Croyances égarées [PV Damian]

Sujet: Croyances égarées [PV Damian] Jeu 7 Juil - 14:04

[HJ: mon rp contient beaucoup de "peut-être" pour ne pas te jouer et que tu puisses décider si tu l'as vu faire depuis le début ou pas. Si quelque chose te déplais, envoie moi un mp, je modifierai. ]

Cette fois-ci Warren avait bien obtenu une autorisation de sortie. Il avait le droit de se promener dehors toute la journée, une aubaine pour ce jeune qui ne pouvait pas rester en place. L'école avait beau être immense, plus grande encore que l'ancienne qu'il avait côtoyée, il avait besoin de bouger, de réfléchir, de voir autre chose aussi. En effet le garçon peinait à s'habituer à cette ambiance bonne enfant, lui qui n'avait connu que la concurrence entre élèves pour arriver à décrocher le diplôme ultime. Tout cela avait commencé dès ses 11 ans, il fallait écrire mieux que les autres, rédiger, commencer à saisir des problèmes économiques et même apprendre un peu de droit. En réalité dès la maternelle il avait du se montrer meilleur que les autres: dessiner des cercles moins tremblants que ses petits camarades, colorier sans dépasser, bien se tenir etc. Ici les choses étaient tout autre mais si Warren était généreux de nature, il n'avait pas encore bien compris l'ambiance qu'il régnait. Dans son ancienne école jamais le mutant n'avait essayé de supplanter les autres et aidait même parfois des camarades qui finissaient du coup devant lui, en revanche il ne parlait pas beaucoup et restait dans son coin pour étudier, étudier et encore étudier. Sa propension à être gentil lui dérobait clairement la place qu'il aurait mérité et il fallait bien compenser!

Réitérant le même schéma à l'institut Warren passait son temps à travailler ses cours bien que ceux-ci soient plus simples que son ancienne école si prestigieuse et exigeante. Il ne s'amusait guère et ne côtoyait pas les autres même si ceux ci tentaient de venir à lui. Néanmoins l'atmosphère devenait meilleure car le peu de personnes non découragées par ses allures de fils à papa se rendaient compte qu'il n'était pas du tout capricieux ou snobinard. N'en restait pas moins que le garçon avait envie de changer d'air. Il marchait donc en cette belle matinée dans les rues, cherchant un petit restaurant agréable. Son père quoique fâché contre lui ne pouvait le déshériter ainsi et donc s'abaisser à laisser son fils dans le besoin, il lui envoyait pas mal d'argent, sans savoir que Warren donnait la plupart de ces biens matériels à des oeuvres. Son géniteur était un homme dur en affaires, honnête cependant mais aussi radin. Il priait tous les jours et allait à l'église chaque dimanche mais ne donnait rien d'autres qu'un ou deux dollars à la quête.

Ayant repéré un petit restaurant qui hérisserait les poils de ses parents s'ils savaient que leur fils y mangerait, Warren fut heureux de se nourrir sans avoir à recourir à trois fourchettes. A l'institut la "cantine" le dérangeait encore parce qu'il n'était pas habitué à des repas agités où l'on parlait, riait etc mais il avait vite apprit à se satisfaire du strict nécessaire et en semblait même plus heureux. Sortant du petit restaurant l'adolescent aperçut justement une Église. Celle-ci avait été laissé ouverte pour les touristes et comme n'importe quel lieu, elle demandait de l'argent pour faire son propre business: de l'argent pour illuminer la sainte vierge ou pour allumer un cierge mais qu'importe... Bien que n'aimant pas cet endroit car cela lui rappelait des heures interminables à souffrir horriblement sur les bancs étroits et de ces paroles mensongères Warren savait pertinemment que l'église quelqu'elle soit n'utilisait pas les donations pour les pauvres pour servir ses intérêts. Parfois par honnêteté, parfois pour ne pas risquer un scandale mais dans tous les cas, cet argent était toujours remis aux nécessiteux ce qui n'était pas forcément le cas de toutes les associations qui trafiquaient souvent, surtout celles qui soutenaient tel ou tel pays.

