Quatre murs blancs épais, une porte solide et pour simple lumière celle du soleil dont les rayons se glissaient tant bien que mal dans la cellule par ce que les geôliers appelaient une fenêtre. Une fenêtre. Elle était bien bonne celle-là. La chose ne devait même pas faire dix centimètres de hauteur et de largeur, et ils appelaient ça une 'fenêtre'. Ah oui, ça pouvait en être une si on considérait le fait que cela lui permettait au moins de sentir le vent souffler dans la pièce exiguë pour lui offrir assez d'air pour respirer, dans ce cas on pouvait dire que c'était bien les mêmes fonctions qu'une fenêtre.
Les yeux rivés dessus, Caleigh semblait y chercher quelque chose comme une attraction suffisamment intéressante pour la sortir de sa torpeur, mais ses yeux continuèrent de constamment se buter sur l'encadrement métallique. Resserrant un peu plus l'étreinte de ses bras autour de ses genoux, elle posa sa joue sur ses bras et fixa la porte cette fois. Cette satanée porte qui restait fermée quand on ne lui apportait pas de quoi se nourrir ou s'hydrater. De temps en temps un médecin venait la voir, ayant eu vent de sa constitution fragile, pour lui bander le bras qu'elle se cassait en prenant appui dessus pour se redresser. Mais ce n'était pas tous ces gens qu'elle voulait voir, elle se moquait bien des gardiens qui distribuaient la nourriture – elle restait persuadée qu'ils crachaient dedans – et elle se foutait qu'on lui soigne ses blessures.. Ce qu'elle voulait c'était que son père vienne.

C'était lui qui l'avait fait enfermé ici, quand on avait trouvé le corps de la mère de Caleigh gisant dans le salon. D'après les médecins, l'écrasement de sa cage thoracique était dû à la hargne de quelqu'un s'excitant sur le corps pour lui faire plus de mal que de bien. Le coupable avait donc été tout trouvé ; Caleigh. Le manque d'amour entre mère et fille n'était un secret pour aucun voisin qui entendait régulièrement a première hurler sur la seconde. Pour eux, donc, le mobile était simple ; la vengeance. Notez bien que personne ne songea à de l'auto-défense. Non c'était clairement de la sauvagerie et, pour lui éviter la brutalité de la prison, son père avait plaider un problème psychique. Sa fille n'avait pas toute sa tête.
On l'avait donc transféré dans un institut spécialisé pour les troubles du comportement. Un enfer bien plus terrible pour Caleigh que les insultes répétées de sa mère. Elle n'avait rien à faire là !

Pour elle c'était un accident. Sa mère devait être malade.. elle avait du se blesser avant de mourir. Elle ne pouvait décemment pas être responsable de la mort de sa génitrice, c'était inconcevable quand on pensait qu'elle était même incapable de tenir un couteau sans avoir peur de pouvoir blesser quelqu'un par inadvertance.
Et puis au bout du cinquième jour d'enfermement, Caleigh avait finit par se faire une idée ; elle devait être folle. Son père devait avoir raison. Peut être qu'elle était en train dans un délire de psychose et qu'elle avait tué sa mère sans même s'en souvenir ? C'était possible non ? Alors pourquoi cette pointe dans le cœur en songeant à l'éventualité d'une folie profonde ?
Malheureusement elle n'obtint aucune réponse et ses yeux se vrillèrent à nouveau sur la lucarne, les larmes aux yeux face à l'incompréhension contre laquelle elle se heurtait.

Et puis un bruit au loin. Des pas martelant le sol. Se redressant violemment, dans un sinistre craquement d'articulations qui la firent grimacer, Caleigh se recula contre le mur en tenant difficilement sur ses jambes flageolantes.
La porte s'ouvrit lentement et un homme se dessina dans son encadrement. Ses prunelles bleus figèrent instantanément la jeune fille, pétrifiée, alors qu'une autre silhouette se dessinait derrière la première. Une voix résonna alors à l'intérieur de son crâne, lui arrachant des larmes de panique alors qu'elle glissait au sol ; il la croyait. Il pensait qu'elle n'était pas consciemment responsable de ses actes mais que cela ne voulait pas dire qu'elle était folle. Il promit de tout lui expliquer si elle acceptait de venir.

Bêtise ou innocence, Caleigh suivit les deux étranges silhouettes non sans un pincement au cœur ; son père n'était pas venu la chercher. Son père n'avait pas tenu la promesse qu'il lui avait fait enfant, celle d'être toujours là quand elle en aurait besoin.

Bryce Dallas Howard en avatar, et des paroles de Florence and the Machine en titre, c'est la parfaite combinaison :x004: bienvenue et bon courage pour ta fiche !

Bienvenue et courage pour ta fiche :008: +1 alex :015:

Welcome !
TON PRENOM, c'était celui d'un de mes persos sur un autre rpg... Sublime.
Rien que pour ça, pour Florence et pour Bryce, je veux te passer la bague au doigt. *____*

Un pouvoir aussi fabuleux devrait servir la cause du Club :x004:

Welcome et bonne chance pour ta fiche !

*_* Aaaaah.... Bryce Dallas *.*

Bienvenue :009:

Maeeeew merci les geeeeennns :015:
Ah Andrew, désolée.. Elle va chez les bleus mais tu peux toujours tenter de la récupérer hein (a)

Raven : :028:
oui je suis une faible créature!! et puis il fallait bien quelqu'un pour sauver l'honneur de raven /sbaf/

Eh bien je te valide, Bon jeu ! :008:

Par contre ce sera membres de l'institut pour l'instant, après, x-men :005:

my bad! Je croyais avoir corrigé!
merci :005:

Bienvenue parmi nous ! :D

Merci petite sirène :x003: