Il y a des avantages et désavantages à être le fils du riche propriétaire d'une multinationale. Tu as un nom que l'on admire, que l'on reconnaît, ta tête porte l'étiquette de riche et tout à coup, tu as plein d'amis et toutes les filles à ton cou. Oh, allez c'est pas forcément des vrais amis, mais tu es populaire, c'est tout ce qui compte. Il y a cette superbe fille qui te fait les yeux doux, et tu tombes en amour fou. Parce que tu aimes, oh oui tu aimes, passionnément et profondément, avec toute ton innocence et la jeunesse de tes vingt ans. Papa te laisse la tête de la compagnie et tout le monde te lèche les bottes, tu roules dans des draps hors de prix avec pressé contre le tien, des corps en sueur et en passion qui n'en veulent qu'à ton fric - et à ce que tu as sous la ceinture. Surtout UN corps. Celui que tu aimes tout autant que tu aimes la demoiselle à laquelle il appartient. Celle qui te laissera tomber pour ton meilleur ami (meilleur ami mon cul ouais) lorsque les choses deviendront trop sentimentales à son goût.

Tu as le coeur brisé, tu jures que l'amour c'est pas pour toi, c'est overrated de toute façon. Tu dis que les gens sont que des connards et qu'ils veulent que le pouvoir et l'argent; tant mieux, ça tu en as. Tu te mets à jouer le jeu, car c'est plus facile comme ça. Tu fermes ton coeur, tu ne t'attaches pas, parce que tu sais ce que ça donne et ça ne donne rien de bien. Tu enterres ton papa adoré en te disant que, tout autant que tu es fier d'être son hérité, tu n'en veux pas, de son héritage, tu ne veux pas de cette vie ... Cette compagnie, qui te rend riche, qui te rend faussement populaire et respecté ... Qui te donne ta place dans un cercle privé de gens... Tu donnerais tout pour la balancer par la fenêtre. Tu t'abstients, par devoir envers ta famille, ta pauvre mère si fière de toi. Tu atteints la trentaine, solitaire parmi tous ces gens qui t'entourent, et les barrières se brouillent entre qui tu es vraiment, et ce personnage que tu as inventé. Parfois la distinction devient difficile. Tu t'y perds toi-même, par habitude d'être quelqu'un d'autre ...

Comment distinguer le vrai du faux ... ?

Qui es-tu vraiment ?

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