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 On hait avec excès lorsqu'on hait un frère

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On hait avec excès lorsqu'on hait un frère Vide
MessageSujet: On hait avec excès lorsqu'on hait un frère   On hait avec excès lorsqu'on hait un frère Icon_minitimeDim 7 Sep - 1:30


On hait avec excès lorsqu'on hait un frère Tumblr_mhflpuMbML1rlx6byo2_500

Le bruit familier des coups de feux résonnèrent à ses oreilles alors qu’il garait sa moto dans le camps d’entraînement, descendant de cette dernière il observa les militaires en tenue passer devant lui, le saluant d’un signe de tête, auquel William répondait d’un léger signe de main. Glissant une main dans la poche de son jean, il se dirigea vers son dortoir, histoire d’enlever ses habits de civils pour enfiler sa tenue militaire, tenue plus adaptée pour attaquer sa journée de travail. Sortant du bâtiment, arbalète en main il se dirigea vers le stand de tir, pour le moment il n’avait pas de recrues à entraîner, ou de militaires blessées à évaluer avant qu’ils ne reprennent du service alors il avait tout simplement décidé de passer du temps au stand de tir avec son arbalète, histoire de ne pas perdre la main. Et un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’il vit la silhouette d’une jeune femme, arme au poing, concentrée à tirer sur les cibles située à plusieurs mètres devant elle, encochant une flèche sur son arbalète, le brun s’installa à côté d’elle et cala son arme contre son épaule avant d’appuyer sur la gâchette et la flèche fila rapidement jusqu’à se planter dans le centre de la cible. Il entendit la jeune femme parler, une petite moquerie par ci, une petite taquinerie par là. Entre eux ce n’était qu’un jeu, que de gentilles provocations à savoir quelle arme était la mieux entre l’arbalète et l’arme à feu, qu’une relation amicale que William aimait entretenir. Et l’homme n’avait pas vu le temps passer, une heure peut-être c’était écoulée pendant laquelle les deux militaires n’avaient fait que répondre aux défis de l’autre, et puis la jeune femme avait finalement quitté le stand avec une dernière phrase taquine à laquelle il ne répondit rien, se contenant d’un sourire tout en ajustant quelques réglages sur son arbalète qu’il finit par poser pour attraper une arme à feu et de commencer une nouvelle séance de tir.

Des pas derrière lui lui firent tourner la tête, un groupe de militaire s’installait devant les cibles pour leur séance matinale, mais le visage qui retint son attention fût de nouveau celui de la jeune femme, arquant un sourcil il ouvrit la bouche.

- Je te manque tant que ça que tu reviens déjà ?

S’il était plutôt du genre solitaire et ne pas s’amuser à rentrer dans ce genre de jeux amicaux, la jeune femme faisait parti des rares personnes avec qui il se montrait plus ouvert, amical et plus taquin que d’ordinaire. Et elle avait doucement rit en lui répondant de cet air faussement désolé.

- Désolée de te décevoir William, mais je viens juste t’informer qu’on a un militaire qui veut reprendre du service.

- Envois le moi alors.

Il c’était de nouveau tourner vers les cibles, attendant que son nouvel « élève » le rejoigne, il n’avait pas attendu longtemps avant de percevoir des pas dans son dos, attendant qu’il se rapproche suffisamment, il c’était tourné tout en parlant.

- Alors comme ça on ne peut pas vivre trop longtemps loin des habitudes militaires ?

Et William avait posé ses yeux sur le visage du militaire et il se décomposa en voyant qui c’était, en voyant qu’en face de lui se tenait Jayden, son petit frère, la cause du basculement de sa vie. Et il ne pût retenir son geste violent, il ne pût retenir son poing se lever pour venir s’écraser contre le visage de son cadet pour qui il ne ressentait que colère et rancune.

- Qu’est ce que tu fais là ?

