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 Une griffe, une dent, un sourire

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MessageSujet: Une griffe, une dent, un sourire   Une griffe, une dent, un sourire Icon_minitimeDim 7 Aoû - 17:19


Le silence, c’était comme une peur grandissante à l’intérieur de ses tripes, le dévorant tout entier, le faisant trembler la nuit. Était-il véritablement si heureux qu’il l’avait déjà prétendu à maintes reprises ? Sans doute à un niveau moindre qu’il semblait vouloir l’être. La peur qui grugeait son cœur la nuit, et maintenant aussi le matin, au lever du jour, qui lui coupait l’envie de dormir de crainte de s’éveiller seul au lever du soleil. Seul. Le silence lui-même ne l’inquiétait pas. Mais le silence n’était rien de plus que le résultat de l’absence d’être vivant autour de lui pour produire des sons qui lui auraient été familiers. Il se contentait de rester là, planter debout dans l’immobilité la plus complète, devant ce reflet de lui-même à travers le miroir, se contemplant, se disant qu’il avait quelque chose de différent, une expression qu’il n’avait encore jamais connue : quelque chose de plus grave pointait en lui. Il ne s’était pourtant jamais soucié de rien. Pourquoi le faire maintenant ? Pourquoi s’inquiéter de finir sa vie enfermé ici, seul ? Il se faisait des scénarios à ne plus en finir où l’abandon semblait n’être que la seule fin concevable au bout du chemin. Un frisson le parcouru à cette idée. Abandon ne le tentait pas spécialement, pour y avoir déjà trop goûté. De la nouveauté, voilà ce qui lui parlait le mieux. De l’air pur et de la nouveauté. Fuir. C’était la seule option possible qu’il lui restait vraiment. Une étincelle de détermination passa dans ses prunelles de jais avant qu’il ne se détourne enfin de son reflet blême pour quitter cette chambre d’un blanc immaculé, ces murs glaciaux.

Sortir. Il prit tout juste la peine de se changer, jeans ordinaire puisqu’il se révoltait à porter l’habit blanc des internés. On lui laissait malgré tout plus de liberté qu’il ne voulait vraiment l’avouer, considérant qu’il n’était dangereux pour personne, ni pour lui-même ni pour qui que ce soit d’autre. Et depuis le temps, on le connaissait suffisamment pour savoir qu’il revenait généralement au bercail, sans trop savoir lui-même où aller, n’ayant pas d’autre toit que celui-là, bien malheureusement pour lui, d’ailleurs, qui aurait mille fois mieux préféré être ailleurs, parfois, sans aucun doute, rêvant d’un abri, d’une famille qu’il n’avait pas, en vérité. Il croisa quelques personnes dans ce dédalle de couloirs sans toutefois paraître les remarquer, comme s’ils n’existaient tout simplement pas, ou alors était-ce simplement lui ayant décidé de les ignorer tous autant qu’ils étaient. Vu de l’extérieur, ça ressemblait effectivement à de l’indifférence. Lui seul pouvait confirmer ne pas les voir, sans doute trop lunatique, l’esprit vagabondant, ne prenant pas conscience de ce qui l’entourait vraiment, songeant seulement à cette porte devant laquelle il arrivait à présent, qu’il poussa enfin pour s’échapper aux regards désapprobateur, sans doute agacé aussi de ceux qui finiraient bien par devoir le rattraper éventuellement. Mais il revenait toujours à la maison… quelques triches avaient parfois lieu et on le laissait filer, comme si rien n’avait eut lieu, comme s’il n’avait lui-même pas été là.

Un vent frais s’engouffra dans ses vêtements, dans sa chevelure qui se souleva, le portant plus légèrement dans la rue, comme s’il s’en sentait brusquement libéré du fardeau de solitude qu’il portait généralement au quotidien, dans cet hôpital qu’il voulait fuir comme la peste. Il pris l’inspiration qui lui fit oublier ces soucis qui l’obnubilait pour lui faire retrouver un sourire de légèreté et de fébrilité, oubliant l’expression sévère et le regard trop adulte pour lui pour rapidement récupérer son air beaucoup plus enfantin et gamin.

