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![Time is Running Out [pv Wolverine] Vide](https://2img.net/i/fa/vide.gif) |  Sujet: Time is Running Out [pv Wolverine] ![Time is Running Out [pv Wolverine] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/subsilver/icon_minitime.gif) Mer 3 Aoû - 0:05 | |
| ![Time is Running Out [pv Wolverine] Img2145565gz6z](https://2img.net/r/ihimizer/img89/2825/img2145565gz6z.png) Sifflante, la pluie s’abat sur la Grosse Pomme. Masquant d’un rideau de bruine les bâtiments alentours. Une aura mystérieuse, presque magique plane. Une soirée comme les autres pours les Homo Sapiens. Ils ne se doutent de rien. Ils vont bientôt savoir. Ils vont bientôt payer. Et regretter. Mortellement. Ils vont regretter le mal qu’ils ont fait. Le mal qu’ils lui ont fait. Une fumée légère s’élève dans les airs. Des lèvres pulpeuses s’entrouvrent pour laisser passer la délicate onde de brume. Sur un balcon, la femme dans l’ombre contemple la ville endormie. Elle soupire. Des souvenirs, anciens remontent à sa mémoire. Il y a si longtemps…
La chaleur est insupportable. Les flammes ronflent et éclatent en gerbe d’étincelles autour d’elle. Le souffle est intolérable. La respiration haletante, sifflante, douloureuse. Un poids comprime sa poitrine, l’empêche de trouver l’oxygène vital. Elle se débat mais les cordes qui la retiennent lui entaillent les poignets. La foule hurle, l’insulte. Les larmes lui brulent les yeux. Elle tente de crier, de les supplier. Rien à faire. La fumée entre à flot dans sa bouche, la faisant tousser. Sa vision se brouille. Dans un demi-rêve, elle entend alors un hurlement. Mais ce n’est plus le même. La panique. La peur. Celle des autres. Des formes floues dispersent la foule, comme une volée de moineaux. Des bras puissants délient ses liens tandis qu’elle sombre dans l’inconscience…
Le mégot finit de se consumer entre ses doigts. Rageusement, Rebecca l’envoya au sol, trois étages plus bas. Ils payeraient. Tous. Elle expira la dernière bouffée. Une sonnerie interrompit ses rêveries. Elle décrocha. Une voix résonna, étouffée.
La cible est un mutant. Régénération. Soyez prudente. L’adresse vous est transmise en ce moment.
Gardez vos conseils.
Rebecca raccrocha rapidement. Elle ne prenait pas uniquement ses ordres du Club des Damnés. Elle était toujours une tueuse du KGB mais également une tueuse à gage. Elle vendait ses services parfois à des privés. Cela semblait le cas. Ce numéro de téléphone ne naviguait que dans des milieux louches où éliminer quelqu’un ne posait pas plus de problèmes que cela. La jeune femme sortit du balcon et referma la fenêtre. Elle inspira profondément. La régénération, c’était la seule chose qu’elle connaissait de sa cible. Un pouvoir bien embêtant quand on cherchait à éliminer quelqu’un. Il fallait qu’elle frappe fort. La décapitation était souvent la seule solution. Elle se dirigea d’un pas vif vers son placard et sortit une tenue sombre et particulièrement moulante en cuir. Elle tressa sa longue chevelure et s’arma de deux pistolets, d’un poignard ainsi que d’une lame en titane. Elle jeta un coup d’œil rapide sur sa montre. Minuit et demi. Il était largement temps d’y aller. Elle sortit de chez elle silencieusement. Aux yeux de ses voisins du quartier chic, elle était une respectable rentière. Si seulement ces misérables humains savaient…
Traversant les ruelles sombres, coupant par des raccourcis qu’elle connaissait, elle arriva à l’endroit indiqué. Totalement à l’écart des autres quartiers, dans un vague coin de la ville, il y avait des petites maisons à l’abandon. La cible semblait occuper l’une d’elle. Rebecca s’approcha lentement, par un petit chemin en sable de la maison qui ressemblait davantage à une cabane. Elle attrapa sa lame et la glissa délicatement dans l’embrasure de la porte. Elle fit jouer un peu l’arme pendant quelques secondes jusqu’à entendre un très léger « clic ». La porte s’était ouverte. Elle pénétra alors dans la pièce totalement obscure. Seuls les rayons de la pleine lune éclairaient l’intérieur. Le salon était désert. A cette heure-ci, ce n’était pas étonnant. Le mutant devait dormir. Rebecca ouvrit sans bruit la porte. Elle entra alors, devinant une forme étendue dans le lit en face d’elle. Retenant son souffle, ignorant à quel point cette rencontre allait la bouleverser, elle bondit lestement vers sa proie, dans l’intention manifeste d’en finir…
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