interpellées par les cheveux bruns de ce malpoli qui la menaçait sans vergogne. Ils remuaient comme si une bourrasque soufflait sur eux. Or, Joyce le savait, il n'y avait pas une once de vent depuis qu'elle était sortie de chez elle. Seule la chaleur étouffante de la fin du printemps régnait dans les rues new yorkaise. Une brise légère caressa ses joues avant de se transformer en une puissante rafale. Joyce resta statique, se laissant envelopper par le souffle venteux qui dansait autour d'elle. Elle regarda autour d'elle avec un vif intérêt sans ressentir la moindre sensation de peur. L'étonnement lui traversa le coeur un court instant, avant qu'une sensation étrange ne s'enroule sur ce dernier. Du soulagement. Enfin, un mutant croisait sa route. Car elle en était sûre, ce type était un mutant. Joyce leva les yeux vers le visage de ce dernier. Il était emprunt à la colère. Il avait les traits crispés, la respiration haletante de rage. La jeune femme aurait pu oublier tous les ressentiments qu'elle éprouvait à l'égard de cet arrogant, mais malgré son aveux explicite de sa mutation, la colère n'était pas retombée. & ses nouvelles menaces n'eurent pour effet que de l'accentuer.
« QUI ES-TU, TOI, POUR ME TENIR TÊTE & M'ÉNERVER DE LA SORTE ? TU NE SAIS PAS CE QUE TU VIENS DE DÉCLENCHER.
Une tempête.
Des hurlements résonnèrent dans le café. La panique prenait ses droits avec délectation. Les meubles glissaient sur le sol, laissant des sons criards & désagréables dans l'atmosphère. Le tintement des couverts qui chutent sur le sol & la vaisselle qui s'écrase contre le carrelage accompagnaient les cris des clients qui se précipitaient vers la rue. Les vitres du café se brisèrent sous la pression que la bourrasque exerçait. Les morceaux de verres virevoltèrent dans les airs avant de se laisser abandonner sur le sol. Joyce, instinctivement, avait croisé les bras devant son visage pour éviter dieu sait quelle coupure.
TU AURAIS MIEUX FAIS DE PARTIR, DE FUIR, PARCE QUE MAINTENANT, TU VAS MOURIR »
Le jeune homme peinait à recouvrir le bruit qu'avait provoqué son don. & quel don. Joyce regardait le spectacle avec un intérêt qui ne voulait plus la lâcher. Elle ne savait pas vraiment quoi penser de tout ça. D'abord, il y avait eu le soulagement. Puis, cette colère qui était toujours là. Elle crut discerner une pointe de déception. Ainsi, les mutants pouvaient être — eux aussi — des êtres détestables. Elle avait sans doute trop idéaliser cette catégorie de la population, tant la solitude lui avait causée diverses souffrances & questionnements. Ses cheveux dansaient dans tous les sens, sa robe étaient victime d'ondulations. Elle avait — à plusieurs reprises — cru qu'elle s'envolait. Une sorte de tornade les avait alors enfermé, tous deux. Le bruit était désagréable mais ne couvrait pas celui qui venait de la rue. Les gens hurlaient.
« & maintenant, tu vas périr.
Tu fais erreur. »
Un sourire se dessina sur ses lèvres. Un de ces rictus de défis, de provocation. Joyce n'était pas du genre à avoir peur & encore moins de ceux qui abandonnent face à l'adversité. & puis, elle avait cette capacité, elle aussi. Elle ne pouvait pas brasser de l'air mais pouvait foutre le bordel dans son cerveau. Le déstabiliser, le perdre, le rendre confus & même lui faire mal. Continues ton manège. Tu vas rapidement cesser de faire ton malin.

