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 there's that smile with a secret inside ▲ HUNTER&VIONDRA

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there's that smile with a secret inside ▲ HUNTER&VIONDRA Vide
MessageSujet: there's that smile with a secret inside ▲ HUNTER&VIONDRA   there's that smile with a secret inside ▲ HUNTER&VIONDRA Icon_minitimeDim 3 Aoû - 23:18


there's that smile with a secret inside
HUNTER E. FOX & VIONDRA M. SHARP


14 juillet 1965 • Sharp Incorporated, Wall Street

Viondra regarda distraitement son reflet dans la vitre du soixantième étage du building, ne s’attardant pas sur le magnifique panorama New-Yorkais qu’elle connaissait à présent par cœur. Ses talons haut résonnaient dans les bureaux de l’entreprise dont elle faisait à présent partie – tout ceci semblait encore si récent, le goût de la victoire encore doux sur sa langue – sans se presser, dossiers en main pour bonne mesure.
Le seul soucis avec être enfin détentrice d’un Master en économie, c’était qu’elle ne pouvait plus prétendre un quelconque cours où une quelconque séance de révision pour s’extirper de l’appartement de son époux et retrouver les bras – et surtout, les sublimes fesses – de Hunter Fox. L’avantage d’être Viondra Sharp et d’avoir sa vie, cela dit, signifiait que chaque soucis savait trouver sa solution qui l’avantageait toujours, et travailler la majeur partie du temps dans les mêmes bureaux que Mr. Fox s’avérait être stimulant, quoi que peut-être pour de mauvaises raisons.
Ce n’était pas de l’amour. C’était quelque chose d’autre, de plus profond mais moins signifiant – Quelque chose qui leur ferait mal, un secret passager entre leurs lèvres sellées. Viondra n’avait voulu qu’un jouet, un homme dont l’existence lui serait dévouée d’une manière encore plus totale que Francis car son travail serait insignifiant – Elle avait eu Hunter, et il était bien loin de toutes ces choses, ce qui la distrayait pourtant encore plus.
D’un coup sec contre sa porte, la rousse avertît l’homme de sa présence et, avant même qu’il n’ait eu le temps de répondre, ouvrit la porte la menant sur son bureau. Ses lèvres bordeaux se recourbèrent en un rictus sombre, séducteur. Elle n’avait pas à être l’épouse parfaite ou la businesswoman afférée avec lui – Il n’y avait qu’elle, égoïste et manipulatrice, et Hunter se moquait probablement bien de qui elle pouvait être tant qu’elle lui était d’une quelconque aide, ce qui la laissait penser qu’ils étaient tout les deux des ordures. « Bonjour, Monsieur Fox. » annonça-t-elle, sa voix voilée de la promesse de décadence alors qu’elle laissa sa hanche reposer contre la porte entre-ouverte, mettant les courbes que sa robe bleue moulait en valeur. « Je suppose que vos collègues ont déjà quitté nos bureaux pour leur pause de douze heure. » Son sourcil se arque, bien que sa remarque ne soit pas une question, et qu’elle n’attende aucune réponse de la part du blond.
Comme pour le lui faire encore plus comprendre, elle s’avance entièrement dans la pièce, fermant la porte derrière elle d’un coup sec de sa chaussure dans l’intérêt de rester suffisamment cliché pour que cela paraisse aguicheur. Avoir un charisme surhumain vous permettait de faire tout ce que vous souhaitiez tout en paraissant être la personnification même de la séduction, mais cela ne signifiait pas se laisser aller pour autant – Alors son sourire s’élargit d’un cran, et elle souleva le dossier qu’elle avait en main avant de s’approcher, contournant son bureau pour être du même côté que lui pour poser les documents sur le bureau de l’homme, sa main libre raclant délicatement ses ongles contre le cuir chevelu de Hunter. « Quel dommage que cette visite ne puisse être que pour le travail. »

05 août 1970 • Un bar en face de Sharp Incorporated, Wall Street

La lettre avait été suffisamment simple, imformelle –
Cher Monsieur Fox,
Malgré votre renvois il y a cinq années de cela, votre travail au sein de Sharp Incorporated a été des plus précieux durant le temps passé à nos bureaux de New York. C’est dans cette optique que nous espérons, Monsieur, que vous envisagiez la possibilité de prendre une des positions d’analyste et conseillé financier qui viennent de s’ouvrir à New York même – Position pour laquelle nous sommes certains que vous êtes plus qu’entièrement qualifié et qui dispose d’un salaire confortable et d’une assurance incluant quelconques frais dentaires.
Prière de répondre dans les plus brefs délais.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos sentiments distingués.
Mrs. Viondra M. Sharp, CEO.