Sifflement froid. Il toisa son frère durement, il avait remarqué le silence qui c’était fait autour d’eux lorsque les coups de feux avaient cessés, lorsque les militaires présents c’étaient tournés vers les deux frères, trouvant là un spectacle probablement plus intéressent.
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On hait avec excès lorsqu'on hait un frère Vide
MessageSujet: Re: On hait avec excès lorsqu'on hait un frère   On hait avec excès lorsqu'on hait un frère Icon_minitimeLun 15 Sep - 15:54


Il avait essayé d'effacer les souvenirs de toute une vie. De toutes ses forces. Avec rage et violence. Il avait promis, après tout. Il avait promis de pardonner l'horreur et la torture. Il avait promis d'adoucir son ressenti, sa haine, sa colère, sa culpabilité, qu'il refoulait en une boule de sentiments explosifs. Mais il n'oubliait pas. Jamais vraiment. Les souvenirs qu'il enfouissait, tant bien que mal, et qui persistait à le noyer, de jour en jour. Il avait tout abandonné. D'un seul coup. Avant. Sa vie. Son métier. Sa famille. Ses amours. Son chaos. Sa guerre. Sa peine. Il avait tout laissé tomber en espérant peut-être parvenir à mener une existence plus normale. En vain. D'une certaine façon, il l'avait toujours su: on pouvait toujours sortir un homme de la guerre, mais on ne sortait jamais la guerre d'un homme.

Il n'avait parlé à personne de ses intentions. Et il n'était pas certain lui-même de ce qu'il attendait ou espérait. Il ignorait si c'était vraiment ça. Mais il savait une chose: il ne se supportait plus lui-même. Il ne supportait plus cette inertie. Il ne supportait plus ce silence, cette inaction, cet ennuie, son unique compagnie, souvent, n'étant qu'un chien lorsque l'ombre humaine n'était pas là, près de lui. Lorsqu'il avait fait sa demande, il avait perçu le regard et l'expression hésitante. Certains, qui le connaissaient, étaient allés jusqu'à tenter de le dissuader de recommencer tout ce qu'il avait abandonné derrière lui alors. On savait à quel point ça avait difficile et à quel point ça l'était encore sous ses airs plus calmes et tempérés. Extérieurement, il n'était pas la tempête ravageuse qu'il laissait parfois transparaitre dans un élan de frustration. À vrai dire, il n'y en avait probablement qu'un pour le deviner à ce sujet. Et même pour lui, il avait tut ses intentions, simplement parce qu'il en doutait lui-même. Il en parlerait si tout se concrétisait, réellement, dans sa tête aussi. Et d'une certaine façon, il avait besoin de voir s'il valait toujours quelque chose où s'il n'était plus qu'une épave à la dérive. Ils avaient tenté de le dissuader, en vain. Peut-être parce qu'ils savaient des choses qu'on ne lui avait jamais dite. Peut-être parce qu'ils comprenaient les risques, plus que quiconque, des effets qu'une confrontation avait la réalité apporterait. Pour lui. Mais pour William aussi, qu'il croyait pourtant toujours mort, là-bas, mort pour lui, mort à cause de lui, surtout. Et que, d'une certaine façon, faire face à quelqu'un qui avait appartenu cette histoire, c'était son cauchemar de toutes les nuits. Parce qu'ils savaient peut-être qu'il ne s'était jamais pardonné et que c'était ce qui lui brisait l'échine depuis tant d'année. Mais peut-être aussi que les morts vaudraient mieux de rester morts, pour son moral en miette, pour ce qu'il en restait, du moins.

William. Cet imbécile avait toujours été l'un des êtres les plus importants de sa vie. Il était son frère, mais pas que. Il était tout ce qu'il n'était pas, plus jeune. Il avait été, à une époque, sa bouée de sauvetage, sans trop le savoir. Son ombre qui veillait, bienveillante, dans le dos de l'adolescent intrépide et peu fiable qu'il était, d'une certaine façon, l'avait toujours rassuré. Et le perdre avait probablement été l'une des épreuves les plus difficiles de sa misérable existence de violence. Après tout ce qui s'était passé, il avait fuit. Il avait fuit, tout le monde. Plus personne n'avait eu de nouvelles de lui et lui, il s'était tourné vers une autre solution que celle de se noyer dans l'alcool ou dans quelque chose de pire, encore. Et s'il ne pouvait décemment pas s'achever lui-même, d'une certaine façon, peut-être avait-il espéré que quelqu'un le fasse, un jour. Sauf que ce jour ne s'était jamais présenté, n'avait jamais toqué à sa porte, ou presque. Il n'avait jamais dit à son frère la merde qui sévissait dans sa vie déjà avant même qu'ils n'entrent chacun de leur côté dans l'armée. Et que le perdre n'avait fait qu'empirer sa situation, devenue catastrophique.

