Un jour j'aurai le même corps que toi, ou presque... [PV-Zack]

Il faisait remarquablement beau ce jour-là, lorsque Angel décida de sortir de chez elle pour la première fois depuis cinq jours. En mettant son survêtement, elle regarda par la fenêtre et manqua, de ce fait, de passer à travers celle-ci. Se redressant, un peu honteuse, elle noua ses cheveux roux en une queue de cheval et chaussa ses baskets. Elle descendit les escaliers, ne répondit pas au concierge et poussa la porte en soupirant. Les rayons du soleil l'empêchèrent de voir pendant quelques secondes, secondes pendant lesquelles elle vit une fois encore les points blancs l'entourant. Une fois habituée à la lumière du soleil, Angel se mit à courir dans Central Park. Elle adorait cette sensation d'échapper au temps, de passer devant les gens sans les voir, d'appartenir à un autre monde. Elle courait sans s'arrêter, comme si le moindre ralentissement pourrait la ramener à sa vie normale. Angel fini par s'arrêter au bout d'une heure et demi, lorsqu'elle commença à avoir faim. Elle fit quelques étirements, indiqua l'heure à un passant qui la remercia en lui disant « Vous êtes parfaite ! », insulta une mégère qui lui répondit « Vous êtes parfaite. », réplique qui acheva de déprimer Angel. Depuis toute petite, du moins autant qu'elle puisse s'en rappeler, Angel avait été qualifiée de « Parfaite » par son entourage à chaque chose qu'elle faisait ou mot qu'elle prononçait. Elle pouvait insulter, ronchonner, jeter de la boue au visage de son voisin, gifler ses amis ou quoi que ce soit, on la pardonnait toujours puis on la complimentait. Au début, elle en était ravie puis au fur et à mesure, elle s'était rendu compte que les gens ne réagissait pas normalement lorsqu'ils étaient à côté d'elle. Leurs paroles sonnaient fausses, ils semblaient comme dans un autre monde lorsqu'elle les approchait et semblaient ne pas être conscients de ce qu'ils disaient. En effet, Angel était bien loin de se douter que son entourage entrait bel et bien dans un autre monde puisque, aveuglé par les phéromones, il ne voyait qu'elle et l'embellissait au point d'en faire la femme parfaite. Parfaite, Angel ne s'estimait pas l'être. Elle ne se trouvait pas moche, non, mais elle n'estimait pas être en état de se faire traiter comme une reine à chaque pas qu'elle faisait. Elle aurait pu devenir Reine du Monde sans même s'en rendre compte... Les gens la regardait bizarrement dans la rue, comme si chaque mouvement qu'elle faisait était digne d'émerveillement et d'admiration. Une autre personne aurait sûrement joué de cette popularité gratuite mais pas Angel. La jeune fille en avait, au contraire, horriblement peur. Elle avait peur des gens, peur des regards et des gestes qu'ils faisaient. Tout n'était que fausseté et pas un ne semblait être "vrai". Peut-être qu'un jour elle trouverait LA personne qui l'aimerait véritablement, et pas dans un monde imaginaire ? Mais ce jour là était bien loin d'arriver alors Angel fuyait les êtres humains et s'enfermait chez elle.
La jeune fille ne sortait que pour suivre ses cours. Ces derniers temps, il y avait eut énormément de tests pratiques comme celui de jouer une partie à un procès inventé. Les rôles étaient tirés au sort et Angel avait écopé de celui de l'avocate de l'accusé. Il avait été décidé que l'accusé était coupable, qu'il avait tué six personnes et que le plaignant était la dernière de ses victimes, la seule ayant réussi à s'échapper. Bref, un contexte très sympathique qu'avait imaginé le professeur le plus étrange de l'université. Angel s'était prêtée au jeu et avait défendu son client comme une mère aurait défendue son enfant. Mais plus le procès passait et plus elle avait l'impression que quoi qu'elle dise ou fasse, elle le gagnerait. Les juges la regardaient d'un air hébété et semblaient boire ses paroles sans même chercher à en comprendre le sens. La personne jouant le plaignant se mit même à applaudir lorsque Angel fini la défense. Le monde à l'envers... Finalement l'accusé fut déclaré non-coupable et Angel obtint la meilleure note avec un superbe « Vous étiez parfaite ! » de la part de son professeur. Ce jour-là, Angel était rentrée chez elle directement après les cours et depuis elle était restée enfermée. Elle en avait assez de ne pas pouvoir être véritablement acceptée et de toujours être entourée de personnes fausses. On avait beau lui dire qu'elle était parfaite, etc..., cela ne changeait rien au fait qu'elle était seule et sans amis. Oh non, ça ne la gênait pas puisqu'elle avait peur de cette horde de gens faux, mais ça l'attristait de ne pas pouvoir faire autre chose que fuir la fausseté. Angel aimait être seule, certes, mais elle aurait quand même aimé avoir quelqu'un à qui parler. Oui parce que bon, parler à quelqu'un qui vous dira quoi qu'il se passe que vous êtes parfaite, ça devient lassant... Alors Angel restait enfermée dans son monde et elle parlait à l'iguane se trouvant dans l'aquarium dans sa chambre ou à l'espèce de grosse larve poilue dorant au soleil qui avait dû être un chat dans une autre vie et qu'elle avait sauvé de la rue. Mais parler aux animaux, c'est sympa mais... ça reste une discussion à sens unique...
Angel rentra dans son appartement, ferma la porte à clef, caressa le chat, donna à manger à l'iguane et fila sous la douche. Elle se lava les cheveux car, avouons-le, ils en avaient bien besoin, et se brossa les dents. Elle mit une jupe droite noire et un chemisier blanc perle. Elle brossa ses cheveux, les sécha et admira leur belle couleur roux flamboyant. Elle mit des anneaux à ses oreilles et un long pendentif autour de son coup. Regardant sa montre, elle constata que c'était la fin de l'après-midi et prit son sac à main avant de fermer l'appartement, non sans avoir grogné au chat de descendre du lit. Angel mit ses lunettes de soleil et entreprit de marcher le plus vite possible sans paraître suspecte pour autant. Elle marchait depuis un petit bout de temps lorsqu'elle s'arrêta devant une façade de boutique spécialisée dans les tatouages. Un instant perplexe, Angel fini par pousser la porte et entrer. Mais, malheureusement pour elle, elle n'entra pas seule... Presque instantanément, une horde de phéromones s’empressèrent de se promener dans ce lieu nouveau. Et avant même qu'elle ait ouvert la bouche pour saluer, les deux hommes présents dans la pièce la regardait.

