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 Evangeline Carlyle - She doesn't want the world

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Evangeline Carlyle - She doesn't want the world Vide
MessageSujet: Evangeline Carlyle - She doesn't want the world   Evangeline Carlyle - She doesn't want the world Icon_minitimeSam 18 Avr - 22:49




Evangeline Carlyle
Feat Zoe Saldana




Fiche d'identité


nom : Carlyle prénom : Evangeline autre(s) prénom(s) : réponse date de naissance : 15 Janvier 1933 Âge : 28 ans lieu de naissance : Lafayette, en Louisiane origines : Caribéennes Nationalité : Américaine Cheveux : Noirs Yeux : Marrons Taille : 1m70 lieu de résidence : New-York étude(s) : Etant une femme de couleur, elle n'a eu que la base de l'éducation. Elle sait lire, écrire, compter, mais n'a pas eu accès à une éducation supérieure. Néanmoins, elle aime lire et a toujours tenté de se cultiver ainsi. métier(s) : Adjointe dans le cabinet de détective Lockwood & Co orientation sexuelle : Bisexuelle statut social : Célibataire groupe : Mutant Egaré rang : réponse personnage [X] inventé [] tiré des comics/films.





Plus en détail


C'est quoi son pouvoir et quelle est sa puissance ? Empathie Indirecte, 2/10 Cela veut dire qu'en touchant un objet, quel qu'il soit, elle ressent les émotions des personnes au cours de l'utilisation du dit objet. Si une émotion est particulièrement puissante, elle peut s'accompagner de bribes d'image ou de son, mais c'est très souvent particulièrement confus et extrêmement rare. Son pouvoir ne fonctionne qu'une fois (à moins que quelqu'un ne retouche le dit objet après sa lecture); dès qu'elle l'a touché une fois, il n'y a pas de rem-bobinage ou de revisionnage possible. Elle doit toucher cet objet avec ses mains pour que son pouvoir s'active, et elle peut difficilement contrôler ce pouvoir, dans le sens où elle ne peut pas choisir de ressentir ce qu'untel a ressenti plus qu'untel. Tout comme elle a parfois du mal, après une utilisation, à dénouer ses propres sentiments de ceux contenus dans l'objet.

A-t-il une mutation physique ? Aucune.

Comment a-t-il découvert sa mutation ? Ce fut une journée comme les autres, ou presque. Seulement, elle voyait bien que sa mère n'allait pas bien. Elle voulait savoir ce qui n'allait pas...Il ne lui a fallut que de ramasser une bague que sa mère a faite tomber pour que Evangeline ressente la tristesse à la limite du désespoir qu'elle ressentait depuis quelques temps déjà, à l'idée que sa fille grandisse dans le même enfer qu'elle-même avait vécu avant, sous un autre nom. Quand elle en a parlé à sa mère, cette dernière a vite compris que sa fille n'était pas comme toutes les autres, bien qu'elle ne puisse mettre un nom sur ce qu'elle était.

Comment vit-il sa vie de mutant ? Pendant longtemps elle a eu du mal à vivre avec, puis elle a rencontré diverses personnes qui lui ont fait prendre conscience qu'elle ne devrait pas avoir peur. Puis, éventuellement, elle a rencontré Lockwood, qui lui a permis de trouver une véritable utilité à son pouvoir, et maintenant, elle le vit bien, elle peut même dire qu'elle en est fière.

Quels sont ses qualités ? Depuis toute petite, Evangeline a vite démontré un tempérament débrouillard; elle refusait que des obstacles ne lui bouche la voie. Alors elle tentait de trouver une solution, coûte que coûte. Ah ça...elle est réactive. Si elle n'est pas à tout faire dans l'instant, elle ne laisse pas les choses empirer si elle peut l'éviter. Tout comme elle dira sa façon de pensée à ceux qui le méritent selon elle, sa franchise, parfois excessive peut-être, est un de ses grands traits de caractère, tout comme sa force, elle ne se laisse pas facilement abattre, elle a longtemps vécu en encaissant les coups et les quolibets, elle s'est forgé une sacrée carapace de là. Décrite ainsi, on pourrait presque la croire un peu trop...dure, mais en réalité elle a aussi ses côtés plus sensibles qui font toute personne. Elle est quelqu'un d'ouvert, qui n'hésite pas à discuter si vous lui donner envie et si elle n'est pas trop occupée; ou préoccupée. Car elle est aussi du genre protectrice, envers ceux qu'elle aime, ceux qu'elle considère comme sa famille de coeur et ses amis. Alors parfois, elle se donne des cheveux blancs inutilement. Attentionnée, elle veillera toujours à avoir des petites attentions pour ses amis, sa famille, à être à leur écoute quand elle sent qu'ils en ont besoin. Suite à son enfance et son adolescence difficile dû à ses origines, elle est devenue quelqu'un de tolérant, qui ne essaye de juger le moins possible avant de connaître quelqu'un. Ce n'est pas toujours facile, quoi qu'on en dise, mais elle essaie, du mieux qu'elle peut.

