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 Devil smokes cigarettes ♣ Castiel

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Devil smokes cigarettes  ♣ Castiel Vide
MessageSujet: Devil smokes cigarettes ♣ Castiel   Devil smokes cigarettes  ♣ Castiel Icon_minitimeJeu 17 Juil - 22:29



NOBODY CAN UNDERSTAND
THE FRAGILE LIMIT
BETWEEN LOVE AND HATE


Le fessier posé sur le siège de cuir de ma moto, j'expire avec élégance des fragrances de tabac du cylindre entre mes lèvres. Les fumerolles montent et se dispersent dans l'air ambiant, chaud et moite. Mes yeux sont cachés derrière des verres fumés, mais mes prunelles d'encre observent les alentours avec attention. Tel un tigre à l'affût, j'ai l'air d'un carnassier en chasse. Je suis venu prendre possession de mon serpent. La pause que je me suis accordée dans ma vie professionnelle me permet de jouir de mon temps libre comme je l'entend. Cela signifie que je m'offre des plaisirs simples. Je porte un jean, un simple tee-shirt gris aux inscriptions plus sombres, et un chapeau sur mes cheveux détachés. Une tenue somme toute ordinaire - mais n'allez pas vous laisser prendre par cette étendue factice, cet accoutrement. Je suis un monstre. J'endosse ce rôle avec cynisme et humour, avec classe et prestige. Un monstre, oui, mais auréolé de gloire, porté par un public naïf et incertain.

Je range les clés de ma moto dans ma poche. Mes mains sont ornées de gants de cuir, semblables à ceux des motards. Ils tranchent avec mes bras nus, donnant un petit quelque chose d'extravagant à ma silhouette. Pour rien au monde je ne les retirais aux yeux de tous - sous ce tissu craquant à l'odeur forte, il y a cette partie de moi si sombre, si liée à mon être profond. Aussi noirs et tordus que moi, mes doigts ne sont pas fait pour être vus. Mes lèvres entrouvertes laissent échapper un souffle de nicotine, et j'inspire le goût âcre et pesant. Je chasse d'un tic agacé un brin de tabac de sur ma langue, puis j'avance, de cette démarche féline et gracile. Le perron. Je suis déjà venu ici, bien entendu, et l'endroit ne paye pas de mine. Encore une mascarade de plus. Une hypocrisie sur la liste interminable de cet univers. L'intérieur est entièrement rénové. Petit endroit douillet et tranquille, foyer pour les mutants. J'y ai ma place. Erik ne démord pas de me faire entrer dans la Confrérie, mais ma réponse est toujours la même. Non. Tranchant et vif, comme une goutte de sang se dissolvant dans la mer. Un non net et précis. Je refuse de faire partie de ce clan, mais Magnéto sait qu'il peut compter sur moi. Je ne suis pas de ceux qui tournent le dos à ses frères. Ma fausseté n'atteint pas ma race. Je sais être loyal quand la situation le demande, quoi que l'on en pense. Je pousse la porte. Je sais qu'on m'a sûrement déjà remarqué, et qu'ils savent qu'ils ne courent aucun danger. Je suis ici chez moi - car mes monstruosités sont ici mon droit d'entrée. Je laisse derrière moi ma gloire, ma carrière, mes jugements. Ici, nous sommes entres nous. Mutant. Un synonyme de famille.

Je parcours tranquillement le hall. Je sais où je dois aller, et mes pieds m'y portent avec lenteur. Dans le sac en bandoulière qui heurte mes hanches au rythme quasi musical de mes pas sur le sol, se trouvent une bouteille de brandy. Haut-de-gamme. Alcool exquis, que je compte bien partager avec mon jouet. Je salue d'un mouvement de tête distrait les quelques personnes que je rencontre. Mon air ombrageux et distant ne les pousse pas à tenter de converser avec moi. Je ne suis pas venu ici pour discuter. Je suis venu ici pour voir Caleb. Mon esprit s'élance vers mes souvenirs, flaques liquides de mémoire vive, colorées et intenses. J'avale les derniers mètres et pénètre d'un pas conquérant dans ce que je sais être sa chambre. Je pose calmement mon sac sur son lit, et observe d'un regard critique la pièce. Il n'est pas là. Je sens un noyau de colère s'insinuer en moi, grondant comme un fauve en cage. Il n'est pas là. Je pose mon chapeau sur la couette, que je caresse du bout de mes doigts couverts. Ma présence est intrusive, je n'ai peut-être - sûrement pas le droit d'être là. Et c'est ce qui rend cet instant aussi jubilatoire. Un mince sourire flotte sur mes lèvres : je suis dans son espace. Envahisseur aux origines sombres, j'inspire l'odeur de reptile qu'exsude la chambre.