- « Bonjour... » dit-elle, un peu hésitante.

L'homme assis, celui se faisant tatouer, la regardait comme s'il avait envie de la manger toute crue. Le regard mit mal à l'aise Angel qui se décala vers la porte, hésitant à sortir. Néanmoins le corps couvert de tatouage de l'autre homme l'intrigua trop pour qu'elle s'en aille. Il avait le corps véritablement couvert de tatouages absolument magnifiques et Angel le dévisagea sans même s'en rendre compte.

Zack s’éveilla tôt dans la matinée, alors que le soleil ne s’était pas encore levé. Son premier réflexe fut de regarder l’heure, son réveil indiquait 6:12 am. Il n’avait dormi que quatre ou cinq heures, et avait consacré le reste de sa nuit à dessiner, lire, et rêvasser.
Cela ne faisait que quelques semaines qu’il habitait cet appartement. Jusque là tout allait pour le mieux : l’appart’ était neuf, meublé avec ce qui ce fait de mieux en ce moment, et le coin était plutôt tranquille. Cependant depuis quelques jours Zack avait du mal à trouver le sommeil. Il avait beau posséder a peu près tout ce qu’il désirait, il n’était pas heureux pour autant. Lorsqu’il fermait les yeux, dans le silence de son appartement, un sentiment de malaise s’emparait de lui et l’empêchait de dormir. Est-ce dû à sa solitude, ou bien a son manque d’objectif dans la vie ? Peut être les deux à la fois … Car il est vrai qu’a part faire tourner sa boutique, Zack n’avait aucun but, aucune envie particulière.

