Tous les enfants ont un rêve quand ils sont petits. Pour Anton c’était celui d’aider les autres et devenir infirmier n’était pas pour lui déplaire. Aimant la médecine, c’était quelque chose qu’il voulait faire quand il serait grand. Soigner des gens, aider à aller mieux, prendre soin des autres. Seulement, Anton n’avait pas prévu certaines choses, enfin surtout une chose.

« Mais vous êtes sûr que je ne suis pas malade ? »

Ca faisait désormais un an que le jeune homme était infirmier à New-York. Après ses études, il avait passé le concours d’entrée pour la faculté et il avait pû faire ce dont il avait toujours rêvé. Après avoir été abandonné par ses parents et avoir écumé bon nombre de famille d’accueil il était enfin parvenu à faire de son rêve d’enfant, une réalité d’adulte. Seulement avoir des patients gentils et agréables, ça se fait rare de nos jours. Anton en avait vu beaucoup en quatre ans et même avant, pendant qu’il faisait des stages et autres formations en hôpital. Puis avec le temps, Anton avait décidé de rester calme et patient vis-à-vis de ces gens qui parfois ne l’écoutait même pas, vu qu’ils étaient persuadés d’être malade et qu’ils allaient même mourir dans les heures à venir. Alors, après ses gardes, de jour ou de nuit, il rentrait chez lui et il pouvait enfin dormir, d’un sommeil de plomb. Après le travail, Anton était du genre à dormir à point fermés. Mais autrement, il avait le sommeil plutôt léger. Il se réveillait au moindre bruit et à la moindre lumière. C’était d’ailleurs assez ennuyeux parfois.

Mais qu’est-ce que c’est que ce raffut ?

Déménager ? En effet Anton étant originaire d’Oxford en Angleterre dû déménager quand le propriétaire de l’immeuble où il vivait voulait raser le bâtiment pour en faire des appartements de luxe. Se retrouvant sans logement, Anton pû aller chez quelques collègues de travail, mais il devait trouver une solution, parce qu’il ne pouvait pas continuer comme ça indéfiniment. Alors, il décida qu’il était temps pour lui de partir d’Angleterre et d’aller ailleurs. C’est sûr que c’était une décision radicale, mais pour trouver un logement pas loin de son lieu de travail et pas trop cher, c’était à plusieurs kilomètres et ça n’était vraiment pas pratique. Mais où aller ? Les Etats-Unis furent alors la destination du jeune homme. Envoyant des demandes d’emploi, il fut accepté dans un hôpital à New-York. Son travail lui plaisait toujours autant même sur un nouveau continent et il était plutôt de l’équipe dans laquelle il était tombé. Quelques mois passèrent et Anton fut demandé comme enseignant. Ne comprenant pas ce qu’il pouvait réellement faire, on lui expliqua que comme il était infirmier dans un hôpital universitaire, il devait donner des cours. D’une part, il faisait son travail et avait sous son aile « des stagiaires » et d’autre part, il donnerait des cours de sciences en amphithéâtre. Pour les stagiaires ça lui allait, pour les cours déjà beaucoup moins. Mais il n’eu pas vraiment le choix et dû faire les deux. Il rencontra un grand nombre d’étudiants. Certains passionnés par la médecine et d’autres qui semblaient avoir été forcés dans leurs choix d’avenir.

Il n’était pas là pour les juger, mais il voyait bien que ça ne les intéressait pas. Pourtant, il faisait de son mieux pour que tout le monde se sente utile, mais ça ne semblait pas utile. C’est aussi là qu’il fit la connaissance de Lise Burberry, une étudiante en médecine. Le courant était bien passé entre eux, mais ça restait purement professionnel. Puis, trois ans passèrent et Anton reçu un jour un courrier. Une simple feuille où il y avait une date, une heure et un lieu. Au premier abord suspicieux, il jeta le mot à la poubelle, pensant à une mauvaise blague. Seulement, il reçut encore une fois la même chose. Jetant à nouveau le mot dans sa poubelle, il se demandait vraiment ce que c’était. Les jours passèrent et il n’eu plus de mot, jusqu’au jour où dans son casier à l’hôpital il vit encore une fois une feuille avec une date, une heure et un lieu. Il voulu en savoir plus, mais personne n’était au courant et il hésita sur l’attitude à avoir. Cependant, il garda le papier avec lui cette fois-ci et il décida d’aller à ce rendez-vous, mais il resterait sur ses gardes, il valait mieux qu’il soit prudent. Allant à ce rendez-vous, il fait la rencontre d’un homme, Charles-Xavier. Parlant avec l’homme, il lui parla des mutants et d’un institut. Apparemment il avait été recommandé par une étudiante, dont Charles tût le nom. Anton se demandait s’il n’hallucinait pas, mais non, il avait pû visiter les locaux et il avait désormais un poste d’infirmier au sein de l’institut et aujourd’hui, ça fait un mois qu’il y travail.