Il y avait plusieurs têtes qu'il ne connaissait pas. Fallait dire que ça faisait un certain temps qu'il n'avait plus côtoyer cet univers. Et puis, il y avait ces regards familiers, qui le rassuraient, d'une certaine façon, alors qu'on lui donnait quelques indications rapides qu'il suivit sans jamais ouvrir la bouche, sans jamais poser la moindre question, exécutant. Il n'avait pas été le parfait soldat pour rien, à une époque. Lorsqu'il vit finalement son dos bouger pour lui faire face, c'était un peu comme si on l'avait jeté dans la passé à grand coup de bombes nucléaires explosant en plein dans sa gueule. C'était un peu ce qui se passait dans sa tête. C'était un peu ce qui s'était passé dans sa tête à l'époque aussi lorsqu'il avait cru tout perdre. William était mort sur le terrain, là bas. Lui aussi. Il y avait laissé quelque chose de plus important que sa vie. Il n'avait pas su réagir. Et le poing s'écrasa violemment contre ses traits abasourdis. Il vacilla, pendant une seconde, et s'obligea à reprendre équilibre, quelques pas en arrière. Il avait porté une main à sa joue, semblant sur le point d'exploser, pendant une seconde, alors qu'il releva des yeux incertains sur William, comme s'il s'agissait d'un fantôme revenu pour le hanter. Comme s'il n'y croyait pas trop, et qu'il se noyait dans la perplexité de la chose. Et lorsqu'il se redressa dans un grommèlement inaudible, il avait déjà choisit de mettre son passé dans un sac pour le moment. Chose que son frère semblait ne pas être en mesure de faire.

«Tu te ridiculises tout seul... Et ça ne te regarde pas. » avait-il lâché, sur un ton morne, d'abord, un peu brisé. Se reprendre en main était présentement une priorité. Il ne devait pas se laisser abattre. Pas maintenant. Pas devant tous. Pas devant eux. Pas devant lui. Il reléguait ses émotions extérieure à la seconde place, dans ses pensées. Il sentait que William lui en voudrait encore plus pour ce comportement d'indifférence en apparence. Mais il le fallait. Pour leur propre sécurité à tous, mieux valait ne pas partir en vrille ici et maintenant, et le cadet en avait parfaitement conscience. Une inspiration, il avait passé son chemin, refusant de confronter le regard de son frère, il se tint à distance de lui et passa devant pour aller se placer devant les cible, gardant une idée fixe en tête de ce qu'il devait faire et tenter de ne pas se perdre de vue lui-même. Il avait fait trop d'efforts pour tout gâcher maintenant... Même pour lui. Il passa une main légèrement tremblante sur son visage lorsqu'il fit dos à son ainé, cherchant à chasser les idées parasites qui lui donnait envie de fuir, dans l'immédiat.

«On y va, qu'on en finisse? Tu pourras continuer de m'ignorer après... »

Se faire haïr de William était sans doute un sentiment plus douloureux encore que celui de l'avoir cru mort par sa faute. Décidément, il n'avait pas perdu la main pour tout rater.
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MessageSujet: Re: On hait avec excès lorsqu'on hait un frère   On hait avec excès lorsqu'on hait un frère Icon_minitimeJeu 9 Oct - 11:47


Ils n'avaient jamais été les frères les plus proches qui puissent exister sur terre mais n'avait pas non plus étaient les plus distants. William avait toujours veillait sur son cadet, depuis le jour de sa naissance, depuis toute sa petit vie. Il avait veillé sur lui comme il se devait, étant cette ombre protectrice qui n'hésitait pas à envoyer les poings pour le protéger, que le mutant le sage ou non, il gardait toujours un oeil sur ses agissements. Après tout Jayden avait était la personne la plus importante à ses yeux, celle qu'il ne voulait pas perdre, c'est en parti pour ça que William n'avait pas voulu qu'il suive ses traces d'une adolescence un peu trop mouvementée et délinquante, pour ne pas qu'il se perde lui aussi dans cet univers violent qui finalement, ne servait pas à grand chose et qui ne faisait qu'inquiéter un peu plus leurs parents. Mais il échoua lamentablement dans ce rôle, il avait assisté, impuissant à la délinquance de son cadet, et s'il tenta plus d'une fois de le raisonner, s'ils se disputèrent plus d'une fois à propos de ce sujet, William avait finit par abandonner toute tentative de raisonnement, quand un McFear était buté, il l'était jusqu'au bout après tout. Et il avait suffit d'un seul évènement pour faire tout basculer, il avait fallut d'une mission pour que tout change, pour que l'amour que le brun portait à son cadet change du tout au tout, pour qu'il ne ressente que colère à son égard, colère et déception devant cette trahison à laquelle il ne c'était pas attendu. Et il n'avait jamais cherché à le retrouver, n'avait jamais cherché à savoir où il était et s'il était encore en vie après toutes ces années, probablement parcequ'il savait que s'il se retrouvait face à lui il n'allait pas garder son calme bien longtemps... Et ce qui venait de se passer le prouvait bien, William avait laissé ses émotions prendre le dessus, il c'était laissé envahir par le sentiment de colère pour venir le frapper avec violence et probablement qu'il ne l'avait jamais fait avant, ou du moins pas aussi violemment. Et William soutint le regard incertain de son cadet, plissant les yeux en l'écoutant, il le suivit du regard un instant lorsqu'il passa devant lui pour se placer devant les cibles, comme si de rien était, comme le revoir depuis tout ce temps ne lui faisait rien... William bouillonnait de rage devant ce comportement d'indifférence dont faisait preuve le mutant, comme si il ne comptait pas pour lui, comme s'il n’était rien d'autre qu'une pauvre merde.