Bref il se leva, fatigué, car il savait pertinemment qu’il n’arriverait pas à se rendormir et que de toute manière il n’en aurait pas le temps, et évita soigneusement d’écraser Abaddon ,son chien, qui avait certainement du tomber du lit mais cela ne l’empêchait nullement de ronfler les quatre pattes en l’air …
Bien que certains prétendent le contraire, Ab’ est bien un chien ! Un carlin même, enfin à ce qu’il parait. La plupart des gens le trouvaient laid, avec ses petits bourrelets et ses yeux globuleux, d’autres (les plus fêlés), arrivaient à percevoir chez lui quelque chose de mignon, mais Zack ne voyait rien de tout cela en son chien. Non, pour lui Ab’ n’était ni mignon ni laid, c’était juste son chien point barre, et certainement l’ami avec qui il était le plus complice. Il l’avait acheté à un vieil homme il y a de cela cinq ans maintenant, sans lui donner de réel nom au départ. Ce n’est que lorsque Zack a vu partir en morceau ses chaussures, ses feutres, et tout ce qui pouvait être mordillé qu’il décida de le nommer Abaddon, tel l’ange de la destruction. Car tout ce qui passait entre les crocs de cette bête était destiné à être imbibé de bave pour l’éternité.

Passant délicatement à coté de son compagnon assoupi, le jeune homme se dirigea vers la salle de bain. Il se contempla longuement dans le miroir, passant en revue ses tatouages et se demandant ce qui pouvait être modifié ou amélioré, mais tout semblait parfait, il ne lui restait plus que quelques zones à couvrir tel que son pied gauche. Mais son regard se porta bientôt vers son visage. Bien qu’il fut « masqué » par tout ses tatouages, Zack percevait des marques évidentes de fatigue, notamment ses yeux qui semblaient plus creusés que d’habitude. Enfin … Un bon café le remettrait surement sur pieds ! Il prit une douche bien chaude puis enfila un jean ainsi qu’un simple T-shirt noir avant d’aller se préparer un café. Une fois revigoré, il observa de nouveau l’heure et mine de rien, il était déjà bientôt l’heure de l’ouverture.
Le jeune homme enfila donc ses chaussures et descendis à l’étage inférieur, où il fit un peu de rangement avant de commencer sa journée de travail.
Tout se déroula comme prévu, il reçut trois clients dans la matinée : l’un d’eux souhaitait de simples renseignements et les deux autres, des amis, étaient ressortis avec le prénom de leurs petites amies respectives tatoué au niveau du cœur. L’après-midi fut quant à elle consacrée à la réalisation d’un seul tatouage, un énorme dragon enroulé autour du bras d’un barman. L’homme souhaitait l’avoir absolument dans la journée, refusant catégoriquement de se faire tatouer sur plusieurs séances.
Les heures passèrent et l’homme s’était quasiment assoupi sur sa chaise, tandis que Zack retouchait des petits détails et essuyait les surplus d’encre. Absorbé par son travail, il ne fit pas attention à l’arrivée d’un nouveau client dans un premier temps, ce n’est que lorsqu’il s’aperçut que le barman s’était réveillé et fixait avec insistance la porte d’entrée qu’il tourna la tête pour observer à son tour la jeune femme qui venait d’entrer. Dès qu’il posa son regard sur elle, il constata que l’ambiance de la pièce était devenue … étrange …
Le barman la dévisageait de manière inquiétante voire perverse tandis que Zack la regardait à mis chemin entre la frustration en l’envoutement.
