[Flashback] Such a lonely day... And it's mine.

"Such a lonely day... And it's mine."
Feat. Erik Lehnsherr

Sa décision était prise : elle vengerait les siens, elle tuerait son père. Sa mère lui avait été arrachée à l'âge de quinze ans. Sa petite sœur était partie la rejoindre, lorsque Lana avait dix huit ans. La mutante ne pouvait supporter de rester plus longtemps auprès de ce meurtrier qui lui servait accessoirement de père. Il devait payer. Elle lui ferait payer. Tout était clair dans l'esprit de la jeune demoiselle. Une seule autre personne était au courant de ses funestes intentions, le seul homme en qui elle ait jamais eu confiance : son grand-père. Ce dernier avait pris en charge les deux jeunes filles, suite au décès de leur mère. Le patriarche de la maison familiale préférait enchaîner les conquêtes, se pavaner en ville et dilapider une bonne partie de leur fortune. Pourquoi s'encombrer de deux enfants, qu'il n'avait jamais désirés ?

Aujourd'hui Lana Mendez était plus seule que jamais. La mort de Sofia, sa petite sœur, lui laissa une blessure à jamais ouverte. Il était désormais temps de passer à l'action. Son " Papé " comme elle aimait le surnommer, lui apportait son soutien. Pour le vieil homme, son propre fils était mort depuis longtemps... Sa place d'aîné ne lui avait pourtant jamais donné les épaules pour porter la suite de l'affaire familiale. Fière du don qui lui était offert, Lana se prépara donc à retourner pour la première fois depuis de longs mois, à la maison familiale. Au milieu de la nuit, la mutante pénétra sans mal au sein de la villa, se dirigeant automatiquement vers la chambre occupé par cet être abject. La colère la dévorait, néanmoins la jolie brune faisait preuve d'un calme assez angoissant. Doucement, elle ouvrit la porte et surprit son père en train de batifoler avec plusieurs demoiselles, à peine plus âgées qu'elle. Un léger rictus orna les lèvres de la belle... Tout ce petit monde s'arrêta aussi sec, les yeux rivés au sol, la phytokinésiste prit une voix très calme.

LANA MENDEZ ▬ Tout le monde sort.

Les jeunes femmes, probablement des prostituées brésiliennes, se couvrirent avec ce qu'elles purent et quittèrent la chambre en insultant Lana au passage. Une blonde en particulier semblait décidée à ne pas quitter la chambre. Le sourire de Lana devint un peu plus important. Elle releva les yeux, observant cette pauvre humaine de haut en bas. Son père avait toujours eu un faible pour cette vermine... D'un mouvement ample et agile, Lana se trouvait accroupie sur le lit, à quelques centimètres seulement de son géniteur, et sa petite préférée. Les autres observaient le spectacle, impuissantes, sur le pas de la porte.

LANA MENDEZ ▬ Il me semble avoir dit à tout le monde de sortir de cette pièce.

Le père reconnut alors dans une expression d'horreur, sa fille. Dans l'esprit du quarantenaire les deux avaient été tuées, lors de cette nuit où il avait envoyé ses hommes. Alors, dans toute sa lâcheté il lui ouvrit les bras dans un geste faussement paternel. La réaction de Lana ne se fit pas attendre. Elle ouvrit le haut de sa veste laissant découvrir une petite plante carnivore, d'apparence inoffensive. Au contact de sa peau découverte, la plante subit alors une croissant fulgurante. Son corps grossissait à vue d’œil, pour finalement obtenir le diamètre d'un boa, et comme un serpent cette même plante semblait prendre vie pour venir s'enrouler dans des gestes bien précis autour du corps du père. Assistant à ce spectacle d'horreur, la jeune prostituée fit un geste pour sauver son employeur, et amant à ses heures perdues. Mademoiselle Mendez lui envoya alors son genoux en plein dans son visage, se jetant sur elle sans attendre, pour l'envoyer de l'autre côté du lit. Les amies de la pauvre blonde accoururent mais d'un geste, Lana ordonna à sa plante de refermer la porte.