Si le garçon s’attendait que à la rencontre qui lui tomberait dessus plus violemment que prévu, il aurait hausser les épaules, sans s’en préoccuper, jusqu’à ce que du moins ça n’arrive vraiment…
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MessageSujet: Re: Une griffe, une dent, un sourire   Une griffe, une dent, un sourire Icon_minitimeLun 8 Aoû - 19:23


Une nouvelle journée qui commence. Enfin un nouveau jour. Je vais pouvoir continuer de visiter la ville en espérant trouver mon frère ou trouver un mutant qui a les mêmes idées que moi…
J’ai dormi dans une chambre d’hôtel donc je peux prendre une bonne douche et me changer. après m’être lavée je met un jean et un haut noir avec mon gilet par dessus pour cacher mes griffes si jamais elles se mettent à pousser. Eh vi maintenant il faut que je pense à ça quand je m’habille… Fini les hauts sans manche… Et fini les pulls sans capuche profonde… Sauf si j’arrive à trouver le clan de mutants où je ne serais plus obligée de me cacher. Du moins si j’arrive à les trouver.
Bref, allez maintenant c’est l’heure de sortir et de recommencer à chercher tout ce petit monde mais avant il faut que je mange.
Je m’arrête dans un petit restaurant pas cher et je me met loin des autres clients. Je mange très rapidement et ensuite je retourne dehors.
Je marche sans but en essayant de marcher dans les rues que je n’ai pas encore vue.
Dans une rue sans personne je retire ma capuche et je laisse le vent souffler sur mon visage. J’aime cette sensation et je souris. Je me sens libre et bien. Cela me rappelle quand j’étais petite et que mon frère me lisait des histoires sous notre arbre. J’écoutais sa douce voix et le souffle du vent dans les feuilles au dessus de nos têtes. J’arrive à m’en souvenir alors que j’étais très jeune à cette époque, cela veut surement dire que mon frère et moi étions très complice et qu’il était la personne la plus chère au monde. C’est-ce que je pense aujourd’hui. J’étais tout le temps avec lui et non pas avec mes parents et c’est mon frère que je cherche et non pas mes parents. Mais bon si je trouve mon frère je les trouverais surement également… Il vit peut être encore avec eux.

Étant dans mes pensées je ne fais pas attention à ce qui m’entoure, surtout que je me pensais seule dans cette rue… Hélas il n’en est rien. Je me cogne contre quelqu’un qui commence à devenir très désagréable dans ses mots et qui me fait bien comprendre qu’il n’a pas envie de jouer et qu’il n’a pas apprécié que je lui rentre dedans… Je me débats car je n’ai pas envie de me battre et donc de révéler ma véritable nature. Je me met à courir pour lui échapper. Et sans le vouloir je me perds dans les rues. Je tourne dans une rue encore une fois vide et sans le vouloir je heurte quelqu’un. J’ai les canines toutes sorties ainsi que mes ongles et donc je blesse la personne en pensant que c’était mon agresseur.
Je me recule un peu et je remarque qu’en fait c’est un jeune homme… Je l’ai blessé au bras. Je m’en veux énormément. Je ne voulais pas blesser quelqu’un… Surtout pas avec mes ongles de monstre… J’espère que ce n’est pas grave ce qu’il a…

- Pardon… Je suis désolée… Je ne voulais pas… Ca va? Oh mon dieu je suis désolée…

Je n’ose pas le toucher et je n’ose pas montrer mon visage… Il va voir que je n’ai rien d’une humaine normale avec mes canines pointues… Il fallait que ce genre de chose m’arrive… Pourquoi je n’ai pas fait plus attention? Ca m’apprendra à ne pas regarder où je marche… Je n’aurais pas du fuir mon agresseur… Quelle idiote je suis… Je pose mon regard sur son bras qui saigne… Première fois de ma vie que je blesse quelqu’un avec mes atouts de mutant… Il faut maintenant que je l’aide, que je trouve le moyen de le soigner… Je ne peux pas le laisser ainsi… Non il en est hors de question…
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MessageSujet: Re: Une griffe, une dent, un sourire   Une griffe, une dent, un sourire Icon_minitimeMar 9 Aoû - 23:42