Elle émit un timide « Bonjour » qui ne fit que rendre l’atmosphère un peu plus électrique. Lorsqu’elle posa son regard sur le tatoueur, celui-ci senti son cœur bondir comme celui d’un gosse qui vient de tomber amoureux pour la première fois. Il avait soudainement envie de dire à cette parfaite inconnue à quel point elle était parfaite, mais son autre client lui hotta les mots de la bouche.
« Bonjour ! Je vous trouve sublime. Vous êtes vraiment … parfaite ! » dit-il avec un sourire niais.
C’était tout à fait ce que Zack avait eu envie de lui dire, mais avec le recul il trouva ces propos fort déplacés. Il détourna le regard de la jeune femme pour revenir un instant à son travail, afin de se défaire de la vision de cette sirène. Le tatouage était visiblement terminé, c’était l’occasion de se débarrasser de cet homme. Il tapota sur l’épaule du barman et lui signala qu’il avait fini, mais l’homme ne pouvait détacher son regard de la chevelure de feu de la jeune femme.
« T’es vraiment belle, c’est quoi ton nom ? Tu sais, on pourrait .. Discuter tout les deux, hein ? » dit-il a nouveau.
Zack se demanda un instant ce qui était le pire : son impolitesse envers elle ou son irrespect vis-à-vis du travail qui venait d’être accompli. Quoi qu’il en soit il n’en supporta pas d’avantage, il prit l’homme par le bras et l’entraina vers la sortie. Le type se laissa traîner sans broncher, et sans quitter la femme des yeux, même lorsqu’il fut à l’extérieur.
Zack ferma sèchement la porte et se retourna vers sa cliente. Il fut prit d’un léger soubresaut en croisant son regard, mais ce qu’il ressentait était plus qu’une simple attirance pour elle. Tout son corps semblait envouté, c’est vrais, mais au fond de lui il se refusait à exprimer ce qu’il pouvait ressentir. Il n’avait pas été éduqué ainsi, son père lui avait toujours appris la retenue et la politesse, et bien que tout son être eu envie de crier son admiration pour cette femme l’idée même de s’exprimer comme le barman le révulsait. A l’instant, il aurait souhaité se coudre les lèvres afin de ne pas se ridiculiser, mais il devait faire son job, accueillir sa cliente comme il se doit. Il essaya de paraitre le plus calme possible puis s’exprima en bredouillant.
« Hum … Je .. Euh … Vous … euh, que puis-je faire pour vous ? Vous n‘êtes pas … hum … enfin si mais … je … Oubliez ça !»
Bon, ce n’était pas vraiment ce qu’il espérait, mais au moins il avait lancé le dialogue sans paraitre trop … hum, enfin si mais … Euh … Oubliez ça !

[HRP : Oulah, j'ai été inspiré :014: Ne t'attend pas à ce que je ponde d'autre truc aussi long dans mes prochains post ! :029: ]

- « Bonjour ! Je vous trouve sublime. Vous êtes vraiment … parfaite ! »

Mais pourquoi était-elle venue ici ? Qu'avait-elle espérée ?! Quoi qu'il se passe c'était toujours la même chose : dès qu'elle croisait quelqu'un, il fallait toujours qu'on lui dise qu'elle était parfaite. Mais Angel ne l'était pas, loin de là ! Elle écrasait son chat chaque matin sans faire exprès, elle ne mangeait pratiquement pas de viande, n'aimait pas les autres humains et puis... merde ! Pourquoi fallait-il que elle, personne de race humaine ne supportant pas les personnes de la même espèce qu'elle, se retrouve à chaque fois hissée au rang de "sex-symbol" dès qu'elle sortait et croisait des gens ?! Angel soupira et croisa les bras. A chaque fois c'était pareil, qu'avait-elle espéré en venant ici après tout...