Quels sont ses défauts ? Même si on sent vite qu'elle a le sang chaud, on ne devine pas forcément son caractère tempétueux et prompte aux éclats quand elle en a assez. Elle qui essaie de faire parler un maximum les gens afin de leur faire extérioriser les choses, elle, elle n'hésite pas à extérioriser sous forme de colère, bien qu'elle ne devienne jamais violente durant ces éclats parfois impressionnants. Son côté impulsif n'aide pas vraiment cet état de fait...Elle est aussi débrouillarde que têtue...Une fois qu'elle a une idée en tête, difficile de lui faire changer d'avis ou de la distraire de son objectif. Et d'ailleurs, quand elle a un objectif, une idée en tête et que d'autres sont de la partie, elle en devient même autoritaire, refusant que l'on puisse vouloir utiliser un autre chemin que le sien. Si elle refuse de baisser encore la tête pour ce qu'elle est et qu'elle ne peut pas contrôler (mutation mise à part), elle a parfois tendance à pencher vers l'autre extrême, celui d'être trop fière, et pas seulement de ses origines. Elle, qui n'a jamais vraiment reçu d'aide d'autres personnes que sa famille, a du mal a admettre quand elle a des problèmes ou besoin d'aide. Tout comme elle se montre méfiante lors de nouvelles rencontres. Sans être froide, on sent qu'elle reste sur ses gardes, prête à vous envoyer sur les roses si vous devenez un peu trop curieux ou si elle se sent menacée en votre présence. Elle a tendance à être quelque peu pessimiste, bien que ce ne soit pas son trait de caractère principale, si elle a un mauvais pressentiment, elle l'accentuera mainte fois, par pure habitude. Malgré une assurance affichée, toute relative, Evangeline a régulièrement besoin d'être rassurée, complexée sur ses compétences par ses expériences passées.

Des signes physiques particuliers ? Quelques cicatrices ici et là, mais rien de bien conséquent. Une sur sa cuisse gauche lui vient d'une chute de vélo. Une sur le haut de son bras gauche vient d'un jeu qui a un peu dégénéré. Celle au niveau de sa hanche gauche vient d'un homme qui a cru pouvoir profiter d'elle. Toutes racontent une histoire, mais seulement si vous arrivez à la faire parler.

Autre chose à dire sur ton personnage ? Quand elle était enfant, elle aimait danser, elle aime toujours ça, mais elle ne le fait que pour se calmer, parce que ça lui permet de se dépenser un peu, et aussi parce qu'elle n'aime pas qu'on la regarde faire. Sa mutation n'ayant pas de fonction "off" (ou du moins elle n'y arrive pas), elle porte constamment des gants, afin d'éviter que sa mutation ne se déclenche pour rien. Grande amatrice de nourriture, elle a pas l'air comme ça, mais elle mange beaucoup. On se demanderait presque comment elle fait pour ne pas avoir des poignées d'amour bien comme il faut, cependant le fait de courir tous les matins et ses exercices personnels aident. Tout comme les techniques d'auto-défense qu'elle a apprises lors de ses voyages.







Dernière édition par Evangeline Carlyle le Ven 24 Avr - 1:11, édité 6 fois
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Evangeline Carlyle - She doesn't want the world Vide
MessageSujet: Re: Evangeline Carlyle - She doesn't want the world   Evangeline Carlyle - She doesn't want the world Icon_minitimeSam 18 Avr - 22:50




Biographie


La vie à Lockwood and co n’était pas tous les jours calme et tranquille. En même temps, quand vous mélangez des caractères aussi différents que ceux de Lockwood, Kushal et moi dans un même espace, il est normal que cela détonne. Mais cette vie, elle me plaît. Elle est vivante, animée, passionnée, dangereuse parfois, mais surtout, c’est celle que j’ai choisi, et que je vis comme je le désire. Ça n’a pas toujours été le cas.