Ses prunelles bleus se posèrent sur son assaillant. Elle fit alors abstraction du vent qui lui fouettait les joues avec agressivité & fixa le visage de son adversaire. Joyce ne pouvait lire les pensées, mais son esprit arrivait à s'immiscer dans le cerveau de sa cible avec facilité. Elle commença alors à y semer la confusion. Voilà. Tu commences à perdre le contrôle de ce que tu es. Elle força sur sa concentration, fronçant les sourcils pendant qu'elle cherchait à provoquer un choc dans le cerveau de ce dernier, causant ainsi une douleur aiguë s'approchant de la sensation de migraine. Une douleur lancinante.
La tornade se rompit alors avec vigueur, laissant tout le vent qui la composait se déployer dans le café. Joyce se sentit reculer mais tint bon pour ne pas perdre le contact visuel. Les diverses bouteilles d'alcool et de sirop trônant sur les étagères du comptoir se brisèrent à l'unisson, laissant les différents liquides s'échapper. Un arc-en-ciel de couleur s'écrasa contre les surfaces. Les verres explosèrent eux aussi, & l'un d'eux vint effleurer le bras de la jeune femme, laissant quelques gouttes de sang glisser sur sa peau. L'homme — quant à lui — tomba lourdement sur le sol, dans le multitude de débris, avant de tenter de se relever. Joyce en profita pour continuer son assaut mental, lui donnant ainsi de nouvelles secousses psychiques. Il semblait vidé. Comme s'il avait tout donné. & à en voir l'état des lieux, il n'aurait pas été étonnant qu'il ait tout donné.

Le silence frappa le café. Quelques hurlements continuèrent de résonner dans la rue. Les passants s'étaient agglutinés autour du café, conservant cependant une distance de sécurité.
« Appelez la police ! APPELEZ LA POLICE !
Ce sont des monstres !
AU SECOURS ! »
Joyce s'extirpa du cerveau de son adversaire lorsqu'elle rompit le contact visuel. Ses prunelles se tournèrent vers tous ces gens apeurés. Ils regardaient les deux mutants avec une haine indescriptible. L'estomac de la jeune femme se serra alors. L'homme quant à lui, tentait de se relever. La situation avait dégénéré pour cette tâche de café.
Une simple tâche de café.
« Incapable d'appliquer ses propres menaces. Juste des paroles en l'air. Que de la gueule ! », cracha-t-elle avec dédain.
Joyce observa le café pour en constater les dégâts. Ce type était puissant mais peu endurant, par chance. Elle aurait très bien pu y passer, elle le savait. Mais son don n'était pas à sous-estimer. & son avantage était net ; il était bien plus discret.
« Ca va, la tête ? Le sang est bien monté ? », lança-t-elle, agrémentant la pique avec son sourire désinvolte. Ce fameux sourire.
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«The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers. Vide
MessageSujet: Re: «The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers.   «The day I first met you, you told me that you'll never love me.» - feat Joyce M. Mayers. Icon_minitimeDim 22 Juin - 22:00


Tellie entendait tout autour de lui des cris. Des gens hurlaient de peur et de dégoût. La raison de toute cette haine était évidente : les deux mutants venaient, sans le vouloir, de dévoiler leur véritable nature. Tous deux avaient des dons, et Tellie en avait conscience. Il savait que cette jeune femme était différente, il l'avait sentie dès le début. Maintenant, il était au courant. Son adversaire était capable de déclencher des chocs psychiques. Elle était capable de s’immiscer dans le cerveau de sa proie et de le faire décrocher. Elle était capable, d'un simple regard, de tuer une personne. L'homme tentait de se relever pour faire face à ces êtres humains détestables. Il regrettait son attitude. Tellie entendit alors la jeune femme parler, une fois de plus, de façon arrogante et plutôt provocante.

« Incapable d'appliquer ses propres menaces. Juste des paroles en l'air. Que de la gueule ! », cracha-t-elle avec dédain.

L'endurance de Tellie avait été mise à rude épreuve, mais l'homme savait au moins de quoi il était capable. Il avait un très grand potentiel, mais était incapable de s'en servir. Lorsqu'il regarda autour de lui, il fût choqué. Le café était détruit. Tout le verre était brisé en morceaux, les meubles démontés et les vitres cassées. Les chaises et les tables étaient en pièces à divers coins alors que les murs étaient repeints avec les aliments disponibles. La jeune femme décida une fois de plus de l'ouvrir et de provoquer le mutant. Cette fois cependant, il fit le choix de ne pas répondre et de simplement continuer sa vie. En revanche, son esprit de compétition l'obligeait à agir une dernière et unique fois. Il devait donner une leçon à cette jeune femme.

