Une journée comme toutes les autres. Dans une grande salle, pleine d’étudiants, j’étais là, assise au troisième rang, écrivant rapidement ce que le professeur d’histoire antique racontait. Comme toujours, j’étais invisible, seule. Je n’avais pas beaucoup d’amis, je n’arrivais pas à m’attacher aux autres. Leur cupidité, et leur arrogance me répugnait au plus haut point. Je n’ai jamais réussi à me faire une place dans cette société où règne la volonté de pouvoir et où l’apparence compte plus que tout pour arriver à ses fins. Mes journées se ressemblaient toutes, je n’arrivais pas à m’enlever de l’esprit toutes ses idées sur l’homme et ses volonté. Ce jour là, j’avais l’espoir qu’un jour, les hommes changeront, et que leur détermination disparaîtra un jour ou l’autre. La civilisation romaine de l’antiquité était semblable à celle d’aujourd’hui, aux Etats Unis. Cela prouvait bien qu’il n’y a eut aucune évolution depuis cette époque là.
Après les cours, j’ai arpenté les rues de New York pour retourner chez moi, comme à mon habitude. Un de mes rares amis était avec moi, et me racontait sa vie. J’ai parfois l’impression que ceux qui se disent être mes amis, se servent de moi comme oreille attentive, sauf que, écouter leurs problèmes relationnels à longueur de journée, c’est vraiment épuisant, et lassant. C’est pour cela que, pour éviter d’avoir une nouvelle migraine, j’ai préféré prendre un autre chemin, pour le quitter le plus rapidement possible. Je venais alors de m’engager dans une ruelle que je n’avais jamais empruntée auparavant, lorsque ma vie bascula en une fraction de seconde. Là, dans cette petite rue sombre se trouvait un homme, qui paraissait très séduisant et qui pourtant n’était pas très propre sur lui-même. Son regard me fixait alors, je décidais alors de le contourner rapidement pour pouvoir faire face à une foule de personne. Seulement, l’homme l’avait décidé autrement…
Il paraissait alors enragé, il serait les points et me lançait un regard noir, comme ci j’avais quelque chose à me reprocher. Il s’approchait de moi à grand pas, ne détachant pas ses yeux de moi. J’étais horriblement gênée, jamais auparavant on ne m’avait fixé avec autant d’insistance. C’est alors que tout se passa rapidement. L’homme ouvrit grand la bouche et une sorte de dard géant fonça dans ma direction. Je ne pus l’éviter, je me retrouvais alors, allongé sur le sol, poussant des hurlements de douleur. Il semblait satisfait, content du résultat de sa cruauté. Je n’avais aucune idée de la façon dont il a sortit ce jet d’acide. Car oui, je me suis aperçue par la suite que ce n’était pas un dard qu’il avait lancé mais de l’acide. Je me suis relevé pour prendre la fuite et échapper à cette horrible personne. Mes yeux me brûlaient, je les ouvris, et la, je me suis rendu compte que l’acide qu’il m’avait lancé venait de me faire perdre la vue. J’ai poussé un cri de colère, et là, j’ai foncé vers lui, je ne sais pas ce qu’il m’a prit à cette instant. Je ne le voyais pas, mais je l’entendais. Son rire machiavélique était mon seul point de repère. Puis, je sentis une chaleur intense au niveau de mes jambes. Et là, j’entendis une détonation de pistolet. C’est à ce moment là que j’ai compris que je n’étais plus seule, qu’une personne était venue me porter secours.
Pendant quelques secondes, qui me parurent être une éternité, le silence régnait. J’avais très peur. Peur qu’il revienne et m’ôte la vie. C’est au moment ou mon cœur s’emballa qu’une main froide et douce se posa sur mon front, et qu’une voix rassurante me fit reprendre mes esprits.
« Ca va aller ! Tu es en sécurité maintenant. »
Et, pour la première fois de ma vie, je fis confiance à quelqu’un. Je pris la main de cette femme et là, elle m’emmena dans une voiture. Je ne voyais plus rien, mes yeux me faisait terriblement mal, je ne pouvais les fermer sans que la douleur refasse surface. La femme qui était avec moi dans la voiture me rassurait. Elle se présenta sous le nom de Moira MacTaggert, elle me dit qu’elle était agent de la CIA et qu’elle était spécialisée dans la mutation génétique. Durant le trajet, elle m’annonça l’existence d’êtres dotés de pouvoirs, et me dit que là où j’allais, je n’avais plus rien à craindre. Je ne me doutais pas une seule seconde que l’endroit où je me rendais été une école de mutants.
Une fois que la voiture s'est arrêté, je me mis à sangloter. Je n'arrivais pas à faire le point sur ce qu'il venait de se passer et sur ce que venait de me dire l'agent de la CIA.