C’est ça le problème de naître enfant de couleur en Louisiane. La Louisiane, c’est une très belle région, pleine de couleurs changeantes et hypnotiques, des rythmes qu’on n’oublie pas et une ambiance bien particulière, mélange de mystique, de fête…Et de désespoir. Oh, tous tentent de le cacher, mais quand vous le vivez, le goût amer du mal de vivre est omniprésent, son odeur âcre vous prenant les tripes pour ne plus les lâcher. J’ai à peine connu mon père à cause de leur Ségrégation. Mort par lynchage lorsque j’avais quatre ans, ma mère a dû m’élever seule, dans cet Etat qui ne cessait de rabaisser les gens de ma population. On a toujours fait profil bas, on a respecté scrupuleusement les règles…ou presque. Je ne sais pas si ma mère l’a jamais su, ou si elle se contentait de se taire, comme elle l’a toujours fait (mais je ne peux pas lui en vouloir, pas quand on voit ce qu’ils font aux quelques personnes qui tentent de simplement avoir un semblant de vie meilleure…), mais j’avais des gens qui m’aidaient à apprendre. Je ne pouvais pas accéder aux grandes écoles comme les autres enfants blancs, mais j’avais des gens bien autour de moi : le pasteur de notre paroisse, qui me prêtait des livres pour que je m’instruise ; le maître d’école blanc qui, le soir tard quand personne ne regardait, venait m’aider avec des devoirs, me montrer de nouvelles choses (il passait chez tous les enfants de mon quartier) ; la dame de l’épicerie qui me donnait toujours une sucrerie et un petit truc en plus pour ma mère…Nous n’étions pas seule, mais parfois, on avait l’impression.

J’ai vécu dans la peur de me faire attaquer sans raison, ou plus précisément simplement parce que j’étais noire. Ce qui me faisait tenir ? Ma mère et sa force apparente. Car je la voyais, faire deux travails pour pouvoir nous fournir de la nourriture sur la table. On n’a pas été mal lotie de ce point de vue-là, d’ailleurs. On avait un appartement très bien dans le quartier qui nous était réservé, et on arrivait à manger à notre faim presque tous les mois. On s’en sortait bien. Mais la découverte de mon…Don, comme le dit Kushal, allait changer beaucoup de chose. Ce fut un jour très banal, je rentrais de l’école, après un jour particulièrement éprouvant, et j’ai ramassé une bague à ma mère, tombée au sol. C’est là que j’ai eu le premier choc empathique de ma vie. Moi qui avait toujours vu ma mère si forte, si résiliente malgré tout ce qu’elle avait pu vivre, je ressentais sa profonde tristesse, son désespoir face à notre situation…Sa peur aussi, que je ne puisse jamais vivre comme elle l’avait rêvé pour moi. Je suis allé voir ma mère, des larmes coulant de mes yeux. Elle a eu peur, elle a cru le pire pendant un temps. Puis j’ai parlé. Je ne sais pas comment j’ai fait pour comprendre ce qu’il venait de sa passer sans le comprendre, mais je savais que tout ce que j’avais ressenti était à ma mère. Elle a eu les larmes aux yeux, comprenant que quelque chose venait de se passer, quelque chose qui me changerait à jamais. Elle m’a dit cette phrase que je n’oublierais jamais.

"Evangeline, ma chère Evangeline…Tu sais, tous les parents souhaitent que leur enfant soit le plus exceptionnel, quelque part. Mais en même temps, on souhaite tous pour que vous soyez ordinaires, parce que la différence n’est pas une bonne chose dans l’espèce humaine…"

Et différente, je l’étais. Le phénomène se répéta plusieurs fois, à la maison surtout, heureusement, si bien que ma mère me força à porter des gants pour éviter tout ressenti inopiné.

Mais maintenant, je savais ce que je voulais. Je voulais quitter cet endroit et le plus vite possible. Travaillant comme serveuse dans un petit restaurant dans le quartier depuis mes seize ans, je mis de côté autant que je le pouvais, et finalement, deux ans plus tard, je pris un ticket de bus pour le nord, et je partis. Je regrette d’avoir laissé ma mère là-bas, parce qu’elle aussi méritait de vivre autre chose, mais elle était une amoureuse de la Louisiane et du bayou non loin. Jamais je n’aurais pu lui faire quitter Lafayette définitivement…Alors je suis partie seule.