[HJ C'est court, je suis désolée T___T]

On lui aurait hurlé ‘’Surprise’’ que ça aurait eut exactement le même effet que cette rencontre particulièrement percutante. Et percutante était le mot juste. La chevelure presque noire fonça droit sur lui sans le remarqué. S’il eut tenté de se dégager sur le côté, il n’y paru pas puisqu’elle le toucha bien malgré lui. Mais aussi fait aussitôt réagit, il s’apprêtait à s’excusé d’avoir été là, planté en plein milieu du chemin, mais son excuse pitoyable fut rapidement coupé au couteau, ou plutôt à coup de griffes bien placé qui entailla la chaire de son bras, bien que sur le coup, se fut moins douloureux que ce à quoi il se serait réellement attendu. La sensation de brulure vint après, lorsque le corps féminin se fut dégagé de lui. Il lu la perturbation dans ses gestes. Comme si… comme s’il n’avait ne s’agit de rien de plus qu’un réflexe défensif. Comme si elle l’avait craint avant même de le voir, par nervosité évidente. Il hésita à dire quoi que ce soit, ne sachant pas comment réagir, il posa une main contre sa blessure se disant que les infirmiers lui reprocheraient son manque de prudence et lui remettant sous le nez ses constantes tentatives de fuite. Elle souffrait bien plus de l’avoir blessé que lui ne souffrait vraiment de la blessure, à vrai dire. Hésitant, il perçu le ton de voix vaguement paniqué. Il n’avait pour tout dire jamais fait face à ce genre de situation un peu particulière, c’était à dire. Et il se contenta d’un sourire doux, qu’il voulu rassurant. Il n’y avait pas en s’en faire. Se ne serait sans doute ni la première ni la dernière fois, même s’il ne se souhaitait pas une seconde expérience de la sorte.

« Ça va, ce n’est rien, ne vous en voulez pas pour ça… »


*J’en ai vu des mures et des pourris, si vous saviez…* eut-il envie de rajouté, en pensant vaguement aux interventions que l’on faisait parois subir aux internés en psychiatrie, ce qui n’était guère rassurant ni réconfortant. Et à vrai dire, sa propre blessure ne le préoccupait pas plus que ça… L’était mental de la jeune femme semblait davantage créer du souci ou de l’inquiétude chez lui. Il n’osa toutefois pas bouger d’un poil, de peur sans doute de l’effaroucher involontairement, par naïveté ou stupidité.

« Vous êtes nerveuse ! C’est ma faute ! Je n’aurais pas dû être là pour commencer. Je vous en pris, ne vous en voulez pas. »


Le jeune Russe, de son fort accent, paraissait presque suppliant, craignant qu’elle se sente obliger envers lui d’une quelconque manière, ce à quoi il ne tenait pas spécialement, c’était bien à dire. Devoir dire à quelqu’un qui se sentait en dette envers une autre personne que l’on a pas besoin d’elle, de ça ou de quoi que ce soit était particulièrement pénible et il ne tenait pas franchement à le subir. Malgré tout, il était curieux. Comment avait-elle seulement pu le blesser à ce point uniquement avec sa main ? Comme un animal… comme des griffes contre sa peau, contre sa personne. Était-elle… ?