Je vais tranquillement m'assoir sur une chaise, près d'un bureau au plateau vide. Je croise les jambes, et cherche vaguement mon paquet de cigarettes. Après avoir inséré un cylindre blanc entre mes dents, je jette le paquet négligemment sur le bois du pupitre où il glisse dans un frottement doux. J'allume d'un coup de zippo en argent. Le briquet est orné d'une silhouette de pieuvre. Un petit clin d'oeil à mon propre don. Une insolence aux yeux de tous. Un mot d'humour silencieux que seuls mes proches peuvent goûter. Subtilité et raffinement, voilà ce que j'apprécie. Je déteste attendre. J'expire par le nez une fumée blanchâtre, laissant une odeur de tabac paraître dans la pièce. Il mériterait que je foute le feu à cet endroit. A son lit. Mon regard paresse sur les objets entassés.

« Cet endroit est un vrai travestissement. Je ne te savais pas si ordonné, Caleb ... »

Paroles murmurées, basses et piquantes comme des épines, dans le silence assourdissant de la pièce. J'ai laissé la porte ouverte, et peu m'importe qu'on me voit. Je fais tourner la chaise et ouvre les fenêtres. Le vent amène une bise fraîche et bienvenue dans l'atmosphère pesante. J'ai l'impression de me trouver en un vivarium. C'est l'odeur de Caleb, mais sans Caleb, elle n'est plus qu'effluves de reptile. Que fait-il ? Ma contrariété se mêle à ma jalousie bornée. Mon imagination lui invente des amants. Des amis. D'autres que moi qui comblent ses vides. Mes doigts se crispent sur ma cigarette et j'expire plus fort, les dents serrées, le regard perdu dans le ciel au loin. Le rafales calmes au dehors front bruisser les arbres. Je voudrais qu'il soit là. J'avais compté boire quelques verres avec lui. Ma générosité me perdra - un si bon brandy. Allais-je donc devoir boire seul ? Je maugrée tout bas. Poésie de gorge, grognement bestial.



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Devil smokes cigarettes  ♣ Castiel Vide
MessageSujet: Re: Devil smokes cigarettes ♣ Castiel   Devil smokes cigarettes  ♣ Castiel Icon_minitimeVen 18 Juil - 0:36