Sur la route, j’ai fait de nombreux arrêts, mais l’ambiance était bien différente. Certains Etats me faisaient drôlement penser à la Louisiane dans leur traitement envers moi, mais dans d’autres…une vraie révolution. Je me sentais définitivement plus libre, mais aussi, paradoxalement, plus menacée. Probablement parce que je n’avais pas mes repères, et aussi probablement à cause du regard que me lançaient certains hommes quand je passais. Beurk. Mais bon, il fallait que j’endure. Je n’avais aucune destination précise, mais je continuais de me diriger vers le nord. Sur la route, j’ai rencontré de nombreuses personnes, certaines m’ont aidée, comme cette fille, qui m’a appris à me défendre contre un attaquant aussi bien armé que non armé. Ou encore ce type qui m’apprit les rudiments du crochetage de serrure, ainsi que du vol de voiture. Pas très glorieux, je suis bien forcée de l’admettre, mais au moins, ça me permit de survivre bien mieux. Avec une voiture, même volée, j’avais un endroit où je pouvais m’abriter durant la nuit, pas simplement sous un pont ou en grillant mes économies dans un motel miteux. Je finis par atterrir à Seattle. Là-bas, ce fut le changement de vie totale et ce, grâce à une seule personne : Catherine Millers.

J’avais vingt-deux ans quand on s’est rencontrée. On travaillait dans la même boîte, on n’était que des collègues se connaissant à peine. Il faut dire que toute cette vadrouille à travers le pays m’avait rendue plus méfiante, plus sauvage, je parlais peu, et jamais de moi, je reprenais ce que j’avais appris dans mon enfance, à être aussi invisible que possible, à faire ce qu’on me demandait et voilà. Puis, j’entends toquer à la vitre de ma voiture, alors que je tentais de dormir, et je la vois, elle et son visage décoré de ce sourire si mignon. Je baisse la vitre, les yeux encore lourd de sommeil, et là, sans savoir pourquoi, elle me propose de rester chez elle. Je n’ai pas accepté tout de suite. Je me méfiais. Elle avait tout de l’adorable jeune femme, sans raison de faire de mal à une mouche, mais la plupart des gens les plus cruels n’en n’ont pas l’air. Cependant, à force qu’elle me le propose tous les jours (sérieusement), je finis par céder. Et je n’ai jamais regretté cette décision de ma vie. On a vécu trois ans ensemble, et il s’en passé des choses. Par exemple, on s’est avouée l’une et l’autre nos pouvoirs respectifs (et quel soulagement de me dire que je n’étais pas un cas unique) ; Elle m’a apprivoisée, m’a ouverte au monde, me permettant ainsi de profiter de ce dernier d’uen manière si nouvelle et libératrice. Je dois beaucoup à Cath pour qui je suis aujourd’hui, malgré tout. Et puis on…Est tombée amoureuse l’une de l’autre aussi.

Une chose que je n’avais jamais vraiment imaginé, parce que ce n’était pas quelque chose dont je parlais avec ma mère à l’époque et depuis ? A qui j’en aurais parlé ? Pourtant c’était arrivé. Je sentais bien qu’il y avait quelque chose entre nous, une sorte de tension, mais pas du genre désagréable, plus une anticipation de quelque chose que l’on attendait. Ce qui déclencha tout ? Mon pouvoir. Je faisais un tour dans la maison, ramassant des affaires pour mettre une machine en route, ayant oublié mes gants (mais la plupart des affaires étant les miennes, mon pouvoir semblait devenir muet dans ces cas-là d’ailleurs…) je pris à pleine main le pyjama de Cath et là…Une avalanche de sentiments plus forts les uns que les autres. Désir, passion, amour…si bien que j’en fis tomber le panier à linge quand je sortis de ma « lecture ». Cath arriva, paniquée par le bruit et ce que je fis par la suite fut de l’instinct pur et dur. Je m’avançai, décidée, et embrassa Cath avec tout ce que j’avais. Ce fut le début d’une belle relation. On s’est mutuellement beaucoup plus ouvert l’une à l’autre après cela, ce qui semble logique. Environ deux ans plus tard, on a fini par déménager à New-York, quelque chose qui tenait un peu du rêve pour nous, et ce n’était pas comme si nous avions beaucoup à perdre l’une ou l’autre.

Ce ne fut pas notre meilleure idée en termes de relation. Elle a trouvé un emploi d’infirmière et moi, je trouvais le boulot à Lockwood and Co. D’ailleurs, le fait que j’ai un Don fut un point essentiel de mon embauche. Il y en a qui n’ont pas peur et Arthur Lockwood en fait partie. Son annonce de recrutement dans un petit journal ressemblait à cela : "Vous possédez un don psychique ? Alors venez postuler à Lockwood and Co, l’une des plus grandes agence de détective privé de New-York !" Ma foi, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’y suis allée. On ne savait jamais. Une fois arrivée dans l’appartement en plein Manhattan, je crus rêver. Arthur et Kushal étaient aussi différents que l’était un chaton et un coyote…Mais passons. Il me demanda d’abord quel était mon Don, et Kushal tentait de dissuader son collègue de continuer à chercher de cette façon, ils n’avaient reçus que des charlatans jusque-là. Alors ils m’ont forcé à le prouver. Je leur aie demandé un objet, n’importe lequel, et je leur aie lu les sentiments de la personne qui l’avait tenu. Kushal. Ce dernier n’en croyait pas ses oreilles et bondit de joie partout dans l’appartement. Apparemment, ils avaient besoin de quelqu’un qui, non seulement, avaient des dons, mais qui, en plus, n’avaient pas froid aux yeux, ma foi, ils étaient bien tombés. Lockwood, quant à lui, resta plus calme, même si la lueur d’excitation que je voyais danser dans ses yeux rivalisait largement avec l’expression plus physique de Kushal. Ils me proposèrent même de loger avec eux, mais je refusais. Je vivais avec Cath…Chose qui allait se régler d’elle-même temps le travail nous prenait à toute les deux beaucoup de temps. On s’éloignait l’une de l’autre, on finissait même par se prendre la tête pour des trucs débiles, du style qui a fini la brique de lait. On a, après une longue et difficile discussion, décidée d’un commun accord d’en rester là. On s’adorait toujours, mais pour le moment, le mieux était de se distancer. Alors je vins vivre chez Lockwood et Kushal, qui était aussi là où nous avions nos bureaux pour les clients.

Autant dire qu’en réalité, l’agence n’était pas aussi connue que l’on voulait bien le faire croire…Mais je m’en accommodais ; Lockwood prouvait être un très bon leader, bien qu’un peu déconnecté de l’ampleur de certains dangers parfois et Kushal était une touche de réalisme et de relativisation dans l’engouement que nous mettions, Arthur et moi, dans nous enquête. D’ailleurs, mon chef a aussi un Don, celui de revoir les dernières heures d’un endroit. Tout ce qui a pu se passer durant les 72h auparavant (c’est du moins le temps estimer par Kushal après plusieurs tests), il le voit, comme s’il était là, sans être là. Très utile pour résoudre certaines affaires. Même si le travail de détective était toujours aussi présent, afin de trouver les preuves. Lockwood était très bon pour tout ce qui était déduction, mystères et leur résolution, et négociation. Kushal était la tête parmi nous. Il faisait les recherches sur le passé des victimes, des coupables, sur un lieu, repartir dans les coupures de journaux…bref, tout ce qui nous endormait Lockwood et moi. Quant à moi, j’étais leur joker. Un atout pour ce qui était de créer une diversion, ainsi qu’avoir certaines pièces du puzzle par des moyens pas forcément tout à fait légal…Mais passons.

Durant les deux ans que j’ai passé avec eux, j’ai partagé tant avec eux, comme l’annonce, il y a un an de cela, de la fin de la ségrégation. Je suivais cette histoire, bien sûr que je la suivais. Alors quand le verdict devait tomber, on était tous les trois devant la télévision, moi, ne pouvant plus tenir en place tant l’anticipation de la réponse était grande. Kushal qui semblait aussi anxieux que moi et Lockwood, toujours aussi calme en apparence. Quand enfin l’annonce fut faite, qu’enfin, les gens de couleurs et les blancs pouvaient être égaux…Je fondis en larme de joie. Arthur me prit dans ses bras, me félicitant de sa voix douce et rassurante, parce qu’il savait que c’était ce que j’attendais. Kushal me prit les mains et on sauta de joie au milieu de notre salon. On se fit interrompre par le téléphone, mais ce fut Lockwood qui répondit…Pour me passer le combiner trois minutes plus tard. A l’autre bout du fil…Cath. On ne s’était pas parlé depuis plus d’un an, mais elle ne m’avait pas oubliée. Cela me fit aussi chaud au cœur que l’annonce de ce soir-là. Elle me félicitait, me disait que si je souhaitais retourner en Louisiane pour voir ma mère, elle ne serait pas contre venir faire un tour avec moi. Je lui dis que je la tenais au courant, puis, après quelques banalités pour se tenir au courant, je raccrochai. Lockwood avait même sorti le champagne pour fêter ça.

Oui, ces deux gars, là, ils forment ma nouvelle famille. Un peu bizarre, pas forcément complètement fonctionnelle, mais…Ma famille.


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Dernière édition par Evangeline Carlyle le Ven 24 Avr - 1:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Evangeline Carlyle - She doesn't want the world   Evangeline Carlyle - She doesn't want the world Icon_minitimeDim 19 Avr - 3:08


Sleepy Hollow *O*

Rebienvenue dans ce cas o/ Tu jouais qui?
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MessageSujet: Re: Evangeline Carlyle - She doesn't want the world   Evangeline Carlyle - She doesn't want the world Icon_minitimeDim 19 Avr - 9:10


Je jouais Christopher Islington =)

Et merciiiii (par contre, c'est pas la fille de Sleepy Hollow, mais c'est vrai qu'elles se ressemblent, j'ai cru la même au départ XD)
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MessageSujet: Re: Evangeline Carlyle - She doesn't want the world   Evangeline Carlyle - She doesn't want the world Icon_minitimeDim 19 Avr - 10:26


Re-bienvenue et bon courage pour ta fiche Evangeline Carlyle - She doesn't want the world 1436507766

Je passe aussi pour dire que j'ai ajouté une petite question dans la partie "C'EST QUOI SON POUVOIR ?" qui est désormais "C'EST QUOI SON POUVOIR ET QUELLE EST SA PUISSANCE" Pour en savoir plus sur la puissance, c'est dans ce sujet : http://www.xmen-first-class.com/t3458-dossier-la-mutation-genetique#49747

Voilàà Razz
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MessageSujet: Re: Evangeline Carlyle - She doesn't want the world   Evangeline Carlyle - She doesn't want the world Icon_minitimeDim 19 Avr - 10:51


vraiment? J'ai confondu, elles ont la même tête D:
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MessageSujet: Re: Evangeline Carlyle - She doesn't want the world   Evangeline Carlyle - She doesn't want the world Icon_minitimeMar 21 Avr - 18:47


Bienvenue et bonne continuation pour ta fiche.
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William Winckworth
William Winckworth

Fondatrice
Entraîneur et recruteur
à l'institut

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▬ Date d'inscription : 03/04/2015
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▬ Crédit(s) : Avatar : Frankenhook • Gifs : Tumblr
▬ Autre(s) compte(s) : Erik Lehnsherr, Roberto DaCosta, Bobby Drake, Meaghan McCowen
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▬ Âge du personnage : 31 ans
▬ Nom Mutant : Tattoo
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▬ Métier/études : Tatoueur | Consultant à la CIA | Prof d'entraînement à l'institut



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MessageSujet: Re: Evangeline Carlyle - She doesn't want the world   Evangeline Carlyle - She doesn't want the world Icon_minitimeVen 24 Avr - 19:57





Félicitations, tu es validé !



BOnsoir, te voilà validée ! Bon jeu Evangeline Carlyle - She doesn't want the world 1230933153


Ce que tu dois faire



➜ Pour aider les membres du staff à faire leur travail, il te sera demandé d'enregistrer ton avatar et tout ce qui est susceptible d'entrer dans les bottins Wink

➜ Si tu veux te créer des liens avant les rp, tu peux ouvrir un carnet de liens. Pour organiser tes sujets ou recevoir des demandes de rp, ce sera dans les agenda de rp Wink

➜ Viens recenser le métier de ton personnage, s'il en a un.

➜ Enfin, n'hésite pas à venir faire un tour dans le flood, dans les jeux ou encore dans la chatbox Evangeline Carlyle - She doesn't want the world 1436507766






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MessageSujet: Re: Evangeline Carlyle - She doesn't want the world   Evangeline Carlyle - She doesn't want the world Icon_minitime


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