Ne pas avancer de théorie folle-louche, surtout pas maintenant, pas à cet instant là. Disons que ce n’était absolument pas le moment de poser ce genre de question…
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MessageSujet: Re: Une griffe, une dent, un sourire   Une griffe, une dent, un sourire Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 21:55


Purée mais quelle idiote je suis. Pourquoi mon agresseur se serait retrouvé en face de moi alors que je n’ai pas tout le temps tourné du même côté??? C’est impossible. J’aurais du m’en douter que ce n’était pas lui. Mais aurais-je malgré tout réussi à éviter la collision? Non vu que ce sont mes griffes qui ont blessées le jeune homme. J’avais trop peur et donc elles étaient toute sortie. Si seulement je savais gérer ce truc j’aurais pas eu de problème. J’aurais pu tuer ce jeune homme… Il a l’air si inoffensif… J’aurais du faire gaffe. Ralala je mérite des baffes sérieux. Je suis en colère après moi. J’ai envie de gueuler, de me cogner la tête contre un mur. Purée… Première fois de ma vie que je blesse quelqu’un à cause de ma mutation. Je ne pensais pas que cela serait aussi traumatisant.
Il sourit et me dit que ce n’est pas grave. J’ai juste envie de pleurer. Ok c’est un humain et je ne les aime plus mais lui… c’est un jeune garçon… Il me rappelle mon frère que j’ai perdu… Enfin c’est plus mon frère qui m’a perdu vu qu’on m’a enlevé mais le problème reste le même. Je ne sais pas ce qu’est devenu mon frère et en voyant ce jeune homme je me dis que mon frère était peut être comme lui à son âge et donc j’aurais pu blesser mon frère au lieu de ce jeune homme… Je me fais du mal là… Il ne faut pas que je pense à ça. Non pas maintenant. Je n’ai le droit de penser à mon frère que lorsque je suis seule ou quand je serais avec des mutants, mais pas devant des humains.

- Ce n’est rien? Je vous ai blessé! Vous saignez par ma faute. J’aurais du faire attention… Laissez-moi regarder si c’est grave s’il vous plait…

J’espère que ce n’est pas grave et qu’une seule de mes griffes l’a blessé parce que sinon comment j’expliquerais cela? Je ne peux pas lui dire avec quoi je l’ai blessé vu que je n’ai aucune arme sur moi si ce n’est mes griffes.
Il pense que je suis nerveuse par sa faute… Non ce n’est pas du tout de sa faute, c’est à cause de la rencontre que j’ai eu juste avant lui. Et je ne vois pas pourquoi il dit qu’il n’a pas à être là. Il est libre de circuler où il veut dans la ville. Il ne pouvait pas se douter qu’il tomberait sur moi et moi je ne pouvais pas me douter que prise par la peur j’agresserais quelqu’un d’innocent.

- Vous avez le droit de vous balader où bon vous semble. C’est plutôt moi qui aurait du faire attention. J’ai été poursuivi par une personne dangereuse et j’ai fui… J’aurais du regarder où j’allais… Encore désolée…

Je laisse mes mains, cachées par les manches de mon pull, le long de mon corps. Ce n’est vraiment pas le moment de les lever. Je ne veux pas que ce jeune homme prenne encore plus peur. Mais j’aimerais bien vérifier si ma capuche est bien mise parce que je sens bien que mes canines ont également poussées. Je suis bien trop en colère contre moi-même et furieuse contre la personne qui me voulait du mal.
Je le dévisage. Il a l’air jeune, mais je ne saurais dire l’âge qu’il a réellement. Il a l’air sans défense je trouve. Je sais pas mais il me fait penser à un petit garçon sans défense. Il faut vraiment que je trouve un moyen de le soigner. Je ne sais même pas si sa plaie saigne encore et cela me trouble un peu…
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MessageSujet: Re: Une griffe, une dent, un sourire   Une griffe, une dent, un sourire Icon_minitimeDim 14 Aoû - 20:19