L'église était déserte et c'était tant mieux. Warren entra donc, il ignorait si quelqu'un était vraiment présent en réalité car l'endroit majestueux était assez sombre par moments et que si sa vue perçante lui servait à supporter l'intense luminosité des cieux ou à apprécier la distance, ils ne voyaient guère mieux qu'un homme dans l'obscurité et de toutes manières il aimait l'idée d'être seul dans cet endroit haï. Sans prêtre fermé d'esprit qui vous oblige à vous confesser -si vous lui dites que vous n'avez pas pêché, vous êtes un arrogant- et qui prône la tolérance sans y croire, sans parents pour vous houspiller si vous mettez trop de temps à vous relever ou pas assez de convictions dans vos prières, et enfin, sans cousin qui veut vous voler votre place de fils il se sentait presque en sécurité.

Le jeune mutant s'approcha du tronc communal, ignorant toujours si quelqu'un l'observait ou pas... Il commença à glisser avec joie tous les beaux billets verts de son paternel. Warren savait se satisfaire de peu, il n'aurait pas besoin de 5 000 dollars pour survivre un mois quand même. Chaque feuille glissée dans le petit interstice décuplait son sourire. Non seulement l'adolescent aidait-et il avait toujours aimé ça, parfois à son détriment- mais en plus il se vengeait de son père. Son prochain achat serait un simple jean, chose dont le géniteur avait totalement horreur puis demain matin à l'institut il prendrait des céréales premier prix qui donnaient des boutons à sa folle dingue de mère superficielle qui voulait toujours le gaver de produits bio. Ah ça oui, elle était bonne pour s'occuper de sa santé en surface mais l'aider pour le reste il pouvait toujours courir... -ou voler.-

Après avoir laissé 3000 dollars dans le tronc communal -il gardait quand même le reste au cas où, sait-on jamais.- Warren fit le tour de l'église, il ne se sentait pas oppressé ici en fait. Curieux. Jamais il pensait aimer un tel endroit où on l'avait en quelques sortes traumatisé. Une maltraitance subtile mais bien réelle. Frissonnant en passant devant le parloir pour se confesser il passa plus rapidement devant, préférant ignorer le souvenir de ses heures à inventer des pêchés pour que le prêtre l'absolve et ne lui fasse pas un sermon sur sa prétendue arrogance. Cet homme d'église était un puant aimant l'argent. La seule chose bien qu'il faisait pas crainte d'un scandale était de remettre l'argent du tronc aux pauvres mais avec quels regrets. Depuis ses visites à la maison où il s’empiffrait avec du caviar et tentait de guérir Warren avec des prières et des exorcismes stupides fomentés par ses parents-douce ironie du sort quand on savait que le paternel prônait la rationalité extrême. Il était vraiment désespéré et sa femme l'y avait poussé. Pour une fois qu'il l'avait écouté il n'aurait jamais du- Au lieu de voir un ange comme sa mère par moments -à croire qu'elle était schizophrène, tantôt admiratrice puis dégoûtée l'instant d'après, inquiète pour son chérubin si malade.- le prêtre pensait que le démon habitait le gamin. Certainement au courant du phénomène mutant mais adorant l'argent et l'adulation que la famille avait pour lui, il avait continué à faire réciter des prières à warren avec les ailes attachées. Rien de véritablement cruel n'exagérons pas mais quand même, ces breuvages abominables, ces heures passées sur le lit avec un prêtre suant sur son corps en exhibant une énorme croix et en criant des prières comme on parjure, c'était quand même affreux.

N'y songeant plus, le mutant s'approcha d'une statuette représentant l'ange Gabriel. Ignorant s'il était observé une fois de plus, le jeune garçon fut si subjugué qu'il retira doucement son manteau et défit la cruelle courroie. Engoncé dans un coin assez sombre, même si des touristes arrivaient, ils ne le verraient probablement pas et Warren estimait avoir le temps de se jeter sur son manteau. Seule une personne déjà présente pouvait observer son curieux manège. Soupirant d'aise lorsque l'ignoble morceau de cuir tomba sur un siège à côté, il leva prudemment une aile, semblant surprit même que ce membre lui obéisse comme son bras le faisait. Il l'étendit totalement, doucement, en grimaçant légèrement car la courroie l'avait bien engourdie. Pour la première fois il se mit à l'observer de manière plus attentive que jamais, lissant les les plumes avec sa main gauche, il attrapa l'extrémité de ce drôle d'appendice puis regarda à nouveau l'archange, essayant de comparer les contours des ailes de la statuette avec les siennes bien vivantes. Même son visage avait de fortes ressemblances avec cet "homme" de pierre aux cheveux mi long semblables aux siens. Warren se les imaginait sans mal blonds accompagné d'une paire d'yeux bleus et des ailes aussi immaculées que les siennes.

Mais il n'était pas un ange, c'était certain. Il était juste un de ces êtres porteur du gêne X. Un mutant comme ils disaient. Soupirant, le jeune garçon étendit l'autre aile, ces dernières craquèrent légèrement, pareillement pour son dos martyrisé par la courroie. Il les replia et refit ce même geste de déploiement gracieux. Franchement là, il en savait plus quoi faire, qui croire. Son père l'aimait dans le fond, il le savait bien mais comment lui pardonner les opérations douloureuses, l’exorcisme quand lui même ne se pardonnait pas d'être ainsi. La vie était si compliquée... Et pourquoi être venu en ces lieux chercher du réconfort -car il n'était certainement pas venu donner de l'argent uniquement, inutile de se voiler la face. - alors qu'il ne croyait pas du tout en ce Dieu?

Entendant un bruit, Warren se jeta sur sa courroie et essaya de la passer. Cafouillant il n'arrivait pas à la sangler comme si ses ailes enfin libérées protestaient... La silhouette s'approchait, il le sentait, le croyait tout du moins. Se plaquant dos au mur pour cacher ce qu'il ne pouvait décemment pas cacher, songeant enfin qu'il avait peut-être été observé depuis le début de son entrée le blondinet ne dit rien, terrifié d'avoir ainsi dévoilé son secret à quelqu'un d'autre que Gabriel.

Quelqu'un frappa à la porte.

S'occuper de sa correspondance plongeait Damian dans un profond état de torpeur ; ses mains traçaient seules les lettres, une partie de son cerveau s'occupait d'associer les mots en phrases, mais pour le reste, il aurait tout aussi bien pu être l'une des statues qui peuplaient son église. Un état qu'il chérissait : se poser des questions, il en avait assez, se torturer sans résultat, il ne trouvait plus cela aussi distrayant que dans ses jeunes années. Il avait vu trop gens pour croire encore qu'il partageaient tous ses douleurs. Et étant quelqu'un de partage plus que de secret, il préférait donc s'épargner la solitude de ces sentiments quand il n'avait pas d'interlocuteur.

Le coup à la porte, justement, le ranima ; et après un sursaut qui fit repartir son coeur à grands bonds, il se défit de ses lunettes, et pria l'arrivant d'entrer.

« Mon Père, je pense que vous devriez venir voir... Il se passe quelque chose d'étrange dans l'Eglise... »

Douce sœur, toujours sur ses gardes. Ce n'était pas la première fois qu'elle venait avec cet air timide lui demander de l'aide pour gérer la mise à la porte d'un ivrogne passablement énervé. Après un soupir audible, Damian se leva. Qu'on lui donne quelqu'un à mépriser ; qu'on lui désigne l'Homme qui incarnerait le mal ; qu'on lui montre celui qui serait digne même de la haine des plus doux ; mais qu'on arrête de lui envoyer des sous-fifres que tout le monde s'attendait à le voir traiter comme des oiseaux blessés.

« Bien, alors, où est-ce que se cache l'importun aujourd'hui ?
- Non, ce n'est pas cela, mon Père, mais c'est étrange, j'étais seule dans un coin, et j'ai vu ce garçon...
- Eh bien, un garçon ? Qu'y a-t-il d'étrange à cela ?
- Le tronc communal, mon Père... Il a laissé... Oh, je ne sais pas, je dirais plus de mille dollars... »

Dire que Damian lui jeta un regard surpris serait un euphémisme. La plantant sur place, il trottina jusqu'au cœur de l'Eglise. Le silence régnait, un silence tout ecclésiastique, plein de pénombre, de mystère et de recueillement. Le bruit de ses talons, un son, comme un froissement. Damian se retrouva nez à nez avec celui qui ne pouvait être que le jeune homme dont parlait la soeur, l'ange qui avait déposé de quoi subvenir au besoin de l'église.

L'ange. Littéralement. De là où il se trouvait un instant plus tôt, Damian avait pu tout voir. Et maintenant, il se tenait devant le garçon, sans aucune idée de ce que celui-ci pourrait lire sur ses traits. Il ne savait même pas quelle émotion ses traits auraient dû trahir !

Plusieurs pensées se bousculaient, l'une empêchant l'autre de s'exprimer, le tout dans un cercle vicieux qui devait à quelque chose près rendre l'impression qu'il n'y avait finalement qu'une seule, unique et énorme question dans son esprit : mais qu'est-ce qu'il pouvait bien se passer ? Devait-il se mettre à genoux, devait-il simplement lui dire savoir qui il était, devait-il lui conseiller prudence, devait-il...

L'affolement du garçon lui dicta de prendre sa main, accompagnant le geste d'un sourire qui se voulait apaisant. Après avoir posé un doigt sur ses lèvres, il appela la sœur qui l'avait suivi ; et quand ses yeux s'ouvrirent de stupeur, il lui prit la main aussi, et elle s'apaisa.

« Pourquoi n'iriez vous pas chercher plus de cierges dans la remise ? »

Et sans autre mot, ils étaient seul, seul avec un secret, que quelqu'un avait oublié. La situation était quelque peu embarrassante, pour le père Thompson, qui ne savait comment s'adresser au garçon en face de lui, lui qui croyait fermement que chaque don était un cadeau de Dieu, qu'un don tel que celui-ci n'avait rien d'annodin. Mais lui qui avait aussi déjà croisé le chemin d'un autre ange et en avait conçu une vision pour le moins pessimiste de la condition angélique.

« Il n'est plus nécessaire de se cacher, personne ne vous surprendra ici. »

Un garçon, rien qu'un garçon dans le reflet de ses yeux, et pourtant, tellement plus imprégné dans ce corps... Dieu semblait multiplier sur son chemin ses rencontres avec Ses premiers enfants, mais le nombre n'en changerait pas la réaction de Damian. Il n'y avait pas de guide à ce genre de situation, et le grand « Pourquoi ? » qui clignoterait en grande lettres rouges dans l'esprit de toute personne sensée, lui avait appris qu'il était insensé de l'exprimer. Que l'empressement menait à une impasse, et que chaque réponse viendrait en son temps.

« Que puis-je faire pour... ? »

Lorsque l'homme s'approcha, Warren se terra un peu plus contre son pan de mur, et de manière encore plus prononcée si c'était possible lorsque la bonne soeur ouvrit de grands yeux. Le religieux prit alors la main de l'angelot et de la nonne.

*Prenons-nous la mains frères et soeurs et bénissons Dieu pour sa miséricorde. Nous sommes tolérance, amour et tendresse, exorcisons notre frère différent pour le sauver du malin. Prenons-nous la main et aimons nous*

Songea l'adolescent avec acidité, inquiétude et amertume. Toutefois l'homme d'église fut doux, il ne prononça rien qui promettait une évocation au démon qui l'habitait. La soeur semblait avoir confiance en lui car elle se calma et partit chercher ce qu'il lui avait demandé. L'ange qui s'était apaisé se raidit légèrement, des cierges? Pourquoi faire? Le père qui l'avait tant de fois exorcisé adorait utilisé ces bougies pour donner à ses scènes un aspect encore plus spectaculaires, prétextant que le feu purifiait les pêchés. Heureusement qu'il ne lui avait jamais grillé une plumette avec cependant.

-D'accord-fit-il en bredouillant, surpris par la voix charmante de l'homme. Un prêtre pouvait-il vraiment réagir ainsi où était-ce un piège? Dans son monde c'était plutôt la seconde relation qui prônait. Cependant cette main chaude plaquée contre ses doigts et ce regard plein de bonté le faisait hésiter.-Mais... Pourquoi des cierges?

Il ne voulait pas être forcé de prier encore ce dieu auquel il ne croyait pas, qu'il vomissait même de toutes ces entrailles pour ces heures passées debout dans un foutu confessionnal à citer des pêchés qui n'en étaient pas selon lui, ou alors si peu graves.

-Merci, c'est gentil mais... Je n'ai besoin de rien

Fit-il d'une voix moins assurée que prévue, son ton ressemblait plus à celui d'un gosse intimidé par une figure d'autorité en réalité.

*C'est ridicule! d'un coup de téléphone je pourrais demander à Père de le jeter dehors même si nous sommes en froid, pourquoi me parait-il si grand?*

Bien sûr Warren n'avait jamais eu ce genre de caprice avec son paternel, pour preuve il avait supporté aisément une gouvernante qui n'hésitait pas à la remettre à sa place; charmante, juste mais intransigeante sur son comportement et sur sa manière de pensées. Avec elle pas le droit de pleurnicher pour un rien et on devait obéir à tout adulte, si pauvre soit-il. Warren en bon fils à papa aurait pu se braquer mais il avait plutôt apprécier le traitement, lui donner des limites lui avait permis de s'y retrouver. Avec cet homme religieux il essayait simplement de se persuader qu'il n'avait rien à craindre de lui; et pourtant il était impressionné. Mais en analysant ses sentiments Warren remarqua qu'il n'avait pas peur, mais qu'il admirait cet étrange personnage charismatique. Y était mêlé une légère effluve de peur, celle qui grandit encore l'aura de ce genre d'être mais autrement nulle antipathie ou véritable panique.

L'angelot se saisit de sa courroie qu'il passa autour de sa taille mais son plumage dense et les muscles de ses plumes libérées gonflés ne semblaient pas être d'accord.

-en fait si... Pourriez-vous m'aider à remettre ça s'il vous plait?

Demanda-t-il le rouge aux joues. Son regard bleu abimé par le trouble que lui insufflait cet homme; le mutant laissa finalement glisser la courroie sur le banc, petit à petit, inexorablement il abandonnait le combat contre lui même. Ses yeux étaient fixés sur l'homme, il eut soudain le franc sentiment que décevoir cet homme d'église serait un crime, l'inquiéter pareillement; aussi bredouilla-t-il légèrement pour se justifier.

-Je ne venais pas ici pour causer des ennuis, je... Je voulais juste visiter.

Acheva-t-il en songeant à disparaitre dans le noir bien que le désir de rester et d'en apprendre plus était profond. Warren avait l'impression d'être face à un saint; dire que cet homme avait pourtant prononcé trois phrases en tout... Dont une suspecte avec des cierges.

-Qui êtes-vous?

Demanda-t-il enfin dans un souffle, en ayant juste assez en réserve pour se présenter lui même, honorant ainsi le principe de base de la politesse mais également une conversation alors qu'il aurait du fuir au loin avant que la bonne soeur ne revienne avec les cierges. Pour se donner contenance ,en grimaçant il retenta de mettre sa courroie tout en se présentant.

-Je m'appelle Warren.... Worthington.

Pourquoi avoir dévoilé sa véritable identité? Avouant ainsi quel homme célèbre avait engendré cette créature étrange? Peut-être parce que mentir à ce saint ou lui cacher quelque chose était impensable.

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