Biographie
Votre histoire, sous forme de biographie, de récit ou de rp, doit comporter 20 lignes pleine minimum (environs 300 mots). Vous pouvez raconter ce que vous voulez de la vie de votre personnage.
Je suis née le 31 Juillet de l'année 1945. Ma mère me voulait par dessus-tout, mon père, militaire ... voulait un garçon et j'ai toujours eu l'impression qu'il m'en voulait de ne pas avoir été un garçon qu'il aurait pu éduquer comme un futur soldat. Dommage pour lui.
J'étais très proche de ma grand-mère, la mère de ma mère, elle était un peu folle a me parler de ces histoires surnaturels d'oiseau-brasier et autre type d'oiseau. Mais j'aimais ces histoires, même si elles étaient surement toutes fausses, je les aimais, ma grand-mère avait l'art de vous plonger dans ces histoires et le temps qu'elle les racontait, on avait l'impression d'y être que toutes ces histoires étaient vrais.
Mon père n'aimait pas ses histoires et détestait encore plus que je les apprécie et que je les écoutes. Je ne l'ai peut être pas dit, mais ma grand-mère avait la santé fragile et vivait donc avec mes parents et moi. Mon père et ma grand-mère étaient tout le temps en désaccord pour tout. Ce n'était pas des disputes ou ils claquaient les portes, s'insulter et autre, oh non c'était bien plus raffinés avec des piques mesquines et autres insinuations douteuse.
Dès que mon père partait, ma grand-mère me racontait l'histoire des phénix. Ma préféré ? celle des phénix dit de glace. Ces oiseaux capables de geler n'importe quoi en un souffle me faisait plus que rêver. Parfois, lors des disputes avec mon père j'allai me calmer dans ma chambre et imaginer que j'étais un de ces oiseaux, capable de voler ... d'être libre.
Tout les histoires joyeuses ont une fin, la mienne se termine avec la mort de ma grand mère. C'était il y a deux ans. Quelques jours après la mort de ma grand-mère, après une violentes disputes avec mon père, je suis montée dans ma chambre, alors que j'avais toujours eu l'habitude de lâcher ce que j'avais sur le cœur à ma grand-mère, de lui dire ce que je pensais, la ce n'était plus pareille, je ne pouvais plus faire la même chose. J'avais pris une photo de ma grand-mère et moi qu'il y avait sur ma commode, après avoir fermé les yeux et souffler pour expulser la colère que j'avais après mon père, lorsque je les ouvris à nouveau le cadre était entièrement gelé. J'étais ce que mon père qualifierais de monstre.
Je cachais mon pouvoir à tout le monde, mon père, ma mère, mes amis tout le monde et personne ne devait savoir. Encore moins mes parents, ils seraient capable de me mettre à la porte.
L'ambiance à la maison est devenue glaciale. Sans mauvais jeux de mots. Mon père et moi n'avions jamais été proches et bien que les disputes entre lui et moi s'intensifier, cela me laisser indifférentes. Par contre, le secrets sur ma nature que je devais garder pour moi commençait à m'éloigner de ma mère, certes nous n'étions pas les meilleures amies du monde pour autant mais nous n'avions jamais été aussi ... distantes l'une de l'autre.
Depuis quelques jours, mon dos me ... gênait, c'était comme si certaines choses à l'intérieur n'était pas à leur place, ou qu'il y avait des choses en trop. Lorsque la gêne laissa place à une horrible douleur, je m'enfermais dans la salle de bains afin de voir dans le miroir ce que j'avais ... ce qui me faisait aussi mal. Hormis une grosse bosse que j'avais sur la moitié du dos, mon dos semblait normale. La douleur s'intensifiait m'arrachant un horrible hurlement qui me fit tomber à terre. Je ne sais pas ce qui s'est réellement passé à la suite de cela. Je perdais souvent connaissance et le peu que j'ouvrais les yeux, ma vision était flou, je me sentais nauséeuse. Je pouvais attendre parfois mes parents parlaient, mais je n'en distinguais pas les paroles.
Lorsque la douleur diminua et que j'étais suffisamment consciente, je pouvais enfin distinguer ce que mes parents se disaient entre eux. Mon père voulait me mettre à la porte, ne plus jamais me revoir, ma mère quant à elle ne voulait pas me mettre dehors, elle semblait vouloir attendre quelque chose. Je perdis connaissance à nouveau.
Ce qui me sembla une éternité ne dura qu'une journée.
Lorsque le soleil se coucha, je me sentie mieux, la douleur était entièrement partie. Je me levai et titubai jusqu'au miroir le plus proche, je voulais savoir ce qui m'avait fait souffrir ainsi. Inutile de me retourner pour voir mon dos. Lorsque j'arrivai tant bien que mal devant le miroir, deux énormes ailes se dressait dans mon dos. Ses ailes qui étaient désormais les miennes étaient un dégradé du blanc le plus pur pour aller sur un bleu glacial .... autrement dit j'étais dans la m**de et je comprenais mieux à présent pourquoi mon père voulait me mettre à la porte.
Je passe la suite, une fois à la porte sans aucune personne vers qui me tourner, mon avenir s'éclaira lorsqu'un certain Charles Xavier vint me voir pour me parler de son école particulière. Une école pour mutant. Bien que ce ne soit pas mon genre de faire confiance au premier venu, quelque chose me poussa à accepter et de toute manière je n'avais rien à perdre. Une fois dans cette école, je n'avais plus qu'à maîtriser mes pouvoirs à ne faire plus qu'un avec eux comme le disait le professeur Xavier.