La douceur était une singularité chez lui, un brin de caractère lumineux dans une pièce noire. Le regard différent qu’il portait sur le monde avait généralement deux effets contraires : soit on le pointait du doigt pour son étrangeté, soit on s’attendrissait pour le petit être fragile qu’il était en tentant de mieux le cerner, par intérêt ou accord systématique avec son avis. Mais avec elle, c’était un peu différent de toute évidence. Du moins ce n’était pas une réaction habituelle à laquelle il faisait face. Elle s’inquiétait pour le résultat de son attaque… involontaire. Tout le contraire de lui. Et pour tout dire, il paru déconfit par la mine anxieuse qu’elle affichait alors qu’il tentait tant bien que mal de la rassurer sur son état. En vain, elle ne semblait décidément pas vouloir croire ses paroles. Il fut porté à lancer un regard circulaire autour de lui, comme s’il avait été porté à chercher un soutien moral, se sentant fragile devant ce genre de réaction. En vain, il était seul en sa compagnie. Elle le supplia presque de bien vouloir la laisser pose ses yeux sur la blessure qu’il cachait désormais, brulante sous ses doigts blêmes. Mais il n’allait tout de même la lui dire ça, n’est-ce pas ? Se serait la torturer davantage. Il hésita un moment, l’observant, ne sachant décidément pas ce qui était bien ou ce qui ne l’était pas, la bonne ou la mauvaise manière d’agir avec elle. Sans doute n’être que naturel… Malgré tout il fini par obtempérer et laissa sa main gamine et à présent sanglante glisser le long de son bras, dardant un regard plein de curiosité sur la femme, comme s’il s’attendait à présent à la voir réagir plus négativement… ou positivement, il ne savait pas trop.

« Ce n’est pas très grave, vous n’avez pas en vous en faire. Je m’inquièterai plus de la réaction de ma… tutrice… Je serai privé de sortie jusqu’à la fin de mes jours ! » lança-t-il sur un ton léger, amusé, avec un sourire franc flottant sur le bord de ses lèvres.

Bien sûr, il s’était bien garder de dire de qui ou de quoi exactement est-ce qu’il parlait. Mais déjà qu’il avait du mal à faire faut bond pour plusieurs heures à ses surveillants et aux gardes de l’hôpital, si on apprenait qu’il s’était accidentellement fait attaqué pour X raisons plutôt obscures encore à son avis, il était convaincu qu’on garderait un œil braqué sur lui continuellement de manière à ne plus le voir prendre la poudre d’escampette à volonté. Mais elle n’avait pas besoin de savoir tout ça, ni même de connaître le fait qu’il n’était pas si innocent qu’il n’y paraissait. Il était, d’ailleurs, le parfait exemple pour ne pas juger un livre à sa couverture. Malgré son caractère de gamin, parfois, il parvenait étrangement à se montrer plus mature que le plus vieux des hommes. Il se gratta nonchalamment la joue, par réflexion, laissant tomber l’idée de la convaincre que ce n’était pas plus grave que ca. Ce n’était pas comme si elle l’avait décapité au passage ou pire encore… Ce qui l’intriguait, toutefois, mine de rien, c’était plutôt la manière dont elle s’y était pris pour l’atteindre de la sorte, de manière plus que fulgurante, brutale et discret tout à la fois. Cachait-elle une arme cachée sous ces longs vêtements qu’il ne pouvait pas discerné ? Joue-t-elle finalement franc jeu avec lui ? Il ne voulait pas la croire apte à lui bondir dessus une deuxième fois, elle en semblait trop perturbée… Mais… beaucoup trop de gens lui dirait d’être plus méfiant qu’il ne l’était.

« Arrêtez de vous excusez, s’il vous plait… Vous avez l’air plus atteinte que je ne le suis moi… Je… Je peux peut-être faire quelque chose pour vous ? »


La seule chose qu’il craignait pouvoir faire c’était rien du tout… Bien que l’idée d’employer ce qu’il avait utilisé avec Jean, au temps où ils se côtoyaient, lui traversa bien l’esprit, mais il ne tenait pas à laisser découvrir à qui le veut sa mutation qui, de toute manière, n’était absolument pas voyante au premier regard. Rien ne servait de provoquer des questionnements, dans ce cas…
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MessageSujet: Re: Une griffe, une dent, un sourire   Une griffe, une dent, un sourire Icon_minitimeLun 15 Aoû - 15:04