« Ça va, la tête ? Le sang est bien monté ? », lança-t-elle, agrémentant la pique de son sourire désinvolte.

Ce fameux sourire qui pouvait faire s'énerver l'homme le plus gentil, le plus agréable et le plus positif du monde. Tellie n'était pas cet homme, et il allait justement le faire clairement comprendre à cette jeune arrogante. Ce qu'il avait en tête allait lui demander beaucoup d'efforts et surtout beaucoup de concentration, mais il se sentait totalement prêt et totalement capable. Il s'était relevé et avait retrouvé ses esprits, la fatigue se faisant déjà moins sentir. Elle voulait jouer, ils allaient jouer. Tellie sortit alors du café, ou du moins de ce qu'il en restait. Il se tourna vers la foule et les regarda. Doucement, et sûrement, il s'éleva dans les airs grâce à son pouvoir et commença alors à parler à la foule avec entrain et conviction, tel un Magnéto parlant à ses confrères et consœurs. Sa voix était étonnement puissante et audible, comme ci l'air transportait chacune de ses paroles dans les oreilles des personnes présentes.

« Mes chers compatriotes, sachez ceci. Je suis absolument navré du spectacle que je viens de vous offrir. Sachez que mes semblables ne sont pas tous comme moi, et que votre haine n'a pas de raison d'être. Oui, nous sommes différents, et alors ? Nous n'avons pas choisis, et nous ne sommes pas malades. Nous sommes juste une nouvelle évolution. »

Tellie redescendit alors et se tourna cette fois vers l'intérieur du café. Les murs tenaient toujours debout, mais on pouvait constater leur fragilité. Il décida alors simplement de rentrer à l'intérieur, faisant abstraction des commentaires émanant de la foule. Il regarda alors la jeune femme avec insistance, lui décrochant un sourire en coin signifiant qu'il se sentait gêné. Ce qu'il venait de faire prouvait à cette petite arrogante qu'il n'était pas méchant ou mauvais, mais que le regard des gens l'avait obligé à se créer une carapace. Il décrocha quelques instants son regard, se tourna et s'enfonça un peu plus parmi les débris. Il utilisa son pouvoir pour clôturer toutes les fenêtres, portes ou trous pour rester seul avec la jeune femme. Il voulait lui parler, lui montrer à quel point sa rage envers les haineux l'avait transformé en être détestable. Tellie prit alors une bouchée d'air, soupira et se mit à parler, d'une voix inhabituellement peu confiante.

« Ecoute petite, je ne suis pas du genre à ouvrir mon coeur habituellement. Cependant, j'aimerais que tu saches quelque chose. Toute ma vie, j'ai été différent sans vraiment le dire. Personne ne savait que j'ai ce pouvoir, ce don magnifique. Les gens insultaient mes semblables, nos semblables, et comme tu as pu le constater, ce n'est pas près de changer. Nous allons encore souffrir, et il vaut mieux s'enfermer sur soi et se protéger par tout les moyens. J'ai été impressionné par ton petit tour de magie. Toi et moi pourrions nous entraîner ensemble si tu le souhaites. Tu n'as qu'à me suivre si tu en as envie. »

Pour des raisons inconnues, Tellie venait de proposer à cette jeune femme de l'accompagner. Il souhaitait en savoir plus sur elle, sur sa personnalité et son vécu. Il était intrigué, et impressionné. Plutôt rare, pour un être au cœur de pierre. Ce qu'il savait en revanche, c'est qu'à deux, ils seraient plus forts que seuls. Tellie se retourna, commença à marcher et ouvrit alors la porte du café en déposant un chèque sur une pierre. Il venait de signer un chèque de 10000$ pour les réparations du café. Il se tourna une dernière fois vers la jeune fille et lui tendit une la main.

« Voici notre chance de continuer notre vie, ensemble. De nous soutenir et d'enfin ne plus être seul avec notre différence. Viens avec moi, et parle-moi de toi. »
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