De nouveau sur ses deux pieds, Lana tournait avec attention autour de la jeune blonde, au sol. Cette dernière avait le visage déformé par la peur. La pauvre petite chose... C'était certainement la première fois qu'elle voyait un mutant en action. Tel le prédateur tournant autour de sa proie, la brésilienne se mit à rire, jubilant de la situation actuelle. Elle jeta un regard mauvais en direction de son père, toujours prisonnier ne pouvant bouger.

LANA MENDEZ ▬ Regarde bien ta petite pute préférée, profites en bien. Tu as toujours préféré ces sales humains à nous... Encore une preuve de ton infériorité... A ton tour de souffrir, comme j'ai pu souffrir... Papa...

Alors la mutante s'approcha de l'autre femme de la pièce, d'un geste rempli de douceur elle lui caressa le visage, lui offrant son plus beau sourire... Avant de venir se placer dans son dos, et lui tordre le coup comme à un vulgaire lapin, pris au piège des crocs d'un prédateur plus redoutable. La jeune femme s'étendit une dernière fois contre le sol, sans vie. L'homme poussa un hurlement de rage, essayant de s'extirper des branches de cette plante carnivore, désormais plus grande que lui.

LANA MENDEZ ▬ Oh papa... Pourquoi es-tu en colère ? Ai-je fait quelque chose de mal ? Je ne comprends pas... Je suis une vilaine fille, très vilaine...

Tandis que le père essayait d'enclencher son pouvoir de pyrokinésie, un rire malsain sortit de la gorge de l'hispanique. Quel grand naïf... Lana connaissait son père sur le bout des doigts. S'il pensait qu'elle avait été assez bête pour ne pas prévoir ses attaques de feu, il commettait une nouvelle erreur. Si la mutante n'était sortie qu'avec une seule plante, il y avait bien une raison ! En effet, la jeune femme avait apporté des soins particulier à cette plante. En travaillant son code génétique, et en lui donnant une dose de certains sérums, Lana avait réussit à rendre cette belle plante invulnérable au feu.

Savourant avec délice ce spectacle, de cet homme souffrant enfin... Le regard de la jeune Mendez changea radicalement. Ses yeux déjà verts, s'illuminèrent encore un peu plus, lorsqu'elle s'approchait.

LANA MENDEZ ▬ On your knees dog... Bow down to your queen...

La phytokinésiste effleura une nouvelle fois la paroi de la plante, pour y laisser apparaître d'énormes épines, comme des épines de roses... Ces excroissances se plantèrent alors dans la chair de l'homme, qui était en train de causer sa propre mort en tentant de survivre. Une autre branche s'engouffra entre ses lèvres, le privant d'une quelconque parole... Le privant de la liberté de hurler sa douleur. La vie le quittait petit à petit, chaque centimètre de son corps le faisait souffrir atrocement. Plus il souffrait, plus Lana se sentait vivante. Enfin... Sa mère et sa petite sœur étaient vengées, pour les horribles crimes dont elles ont été victimes. Le corps sans vie du père roule à pieds, et Lana crachat sur son cadavre. La maison, sa maison, était de nouveau libre. La mutante porta le corps de la prostituée entre ses bras, tandis que la plante carnivore la suivait, portant entre ses branches le corps du père. La brésilienne alla les déposer dans la forêt, là où ils serviront à nourrir les charognards...