Pourquoi est-ce que je m’en veux autant de lui avoir fait du mal? Après tout il n’est qu’un humain comme les autres, un humain qui surement nous haïra et nous chassera… Heureusement qu’il ne sait pas qui je suis réellement. Mais bon il me fait tant penser à mon frère… mon frère avait le même regard doux et sensible. Ils ont presque la même voix, douce et apaisante. Et c’est peut être pour cela que je m’en veux autant. C’est comme si j’avais blessé mon frère, non? Dans un sens oui… raaa mais quelle idiote je fais. J’aurais du me retourner contre mon agresseur plutôt que de fuir, mais il est vrai que je n’ai pas encore l’habitude d’errer parmi les humains avec ma nouvelle nature. Promis, si on m’agresse encore une fois je me retourne et je montre ma véritable nature à mon agresseur.
Bref, pour l’instant il faut que je me concentre sur le jeune homme. Je regarde son bras et je vois plusieurs marques… Heureusement que j’ai dans mon sac une écharpe, une écharpe qui appartenait à mon père mais pas grave, il faut que je m’en serve mais je dois d’abord essuyer un peu le sang.

Je sors de mon sac un mouchoir et je commence à tamponner doucement son bras en essayant de ne pas trop lui faire mal. Ensuite j’enroule mon écharpe autour de la plaie. Je grimace souvent quand je serre le garrot car j’ai peur de lui faire mal. Et puis il est dur de soigner quelqu’un avec des griffes et des manches qui cachent ces griffes. En effet, on ne voit pas mes mains. Je sais qu’il va se poser des questions mais tant pis, je dirais que je fais une allergie ou je ne sais quoi. Cela pourrait fonctionner.
Et en plus il m’avoue qu’il a une tutrice et qu’il ne pourra plus jamais sortir… mais quelle idiote j’ai fait… A cause de moi il va avoir des soucis…

- Jusqu’à la fin de vos jours? Par ma faute? Faut-il que je lui parle? Je pourrais m’expliquer avec votre tutrice… Mais bon avec un peu de chance elle ne verra pas votre blessure. Le sang ne coule plus et j’ai caché la plaie avec une écharpe. Bon d’accord c’est visible mais je sais pas on pourrait peut être trouver quelque chose pour cacher tout ça… Je ne veux pas qu’en plus de cette blessure vous ayez des ennuis par ma faute…

La blessure n’est pas trop grave c’est déjà ça. Je suis un peu rassurée. Je lui souris aussi, je ne peux pas faire autrement, il est si attachant alors que je ne le connais pas. Il me fait rire quand il me demande d’arrêter de m’excuser. Et en plus il veut faire quelque chose pour moi. C’est le monde à l’envers. Pourquoi il ferait quelque chose pour moi? La seule chose que je voudrais qu’il fasse c’est de… Euh en fait je sais pas…

- Quel est ton prénom? J’aimerais savoir qui est le jeune homme que j’ai malheureusement blessé… tu veux faire quelque chose pour moi? Je ne sais pas ce que tu pourrais faire pour moi… il n’y a rien que tu puisses faire en fait.

Il y a des tas de choses que je voudrais, comme retrouver mon frère, me donner le courage de ne plus cacher ma mutation. Je voudrais m’affirmer et pourrir la vie des humains mais pas des jeunes adultes, non seulement des adultes qui retournent le cerveau des plus jeunes. Mais de tout cela je ne peux en parler à l’homme que j’ai blessé. Je ne peux risquer ma vie en révélant mon secret. Je dois être prudente, encore plus prudente qu’auparavant.
Je souris de nouveau au garçon et pousse un soupir de soulagement. Je culpabilise un peu moins. Je vois qu’il n’est pas dans un sale état et je vois qu’il ne m’en veut pas. C’est déjà pas mal rassurant. Mais je veux insister sur un point.