NOBODY CAN UNDERSTAND
THE FRAGILE LIMIT
BETWEEN LOVE AND HATE


Vivre au QG de la Confrérie, parmi ses frères et soeurs mutants. Une chose qui tentait Castiel depuis quelques temps déjà. Cependant, pour sauver les apparences et pour avoir un peu plus d'intimité et d'autonomie, les deux enfants Putnam avaient emménagé dans leur appartement à Manhattan. Et cela avait permis à Castiel de fréquenter Killian sans jamais craindre le moment où il lui proposerait qu'ils aillent chez lui. Mais l'arachnopathe ne supportait plus d'y rester seul trop longtemps. Il pouvait faire des crises d'angoisse s'il devait y demeurer sans sa soeur plus de deux jours, particulièrement quand il n'avait à faire. Il était toujours en vacances plus ou moins forcées et Lauralee avait été envoyée pour remplacer une de ses collègue au pied levé pour un reportage. Castiel n'avait pas attendu d'avoir l'impression que les murs se rapprochaient avant de venir prendre ses quartiers au QG. Il savait qu'il y était toujours le bienvenu et qu'au moins là-bas, il aurait de la compagnie. Il avait confié certaines de ses araignées à un de ses amis, mais avait embarqué Eris. Il avait un lien particulier avec la veuve noire, un lien qu'il ne s'expliquait pas, même avec son pouvoir. On pouvait presque dire qu'elle était son amie. Et au quartier général, elle ne quittait son épaule que lorsqu'il dormait ou se lavait.
Comme il n'avait rien à faire, il donnait quelques coups de main au niveau du ménage et de la gestion du QG. Et ses quelques notions de médecine étaient parfois utilisées pour soigner ses congénères. Il se rendait utile du mieux qu'il pouvait et s'acquittait de ses tâches avec bienveillance et dévotion. Il était apprécié parmi ses frères pour la bonté et la compréhension dont il faisait preuve. Quoi de plus naturel ? Ils faisaient partie de sa famille, maintenant, et il était un peu leur grand frère. Il aimait veiller sur eux comme il veillait sur sa soeur.
Cet après-midi avait été très calme et il avait lu ou joué du piano une bonne partie de la journée. Mais il commençait réellement à s'ennuyer et quitta sa chambre pour aller faire un tour dans la demeure. Il allait s'allumer une cigarette quand il passa devant la porte de la chambre de Caleb Morgan, que ses amis mutants appelaient Slither, à sa demande. Beaucoup de personnes dans la Confrérie avaient des noms de codes et certains préféraient qu'on les appelle ainsi plutôt que par leur vrai nom et prénom. C'était compréhensible, la plupart avait beaucoup souffert à cause des humains et voulait laisser leur nom « humain » derrière eux.
Castiel jeta un coup d'oeil dans la chambre, car il savait que Caleb était absent, même s'il ne savait pas où il était parti. L'arachnopathe avait déjà aperçu le jeune homme qui semblait attendre assis au bureau. Il ne se souvenait pas du nom, mais il savait que la relation que Caleb entretenait avec cet homme l'avait conduit plus d'une fois à l'hôpital. Et ça, Castiel avait du mal à l'accepter. Il était protecteur envers ses proches, mais particulièrement envers Slither. Il se souvenait de l'inquiétude du jeune homme quand il lui avait rendu visite à l'hôpital après sa tentative de suicide et son affection pour le garçon était grande. Et il supportait difficilement de le voir adopter des comportements si autodestructeurs.

- Caleb est sorti, si c'est lui que vous attendez... dit-il en sortant un zippo de la poche de son jean noir et en tentant d'allumer sa cigarette.
Il eut beau essayer plusieurs fois, apparemment le briquet était vide. Il jura un peu et remit la cigarette dans son paquet, avant de regarder le jeune homme plus attentivement. Il devait bien admettre que ses airs de prince décadent avait de quoi plaire. La sensualité et la dangerosité d'une araignée tissant lentement sa toile. C'était du moins l'impression que l'inconnu donnait au médecin-légiste. Etrangement, il lui faisait penser à l'image qu'il s'était faite en lisant « le Portrait de Dorian Gray » du personnage-titre.




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Devil smokes cigarettes  ♣ Castiel Vide
MessageSujet: Re: Devil smokes cigarettes ♣ Castiel   Devil smokes cigarettes  ♣ Castiel Icon_minitimeDim 20 Juil - 12:06



NOBODY CAN UNDERSTAND
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Je me retourne lentement, comme le maître de ces lieux. Un jeune homme me fait face - mutant sans aucun doute, au vu de sa présence en ces lieux. Je l'observe de mon regard noir, soufflant de la fumée d'entre mes lèvres d'une façon lascive et joueuse, créant une seconde un écran qui se dissipe dans l'air. Son visage est plaisant, et il est plutôt séduisant. Nous devons avoir sensiblement le même âge. Je le vois tenter d'allumer une cigarette, puis abandonner. Ma main gantée tenant mon zippo, je me lève tel une panthère, agile et félin, et m'avance vers lui. En quelques pas, je lui fais face ; j'ai déposé une cigarette entre ses lèvres et l'allume d'un geste élégant induit par l'expérience.

