Jusque là, la vie de Layne avait toujours été des plus simples, même s'il était né dans une période mondialement troublée, ça n'avait jamais vraiment eu d'impact sur sa vie de gosse de riche. Son père était noble anglais, enfin, un fils de fils de noble, qui occupait une place importante d'avocat et sa mère était une riche héritière et évidemment, en majorité, les femmes ne travaillaient pas, elle n'avait pas non plus envie de se battre pour les droits des femmes, sa condition lui plaisait et de toute façon en tant que riche, sa vie était essentiellement faite de loisirs. De base, Layne était destiné à avoir une existence paisible. Lorsque l'Axe déclara officiellement la guerre aux Alliés, le gamin était âgé d'un peu plus d'un an et il était impensable pour les Rosebury d'élever leur enfant dans un pays bombardé, de ce fait, en 1940, ils quittèrent l'Angleterre pour les États-Unis.

Une fois la guerre gagnée par les Alliés, ils ne retournèrent pas en Angleterre car le père de Layne avait obtenu des charges bien plus intéressantes que celles qu'il avait dans son pays natal. Ils s'étaient installés à New York et le petit garçon avait été scolarisé dans des écoles pour riches, il grandit donc comme un américain et même s'il n'a pas la nationalité américaine officiellement, la famille Rosebury n'était pas le genre de famille qu'on renvoyait dans son pays, c'était l'avantage d'avoir une fortune conséquente. Jusqu'au lycée, Layne était considéré comme le fils prodigue de la famille, on conseillait toujours à ses cadets de prendre exemple sur lui, c'est sans aucun doute de là que découle son caractère prétentieux. Il faut dire qu'ayant été pourri gâté et beaucoup estimé par ses parents, il n'a jamais été confronté au refus et à l'échec. Seulement, il a vécu un lourd conflit avec son père lorsqu'il a annoncé qu'il ne suivrait pas sa voix dans le droit, mais qu'il avait l'intention de se diriger vers la littérature. Têtu comme il était, ce n'était pas la peine d'essayer de le faire changer d'avis. Il fut pris à l'université d'Harvard, la plus ancienne et la plus prestigieuse université des États-Unis. Chose qui allégea un peu le conflit père/fils.

À l'université, le mordu de travail qu'il était se trouvait complètement dans son élément, préférant souvent la compagnie des livres à celle de ses congénères. Il était promis à un brillant avenir... Enfin ça, c'était avant qu'il découvre qu'il était un mutant. La panique lorsqu'il a failli s'ouvrir le crâne dans son appartement luxueux et revisiter le fantôme de Canterville, très peu pour lui. Il aurait d'ailleurs fait un très mauvais fantôme... Il n'osait plus sortir de chez lui et pendant un bon mois, il dut engager quelqu'un pour faire les courses à sa place, il avait tellement peur de devenir intangible et de faire tomber tout ce qu'il touchait, qu'il ne voulait plus rien toucher.

Heureusement, il fut localisé et on lui proposa une place à l'institut. Comment expliquer à ses parents qu'il avait quitté Harvard et que ce n'était pas la peine de s'inquiéter pour lui alors que le connaissant, c'était carrément anomal comme choix ? Enfin, pour le moment, l'important, c'était d'apprendre à contrôler sa malédiction histoire que celle-ci ne lui gâche plus la vie... Quoi qu'il avait quand même tendance à considérer que c'était trop tard, que sa vie était déjà gâché. Même s'il essayait de ne pas le montrer, il était en colère contre ce gène en lui, considérant que ce n'était pas juste : il avait tout pour réussir, sa vie aurait dû être parfaite, mais non, il avait fallu que le destin s'amuse à tout foutre en l'air.

Prénom : Morgane
Pseudo(s) : L.mactans
Âge : 25 ans
Anniversaire : je hais les anniversaires x)
Pays : France
Comment as-tu connu le forum : via un top site
Fréquences de connexions : souvent huhu
Commentaire(s) /