Hunter allait probablement déchirer le fin papier à lettre sur lequel une de ses secrétaires avait tapé la lettre à la machine, et ce à peine l’aurait-il lu – Probablement avant la fin, s’il avait réellement perdu tout respect pour elle. Seulement, à la lettre officielle était adjointe un autre papier, celui-là écrit main - Hunter, il est mort. Je sais que tu es à Westchester, il n’est donc pas la peine de t’y cacher. Retrouve-moi au bar en face de Sharp Incorporated le 5 août à quinze heures. Ne soit pas en retard. V. Si le premier ne capterait pas son attention, le deuxième le ferait. Malgré les cinq ans où ils ne s’étaient plus vu, malgré comment leur sordide mais passionnée histoire s’était terminée, Viondra Sharp avait l’intime conviction qu’elle connaissait Hunter Fox comme personne d’autre. C’était une ordure qui se plaisait à être cryptique, insaisissable. Dans la bouche de Viondra, l’expression avait toujours fait office de compliment – Cela voulait dire qu’il était plus prévisible que les gens qui s’efforçaient ridiculement d’être des personnes bien. Elle aussi était une ordure, quoi que bien différente de lui – pire, peut-être, et pour cela elle était convaincue de si bien le connaître. Pour cela elle avait l’intime conviction qu’il viendrait. Il craindrait aussi probablement trop de la voir débarquer au pensionnat dans lequel il semblait à présent se dégrader à travailler. Le détective privé qu’elle avait engagé aurait bien mérité ses honoraires s’il n’était pas si foncièrement lent.

Bien sûr, Viondra était en avance et, détestant attendre, avait trouvé une table dont l’orientation lui permettait de surveiller distraitement la rue. Tellement de choses s’étaient passées depuis qu’elle avait du congédier Hunter, et pourtant tellement de choses semblaient être les mêmes.

Viondra attrapa délicatement le verre de bourbon en face d’elle et en bût une gorgée, savourant l’alcool qui lui glissait dans la gorge comme on savourait une victoire. S’en était une, en quelque sorte, et il y en aurait bien d’autres qui allait suivre.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.


HRP:
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MessageSujet: Re: there's that smile with a secret inside ▲ HUNTER&VIONDRA   there's that smile with a secret inside ▲ HUNTER&VIONDRA Icon_minitimeSam 30 Aoû - 0:05


14 juillet 1965, Sharp Incorporated, Wall Street.

Il ne fallait pas avoir une ouïe surdéveloppée pour pouvoir entendre le violent claquement des talons de Mme. Sharp contre le sol immaculé des bureaux de Sharp Incorporated et, si bon nombre de femmes parvenaient à faire résonner leurs pas aux travers des locaux, aucune d’entre elles ne pourrait prétendre pouvoir rivaliser avec la « patronne des lieux », comme la plupart des employés s’amusaient souvent à l’appeler dans son dos. Pourtant, lorsqu’elle arrivait à leur niveau, ce n’était pas à coups de « salut patronnes » enjoués qu’elle était accueillie, mais belle et bien par de timides « Bien le bonjour à vous, m’am Sharp. » Si M. Hunter Fox avait rapidement appris à l’adresser comme le faisaient alors tous les autres employés de la société, il s’était également rapidement adapté à l’évolution inattendue de leur relation. Ainsi, si en public, il communiquait bien avec « Mme. Sharp », le regard subtil et furtif qu’il se plaisait parfois à lancer en sa direction lorsqu’il se sentait libre des yeux curieux trahissait à moitié le fait qu’il avait depuis quelques temps pris l’habitude de l’appeler « Viondra ». Certes, Hunter savait pertinemment qu’elle ne supportait aucunement cela … Mais Hunter s’en moquait ouvertement. Il avait compris que si cela la rendait folle, cela la soumettait également à lui – car malgré toutes ses protestations, « Viondra » continuait malgré tout d’attiser le feu de leur relation, ce feu lui permettant d’avoir l’audace de s’adresser à elle comme s’ils se connaissaient intimement – et c’est ce pouvoir sur elle qui lui plaisait probablement le plus dans cette relation. Tout du moins, après la généreuse poitrine de l’impressionnante rousse et peut être même après ses belles lèvres rougies par le maquillage qu’elle appliquait soigneusement tous les matins avant de se rendre au bureau.