« Détestable chose que la cigarette, hm ? »

J'ai un sourire amusé et je retourne m'assoir. Je me demande si il a l'habitude de passer par ici. Dans cette chambre. Est-il un ami de Caleb ? Ou plus encore qu'un ami ? Une braise de hargne éclot en moi comme une fleur, brûlante comme la cendre de ma cigarette. J'ignore cette émotion, en détaillant le jeune homme d'un coup d'oeil. Les jambes croisées, je semble être chez moi - si Caleb est un serpent, je suis un lion dans toute ma façon d'agir.

« Quel dommage qu'il ne soit pas là. J'étais venu tout exprès pour lui ... Voudriez-vous partager un verre avec moi ? Boire en solitaire est une activité bien peu intéressante. Alors qu'avec la bonne compagnie ... »

Ma voix est modulée, agréable et basse. Je sors d'un geste vif la bouteille de mon sac. Ambre liquide qui scintille au soleil dans sa bouteille de verre. Je sens tout mon corps se tendre d'envie. Mais ce n'est rien comparé à la torsion que fait mon être devant l'absence de Caleb. Où est-il ? Avec qui ? Une jalousie implacable se fond en moi, et comme le serpent qui la fait naître, elle s'enroule autour de mon coeur. Je sers deux verres sans attendre la réponse, après avoir sorti deux petits récipients de verre foncé, et j'en tend un à l'inconnu. Je bois le mien d'une traite, sentant la chaleur disparate s'enfoncer en moi comme un bout de métal chauffé. J'ai un petit rire, mon regard de ce noir d'encre si particulier toujours posé sur le jeune homme. Il est temps d'apprendre. J'aime savoir. Le savoir est une chose que bien peu possèdent. C'est ce qui donne l'ascendant sur autrui.

« Vous êtes un ami de Caleb ? » fais-je d'une voix très douce, comme si je ne voulais pas l'effrayer.

Maintenant que j'y songe, je me souviens. Caleb m'a parlé une fois d'un garçon. Je crois qu'il avait été choqué par sa tentative de suicide. Choqué au point de m'en parler. Est-ce lui ? Je ne me rappelle plus son prénom - cela a si peu d'importance à mes yeux. Mais maintenant que je pose mon regard appréciateur sur sa stature, j'ai un petit sourire séducteur. Néanmoins, j'apprécierais assez peu d'apprendre que ce jeune homme entretient des relations avec mon serpent. Je me tais donc, me resservant un verre dont je bois une gorgée moins impatiente. Mes mains gantées font toujours autant contraste avec ma tenue si décontractée. J'ai ce sourire amusé, rieur, charmeur aux lèvres - ce sourire que je sers aux journalistes et aux producteurs. Un sourire joueur. Bien adossé dans ma chaise, je me contente de le regarder, interrogateur. Que sait-il de moi ? Sait-il au moins quelque chose ? Je ne m'étonnerais pas qu'il m'ait déjà vu quelque part, dans un film ou une série. Mais allez savoir. Une nouvelle gorgée flamboyante et âcre se répand dans ma gorge. Vraiment excellent, ce brandy.

« Sauriez-vous où est parti Caleb ? Je serais curieux de savoir si l'attendre m'apporterait sa venue ou non. »

Curiosité somme toute normale pour un homme venu visiter un ami. Attention avide et jalouse d'un homme venu assouvir sa domination sur son amant. Je refuse de lâcher cette interrogation - d'une manière ou d'une autre, j'apprendrais ce qu'il faisait, en dehors de la Confrérie. Si il voit quelqu'un d'autre ... Ce serait bien son genre. Nous ne nous sommes rien promis. Nous ne sommes pas un couple. Curieuse relation que nous menons là. Incroyable et tordue, nous nous cherchons pour mieux nous repousser. C'est ce qui fait tout le piquant de notre dépendance. Je joue avec mon zippo orné d'une pieuvre ; la flamme s'agite un instant, comme vivante, avant d'être soufflée par le capuchon d'argent. Mon regard suit les circonvolutions enflammées, avant de revenir sur le jeune homme.