- Mais sachez que je veux me faire pardonner… J’ai une dette envers vous. Il faut que je me rattrape…

Et puis comme cela je pourrais surement faire un peu plus connaissance avec lui. Il m’intrigue énormément. J’aime son innocence…
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MessageSujet: Re: Une griffe, une dent, un sourire   Une griffe, une dent, un sourire Icon_minitimeMar 6 Sep - 2:47


[HJ: vraiment désolée pour le retard, j'ai eu deux semaines très chargées :/)

Il la laissa faire doucement, tout naturellement, en profitant pour mieux la détailler de la tête aux pieds maintenant qu’elle s’était avancé davantage vers lui. Elle n’avait rien à craindre de lui, c’était déjà ça. Il n’était, pour sa part, généralement pas craintif des gens, trop naïf pour voir qu’il y avait tout autour de lui de ceux qui lui voulaient du tord, trop idiot peut-être pour vraiment vouloir y croire, semblant davantage préférer l’utopie de son existence vaine, certes, mais des plus tranquille. Elle semblait décidément croire qu’il était plus fragile qu’une fleur, comme s’il avait été près à s’effondrer en un instant sans crier gare. Il était pourtant bien plus solide qu’il n’y paraissait : une force intérieure toute différente de celle qu’on regardait avec les yeux. Il ne pu s’empêcher de poser ses deux orbes couleur du ciel sur ses mains alors qu’elle tâchait le plus délicatement possible de faire ce qu’elle croyait bon. Et brusquement, elle paru gêné, ou mal à l’aise, il n’aurait su dire exactement, mais il senti bien son inconfort. Inconfort qu’elle se dépêcha bien assez tôt d’exprimer verbalement à son interlocuteur qui ne pu retenir un rire spontané, sans la moindre retenu, un petit rire franc, un peu enfantin, cristallin. Un rire plus vrai que nature, sans mensonge, sans dissimulation d’aucune sorte que se soit. Elle avait tout pris de travers. Elle avait pris tout au pied de la lettre ce qu’il avait dit et de toute évidence, il s’en amusait bien plus qu’elle. Il cessa toutefois rapidement pour récupérer une expression plus sérieuse, de peur de la vexer par inadvertance, mais garda un air léger et insouciant.

« C’était une exagération. Elle ne ferait pas ça. »


Il n’osait spécifier qu’il ne s’agissait pas d’une seule personne, vu sa précédente réaction. Décidément, il ne savait plus où donner de la tête ni comment bien aire les choses pour qu’elle cesse une bonne fois pour toute de culpabiliser envers lui. Ce n’était vraiment pas la mer à boire ! Il se contenta donc de continuer de sourire, comme s’il ne savait rien faire de mieux que ça, justement. De sourire, de se montrer agréable. Il ne s’était jamais arrêté à se demander si ce comportement pouvait être dérangeant ou non, prenant les choses comme elles venaient, sans trop se questionner.

« Eh bien, appelez moi Stas, si ça vous fait plaisir. »

Si ça pouvait lui faire plaisir, oui, pourquoi pas… Il n’était pas certain de ce qu’elle en penserait. Ce n’était qu’un prénom, bien qu’il ne s’agissait dans son cas que de son diminutif, n’ayant plus l’habitude d’utiliser le nom de Stanislav et trop peu le faisait. Stas, donc, était amplement suffisant. Ce n’était pas non plus qu’il ne faisait que se contenter de ce qu’on lui offrait, mais il aimait bien que les choses soient ainsi. Stanislav lui rappelant beaucoup trop l’avant, la toute première partie de sa vie, il préférait de loin s’en éloigner au maximum, se taire dans le présent.

« Une dette ? Ho, eh bien… limez-vous les ongles et ça devrait aller ! »

Il disait ça sur le ton le plus léger du monde, comme si de rien n’était, comme si, justement, c’était la chose la plus naturelle à dire, sans même s’arrêter à savoir si c’était mal placer ou pas.
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MessageSujet: Re: Une griffe, une dent, un sourire   Une griffe, une dent, un sourire Icon_minitimeMar 20 Sep - 21:18


HJ: Ne t'en fais pas il n'y a aucun problème. Cela arrive à tout le monde la preuve j'ai mis également du temps pour répondre.