Ses collègues l’avait invité à les rejoindre pour le déjeuner mais il les avait renvoyés d’un simple revers de la main, précisant qu’il les rattraperait plus tard, actuellement trop occupé à trier certains dossiers pour les patrons. Fixant l’horloge fixée contre le mur d’un œil insistant, il se demandait si aujourd’hui, elle pointerait le bout de son fin nez à midi pile, midi cinq ou même midi dix. Quoi qu’il advienne, il savait qu’il pouvait compter sur une visite venant d’elle – faire des avances à la femme de son employeur était devenu si ordinaire à ses yeux que cela figurait au pied de son contrat, le concernant. Ainsi, Hunter attendit calmement une minute … Puis cinq … Avant de se demander s’il n’avait pas été trop sûr de son propre charme lorsqu’il se rendit compte, à midi seize, que Mme. Sharp n’était toujours pas passée le voir au sujet d’une affaire pressante. Lorsqu’il entendit le claquement de talons qui lui était à présent si familier, cependant, un sourire imperceptible se dessina rapidement sur ses lèvres malgré lui. Et pourtant, Hunter Fox ne souriait que rarement. Il ne s’était pas trompé. Elle venait effectivement égayer sa journée à l’aide d’une de ses visites tant attendues. Il ne s’était pas trompé. En même temps, il ne se trompait pratiquement jamais.

En guise de réponse à ses salutations, un simple « Viondra. » lancé d’un ton assuré, bien que désinvolte, se chargea de balayer la pièce avant de trouver le chemin de ses tympans. Pourtant, malgré l’indifférence qu’Hunter essayait de cultiver vis-à-vis de son amante, il fut incapable de retenir le fin sourire qui se dessina à nouveau sur ses lèvres lorsque ses pupilles se relevèrent afin de faire face à la silhouette attirante de la jeune femme. Le plus grand crime qu’elle ait jamais pu commettre, à ses yeux à lui, était celui de se revêtir systématiquement de vêtements qu’il ne pouvait s’empêcher de lui ôter dans ses songes et, si les tenues de Mme. Sharp n’avaient que trop peu de provocation en elles, leur porteuse avait suffisamment de mordant pour leur donner cette touche d’exotisme qui les rendaient excitants aux yeux du blond.

« Quelle perspicacité. Ils sont en effet partis à douze heures tapantes. Seriez-vous en retard ? » D’un regard taquin, ses iris se plantèrent dans les siennes avec provocation. Il l’invitait à rentrer dans son petit jeu de locution si elle le désirait. Le cas échéant, libre à elle de tourner les talons ou de choisir une façon imaginative de le faire taire. Lorsque la jeune femme – mariée, certes, mais pas moins jeune à ses yeux – referma alors la porte derrière elle, il ne tentait même plus de dissimuler le sourire qui menaçait de faire exploser ses lèvres. Il avait envie de lui demander de venir à lui mais il n’avait pas eu besoin de prononcer le moindre mot que déjà, voilà qu’elle avait contourné son bureau afin de se retrouver à ses côtés, emportant avec elle l’odeur enivrante de son parfum, un élégant mélange de ce qui devait très certainement être du Dior et de son arôme naturel. Lorsqu’elle laissa le dossier tomber dans un soupir défaitiste sur la table en bois qu’il avait le plaisir d’appeler son bureau, son sourire disparut rapidement, cédant place à une expression de curiosité intense. « Qu’est-ce ? » Généralement, lorsque Viondra venait dans son bureau, le dossier qu’elle lui transmettait était souvent vide, un leurre lui permettant de justifier sa présence en ce lieu si peu habituel pour une femme de son calibre. Ainsi, lorsqu’elle se permettai t de venir à lui avec de réelles affaires, il craignait nécessairement pour le pire. Il ne se trompait pratiquement jamais.

05 août 1970, Un bar en face de Sharp Incorporated, Wall Street.

