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 " It's not nice to mess with Mother Nature "

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Anonymous

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" It's not nice to mess with Mother Nature " Vide
MessageSujet: " It's not nice to mess with Mother Nature "   " It's not nice to mess with Mother Nature " Icon_minitimeMar 22 Juil - 4:05



« It's not nice to mess with Mother Nature »



Adrienne & Rumy


Je ne m’étais pas rendue compte de l’heure qu’il était. Le temps avait passé si vite que l’heure de fermeture de ma boutique arrivait, en ce vendredi d’Août plutôt chaud. Ce soir, évidement, j’allais terminer le boulot un peu plus tard, j’allais faire un peu d’overtime. La raison était bien simple. Alors qu’il était 20h45, j’étais toujours occupée avec une cliente et je fermais les portes de ma boutique à 21h00. Le nouveau, l’étudiant que j’avais engagé récemment m’avait donné quelques indisponibilités pour ce mois. Je ne pouvais aucunement lui refuser cela puisque j’avais grandement besoin d’un autre employé pour s’occuper des plantes et des fleurs, mais aussi des clients pour les soirs de semaines et les week-end. Bien-sûr, je faisais un petit tour dans ma boutique à chaque jour pour principalement m’assurer que tout se déroulait à merveille, mais également pour me ressourcer. C’est étrange à dire, mais la présence de la végétation m’est indispensable. Cette verdure me donne de l’énergie, me rend plus forte. Je me doute bien que les plantes ont cet effet sur moi en raison de mon pouvoir.


Ce soir, malgré que ce soit un vendredi, je devais m’occuper de ma boutique. J’ai travaillé toute la journée, on peut dire que j’ai couru comme une dingue. C’est la folie depuis ce matin, je me suis occupée de tout, j’ai dîné et soupé à la course pour ne pas terminer trop tard… Mais cela n’a pas fonctionné. L’été est toujours plus fructifiant pour les affaires, surtout dans le domaine des fleurs. C’est la saison des mariages et plusieurs couples font affaire avec moi pour leur préparation de mariage. Les arrangements, les centres de tables, les roses que l’on épingle sur le complet du marié et des garçons d’honneur, les bracelets de fleurs pour les demoiselles d’honneur ainsi que le fameux bouquet de la mariée. À mon arrivée à New-York, je ne possédais pas la boutique, je n’étais qu’une employée à temps partiel. Cependant, le vieil homme qui était le propriétaire m’a légué le contrôle de sa boutique et m’a permis d’exploiter, ce qu’il appelait, mon talent. Jamais il n’avait vu les plantes de sa boutique aussi belles que lorsque je m’en occupais. Évidemment, mon pouvoir en était en cause. Lorsqu’il a quitté la ville, j’ai dû prendre les reines et faire de moi une femme d’affaire, une bonne propriétaire. J’ai dû me faire valoir auprès des New-yorkais, ce qui n’a pas été une tâche facile au tout début. Par contre, lorsque les gens ont commencé à faire du bouche à oreille, les choses ont déboulés. Des passants s’arrêtaient devant ma boutique et regardaient au travers des nombreuses fenêtres qui laissaient entrer le soleil à l’intérieur. On me dit maintenant que je suis l’une des fleuristes les plus en demande de Brooklyn, mais également de New-York. Ce n’est pas pour rien que je travaille aussi tard.


Alors que je terminais les préparatifs de mariage avec ma dernière cliente de la journée, je pouvais sentir la fatigue qui s’emparait de moi. J’avais beau être plus performante et avoir plus d’énergie en présence de verdure, après une telle journée il était normal que baisse soudaine d’énergie m’envahisse. Un bâillement se fît entendre et la jeune mariée se retournait vers moi :

« Il se fait tard, je ne pensais pas qu’il était déjà cette heure-là. Je suis tellement excitée à l’idée de voir les arrangements de fleurs pour le grand jour que je n’ai pas vu le temps passer. Une de mes amies m’a dit que vous étiez la meilleure en ville, il n’y a pas de doute, votre travail et excellent. J’ai hâte de voir le résultat! Merci pour tout, encore une fois. »

Et oui, il était déjà 21h10. Je n’étais plus productive du tout et je devais absolument dormir, je ne pensais qu’à dormir justement. Les commentaires positifs de la fiancée me plaisaient grandement. J’adorais me faire dire que mon travail était excellent. Qui n’aimait pas se faire dire de tels compliments? Je ne pus m’empêcher de lui sourire et de lui dire :

« Merci, merci pour les compliments. Vous avez toujours ma carte? D’ici le grand jour, vous n’avez qu’à m’appeler si vous pensez à autre chose pour les arrangements. Je vous appelle dès que le tout est prêt. D’ici-là je vous souhaite bonne chance avec les autres préparatifs et une bonne soirée également. »

La jeune femme souriante me tendit la main et nous avons échangé une bonne poignée de mains traditionnelle avant qu’elle ne quitte ma boutique, l’air satisfaite.


À sa sortie, après que le son de la clochette située au-dessus de la porte se fasse entendre, je m’empressais de barrer la porte vitrée et de tourner l’insigne pour qu’elle affiche «Fermé» vers l’extérieur. Je regardais à l’extérieur, la lune surgissait de la noirceur et se joignait aux lampadaires pour éclairer l’asphalte craquelée de la rue. Personne dans les alentours, je ne pouvais qu’apercevoir la vieille vanne blanche lettrée au nom de ma boutique qui m’était utile pour faire des livraisons de bouquets, mais que je détestais conduire. Je ramassais les dernières choses qui traînaient dans le magasin et arrosais quelques plantes avant de vérifier si la serre était bien fermée. À l’arrière de la boutique se trouvait une double porte, c’est-à-dire qu’il y avait une porte en bois sans loquet pour la barrer qui menait dans le magasin et une autre qui menait vers l’extérieur. Entre ces deux portes il y avait l’escalier qui se rendait à mon appartement. Je fermais donc les lumières du magasin avant de fermer la porte en bois et de barrer la porte arrière. Je montais les marches une par une et sentait la fatigue me ronger petit à petit, un autre bâillement arrivait :

« Yawn… »

© Tina
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