Mon histoire sera en forme de rp flashback : rêve (je le personnalise, si ça ne dérange personne).

Grommelant dans mon sommeil et me retournant à plusieurs reprises sous mes draps, je dormais torse nu avec pour seul pyjama, un short de survêt. La nuit venait tout juste de commencer mais je m'endormais vite en ce moment. La fatigue se faisant plus ressentir au fur et à mesure des jours à cause des nombreuses activités que je fais. Mes rêves tournaient tout autour de ma vie et transitaient vers un fondu noir avant que d'autres moments importants n'apparaissent, comme si mes souvenirs défilaient les uns après les autres, c'est en vérité la première fois que je fais ce genre de rêves, ce qui est assez étrange et mystérieux, puisque je ne me réveille pas en sursaut, les griffes sorties.

Là j'étais gamin, allongé dans mon lit à tousser et cracher mes poumons, tandis que Victor sculptait quelque chose de ses mains. J'avais l'air bien malade à ce moment là et le seul qui venait me rendre visite c'était bien mon cousin, Victor. Bien sûr, il y avait mon père aussi et ce soir là, étrangement, un homme vint hurler et cogner à la porte de chez nous, un fusil à la main, l'homme violent voulait parler de la vérité et récupérer quelque chose... non... quelqu'un. Il frappa ma mère et surpris d'entendre de telles querelles, Victor et moi sommes allés au balcon de l'étage, voir ce qu'il se passait au rez-de-chaussée. Mon père était en train de se battre avec mon oncle, et soudain il eut un coup de fusil... Non ! Pas ça ! Pas mon père ! J'accourais effrayé de perdre le seul qui comptait réellement pour moi, à pieds nus sur le carrelage. Mais je ne sais pas, cette fureur survint de nulle part, cette colère affreuse, ce monstre qui voulait tout détruire, sortait de mon être et faisait frémir tout mon corps d'une grande puissance, mais la douleur était si forte qu'elle m'en faisait trembler mais également de peur en voyant mes griffes sortir de mes bras, j'hurlais, je criais comme un loup sanguinaire. C'était impensable que mon oncle ait tué mon père sous les yeux de toute la famille. Impensable, pourquoi m'avait-il volé la seule personne que j'aimais vraiment ? Quelle était cette folie ? Me demandais-je avant d'accourir vers l'assassin et de l'éventrer de mes griffes. J'étais si furieux, si triste, si enragé et si idiot de ne rien comprendre. Pourquoi en mourant, me disait-il que j'étais son fils ? Pourquoi... Ma mère semblait avoir menti à tout le monde et culpabilisait en m'injuriant de monstre en même temps. Quelle spectacle méprisant. Victor attrapait mes mains et s'écriait quelque chose comme "Nous sommes frères Jimmy ! Viens avec moi ! On ne peut plus rester ici, il faut partir." Je l'ai suivi à pieds nus et en peignoir dans la forêt, m'écorchant les pieds sur des bouts de verre, je sentais comme des guilis sur ma peau qui se refermait à chacun de mes pas.

Plus tard, je me retrouvais soldat en grandissant. La guerre frappait de partout, et nous rejoignions avec Victor, tous les rangs possibles de combat. On prenait ça comme un entraînement et un jeu avec nos pouvoirs, se disant qu'il ne pourrait jamais rien nous arriver avec notre régénération, mais on se servait également d'armes, tuant les ennemis jours après jours. J'ai vécu toutes les guerres de ce monde, toutes... La première guerre mondiale, la deuxième également... La guerre du Vietnam, la bombe de Nagasaki. Tout. Quel désastre. La vie est bien plus belle que les gens ne le pensent, moi qui l'ai vue évoluer chaque année, moi qui ai tout fait pour améliorer le futur de notre planète, mais à chaque fois la guerre détruit tout, tout le temps et partout. Hélas, un jour au Vietnam, Victor a fini par devenir fou, il devenait de plus en plus agressif, de plus en plus assoiffé de sang tandis que je restais raisonnable en tout temps. Peut-être étais-je coincé au fond. Peut-être aurais-je dû faire les mêmes choix que lui. Mais je ne pouvais pas me voiler la face, j'en avais trop sur le cœur de m'en prendre à des civils qui n'avaient rien demandé, et les guerres devenaient de plus en plus stupides, elles n'avaient plus aucun sens à mes yeux. Au final nous nous en prenions à des innocents qui ne faisaient que survivre. Peut-être aurais-je dû l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. J'ai dû passer un bon nombre de fois sur le peloton d'exécution, je ne pourrais même pas les compter, haha, c'est ce qui me fait le plus marrer. Le gouvernement lui aussi a fini par pourrir de l'intérieur. Se servir de soldats, les amener à tuer, tuer et encore tuer... Jusqu'au jour où ils ne leur servent plus à rien et là ils veulent exécuter leurs soldats. Balivernes, mais c'était marrant de me prendre ces balles qui chatouillaient mon organisme en ressortant par là où ça entrait.

Pis un jour alors que je buvais un verre au bar, j'ai vu et entendu deux mecs arriver par derrière moi, ces sales types puaient le gouvernement à plein nez, l'un s'appelait Charles, l'autre Erik... Qu'est-ce que j'en avais à foutre sérieusement, me disais-je au fond en les envoyant se faire foutre littéralement. Ils sont repartis la queue entre les jambes sans même insister, devant mon cigare, et j'ai pensé à ce moment-là qu'ils n'avaient vraiment pas de couilles puis ça m'a fait marrer.

Ma vie a tourné en rond après ça, je bossais pour des mafieux, j'ai bossé pour des tas de types pas nets et bien sûr je n'en suis pas vraiment fier, mais que dire... L'argent n'est pas plus important que le bonheur, mais il sert quand même à vivre. Et un matin, j'ai cru que j'avais complètement déraillé, il s'est passé un truc pas net : je me suis réveillé à coté d'une pouf, la fille du patron et je me sentais comme jeune, nostalgique, revivre comme un vieux dans un corps de jeune. J'ai fini par rejoindre les X-Men alors que consciemment je n'avais pas spécialement envie. C'est comme si une autre partie de moi m'attirait là-bas comme pour sauver leur cul d'un truc louche. J'y comprenais pas grand chose mais finalement, je m'y suis habitué.

Puis je me réveillais de ce long rêve avec le cri d'une jeune folle en délire dans la chambre voisine, qui perçait mes tympans. Croyant à un danger imminent, j'avais attrapé ma chemise et j'accourais dans sa chambre. En ouvrant la porte je voyais la gamine qui semblait heureuse et très énergique de bon matin, chanter, danser, sauter sur son lit. Hm. Ces jeunes ! Alors que je l'observais vivre pleinement son délire, j'ai haussé les épaules, arquant un sourcil puis souriant en coin, j'ai fini par partir sans un mot alors que j'aurais pu lui dire qu'elle allait finir par trouer son lit si elle continuait à sauter de la sorte. Puis j'ai croisé un elfe bleu dans les couloirs, en me dirigeant vers la cuisine. En route pour un petit déjeuné et c'est encore une journée que je soupçonnais pleine d'emmerdes au quotidien, qui commençait.

Prénom :
Pseudo(s) : Akira
Âge : 25 ans
Anniversaire : 25.01.90
Pays : France
Comment as-tu connu le forum : Je suis le dc de Haru
Fréquences de connexions : 3 ou 4 / 7 jours.
Commentaire(s) Je m'en occuperais bien je vous le promet <3