L'ainé c'était finalement tourné vers son frère, fixant un instant son dos, il avait fusillé du regard les autres militaires présents qui les regardaient comme s'ils étaient des bêtes de foires et pourtant les McFear n'étaient en aucun cas présents pour amuser la galerie. Décidant de bouger, il c'était rapproché de son cadet lorsque sa voix raisonna de nouveaux à ses oreilles et le laissa un instant perplexe avant finalement d'achever de le mettre en colère, il tourna en boucle les paroles dans sa tête et principalement la dernière partie. Comment pouvait-il dire une chose pareille alors que c'était justement lui qui avait commencé à l'ignorer, là bas sur le terrain et le laissant pour mort ? William avait vivement attrapé le col du haut de Jayden pour le plaquer violemment contre le métal qui séparait les boxes de tir, plantant son regard haineux et douloureux dans le sien, il lui répondit, sa voix emplie de reproche.

- Rappelle moi qui a ignoré l'autre en premier sur le terrain !

Il resta quelques secondes planté là, sans rien faire, le maintenant simplement contre la plaque métallique avant de relâcher doucement le tissu, une confrontation ici n'était probablement pas la meilleure des idées, une confrontation tout court n'était pas vraiment une bonne idée en vérité... Ce n'était pas spécialement une question de force physique sur ce coup mais de tout autre chose, d'un petit quelque chose que Jayden avait en plus, d'une mutation qui - il le savait pour l'avoir vu plus jeune - pouvait se révéler dévastatrice et même si William n'y pensait plus trop à ce moment précis, continuer d'user la violence contre son frère était s'aventurer sur une pente glissante et dangereuse. Gardant un visage fermé, le militaire avait attrapé une arme à feu toute simple, un pistolet avec une capacité de tir de 13 cartouches, retirant le chargeur vide il attrapa la boite à cartouches et remplit le chargeur avant de le replacer et de donner l'arme à son frère, restant enfermé dans son mutisme. Se tournant de nouveau vers la cible usée en face d'eux, il appuya sur un bouton pour la faire venir à eux tout en commençant ses explications sur un ton froid.

- Tu as en main un pistolet avec un potentiel de tir de 13 cartouches, tu vas tirer les 13 sur la cible que je vais te placer sur le support, et on passera probablement au plus gros calibre après...

Et tout en parlant il avait levé la cible sur laquelle il avait tiré pour en mettre une neuve, appuyant de nouveau sur un bouton, il regarda la cible s'éloigner jusqu'à ce bloquer automatiquement. Tournant la tête vers son cadet il lui avait donné casque et lunette de protection, ne pouvant s'empêcher d'ajouter une phrase ironique.

- Ce serait tellement dommage que tu perde un oeil ou l'audition après que tu ai survécu au terrain. Marquant une pause il avait finalement attrapé son arbalète dans ses mains et c'était légèrement reculé pour laisser la place à Jayden. Tu peux commencer à tirer, on va voir si tu es aussi doué pour toucher les cibles que pour abandonner un membre de ta famille.

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MessageSujet: Re: On hait avec excès lorsqu'on hait un frère   On hait avec excès lorsqu'on hait un frère Icon_minitime


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