Le soigner un peu me fait du bien. Cela me permet de moins culpabiliser car il faut dire que oui en effet je m’en veux mais ça vous l’avez déjà compris il me semble. Pourtant me direz vous il n’est qu’un simple humain et je n’aime pas les humains… Mais il me rappelle mon frère, du moins l’image que j’ai de mon frère… Je l’ai perdu il y a un long moment et j’essaie de deviner ce qu’il devient, ce qu’il fait mais ce n’est pas chose facile… Et puis il faut dire qu’il a l’air si fragile, comme une rose qui est entrain d’éclore mais qui n’est pas assez forte pour se faire une place au soleil.
Quel rire plaisant. C’est un rire doux comme la rosée du matin, une douce goutte qui vient caresser un pétale de fleur, une pure caresse sensuelle. Il m’a bien eu. J’ai vraiment cru que sa tutrice n’était pas une tendre… Je suis d’une naïveté étonnante… A croire que cela ne changera jamais… Pourtant j’aimerais bien que cela change. Il n’est point facile de changer sa nature, de se méfier encore plus des autres ou tout du moins de leurs paroles.

Ainsi donc ma victime s’appelle Stas. Je trouve cela sympathique ais je pense que c’est un surnom ou un diminutif non? Enfin bon cela n’a pas d’importance.
Je lui souris car je suis ravie de pouvoir parler avec lui.

- Hum… Euh il me semble que je ne me suis pas présentée… Je m’appelle Alice, Alice Troy.

Gloups… Pourquoi il me demande de me limer les ongles? Il sait que je l’ai blessé avec mes ongles? Il connait ma nature? Mais non c’est totalement impossible. Je dois psychoter un peu trop. Jai tout bien caché il n’a donc pas pu voir mais il est vrai que je n’ai pas dit que j’avais une arme sur moi et j’ai encore moins fait semblant de la retirer de ma manche pour la cacher ailleurs… Forcément il sait que c’est avec mes ongles que je l’ai blessé… Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir inventer? Je ne peux quand même pas lui dire la vérité. Il peut être un de ces fanatiques qui détestent les mutants… Bon déjà pour être logique je ne peux pas dire que j’ai une arme dans ma manche, vu que lorsque je l’ai soigné j’aurais du de nouveau le blesser, mon arme étant soit disant dans ma manche encore à ce moment là…

- Mes ongles? Euh… Oui oui mais ce n’est pas cela qui a causé votre blessure… J’ai sur l’avant bras une arme blanche dans son étui et je ne l’avais pas encore bloquée mais juste après vous avoir rencontré je l’ai sécurisé.

Je ne sais pas trop pourquoi j’ai dit cela mais ce n’est pas grave tant pis. Faut juste qu’il évite de me demander de voir parce que là je pense que je devrais lui dire la vérité… Je n’aurais pas d’autre choix. Mais bon je me dis qu’il ne pourra rien me faire comme je l’ai déjà dit il a l’air fragile…
Je respire un grand coup et je lui souris. Il faut que je ne laisse rien paraitre. Il ne doit pas se douter que j’ai peur de quelque chose ou que je cache quelque chose. Je dois paraitre normale, une humaine tout ce qu’il y a de plus banale. C’est assez simple à faire en général sauf quand on a fait une bêtise comme celle que je viens de faire en blessant Stas avec mes griffes. Je jure que je ne ferais plus ce genre d’erreur, je dois faire plus attention; je n’ai pas envie qu’on découvre que je suis une mutante. Je veux garder ce secret pour moi, du moins jusqu’à ce que je retrouve mon frère car je veux lui en parler. Je veux qu’il sache tout de moi. Bref, pour l’instant je ne l’ai pas retrouvé et je dois faire quelque chose avant c’est-à-dire me faire pardonner auprès du jeune homme.
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