- « T’es vraiment belle, c’est quoi ton nom ? Tu sais, on pourrait .. Discuter tout les deux, hein ? »

Là, ça commençait à devenir gênant... Angel recula d'un pas, l'air effrayée, en repensant à cet affreux incident qui avait eu lieu des années plus tôt. Elle marchait alors tranquillement dans la rue lorsqu'un homme très grand l'avait entraînée dans une ruelle sombre en lui murmurant qu'elle était parfaite. Angel avait été paralysée suite au touché de cet homme et sa phobie des êtres humains l'avait empêché de prendre la fuite. Pourtant elle était douée en sport, Angel, elle aurait facilement pu courir et laisser loin derrière elle l'homme étrange. Mais elle était totalement paralysée et l'homme avait commencé à s'exciter encore plus. Angel était alors loin de se douter que lorsqu'elle avait peur, ses phéromones augmentaient et que c'était alors cela qui avait provoqué la forte excitation de l'homme. Heureusement pour la rousse, l'homme ne l'avait pas violée. Au contraire, il lui avait dit qu'elle était trop parfaite pour être abimée. Mais puisqu'il ne pouvait pas la violer, l'homme avait trouvé autre chose : il s'était branlé devant elle. Quoi de plus traumatisant pour la prude Angel ? Elle était alors tombée dans les pommes et lorsqu'elle avait reprit connaissance quelques heures plus tard, elle était seule dans la rue, toujours habillée et elle n'avait mal qu'à la tête qu'elle avait malencontreusement cognée en tombant. Jusqu'à ce jour, Angel n'y avait plus repensé mais la vue de cet individu au regard louche lui avait rappelé de terribles souvenirs. Et qui dit peur, dit effacement de la mémoire. Et ce qui devait arriver arriva... Angel oublia tout de sa journée à partir du moment où elle vit l'homme se lever. Elle ne vit pas le tatoueur raccompagner l'homme dehors et repris conscience lorsqu'il eut fermé la porte.
Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Ça ressemblait à... un tatoueur ? Oh oui ! Ce serait bien d'aller faire un tatouage, pour marquer ce jour d'une pierre blanche ! Et au fait... quel jour était-ce ? Angel était perplexe : elle avait l'impression d'avoir oublié quelque chose d'important mais ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Le dernier souvenir qu'elle avait c'était celui d'être allée se coucher et d'avoir dû virer le chat qui avait prit possession de son oreiller préféré. Mais là elle se trouvait dans une pièce qui ressemblait à un salon de tatoueur ou un truc du genre. Qu'est-ce qu'elle faisait là, bon dieu ?!

- « Excusez-moi mais... vous êtes tatoueur ? »

Question stupide de la part d'une personne qui est entré dans la pièce justement parce qu'il y avait marqué "tatoueur" sur l'enseigne mais question utile pour quelqu'un qui vient tout juste de perdre la mémoire...
Elle écouta attentivement la réponse de l'homme tout en admirant son tatouage, sans savoir qu'elle l'avait déjà admiré quelques minutes plus tôt. Lorsqu'il eut répondu, elle sourit et alla s'assoir sur le siège vide, heureuse d'être là.

- « Vous êtes ici depuis longtemps ? C'est joli, j'aime bien ! »

Une vraie pipelette... Qui aurait pu imaginer un seul instant que cette jeune femme rousse avait peur des gens ? Personne... Elle parlait au tatoueur comme s'il n'était pas humain. Remarque, peut-être ne le considérait-elle pas comme un humain... Il avait un aspect si différent... Et puis ce tatouage ne le faisait pas ressembler à un humain, pas vivant du moins, alors Angel était très à l'aise avec lui, comme elle aurait été à l'aise si son chat s'était mit à parler avec elle.
Soudainement, elle se retourna vers le tatoueur et lui fit un grand sourire :

- « Ah et au fait, j'adore votre tatouage ! Il est magique, magnifique, génial ! Ça change des tatouages habituels du genre "je t'aime maman" ou "C+M=

" ou... Enfin bref, il est vraiment unique et... Vous êtes superbe, j'espère que vous le savez ! »

[HJ : désolée, c'est pas top... j'ferai mieux la prochaine fois j'espère :042: ]