Six années s'étaient écoulées depuis ce petit " incident ". Lana Mendez était désormais âgée de vingt six ans, en cette année 1965. La brésilienne avait suivi un brillant parcours d'études de littérature, et de botanique. L'hispanique était de retour chez elle, rendant visite comme souvent à son grand-père. Ensemble ils étaient sur la trace des mercenaires employés par le père de Lana. Ces humains qui avaient tué sa petite sœur. Et certainement les mêmes qui s'étaient occupés de Maria Salvadore, la mère de Lana. D'ailleurs, afin d'assouvir cette colère débordante, Lana était devenue une tueuse à gage hors pair, au sein de ce pays. Le grand-père était fier de sa petite fille, qui elle savait s'occuper de la pérennité des affaires familiales. En ce début de soirée, les températures étaient encore fort agréables. Lara discutait avec son grand-père et ses plus fidèles hommes de main, lorsque la belle entendit des pas venir en leur direction. Son sang ne fit qu'un tour, la mutante se leva de sa chaise pour venir à la rencontre de cet inconnu. Lana ne le reconnaissait pas comme étant membre de l’organisation, aussi dans son esprit le classait-elle comme un ennemi potentiel. Et cet homme, eut le droit à un accueil à la manière de Lana Mendez... Elle lui donna un violent coup de pied derrière les jambes histoire de le faire se plier, et le coucher à terre. Dans des gestes maitrisés, d'une femme habituée au combat au corps à corps, elle lui maintenait les bras, tout en restant au-dessus de lui. Toujours sans un mot, elle l'observait avec un peu plus d'attention... En y réfléchissant bien... Ce visage ne lui était foncièrement pas inconnu. Ces yeux bleus savaient bien marquer la mémoire.Cet homme... Elle l'avait aperçu il y a des années de cela. Il lui semblait bien qu'il était comme elle... un... mutant.

Dans ses souvenirs, cet homme avait un lien tout particulier avec les pièces métalliques. Lana avait vu des balles d'armes à feu flotter tout simplement autour de lui, sans chercher à l'atteindre comme s'il avait pu les dévier. La mutante savait pertinemment qu'elle n'était pas seule. Néanmoins, elle ne savait pas où se trouvaient tous les autres. Il était comme elle... Il faisait donc partie de l'élite. Lana relâchât légèrement son emprise au niveau de ses bras, histoire de tester sa réaction. S'il cherchait à l'attaquer, elle restait sur la défensive, dans une riposte possible.

LANA MENDEZ ▬ Qui êtes-vous ? Que cherchez-vous ? Vous êtes dans une propriété privée ici...

Assistant au début de bagarre entre les deux, le grand-père se leva de son siège. Il s'approcha des deux, de son air habituel impassible. Tout de noire vêtu, avec son chapeau sur la tête cet homme pouvait bien paraître impressionnant au premier abord. Il sembla sonder du regard cet homme au sol, Lana reconnaissait ce regard. Le télépathe sondait rapidement l'esprit de l'homme, histoire de savoir s'il était avec ou contre eux. Le vieil homme hocha la tête, dans un geste positif. Il n'était donc pas ici en ennemi... Lana restait méfiante tout de même. Elle relâchât totalement ses mains, de celles de l'homme et revint sur ses pieds. Un peu contre sa volonté elle lui tendit la main pour l'aider à se relever. Il fallait que cet homme s'explique quant à la raison de sa présence ici...

LANA MENDEZ ▬ Tu es sûr de toi grand-père ? On ne le connait pas... Que faites-vous ici ?!

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C’était la première fois depuis trois ans qu’Erik revenait au Brésil. La première fois depuis qu’il avait enfin accompli sa quête de vengeance, depuis qu’il avait finalement retrouvé Shaw et lui avait fait payer l’enfer qu’il lui avait fait vivre dans les camps. Quel chemin il avait parcouru depuis !

Une fois sa quête personnelle achevée, Erik s’était rendue compte qu’il avait un devoir, une responsabilité envers les mutants. Les événements de Cuba l’avaient fait réfléchir. Alors que Charles et lui avaient tout juste empêché une nouvelle guerre, les marins russes et américains s’étaient alliés pour les exterminer, eux, une petite bande de mutants sans défense. Ils avaient eu peur, et Erik savait ce que les humains pouvaient faire lorsqu’ils avaient peur. Erik devait protéger ses frères et sœurs mutants.