Je me souviens. Castiel. Joli prénom pour un garçon séduisant. Mais maintenant que j'ai trouvé un être capable de jouer avec mes règles, je ne pense pas que je puisse être réellement intéressé par quelqu'un d'autre que Caleb. Je ne l'aime pas, pas de façon conventionnelle. C'est destructeur et ravageant. C'est la seule façon que j'ai trouvé de l'aimer. C'est la seule manière que je connaisse. Violence et passion. Quelque chose de brûlant, de lancinant, d'aussi douloureux que plaisant. Ca me fait me sentir vivant. Mais tout cela ne m'empêche pas de couler un sourire enjôleur sur mes lèvres. Je suis acteur : j'aime plaire. C'est dans ma nature que de jouer les ensorceleurs.



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Devil smokes cigarettes  ♣ Castiel Vide
MessageSujet: Re: Devil smokes cigarettes ♣ Castiel   Devil smokes cigarettes  ♣ Castiel Icon_minitimeDim 20 Juil - 13:12



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Castiel n'était pas un grand fumeur, comme il n'était pas accro à la cocaïne qu'il consommait de temps à autres. La seul addiction qu'il montrait parfois était celle de la débauche. Il avait besoin de noyer son âme meurtrie dans la luxure, de se perdre dans le plaisir d'une étreinte ardente et salvatrice. Pas de sentiments, jamais plus. L'amour avait dévasté son coeur, le laissant à vif et plus vide que jamais. De tout ce que son père avait pu lui faire subir, prévenir Killian avait sans aucun doute été la pire. Ce n'était plus simplement l'aigreur d'un père déçu par son fils, mais la vindicte d'un ennemi, l'envie de détruire purement et simplement. Si l'arachnopathe en voulait terriblement à Killian de l'avoir rejeté sous le seul motif qu'il était mutant, il haïssait son père pour avoir instigué tout ça simplement parce que CAstiel n'avait pas pu accomplir la seule raison pour laquelle Dean lui témoignait de l'attention. Comme si c'était sa faute s'il avait cette allergie capable de le plonger dans le coma s'il était piqué par le moindre insecte et ce léger asthme qui faisait qu'il ne pouvait absolument pas faire l'armée ! Comme s'il les avait demandés !
Quand l'inconnu lui proposa une cigarette, le jeune mutant l'accepta volontiers et tira une bouffée de fumée avant de remercier son interlocuteur d'un signe de tête. L'homme ne lui était certes pas inconnu, mais il était incapable de se souvenir de son nom. L'entomologiste n'avait pas une excellente mémoire des noms, mais il était très physionomiste. Il connaissait cet homme, mais d'où, il n'aurait su le dire.

- N'est-ce pas Oscar Wilde qui disait "La cigarette est le type parfait du plaisir parfait: c'est exquis et vous laisse inassouvi" ?demanda-t-il après avoir soufflé la fumée vers sa droite.
Il accepta volontiers le verre que son compagnon lui tendait et but tranquillement. La brûlure de l'alcool dans sa gorge était tout aussi exquise que la fumée de la cigarette. C'était pourtant étrange que cet homme qui semblait connaître Caleb vienne le voir avec une bouteille d'alcool, alors qu'un simple verre de cidre suffisait à le rendre malade comme un chien. Il se mit à détailler son interlocuteur du regard. Oui, c'était bien ça: séduisant et dangereux comme une araignée avec en plus le côté factice d'un papillon. En temps normal, l'arachnopathe se serait volontiers laissé tenter par le danger de ce beau Dorian Gray des temps modernes et se plonger dans ses eaux tumultueuses pour se distraire de sa douleur. Mais Caleb était comme son petit frère et Castiel n'était pas du genre à briser les couples de ses proches.

- Je suis en effet un ami de Caleb. Castiel Dorian Putnam, pour vous servir. répondit-il en lui tendant la main pour le saluer dans les règles de l'art.Quant à savoir où il est, je dois bien avouer n'en avoir pas la moindre idée. Je ne suis pas son père, après tout. Et même si je l'étais, sans doute ne me dirait-il pas où il va, à chaque fois. mais si je puis me permettre, il n'aurait de toutes façons pas partager ce verre avec vous, l'alcool l'indispose au plus haut point.


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