Lorsque ses doigts se retrouvèrent autour de l’enveloppe bleue lilas que l’un des membres du personnel lui avait fourni, c’est avec émotion qu’il hésita à déchirer l’enveloppe en deux afin d’en jeter les contenus. Si le papier en lui-même n’avait pas suffi pour qu’il comprenne qu’elle l’avait retrouvé, l’adresse manuscrite au dos de l’enveloppe ne trompait personne. Il avait bel et bien été destinataire d’un courrier de Sharp Incorporated, lui qui, tant d’années auparavant, s’était fait licencier sans préavis ni réelle explication quant aux motivations derrière ce renvoi impromptu. Et pourtant … Il ne put se résoudre à oublier cette partie à tout jamais. D’une main tremblante, il déchira donc le haut de l’enveloppe bleue avant d’en tirer la feuille, de la déplier, et de lire les quelques mots ayant été inscrits à son intention sur celle-ci. Diantre, qu’elle le rendait malade. Se résignant à ne pas donner suite à ce courrier non-désiré venant d’une personne non-désirée également, il déchira rapidement la lettre avant d’en vider les contenus dans la poubelle se situant près de la machine à café de la salle des professeurs. Ce n’est qu’en se retournant qu’il remarqua le petit bout de papier plié jonchant le sol avec désinvolture. S’avançant précautionneusement, il le ramassa à l’aide de son pouce et de son index avant de l’observer longuement, pesant le poids des quelques mots inscrits dessus avec concentration.

Qu’il avait envie d’étrangler cette garce.

Et pourtant, il n’en ferait rien. Au lieu de cela, ses doigts s’amusaient à tracer avec hésitation les lettres gravés sur la feuille qu’il tenait alors. Malgré tout, il ne pouvait se résoudre à l’oublier. Pas elle. Pas maintenant. Pas jamais. Il était impossible d’oublier Mme. Sharp. Droite sous tous les angles, avec sa démarche élégante et son corps finement sculpté. Aiguisée comme son esprit vif et intellectuel. Tranchante comme sa répartie sans égale et son cœur de pierre. Comme son nom l’indiquait, elle parvenait à laisser un souvenir marquant chez tous ceux qu’elle avait le bonheur de rencontrer. Évidemment, pour eux, rencontrer Viondra était souvent synonyme de malheur. Hunter n’avait pas fait exception à cette règle. Malgré lui, sa curiosité le poussait à avoir envie de savoir ce que Mme. Sharp était devenue, depuis le décès de son mari … Depuis qu’elle l’avait lâchement repoussé, loin de sa carrière, loin de son avenir et, plus important, encore, loin d’elle. Ainsi, c’est à contre-cœur qu’il se décida à s’aventurer en dehors du manoir, chose qu’il ne faisait que très rarement, dans des circonstances exceptionnelles. Étant rapidement passé par sa chambre afin d’y attraper son blouson en cuir noir, il sortit ensuite du bâtiment, cherchant avec empressement le premier taxi qui voudrait bien le déposer dans le centre ville. Ayant éventuellement trouvé son bonheur, c’est avec un calme légendaire qu’il patienta que le conducteur le dépose en plein cœur de Wall Street, bien qu’il savait depuis le départ que l’attente de son véhicule l’avait retardé d’une bonne demi-douzaine de minutes. Cela ne l’angoissa pas pour autant car Hunter savait qu’elle attendrait. Viondra était certes beaucoup de choses, mais lâche ne faisait pas partie des qualificatifs capables de la décrire. En effet, si elle était encore la femme qu’il croyait pourtant si bien connaître, tant d’années auparavant, elle était plutôt de nature tenace … Et ainsi, bien qu’il savait qu’elle détestait attendre, elle le ferait quand même, par simple acharnement. En partie parce qu’elle n’oserait pas s’avouer qu’il aurait pu bafouer son invitation et refuser de la voir. Bien qu’il aurait mieux fait d’agir ainsi.

S’aventurant rapidement dans le bar où tant de leurs rencontres clandestines s’étaient effectuées, tant d’années auparavant, il fut initialement surpris de voir tous les changements s’étant opéré sur place depuis la dernière fois qu’il avait mis les pieds dans le coin. Son étonnement fut bref, cependant, se retrouvant rapidement remplacé par l’appréhension générée en lui lorsque ses yeux se posèrent sur la rousse qu’il ne pouvait que reconnaître, malgré le temps passé. S’avançant d’une démarche qui se voulait assurée, il tira la chaise située en face d’elle avant de se laisser tomber dessus et de lui demander d’un ton sec et exigeant :

- Que me veux-tu, Viondra ?
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