Il avait cru pouvoir y parvenir en intégrant le Club des Damnés en reprenant la place vacante de Shaw, mais il n’y était pas resté longtemps. Ce n’était qu’intrigues politiques et liasses de billets glissés sous la table. Erik et Raven avaient donc quitté le Cercle Intérieur, tandis qu’Erik commençait à voir un projet se former dans son esprit.

Mais pour parvenir à ses fins, il avait besoin d’appui, il avait besoin d’argent et de moyens. Raven et lui avaient beau être des mutants redoutables à la volonté de fer, Erik réalisait parfaitement qu’à eux deux, ils n’arriveraient pas à grand-chose sans aucune aide extérieure.

C’est pourquoi Erik se retrouvait aujourd’hui au Brésil, devant la propriété des Mendez. Il lança un regard derrière lui, s’assurant que Mystique était bien dans les parages, prête à agir en cas de besoin, avant d’ouvrir les grilles de fer grâce à son pouvoir. Il se glissa par l’ouverture, ignora les gardes d’un revers de la main, faisant voler en arrière leurs armes à feu. Aussitôt les gardes abandonnèrent leur attitude agressive et l’un d’eux s’approcha de lui. Erik le reconnut et ils échangèrent quelques mots, avant que le garde ne le dirige vers l’arrière de la maison.

Erik avait déjà eu affaire à la famille Mendez. Ses pouvoirs avaient intéressé le patriarche et Erik n’avait pas hésité à proposer ses services contre de l’argent. A vrai dire, c’était la raison pour laquelle il était revenu. Il espérait pouvoir accomplir de nouvelles missions pour le compte des Mendez. Peut-être même le chef serait intéressé par le projet d’Erik…

Il entendit des voix et se dirigea vers leur source, et ne tarda pas à voir plusieurs silhouettes assises dans le crépuscule. Avant qu’Erik n’ait pu comprendre ce qu’il lui arrivait, une jeune femme s’approcha de lui et lui donna un coup derrière le genou, lui faisant plier la jambe malgré lui, et il perdit l’équilibre. L’inconnue en profita pour l’immobiliser à terre, lui tordant un bras dans le dos. Erik ne put s’empêcher de rire.

« Qui êtes-vous ? Que cherchez-vous ? Vous êtes dans une propriété privée ici ! »

Mais avant qu’il ne puisse répondre, le patriarche se leva et les rejoignit à pas lent. Erik leva la tête vers lui, retenant une grimace de douleur à cause de la position dans laquelle il se trouvait, et accrocha son regard au vieil homme. Erik sentit rapidement une sensation familière dans son esprit et il ne put s’empêcher de pousser un soupir incrédule. Il n’avait jamais fait attention à cette sensation auparavant, mais après avoir rencontré Charles, après avoir découvert qu’il existait d’autres mutants, après avoir été sujet aux pouvoirs de Charles, il reconnaissait maintenant lorsque un télépathe essayait de pénétrer son esprit. Comme avait-il été aussi stupide pour ne pas le comprendre plus tôt ?

Quoi que le vieil ait pu voir dans son esprit, cela sembla le satisfaire et il hocha brièvement la tête vers la jeune femme, qui relâcha Erik presque aussitôt. Elle lui tendit une main pour l’aider à se relever, et Erik l’accepta de bon cœur.

« Tu es sûr de toi grand-père ? On ne le connaît… »

Erik haussa un sourcil de surprise. Grand-père ? Il savait que le patriarche avait un fils, mais il n’était pas au courant de l’existence de petits-enfants.

Avec un sourire un coin, Erik détacha ses yeux de la jeune femme et tourna la tête vers le vieil homme.

« C’est ainsi que vous accueillez d’anciens collaborateurs maintenant ? plaisanta-t-il en portugais. »*

Puis il jeta un bref regard quand la jeune femme lui parla.

« Que faites-vous ici ? répéta-t-elle. »

Erik la dévisagea un moment, avant de faire de nouveau face au vieil homme, à la figure d’autorité.

« Je suis venu pour vous proposer mes services, répondit-il finalement, en anglais cette fois-ci. Je crois me souvenir que vous aviez trouvé mes… aptitudes assez utiles par le passé. »

Erik ne voulait pas parler de Mystique. Elle était un atout qu’il préférait taire tant qu’il n’était pas nécessaire de le révéler. Plusieurs années s’étaient écoulées depuis la dernière fois qu’Erik avait eu affaire aux Mendez, et il ne savait pas ce que la famille était devenue.

* Comme ils sont au Brésil, j’ai mis qu’ils parlaient en portugais. Mais comme dans ton RP, tu dis que Lana est hispanique donc si sa famille parle espagnol, je changerais =)

"Such a lonely day... And it's mine."
Feat. Erik Lehnsherr

Assez étrangement cet inconnu n'avait pas cherché à se défendre, plus que de raison. Alors que la jeune femme maintenait son emprise, vu qu'il n'opposait pas de résistance elle relâcha doucement son étreinte. Si elle le souhaitait, la mutante aurait pu lui faire bien plus de mal, mais l'attitude de cet homme l'intriguait au plus haut point. Il se mit même à rire... Lana était franchement perdue. Pourquoi un homme se prendrait-il à rire dans cette situation inconfortable ? Les sourcils de la jolie brune se froncèrent, tout en ne le quittant pas du regard. Voilà qu'elle commençait à se poser des questions sur sa santé mentale. Ce ne serait pas le premier fêlé qu'elle rencontrerait, mais cela surprenait toujours autant. Tandis que la phytokinésiste lui posait toute une série de question, l'homme prenait un malin plaisir à ne pas lui répondre. En réaction, Lana claqua sa langue contre son palais, dans un geste d'agacement profond.

Son grand-père lui donna le feu vert, cet individu ne représentait pas un danger pour eux. Le vieil homme avait su développer une complicité telle avec sa petite fille, que les deux réussissaient à se comprendre d'un simple regard. Les hommes de main revinrent à leur place, obéissant docilement à leur patron. L'hispanique essuya ses genoux, afin de retirer la terre accumulée sur les endroits dénudés de ses jambes. Grâce au climat de ce pays chaud, il devait encore bien faire 25°c, ce qui justifiait la tenue estivale de la petite fille Mendez : un T Shirt près du corps blanc, accompagné d'un short en jean bleu marine. L'homme se releva, tout en lui attrapant sa main tendue, mais pas un regard en plus.

Cet homme était rempli de mystère... Voilà qu'il s'exprimait dans sa langue maternelle. Et une plaisanterie avec son grand-père ?! Non, décidément la jeune femme avait du louper un épisode. Ce n'est pas possible autrement. Bras croisés sous la poitrine, la jolie brune interrogea son grand-père du regard. Toute cette histoire méritait de plus amples informations.

LANA MENDEZ ▬ J'ai loupé un épisode... Ou comment ça se passe ? Qui est cet homme ? Pourquoi n'ai-je jamais eu connaissance de son existence ?

Puis la mutante se rapprocha un peu plus de cette vieille connaissance familiale, en lui tapotant sur l'épaule.

LANA MENDEZ ▬ Monsieur... Nous n'avons pas eu le plaisir d'être officiellement présentés. C'est très impoli de ne pas décliner son identité. Surtout lorsqu'on est loin d'avoir été invité à la petite réunion familiale.

Il est vrai que la cérémonie de présentations avait été assez mouvementée pour le moment. Lana retourna s'assoir autour de la table, prenant place juste à côté de son grand-père. Le vieil homme eut un petit sourire en coin. La pulpeuse brune croisa ses bras sous sa poitrine, jambes élégamment croisées. Son regard vert émeraude ne quittaient pas ce nouvel arrivant dans l'espoir d'en savoir plus.

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